Ginseng (1)

 

Indications du ginseng

– Stimuler le système immunitaire.
– Traiter la dysfonction érectile, traiter le diabète de type 2.
– Stimuler la mémoire, améliorer la performance physique, promouvoir le bien-être général, soulager les symptômes de la ménopause, prévenir et traiter le cancer.
– Tonifier l’organisme des personnes fatiguées ou affaiblies, rétablir la capacité de travail physique et de concentration intellectuelle, aider les convalescents à reprendre des forces.
– Traiter le diabète et la dysfonction sexuelle, stimuler le système immunitaire, préserver la santé des personnes vieillissantes, notamment des femmes ménopausées.

Complément alimentaire de ginseng : les bienfaits d’une cure de ginseng

Le ginseng est une plante reconnue pour son effet tonique général. D’ailleurs, à cause de cet effet stimulant, il est recommandé de le consommer le matin. Les recherches montrent que le ginseng est un allié pour aider à stimuler le système immunitaire, combattre la fatigue physique et intellectuelle, ou encore pour aider les convalescents à reprendre des forces. Ce sont les ginsénosides, les substances actives du ginseng, qui lui confèrent son pouvoir thérapeutique. En fonction du mal à soulager, la dose de ginseng recommandée varie. Le conseil de votre médecin est ainsi requis. Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, consultez obligatoirement votre médecin.

Tous les bienfaits du ginseng

Le ginseng asiatique fait partie de la pharmacopée de la Médecine traditionnelle chinoise depuis au moins 2.000 ans. Découvrons les pouvoirs de cette plante aux nombreux bienfaits.

Posologie du ginseng

Stimulation du système immunitaire

Extrait normalisé (4 % à 7 % de ginsénosides). Prendre de 100 mg à 200 mg, 2 fois par jour.

Fatigue physique ou intellectuelle, convalescence, stimulation de la fonction sexuelle

– Extrait normalisé (4 % à 7 % de ginsénosides). Prendre 200 mg, de 1 à 3 fois par jour.
Teinture (1:5 – g/ml). Prendre de 5 ml à 10 ml par jour.
– Racine séchée. Prendre de 500 mg à 2 g de racines sous forme de capsules ou en décoction (faire bouillir de 1 g à 2 g de racines dans 150 ml d’eau pendant 10 à 15 minutes). Les dosages peuvent aller jusqu’à 3 g, 3 fois par jour.

Diabète

– Bien que plusieurs études indiquent que chaque espèce de ginseng peut aider à contrôler le taux de sucre dans le sang, les dosages et les types de préparations ont trop varié pour établir un protocole de traitement.

Durée des différents traitements

– Selon la Commission E, un traitement dure généralement 3 mois.
– Dans la tradition russe, par contre, on recommande de prendre le ginseng pendant 10 à 15 jours, puis de faire une pause de 2 semaines avant de reprendre le traitement, si nécessaire.
– En Médecine traditionnelle chinoise, il n’y a pas de limites de temps au traitement, notamment dans le cas de personnes affaiblies à qui l’on conseille un usage à long terme ou même chronique.
Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la Santé recommande de prendre le ginseng le matin à cause de son effet stimulant.

Description du ginseng

Le ginseng est la plante médicinale qui jouit de la plus grande renommée en Asie. Les médecins chinois considèrent le ginseng asiatique (Panax Ginseng) comme un tonique du Qi, la source de l’« Énergie vitale ». Ils lui attribuent la propriété d’accroître la force et le volume du « Sang » (le concept de « Sang », en MTC, est plus large qu’en médecine occidentale moderne), d’augmenter la vitalité et l’appétit, de calmer l’« Esprit » et de procurer de la « Sagesse ». On estime qu’il agit sur l’ensemble de l’organisme de plusieurs manières subtiles et qu’il contribue de manière globale à la santé et au bien-être.

Traditionnellement, le ginseng asiatique (P. ginseng) est dit « blanc » lorsque la racine a simplement été nettoyée et séchée. On le dit « rouge » ou « ginseng rouge coréen » lorsque la racine a été traitée à la vapeur avant d’être séchée.

F2

Selon les praticiens de la Médecine traditionnelle chinoise, le ginseng asiatique est « chaud », tandis que le ginseng américain est plus « froid ». Cela signifie, en bref, que l’espèce asiatique est stimulante et nourrit l’énergie Yang, tandis que l’espèce américaine a un effet calmant et nourrit le Yin. Les molécules actives connues des ginsengs sont les ginsénosides (de la famille des saponines). De très nombreux ginsénosides ont été identifiés à ce jour et ils sont présents en proportions différentes dans les 2 espèces.

Presque tout le ginseng du commerce mondial est aujourd’hui cultivé en champ, sous ombrières. Dans ces conditions, la plante produit une racine commercialisable au bout de 3 à 5 ans. La Chine, la Corée, les États-Unis et le Canada en sont les principaux pays producteurs. La culture en milieu boisé, notamment dans des érablières, est en cours d’expérimentation au Québec. En milieu forestier, la plante peut mettre 7 années ou plus avant de produire une racine qui présente une valeur commerciale.

Historique du ginseng

Le nom générique Panax vient des mots grecs Pan, qui signifie « tout », et Akos qui veut dire « guérir ». Le terme ginseng vient des mots chinois Gin, qui désigne « l’homme », et Seng qui veut dire « essence ».

Le ginseng asiatique fait partie de la pharmacopée de la Médecine traditionnelle chinoise (MTC) depuis au moins 2.000 ans. L’espèce nord-américaine (Panax quinquefolius) fut introduite en Chine autour de 1718 après avoir été découverte dans la région de Montréal par un missionnaire jésuite. Les herboristes chinois l’ont rapidement adoptée, soulignant sa grande similitude avec le ginseng asiatique tout en reconnaissant sa spécificité.

L’intérêt marqué des Chinois pour le ginseng nord-américain sauvage a entraîné une récolte effrénée de la plante qui a menacé sa survie. De plus, l’exploitation commerciale des forêts a créé une menace supplémentaire. Le ginseng sauvage est aujourd’hui considéré comme une espèce en voie de disparition par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada et sa cueillette est interdite. Aux États-Unis, elle est soit interdite, soit étroitement contrôlée dans plusieurs États. Le ginseng asiatique sauvage est également une plante rare en Asie.

On sait peu de choses de l’usage que les Amérindiens ont fait du ginseng indigène avant sa quasi-extinction. Il semble qu’une peuplade l’employait pour fortifier la santé des personnes âgées tandis qu’une autre s’en serait servi pour accroître la fertilité féminine. Enfin, selon une légende, la plante permettait d’accoucher sans douleur.

Recherches sur le ginseng

En 1947, un éminent chercheur russe du nom de Lazarev formulait le concept d’« adaptogène » pour décrire un type d’effet qui pourrait s’apparenter au concept chinois de « Tonique ». Selon la définition de Lazarev, une substance adaptogène accroît, de manière générale et non spécifique, la résistance de l’organisme aux divers stress qui l’atteignent. Tout en causant un minimum d’effets indésirables, un produit adaptogène exerce une action normalisatrice non spécifique sur plusieurs organes ou sur de nombreuses fonctions physiologiques.

Le concept correspond bien aux différents effets du ginseng, constatés au cours d’études cliniques. Par exemple, il peut, selon les besoins de l’organisme, élever ou abaisser la température corporelle et la tension artérielle, faire perdre ou gagner du poids, stimuler ou calmer le système nerveux central, etc. Les molécules actives connues sont les ginsénosides (de la famille des saponines).

On comprend bien qu’un tel concept, bien que fort intéressant, s’insère mal dans le contexte de la recherche médicale moderne et se prête plus ou moins bien aux protocoles habituels des essais cliniques classiques. La variation dans la qualité et la teneur en ingrédients actifs des différents ginsengs utilisés au cours des essais cliniques pourrait aussi expliquer leurs résultats contradictoires.

Stimulation du système immunitaire. De nombreux essais chez différents animaux indiquent que le ginseng peut stimuler le système immunitaire. Les données sont convaincantes chez l’humain aussi. Chez des sujets vaccinés contre la grippe, des extraits normalisés de ginseng asiatique (G115®, 100 mg, 2 fois par jour) et de ginseng américain (COLD-fX®, 200 mg, 2 fois par jour) ont nettement diminué le risque de contracter une infection respiratoire par rapport à un placebo.

Un essai a été mené au Canada auprès de 270 personnes sujettes au rhume. La prise d’un extrait normalisé de ginseng américain (COLD-fX®, 400 mg par jour pendant 4 mois) a été plus efficace qu’un placebo pour réduire l’intensité et la durée des symptômes. De plus, seulement 10 % des personnes du groupe expérimental ont eu plus d’un rhume, comparativement à 23 % dans le groupe placebo. Un essai de moindre envergure sur le même produit a donné des résultats similaires auprès de personnes âgées vaccinées.

Quelques chercheurs ont voulu savoir si le ginseng asiatique avait un effet stimulant sur le système immunitaire des sportifs. Les résultats ne sont pas convaincants jusqu’à présent. Chez des hommes sédentaires, le ginseng américain (1.125 mg d’extrait normalisé) n’a pas non plus eu d’effet sur l’immunité, mesurée après un exercice physique modéré.

Fonction
sexuelle. De nombreuses préparations médicinales issues de la Médecine traditionnelle chinoise et destinées au traitement de diverses dysfonctions sexuelles renferment du ginseng. Les auteurs d’une synthèse publiée en 2008 ont scruté 7 essais cliniques avec placebo, dont 6 ont porté sur le ginseng asiatique rouge. Ils concluent que le ginseng rouge peut être utile en cas de dysfonction érectile, mais que la preuve manque de solidité.

Par ailleurs, un essai croisé avec placebo mené en Corée a donné des résultats prometteurs au chapitre de l’amélioration de la fonction sexuelle chez des femmes en ménopause.

Diabète de type 2. Les données sont intéressantes, mais pas assez précises pour le moment. Plusieurs essais ont été faits pour vérifier l’effet du ginseng sur le taux de glucose sanguin de personnes souffrant de diabète ou non. Selon une synthèse publiée en 2006, la plante a eu un effet bénéfique au cours de la plupart de ces études. Cependant, comme le soulignent les auteurs, ces données ne permettent pas d’établir un protocole de traitement. En effet, au cours de ces essais, les dosages employés, les produits utilisés et les effets constatés ont beaucoup varié.


Lisez la deuxieme partie de cet article

 

yogaesoteric
25 septembre 2018

 

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