Les stigmates de Saint François d’Assise ont déclenché un complexe de la crucifixion

Pour beaucoup des coryphées de la science moderne, les saints comme Marie Madeleine de Pazzi, saint Jean de la Croix, sainte Thérèse d’Avila, saint Philippe de Néri et tous les autres mystiques ne seraient que de pauvres désaxés mentaux, tout juste bons pour se faire interner dans des cliniques spécialisées et pour être soumis aux douches froides et aux choques électriques. Ils affirment que tous ces phénomènes mystérieux sont le résultat de l’autosuggestion et ne présentent selon eux d’intérêt que pour les psychiatres. Si on admet cette idée saugrenue, alors un tel être qui par le pouvoir de sa croyance peut provoquer en lui-même soit un excès de thyroxine de sorte que cela amène une énorme augmentation de la température du corps, soit l’accélération de son pouls jusqu’à cent soixante, soit sa lévitation et son stationnement en l’air sans aucun appui, et bien un tel être ne mérite rien d’autre que d’arriver dans un hôpital psychiatrique parce qu’il réalise de telles performances par l’autosuggestion ? Pourquoi supposer que personne d’autre ne pourrait être intéressé à la façon d’agir d’une telle puissance mystérieuse formidable ? Etudiée avec attention, peut-être il y a des chances d’appliquer cette puissance aussi dans d’autres domaines, et pas seulement pour augmenter la température du corps.

Existe-il par conséquence des données significatives qui supposent l’intervention de l’autosuggestion dans les processus physiologiques qui accompagnent l’amour divin ? Il paraît que oui ! Elles ont été mises en évidence pour la première fois par Thurston, célèbre chercheur en mysticisme. En constatant l’absence totale de la stigmatisation (l’apparition des blessures de Jésus dans la période du Calvaire) lors des premiers treize siècles du christianisme, Thurston a constaté que peu de temps après que Saint François d’Assise ait prouvé l’existence et la manifestation de ces blessures des passions christiques, son exemple a été suivi par beaucoup de stigmatisés.

Thurston dit que cela prouve qu’on peut parler de l’apparition d’un énigmatique complexe de la crucifixion, qui a agit et agit après sa première manifestation sous forme d’un champ subtil de résonance. Il ne se contente pas de faire cette affirmation, il apporte aussi de nombreuses preuves à cet égard. Les preuves les plus solides se réfèrent au fait que dans certaines situations, les stigmates n’ont pas la même forme chez tous les stigmatisés et ne se manifestent pas de la même façon. Il est très significatif qu’ils ne sont même pas conformes aux descriptions donnés par les Evangiles, mais que les blessures correspondent d’un cas à l’autre très précisément à ce que le stigmatisé a imaginé (selon son éducation religieuse).

Par exemple, les stigmates de Gemma Galgani reproduisent parfaitement ceux qui étaient représentés sur le crucifix devant lequel elle priait. Ceux de Katharina Emmerich présentaient une croix en forme d’ Y, image exacte du premier crucifix vu par la mystique dans son enfance à Coesfeld.

yogaesoteric
2014

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