Pranayama ou comment se brancher à la source infinie de l’énergie universelle

par Daciana Matei


Normalement, nous pouvons vivre sans eau et sans nourriture quelques jours, mais sans air seulement quelques minutes. Il est essentiel de respirer pour vivre et il est important de respirer correctement pour maintenir notre santé et jouir d’une longue vie. Le stress quotidien, les tensions auxquelles nous sommes confrontés et d’autres facteurs perturbateurs externes font en sorte que nous n’accordons pas d’attention à la respiration, ce qui conduit à de nombreux problèmes de santé. La conscientisation du processus de la respiration et le contrôle de toutes ses étapes vont grandement nous aider à nous harmoniser et même à nous guérir au niveau physique, psychologique et mental et de plus, à prêter attention aux aspects d’ordre spirituel.

Les grands sages et les initiés de cette planète, quelle que soit la tradition à laquelle ils appartenaient, parlent de l’existence d’une énergie divine fondamentale qui imprègne toutes les choses et les êtres dans l’univers, tout en transcendant le temps et l’espace. Dans la tradition du YOGA cette énergie fondamentale est appelée PRANA. Le PRANA fait partie de tous les phénomènes de la manifestation : le mouvement des corps célestes, l’électricité, le magnétisme, la force gravitationnelle par exemple, et toutes les formes de vie, depuis les organismes les plus simples jusqu’aux êtres les plus complexes de l’univers. Elle imprègne toutes les formes de la matière, sans être elle-même de la matière. La vie de tous les êtres dépend du PRANA.

L’énergie de la vie (PRANA) est aspirée dans notre être principalement grâce à la respiration. En accordant une attention particulière à ce processus, en réalisant des techniques YOGA de respiration appelées PRANAYAMA, nous allons être en mesure de nous connecter à la source infinie de l’énergie universelle. Aujourd’hui, quand la pollution est excessive, l’air que nous consommons est extrêmement faible en énergie vitale. En pratiquant des techniques de PRANAYAMA chaque jour, nous pouvons grandement améliorer notre processus de respiration, en faisant venir dans notre être toute l’énergie dont nous avons besoin.

PRANAYAMA en YOGA SUTRA

PRANAYAMA est la quatrième étape du système ASHTANGA YOGA, qui en compte huit, décrit par Patanjali dans YOGA SUTRA. La voie à huit branches (ASHTANGA) contient deux grandes subdivisions : l’une, extérieure, inclut des éléments qui purifient et préparent le corps et le mental pour les stades plus avancés de la pratique du YOGA. Ceux-ci sont regroupés dans la seconde subdivision du YOGA intérieur.

Les premières étapes, bien qu’absolument nécessaires, appartiennent au YOGA dit extérieur, BAHIRANGA YOGA :
1. le code éthique – YAMA ;
2. le code moral – NIYAMA ;
3. les postures corporelles – ASANA ;
4. le contrôle de la respiration – PRANAYAMA.
Les quatre étapes suivantes appartiennent aux pratiques intérieures, ANTARANGA YOGA :
5. la rétraction des sens des objets extérieurs – PRATYAHARA (cette étape forme le passage vers le monde intérieur) ;
6. la concentration – DHARANA ;
7. la méditation – DHYANA ;
8. la supra-conscience, l’extase divine – SAMADHI.

PRANAYAMA représente en fait le contrôle et la rythmisation du souffle, expérimentant la circulation de l’énergie pranique et arrivant finalement à un contrôle total des souffles subtils.

Les trois procédés distincts d’un cycle respiratoire sont : expiration, inspiration et les moments de transition entre les deux. In extenso, dans le processus de la respiration on peut identifier quatre phases : inspiration, rétention complète (rétention d’air dans les poumons), expiration et rétention à vide (arrêt de la respiration lorsque l’air est complètement éliminé des poumons).

Pour pratiquer avec succès et obtenir des résultats dans le contrôle du souffle (PRANAYAMA), il faut être en mesure de maintenir assez longtemps une posture (ASANA) de méditation de façon stable et confortable dans le même temps.
Dans le sutra 49, Patanjali dit : « Cet ASANA une fois abordé, suit l’exécution de PRANAYAMA qui est la pacification, la régulation et l’intériorisation consciente de la respiration qui conduit à la suspension des mouvements d’inspiration et d’expiration. »

Il existe un lien étroit entre la fréquence respiratoire (le nombre de respirations par minute) et la durée de vie. Les animaux qui vivent longtemps, comme par exemple les serpents, les éléphants ou les tortues, respirent moins de fois par minute que les êtres humains. On peut facilement se rendre compte que la prise de contrôle de la respiration par une formation adéquate et des techniques de PRANAYAMA pratiqués durablement peut prolonger notre vie.

On dit du PRANA que si on veux le controler, il faut être aussi prudent que lorsqu’on apprivoise un éléphant sauvage. Ce faisant, il faut de la détermination et de la patience, en évitant le chaos et toute exagération.
Le souffle est le pont entre le corps et le mental, ces trois éléments s’influencent mutuellement. Nous avons par exemple tous remarqué l’impact des émotions puissantes sur la respiration. Si nous voulons méditer mais que notre structure physique n’est pas assez pure, nous constatons dans un premier temps différentes tensions musculaires ainsi que des pensées obsessionnelles et chaotiques. Le système nerveux est comme un arbitre entre le corps tendu et le mental agité. La respiration contrôlée peut nous aider énormément à éliminer ces perturbations.

Dans le SUTRA 50, Patanjali montre comment il faut pratiquer le PRANAYAMA : « En prenant conscience des mouvements respiratoires qui sont vers l’extérieur (l’exhalation), vers l’intérieur (l’inspiration) et la suspension (les rétentions), selon l’endroit où le souffle se trouve, de la durée ou de l’amplitude du souffle et du rythme des impulses respiratoires, nous réalisons le prolongement et le passage du souffle dans l’état subtil non-manifesté ».

Pour comprendre comment il faut respirer en pratiquant PRANAYAMA, imaginons que nous sommes au volant d’une voiture et que nous appuyons sur l’accélérateur très légèrement et puis, aussi légèrement, sur les freins. Dans les deux cas, nous utilisons une faible force pour accélérer ou pour ralentir la voiture. Nous faisons de même quand nous voulons inspirer ou expirer dans le processus de la respiration. Plus l’inspiration et l’expiration se font attentivement, lentement et consciemment, plus les effets bénéfiques sur le corps physique, le mental et le psychique seront intenses, provoquant une expansion du champ de la conscience sur la circulation de l’énergie pranique.

Toute la science de la respiration commence avec la prise de conscience de ce qui se passe durant la respiration. Cela suppose que nous avons une attitude de curiosité et en même temps de détachement sur ce qui se passe à l’intérieur de notre être et autour de nous pendant la respiration.
La prise de conscience de ce que nous ressentons tout en respirant l’air et en le faisant circuler par les narines est très simple et a un effet bénéfique très important sur la pratique de la méditation.

Dans le SUTRA 53 on dit : « Suite à la suspension de la respiration (PRANAYAMA), le mental devient concentré et stabilisé sur l’objet ou le processus utilisé comme cible ou support ». En d’autres termes, le processus de la respiration et les processus mentaux sont couplés, l’immobilité de l’un entraîne l’immobilité de l’autre. Quand la circulation du PRANA s’arrête, le mental se calme aussi. Nous comprenons ainsi comment le PRANAYAMA est une étape qui nous conduit automatiquement à la réalisation de la concentration (DHARANA) et à d’autres étapes plus élevées de la pratique du YOGA.

Types de respiration

Il existe trois types de respiration : la respiration abdominale ou diaphragmatique, la respiration thoracique ou costale et la respiration claviculaire.

La respiration abdominale ou diaphragmatique favorise la plus grande expansion des poumons, assurant l’absorption d’une quantité accrue d’air frais pendant une inspiration. En outre, ce type de respiration réalise un massage des organes intra-abdominaux et énergise le plexus solaire de l’être.

Le diaphragme est un muscle situé entre le thorax et l’abdomen, bombé vers le thorax. Pendant l’inspiration, le muscle du diaphragme se contracte et est poussé vers le bas tandis que pendant l’expiration, l’air est expulsé des poumons et le diaphragme se détend. Dans une respiration profonde, l’espace entre le dessous de la poitrine et la région supérieure de l’abdomen est légèrement poussé vers le haut et vers le bas, de manière à produire une respiration complète.

Lorsque le diaphragme est utilisé pour respirer, un léger mouvement dans le bas-ventre apparaît et la poitrine ne bouge pas. En général, nous vivons de façon alerte, très stressante et nous respirons très chaotiquement en n’utilisant que la poitrine et l’abdomen. Cela crée des tensions et nous pousse dans un cercle vicieux de mental agité qui conduit à une respiration irrégulière et à une tension psychique qui produisent, à leur tour, de l’agitation mentale etc., les respirations incontrôlées causant des problèmes de santé physique et mentale.

La respiration costale ou thoracique a lieu par le mouvement des côtes, et ne fournit qu’une légère expansion des poumons et donc une plus petite quantité d’air inspiré, ce qui entraîne une plus grande fréquence du rythme respiratoire.
La respiration claviculaire est la plus faible parce que les poumons reçoivent la moindre quantité d’air. Elle fournit seulement une ventilation superficielle de la partie supérieure des poumons, ce qui provoque parfois de manière inattendue de nombreuses dysfonctions et des maladies psychosomatiques.

Des modalités pour éliminer les troubles de la respiration

Comme indiqué plus haut, le corps physique, le souffle et le mental sont étroitement liés. Lorsque la respiration est irrégulière, des spasmes surviennent bloquant l’écoulement du souffle et la respiration devient bruyante, tous ceci étant provoqué par l’agitation du mental. Lorsque le corps est détendu, le souffle se déroule tranquillement et facilement en douceur, sans pause, et à son tour le mental devient calme et tranquille. Par conséquent, la première chose que nous devons faire est de conscientiser la façon dont nous respirons. Si nous remarquons que toutes sortes d’irrégularités dans la respiration apparaissent, nous devons immédiatement intervenir pour les supprimer.

Le lavage nasal

Pour mieux respirer et pour faciliter l’absorption de l’énergie pranique dans le nez, nous devons nous assurer que les voies nasales soient parfaitement propres. Pour cela, il y a une technique très simple appelée JALA NETI, le lavage nasal. Elle se réalise en utilisant de l’eau tiède légèrement salée, que l’on introduit dans les narines à l’aide d’un sorte de vase spécial ou tout simplement en absorbant l’eau récoltée dans la paume alternativement par une narine puis par l’autre, puis on souffle l’air très fort. Le sel doit être bien dissous et le goût de l’eau doit ressembler à celui des larmes. La concentration optimale est une pincée de sel non iodé pour une demi-tasse d’eau. Le lavage nasal a comme effet un très bon nettoyage des narines et la respiration sera beaucoup plus facile. Ce nettoyage a aussi un effet apaisant.

Exercices simples de PRANAYAMA

Un aspect très important dans la réalisation des techniques de YOGA est de considérer la séquence des étapes telles qu’elles ont été décrites par Patanjali dans le YOGA SUTRA, à savoir que nous commençons dans notre pratique spirituelle toujours par des exercices de HATHA YOGA, puis nous continuons avec des exercices de PRANAYAMA. Ceux qui ne respectent pas cette indication extrêmement importante peuvent faire face à des problèmes physiques et même mentaux. A la fin de tous les exercices de PRANAYAMA il est obligatoire de relaxer le corps physique, en exécutant la relaxation yogie complète ou SHAVASANA.

Nous vous présentons ci-dessous quelques exercices simples de respiration (PRANAYAMA) que vous pouvez réaliser facilement, en respectant les indications mentionnées.

La posture du crocodile :
Dans cette posture nous nous allongeons sur le sol, face contre terre, l’abdomen et la poitrine au sol, les jambes allongées. Le front est placé sur les bras croisés, la partie supérieure du tronc est légèrement surélevée par rapport au sol. Dans cette posture nous respirons automatiquement à l’aide du diaphragme. La poitrine reste immobile. Nous nous concentrons sur la respiration, sur l’immobilité de la poitrine et de la partie inférieure de l’abdomen et sur la façon dont cette respiration diaphragmatique fonctionne. En observant tous ces aspects il nous sera facile de prendre conscience du processus de la respiration, même après avoir terminé l’exécution de cette posture.

La posture du cadavre :
La posture du cadavre (SHAVASANA) implique de nous allonger au sol sur le dos, les bras légèrement écartés du tronc, les paumes tournées vers le haut et les pieds légèrement écartés l’un de l’autre. Nous restons parfaitement immobiles dans cette position et nous effectuons divers exercices de contrôle mental de la respiration. Par exemple :
– nous observons la montée et la descente de l’abdomen ;
– nous observons et éliminons les spasmes pendant la respiration ;
– nous prenons conscience et éliminons les pauses dans la respiration ;
– nous observons la réduction progressive du flux respiratoire et le ralentissement naturel de la respiration ;
– nous conscientisons à quel point la respiration devient calme et à peine perceptible ;
– nous imaginons comment l’énergie véhiculée par la respiration descend et remonte le long de la colonne vertébrale.
Avant de procéder à la méditation yogie il est indiqué de réaliser pendant quelques minutes la posture du cadavre, en conscientisant l’élimination de toutes les irrégularités dans le processus de respiration.

La respiration alternative au niveau des narines :
Dans la pratique du YOGA on parle souvent de l’équilibre et de centrage. Quand les énergies subtiles ne sont pas contrôlées, elles peuvent provoquer des perturbations dans le corps physique et le mental. Le processus de centrage intérieur se produit lorsque les énergies du côté gauche du corps sont en équilibre avec les énergies du côté droit du corps.

Lorsque les énergies ne sont pas équilibrées dans l’être, l’un des meilleurs moyens de parvenir à l’équilibre est de se concentrer sur l’entrée et la sortie de l’air par les narines. La plupart du temps, l’air respiré circule en prédominance par une seule narine, en alternance. Si la respiration est assurée de façon égale par les deux narines en même temps, le mental se calme en profondeur, ce qui prête à la méditation.

La respiration nasale alternative est une méthode par laquelle nous devenons conscients des énergies praniques en ajustant le processus respiratoire par une narine ou par l’autre. Pratiquement, nous bouchons alternativement les narines avec les doigts, de manière à contrôler ainsi le flux de la respiration, le dirigeant dans une seule narine, la narine active. Le processus peut être répété à plusieurs reprises, en bouchant la narine opposée et en respirant seulement par la narine restée active.

Pendant la pratique, nous visons à ne plus utiliser les doigts pour boucher l’une ou l’autre des narine, mais nous allons nous concentrer sur le processus de la respiration par la narine gauche, ensuite par la narine droite, successivement, en gardant les yeux fermés et dans un état de relaxation.

La respiration équilibrée par l’utilisation du mental :
Pour continuer dans la respiration alternative par les narines, nous cherchons dans une autre technique à bloquer le flux d’air par les narines à l’aide du mental. L’attention est mise sur la narine qui est inactive : elle va bientôt devenir active et la respiration circulera librement à travers elle. De cette façon, le mental est utilisé directement pour régler le processus de la respiration et l’énergie qui est véhiculée dans ce cas est plus subtile que dans une respiration normale. C’est la clé pour vraiment apprendre à réguler notre propre système énergétique, ce qui nous est très utile dans la méditation et pour l’auto-guérison.

Durant cette technique nous observons également la sensation de l’écoulement de l’air inspiré et expiré par les narines. L’expiration est lente et deux fois plus longue que l’inspiration. La respiration se fait en continu, sans pause entre l’inspiration et l’expiration, l’une suivant l’autre.

La respiration deux à un :
Ce type de respiration suppose de respirer de façon contrôlée de telle sorte que l’expiration soit deux fois plus longue que l’inspiration. Par exemple, nous pouvons chronométrer la respiration et faire en sorte que l’expiration dure 6 secondes et l’inspiration 3 secondes, ou de réaliser environ 6-7 respirations par minute.

Nous devons trouver le rythme de respiration approprié avec le taux correspondant d’expiration et d’inspiration le plus commode. Par exemple : 4:2, 6:3, 8:4, 10:5, 12:06, le premier chiffre représente la longueur de l’expiration et le second chiffre celui de l’inspiration, toujours en secondes. Puis, lors de la pratique, comme on s’habitue à respirer de cette manière, nous pouvons éliminer le comptage, en se concentrant seulement sur la respiration. La respiration deux à un a un effet très relaxant sur le système nerveux et est également une excellente préparation avant une méditation.

La respiration contrôlée pendant l’acte amoureux
Une respiration correctement effectuée influence positivement tout notre être : elle apporte de la vitalité au niveau du corps physique par l’harmonisation des énergies dans l’être et par l’assimilation du PRANA du Macrocosme, elle influence positivement nos émotions ainsi que nos sentiments et le mental devient clair, lucide et facile à contrôler.

Pendant les fusions amoureuses avec continence, la respiration est équilibrée et entre en harmonie avec les souffles subtils cosmiques. Ainsi les deux amoureux peuvent par résonance assimiler des énergies extrêmement élevées et renouvelables.

En général, pendant les rapports amoureux, la respiration s’accélère avec l’augmentation de l’excitation sexuelle. Par conséquent, le mental commence à s’agiter et conduit à un état de grande émotion, la respiration devient irrégulière. Ainsi, le moment de perte du contrôle de l’énergie sexuelle (l’éjaculation ou décharge) est inévitable. La meilleure façon de contrôler ce processus est de contrôler la respiration. Plus la respiration est rythmique et calme, plus le mental devient tranquille et plus vont prédominer les états amoureux élevés et affectifs. Les états intenses d’amour, d’expansion ou d’intériorisation profonde peuvent être induits et soutenus par le contrôle de la respiration.

Enfin, nous présentons un résumé des conséquences de la mauvaise respiration :
– Stress, fatigue ;
– Gain de poids, épisodes d’asthme ;
– Hyperventilation en même temps qu’une diminution anormale de la concentration de dioxyde de carbone dans le sang ;
– Ralentissement du métabolisme ;
– Perte de connaissance, anxiété ;
– Somnolence et confusion ;
– Les muscles abdominaux, thoraciques et pectoraux se raidissent au fil du temps, ce qui conduit à une insuffisance respiratoire ;
– Fluctuations mentales ;
– Mental lourd, beaucoup plus lent.

Les effets de la respiration correcte à la suite de la réalisation de techniques de PRANAYAMA sont :
– Élimination de l’excitation et de l’irritabilité nerveuse ;
– Diminution de la fréquence cardiaque ;
– Augmentation de la résistance à l’infection ;
– Élimination du risque de maladies cardio-vasculaires ;
– Élimination de la fatigue chronique ;
– Guérison des problèmes respiratoires ;
– Normalisation de la pression artérielle;
– Longévité ;
– Peau souple et brillante ;
– Chauffage ou rafraîchissement du corps selon la technique de PRANAYAMA abordée ;
– Tranquillité d’esprit, relaxation globale de l’être ;
– Equilibre énergétique dans tous les systèmes fonctionnels du corps ;
– Vitalité ;
– Etat d’enthousiasme, joie de vivre ;
– Confiance en soi, pouvoir d’action.

 
 
 
 

yogaesoteric

2014

Also available in: Română

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