Le dossier 6D

 

Un dossier fabriqué.
48 professeurs de yoga de MISA sont accusés
de manière injuste de trafic de personnes

 
Le dossier 6D/P/2004, où le professeur de yoga Gregorian Bivolaru et 47 professeur de yoga et élèves de MISA sont accusés de trafic de personnes, est un dossier fabriqué sous la commande politique d’Adrian Năstase, dont le but est de détruire l’école de yoga de MISA et d’empêcher la liberté de la conscience de plus de 37.000 élèves et sympathisants de MISA.
 
Dans ce dossier, dont les procureurs affirment qu’il est finalisé, ont été cités au Parquet auprès La Cour d’Appel de Bucarest pour lundi, le 10 juillet et mercredi, le 12 juillet, approximativement 20 accusés, professeurs et élèves de yoga de MISA. Ces jours-ci, à partir de 9h jusqu’à 11h, devant le bâtiment du Parquet de la rue Scaune, auront lieu des meetings de protestation réalisés par l’école de yoga de MISA.
 
Il est significatif que c’est pour la première fois en Roumanie que cette accusation – de trafic de personnes réalisée dans le cadre d’un groupe organisé – soit formulée pour autre chose que pour la prostitution. Les accusations de trafic des personnes du dossier 6D ont été formulées sur la base d’une assimilation forcée avec une forme millénaire de yoga – le karma yoga, qui peut être traduit comme travail volontaire ou bénévole, et qui a été défini de façon abusive par les enquêteurs comme étant du “travail non-rétribué”.
Plus précisément, cette accusation se réfère, en fait, à la supposée exploitation par les 48 inculpés de 8 personnes, membres de trois familles, constituées en parties civiles, anciens élèves de yoga qui ont habité dans un ashram de MISA.
 

Bref historique du dossier 6D

 
Ce dossier a commencé sans aucun inculpé et sans aucune partie civile le 12 mars 2004, non pas par hasard, le jour même de l’anniversaire du mentor de MISA, Gregorian Bivolaru. Une semaine après, le 18 mars 2004, ont eu lieu les brutales perquisitions dans 16 immeubles qui appartenaient à des élèves de MISA. À partir du 18 mars, les mois qui ont suivi aux perquisitions, des centaines de personnes ont été auditionnées par les procureurs à la recherche infructueuse de trouver des coupables et des parties civiles pour ce nouveau dossier. Les yogis auditionnés ont été menacés et ont été menacés de chantage pour faire des déclarations de nature à incriminer Gregorian Bivolaru. Parmi toutes les personnes auditionnées, seulement huit, membres de trois familles, ont cédé au chantage ignoble et ont accepté la sollicitation du Parquet de formuler des accusations incriminantes contre le mentor spirituel de MISA et des autres 47 professeur et élèves de MISA.
 
Ainsi, le Parquet a inculpé 48 yogis de trafic des personnes et de formation d’un groupe criminel organisé, étant accusés d’avoir abusé de leur autorité spirituelle de professeurs de yoga et d’avoir déterminé les huit personnes à réaliser les activités nécessaires au ménage dans les maisons où elles habitaient. Les huit parties civiles, pour le fait de vider les poubelles, de faire le ménage dans la maison, d’avoir conduit des voitures, d’avoir traduit des passages des livres de yoga et d’avoir fait la cuisine pour eux et pour leur collègues, ont sollicité des inculpés des dédommagements à hauteur de 8 millions d’euros. Pour ces dédommagements fabuleux, la Direction d’Investigation des Infractions de Crime Organisée et de Terrorisme (DIICOT) a mis sous séquestre 70 immeubles qui appartenaient à des élèves de MISA.
 

Ce qu’est en fait le karma yoga

 
L’activité que la Parquet a défini comme étant la manière dont les yogis sont exploités est une activité absolument banale, effectuée par tout individu dans sa maison, quand il vit à côté d’autres personnes. Plus précisément, il s’agit des activités de ménage, d’assurer la garde à l’entrée ou des réparations mineures urgentes. De nombreux yogis des cours de l’école de MISA qui habitent ou ont habité dans des ashrams, ont offert leur aide volontaire et désintéressé dans le soutien de la communauté yogie, en tant qu’expression des croyances et des idéaux communs. Il existe des centaines de témoignages dans le soutien de ces affirmations.
 
Une définition de ce qu’est en fait le karma yoga et l’ashram a été offerte par un spécialiste, le prêtre Karl-Erik Nylund, expert européen réputé en matière de sectes, qui a réalisé un rapport sur MISA. Ce rapport, qui démontre que MISA n’est pas une secte, a été l’une des principales preuves de la défense dans le procès de La Cour Suprême de Justice de Stockholm, Suède, où ont été jugées les deux demandes d’extradition envoyées par l’État roumain sur le nom de Gregorian Bivolaru. Conformément à ce rapport, l’ashram de MISA est un endroit où on vit en commun, de manière simple, similaire à un internat ou un foyer. Le but de choisir ce mode de vie en commun est de pouvoir pratiquer davantage le yoga. Il existe différents types de yoga, et l’une des branches de yoga pratiquée dans l’école de MISA est le karma yoga. Ceci est défini par Nylund en des termes facile à comprendre par tout le monde comme “travail volontaire ou bénévole”. Dans les conclusions de son rapport il affirme qu’en fait, “le karma yoga ne peut pas être assimilé au trafic de personnes, parce qu’il s’agit d’une voie choisie par la volonté personnelle”.
 

Le trafic de personnes – ”le lapin du chapeau”

 
Cette accusation de trafic de personnes formulée contre Gregorian Bivolaru s’est trouvé à la base de l’une des deux demandes d’extradition formulées par l’État roumain envers la Suède.
 
La première demande d’extradition de Gregorian Bivolaru en Roumanie, a été réalisée par le Ministère de Justice de la Roumanie, le 11 avril 2005, sur la base du mandat d’arrêt du 31 mai 2004, pour les supposées infractions sexuelles avec une mineure. Ces accusations sont aujourd’hui sur le bureau du tribunal de Sibiu. Pour cette supposée infraction a été émis un mandat d’arrêt par Interpol, Gregorian Bivolaru devenant ainsi la première personne dont la poursuite internationale a été formulée pour l’accusation infondée d’acte sexuel avec une mineure.
 
Pendant que Gregorian Bivolaru se trouvait dans les cellules de la Police de Malmö, Suède, un deuxième mandat d’arrêt a été émis sur son nom, qui s’est trouvé à la base de la deuxième demande d’extradition prononcée par l’État roumain. L’accusation avancée pendant qu’il se trouvait dans la prison de Malmö, c’est-à-dire trafic de personnes, est purement et simplement une compréhension erronée de ce qu’est le karma yoga, déclarait Nylund. La deuxième demande d’extradition a été formulée le 26 avril 2005, sur la base d’un mandat d’arrêt du 15 avril 2005, pour la supposée infraction de trafic de personnes.
 
À remarquer que ce nouveau mandat d’arrêt préventif a été émis le lendemain du jour où La Cour d’Appel d’Alba-Iulia a admis un recours formulé par les avocats de Gregorian Bivolaru, qui, au cas où il serait favorable, aurait conduit à l’annulation du premier mandat d’arrêt. Une décision qui constate la fin de la détention préventive de Gregorian Bivolaru aurait fait en sorte que la demande d’extradition formulée par les autorités roumaines envers l’État suédois aurait été sans objet. Autrement dit, ces accusations étaient „le lapin du chapeau” pour les procureurs roumains qui pourraient se trouver dans la pénible situation de ne plus avoir de raison de demander à la Suède l’extradition de Gregorian Bivolaru.
 
Les deux demandes d’extradition ont été considérées “comiques” par les suédois et ont été rejetées en octobre 2005 par la plus haute instance de l’État suédois, en motivant que “Gregorian Bivolaru risque d’être exposé à des persécutions sérieuses à cause de ses convictions religieuses”. Celui-ci était alors remis en liberté et le dernier jour de l’année 2005 reçut l’asile en Suède, où il se trouve encore à présent.
 

Adrian Năstase, celui qui a fomenté la campagne anti-MISA

 
Cette nouvelle accusation adressée au mentor MISA et aux autres 47 yogis est, en fait, une mise en scène commandée par Adrian Năstase. Ce fait est prouvé par de nombreuses références à MISA et à Gregorian Bivolaru dans les archives du PSD (Partie Social Démocrate, dont le leader était Adrian Năstase). De plus, les perquisitions qui ont eu lieu le 18 mars 2004 aux domiciles des yogis, ont eu comme fondement un rapport du SRI (Service Roumain d’Informations). Ce rapport a été réalisé à la recommandation de Adrian Nastase. Plus précisément, le rapport d’activité de SRI pour l’année 2003, publié en 2004, invoquait une recommandation de la Réunion Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) qui, en réalité, n’existe pas. A proprement parler, le document en question, avec le nombre 8373/1999, est un rapport rédigé par Adrian Năstase. L’ex-leader du PSD était à l’époque rapporteur du Comité Législatif pour les Droits de l’Homme d’APCE. Ces informations ont été récemment véhiculée par les mass-média.
 
Adrian Năstase a agit en 2004 par l’intermède de certains procureurs qui lui étaient soumis. Ces procureurs se trouvent aujourd’hui dans une situation désespérée: ils ne bénéficient plus d’aucun soutien de l’ex-premier ministre, qui a perdu le pouvoir et ne peut plus couvrir les graves abus réalisés par ceux-ci, et s’ils ne parviennent pas à fabriquer une accusation contre le leader et les yogis de MISA ils doivent justifier la somme exorbitante dépensée jusqu’à présent pour l’enquête, somme qui dépasse 2 millions d’euros.
 
MISA considère que la mise en évidence des aspects absurdes de ce dossier était nécessaire, parce que, depuis le 18 mars 2004, des centaines d’articles aberrants et de nombreuses nouvelles calomnieuses ont été présentées à l’encontre de cette école de yoga, et la position des mass-media a longtemps été unilatérale. Nous réclamons aussi, que la présomption d’innocence, ainsi que le droit de présenter notre point de vue comme réponse aux accusations qui seraient formulées à notre encontre – qui constituent les principes fondamentaux de la déontologie journalistique – soient également respectés lorsqu’il est question de MISA.
 

Bureau de Presse MISA

 
juillet 2006
 
yogaesoteric
 

Also available in: Română English

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