The Smoky God : un voyage vers le monde intérieur (4)

Lisez la troisième partie de cet article

En quelques minutes, nous étions à bord du bateau et la demi-heure plus tard notre petit sloop avait été soulevé physiquement de l’eau par une sorte étrange appareillage avec crochet et treuillé à bord comme une curiosité. Il y avait plusieurs centaines des gens à bord de ce qui , pour nous, était ce gigantesque bateau, qui, nous l’avons découvert s’appelait « le Naz », mot signifiant, comme nous l’avons appris après , « le Plaisir », ou pour donner une interprétation plus appropriée, le bateau de « l’Excursion du Plaisir ». Si mon père et moi avons été curieusement observés par les occupants du bateau, cette race étrange de géants, nous a aussi offert une égale source d’étonnement.

Il n’y avait pas un seul homme à bord qui n’aurait pas mesuré pleinement 12 pieds (3m67) de hauteur. Ils portaient tous de pleines barbes, pas particulièrement longues, mais apparemment coupées très court. Ils avaient des visages doux et beaux, extrêmement honnête, avec un teint rougeâtre. Les cheveux et la barbe de certains étaient noirs, et d’autres d’un blond roux et encore d’autres étaient jaunes. Le capitaine, ainsi que nous avons désigné, le dignitaire qui commandait le grand navire, dépassait aisément d’une tête n’importe quel de ses compagnons. Les femmes mesuraient moyenne de dix à onze pieds de hauteur. Leurs traits étaient particulièrement réguliers et raffinés, tandis que leur aspect présentait un teint des plus délicats, rehaussé par la marque d’une santé resplendissante.

 


Les hommes et des femmes, ensemble, semblaient posséder cette aisance particulière dans leurs manières que nous considérons comme un signe de bonne éducation et, malgré leurs statures géantes, il n’y avait rien chez eux qui pouvait suggérer la gaucherie. Alors que j’étais garçon dans ma dix-neuvième année, j’ai été, sans aucun doute considéré comme un vrai Tom Pouce. Les 6,3 pieds (1,92m) de mon père ne plaçaient pas sa tête sa tête au-dessus de la ceinture de ces gens. Chacun d’eux semblait rivaliser avec son confrère de courtoisie et de gentillesse à notre égard, mais tous riaient chaleureusement, je m’en souviens, quand ils ont dû improviser des chaises pour mon père et moi-même pour nous asseoir à table. Ils étaient richement vêtus d’un propre costume particulier et très séduisant.

Les hommes étaient habillés dans des tuniques élégamment brodées de soie et de satin et ceintes à la taille. Ils portaient une culotte qui finissait aux genoux et des bas d’une texture raffinée, tandis que leurs pieds étaient chaussés de sandales ornées de boucles d’or. Nous avons rapidement découvert que l’or, leur était connu, comme l’un des métaux les plus communs, et qu’il était employé largement dans la décoration.

 


Aussi étrange que cela puisse être, ni mon père ni moi-même n’avons eu la moindre inquiétude pour notre sécurité. « Nous sommes arrivés aux confins de notre propre connaissance », m’a dit mon père. « C’est la finalité à laquelle nous convie la tradition que m’a inculqué mon père et le père de mon père et toujours en arrière en remontant de nombreuses générations de notre peuple. C’est, assurément, la terre au-delà du Vent du Nord. »

Nous avons fait une si bonne impression sur la communauté, que l’on nous a confié à la charge d’un des hommes, Jules Galdea et à sa femme, pour qu’ils puissent nous apprendre leur langue; et nous, de notre part, étions aussi avides de recevoir leur instruction. Sur l’ordre du capitaine, le navire s’est mis finement en route et a commencé à remonter le cours de la rivière. La machinerie, bien que silencieuse, était très puissante. Les berges et des arbres de chaque côté défilaient précipitamment. La vitesse du bateau, parfois, surpassait celle de n’importe quel train de chemin de fer sur lequel j’aurai pu monter, même ici en Amérique. C’était merveilleux.

Pendant ce temps nous avons perdu de vue les rayons du soleil, mais nous avons trouvé une émanation intérieure provenant du soleil morne-rouge qui avait déjà attiré notre attention, rayonnant maintenant une lumière blanche apparemment issue d’un amas de nuages loin devant nous. Il diffusait une lumière plus intense, je dois l’avouer, que deux pleines lunes dans la nuit la plus claire.

 


Dans douze heures ce nuage de blancheur allait disparaître de la vue, comme s’il s’était éclipsé et les douze heures suivantes allaient correspondre à notre nuit. Nous avons appris assez tôt que ces gens étranges étaient les adorateurs de ce grand nuage de nuit. Il était le « Dieu enveloppé en fume » « du Monde Intérieur ».

Le bateau a été équipé d’un mode d’éclairage qui je le présume maintenant était l’électricité, mais ni mon père, ni moi-même n’étaient suffisamment calés dans la mécanique pour comprendre d’où venait la puissance servant à faire fonctionner le bateau, ou à alimenter les magnifiques feux doux qui répondaient aux mêmes objectifs correspondant à nos méthodes actuelles d’éclairage des rues de nos villes, nos maisons et établissements d’affaires .

Je dois rappeler que l’époque où j’écrivais correspondait à l’automne de 1829 et que sur la surface « extérieure » de la terre nous ne connaissions rien alors, pour ainsi dire, sur l’électricité. L’air surchargé d’électricité était un constant revitaliseur. Je ne me suis jamais senti mieux dans ma vie que pendant les deux ans où mon père et moi avons séjourné à l’intérieur de la terre.

 
  


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yogaesoteric

19 juillet 2018

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