Halloween et la perversion des anciens mystères

 

La fête des monstres est une vénération des démons 
 
par Mihaela Gheorghiu

 

On dit que Halloween aurait son origine dans la tradition celte. Qu’est-ce qui peut avoir en commun entre les rues inondées de gens habillés en costumes de sorcières, de vampires et des monstres ou les hideux lampadaires en citrouille, et la fête en harmonie avec la nature du Nouvel An celte ? Les celtes ne dépensaient pas de centaines de dollars chaque année pour décorer leurs maisons avec des squelettes et des cornes démoniaques, et n’envoyaient pas les enfants déguisées en fantômes jouer des farces aux voisins.

Qu’est-ce que Halloween ?

Halloween est en fait une forme abrégée de “hallow evening”. En anglais, le mot “hallow” a plusieurs sens : sanctifier, mais aussi vénérer, adorer, consacrer. Halloween peut être donc traduit par le soir ou la nuit de la vénération. Compte tenu du spécifique des costumes et des décorations utilisées pendant ce moment, il est évident qu’on parle d’une adoration des démons. Encore plus, cette adoration en masse des démons a lieu pendant un moment très important, car dans l’antiquité, le 1 novembre on fêtait le Nouvel An.

On dit que Halloween a été apporté aux Etats-Unis par les immigrants irlandais et qu’il avait son origine dans la tradition celte, la fête nommée SAMHAIN. Aux origines les choses étaient ainsi, sauf que l’ancienne fête a été si pervertie au cour du temps, qu’à présent elle ne garde rien de la charge spirituelle d’origine.

Etant un peuple pour lequel l’agriculture et l’élevage du bétail étaient très importants, pour les celtes il était vital de conduire leur vie d’après les cycles de la nature. Ils divisaient l’année en deux grands saisons : celui de la lumière et celui de l’obscurité, l’été et l’hiver, marqués par deux fêtes principales : Samhain le 1 novembre – le Nouvel An – et Beltain le 1 mai – le début de l’été.

SAMHAIN – la fête celte du Nouvel An

Samhain signifie étymologiquement “La fin de l’été”, et dans le calendrier celte c’est le nom du premier mois de l’année, nom gardé à présent aussi pour le mois de novembre en irlandais. Au Pays de Galles le moment était appelé Nos Calan Gaeaf ce qui signifie “La nuit du calendrier d’hiver”. En effet, on considérait que l’hiver commençait ce jour. La cueillette de la récolte devait être achevé avant, sinon on croyait que le souffle des esprits de la nature qui passe au-dessus des fruits et des légumes qui n’étaient pas cueillis, faisait en sorte que ceux-ci sèchent instantanément. On entrait ainsi dans un nouveau cycle, et la vie ne se déroulait plus en plein air, sous la lumière du soleil qui diminuait sa force de plus en plus, d’où le nom de saison de l’obscurité. Les gens passaient plus de temps dans le maisons, les troupeaux étaient enfermés dans les étables et n’allaient plus aux pâturages, et les plantes continuaient leur vie par les semences qui germaient dans la terre.

Les celtes, comme tous ceux de l’antiquité, savaient que la façon dont commençait le nouvel an annonçait le temps à suivre. Ainsi, ils ne fêtaient pas cet événement par des “distractions”, comme la plupart de gens le font à présent. Pour eux c’était une occasion d’être aussi conscients que possible des forces subtiles qui gouvernaient leurs vies et d’implorer leur aide. Ils apportaient des remerciements pour la récolte, ils exprimaient leurs souhaits pour l’année à venir et ils réalisaient des prévoyances.   

Pendant que les feux de l’ancienne année étaient éteints dans toutes les maisons, les prêtres allumaient un nouveau feu où étaient jetés des offrandes pour les dieux et des objets qui symbolisaient les désirs ou les demandes des humains. A la fin les braises de ce feu étaient offerts aux habitants et servaient pour allumer les feux de leurs maisons. Il était marqué ainsi un nouveau début. La cendre du premier feu sacré allumé était éparpillée sur les champs pour protéger le sol pendant l’hiver et aussi pour le fertiliser.

Dans la mythologie irlandaise, on croyait que cette nuit le bouclier qui séparait le monde matériel des autres mondes était descendu. C’est pourquoi les âmes des morts avaient maintenant la possibilité de visiter les chers restés sur terre. Il était donc un moment propice pour prier pour les morts, et pour laisser de la nourriture et à boire pour eux dans les endroits où ils avaient vécu.
 
Comment a été dénaturée l’ancienne fête celte ?
 
La croyance actuelle est que le jour de Halloween les esprits de morts et des autres êtres des autres plans peuvent arriver sur terre et cherchent à s’emparer des corps des êtres humains. C’est pourquoi les gens ne doivent par dormir, mais allumer des feux et faire beaucoup de bruit pour se protéger de ce danger. On ne sait pas d’où ni comment est apparue l’idée de se déguiser en démons. De toute façon elle semble manquer de logique. Tous les historiens des religions affirment que le but pour lequel étaient portés les masques dans les religions primitives était pour créer une liaison spirituelle avec la divinité ou l’être représentée par le masque. Or en se déguisant en démons, les êtres humains ne font que offrir à ceux-ci leur corps comme pont de manifestation dans le plan physique. C’est-à-dire qu’ils accomplissent exactement la chose  dont ils devaient se protéger.

On affirme aussi que l’ancienne fête celte était une célébration du dieu de la mort Samhain. Or il n’existe aucun dieu de la mort qui porte ce nom. Cette idée est apparue seulement en 1770 et ultérieurement, elle a été répétée pour qu’elle devienne réalité. Ceux qui ont étudié le phénomène montrent que le dieu de la mort Samhain a été créé en 1770 par le colonel Charles Vallency, qui voulait démontrer que les druides venaient d’Arménie. L’idée a été reprise en 1827 par Godfrey Higgins qui annonça, pour apporter  un argument fort sur lequel il pouvait s’appuyer, le fait que les druides venaient en fait d’Inde, et le fait que le nom du dieu védique Samana et de ce dieu de la mort qui n’existaient pas au temps des celtes étaient semblables. Nous savons que le dieu védique de la mort ne s’appelle pas Samana, et tout cela n’est qu’une tentative de démoniser d’autres traditions que la religion chrétienne.

Spéculer l’intérêt de l’église de stopper les traditions “païennes”

A ses débuts, l’église se trouvait en plein processus d’expansion, et ces désirs de conquérir de nouveaux territoires ont été pleinement spéculés par ceux qui la dirigeaient à l’époque, tout comme maintenant le monde de l’ombre. Malgré tous les efforts de l’église pour s’imposer, les traditions druidiques de la région étaient si enracinées qu’elles ne pouvaient pas être arrachées facilement. Un des papes a eu une idée géniale. Au lieu de lutter avec ces coutumes, il était plus facile qu’en parallèle soient introduites des fêtes chrétiennes. Avec le temps, il fallait juste faire attention à ce que les anciennes fêtes perdent leur utilité et leur crédibilité. Ainsi, en 837 le Pape Grégoire IV a décrété que dorénavant, le 1 novembre seraient fêtés les martyres chrétiens. Le lendemain devait suivre une autre fête, le Jour de Toutes les Âmes, où étaient commémorés les morts. Du fait que l’une des armes de l’église était de considérer que tout ce qui ne correspondait pas à ses dogmes était négatif, peu à peu il est arrivé que les druides, qui étaient des prêtres initiés dans les mystères de la nature, des guérisseurs, des érudits très populaires parmi les gens, soient considérés comme maléfiques, et que les esprits de la nature soient assimilées aux démons.

A présent, dans beaucoup de pays chrétiens, y compris en Amérique du Nord et du Sud on fête le 1er et le 2 novembre la Toussaint (le jour de tous les Saints) et le Jour des Morts. A cette occasion, on va à l’église faire des prières pour les âmes des proches décédés, on allume des bougies et on apporte des fleurs au cimetière. Dans d’autres zones se sont préservées les anciennes traditions d’offrir à manger aux âmes des morts. A Tyrol on laisse des gâteux sur les tables et on chauffe une pièce pour qu’ils se sentent bien accueillis. En Angleterre les gens s’agenouillent auprès des tombes et lavent les pierres avec de l’eau sainte ou du lait. En Roumanie, surtout en Transylvanie, on nettoie les tombes et on les couvre de fleurs et tous prient et allument des bougies aux cimetières.

Ici on peut observer comment la reprise des fêtes traditionnelles avec christianisation a eu lieu dans tous les pays. En Roumanie aussi il y a beaucoup d’exemples. Celui que nous connaissons le mieux est celui des chants de Noël, puissamment imprégnés par les anciennes traditions préchrétiennes. On a parlé ici plus de la tradition celte, surtout à cause des connexions spéculées entre celle-ci et Halloween. Les fêtes populaires de la récolte, le passage au calendrier d’hiver (ou l’heure d’hiver dernièrement), l’entrée dans le signe du Scorpion se passe, pas du tout par hasard, toujours pendant cette période. 

Ainsi, il a été possible qu’un moment très fort, le moment du début du nouvel an celte, soit transformé en une célébration du chaos, sous le signe duquel on place ainsi toute l’année qui va suivre. Ceux qui se laissent entraînés dans ce jeu prêtent ainsi, avec une totale inconscience, leurs corps masqués à la manifestation des démons au plan physique. L’intention de discréditer une fête laïque pour la remplacer par une fête religieuse a conduit en fin de compte à l’apparition de monstruosités. Bien qu’elle ait réussi à imprégner les esprits des gens que les druides et les esprits de la nature, étant non chrétiens devaient être forcément maléfiques, l’église lutte maintenant avec quelque chose de vraiment maléfique. La pression sociale, l’intense médiatisation, les films, les intérêts commerciaux font en sorte que les habitants des pays qui fêtent Halloween soient difficiles à convaincre de renoncer à cette coutume très malsaine du point de vue spirituel.

Les anges de lumière de Dieu nous protègent contre l’impacte dévastateur du maléfique Halloween

L’école de Yoga MISA et ses branches dans le monde entier a dernièrement envisagé de compenser l’impacte maléfique d’Halloween et salue l’organisation dans la même période de la Semaine des Anges, manifestation spirituelle qui se déroule simultanément dans plusieurs villes d’Europe. Par cette initiative unique au niveau planétaire, des dizaines de milliers d’êtres humains appellent à l’unisson la grâce et le soutien du monde des anges. Ainsi, chacun de nous peut choisir : la terreur des démons ou la bénédiction du paradis. Les deux sont à la portée, le choix nous appartient !

 
 

yogaesoteric
2016


 

Also available in: Română

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