Une expérience paranormale exceptionnelle: entre deux mondes

J’allais au travail. Je suivais un trajet que je fais rarement. J’aurais du prendre un bus, mais seulement pour trois stations, et alors, du fait que la zone m’était très connue, j’ai décidé d’aller à pied. De l’endroit où je me trouvais, la rue se séparait en deux. Avant de choisir la rue à suivre j’ai eu une sensation, en fait plus spécialement une intuition . Je sentais que quelque chose d’important allait se passer et qu’il serait bien d’être très attentive. Mon intuition m’a dit de choisir la rue de droite.

J’ai commencé à marcher, confiante, dans la petite ruelle. Soudainement, j’ai eu froid, j’ai relevé mon col, j’ai bien fermé mon manteau et le col de mon chemisier. Dans ma tête m’est venue l’idée que le printemps était arrivé trop tôt et que je n’avais pas réussi à trop me réjouir de la neige, de la montagne, des joues rouges. La mélodie que j’écoutais dans mon casque a absorbé toutes mes pensées. Mon esprit et mon âme étaient absorbés danens un seul point qu’était l’air de la mélodie. Le mental semblait être absent, aucune pensée ne traversait ma conscience, j’étais en paix et centrée dans mon âme. Cinq mots sont restés suspendus dans ma conscience „la rue des Saints Seigneurs”.

Je me souviens que pendant quelques minutes j’avais regardé seulement mes chaussures, parce que la zone m’était très familière, et je me suis retirée dans mon manteau. En levant les yeux, les maisons me semblaient inconnues et vides. Mais à ce moment là je ne me suis pas demandée pourquoi, j’allais tout droit. Je montais et je descendais des rues. Arrivée à un carrefour, je me suis arrêtée. Et ce qui s’est passé par la suite pourrait être apprécié comme quelque chose d’au moins étrange. L’image des maisons, des ruelles qui étaient devant moi a purement et simplement fondu. L’espace est devenu différent, comment je pourrais le faire se déplacer, le modeler. L’espace remuait en vagues, dans toutes les directions. Et l’épicentre de ces vagues magiques se trouvait à 1 ou 2 mètres devant moi, et je n’étais pas affectée par l’onde de ces vagues. Sans me poser aucune question, je me suis retournée et j’ai commencé à descendre la rue.

Mes pas sont devenus plus lourds et plus rapides. Je me suis vue reflétée dans une vitrine. Et mon image était floue, comme formée de vagues. J’ai inspiré plus profondément et j’ai continué mon chemin. Je suis arrivée à un autre carrefour, les mêmes vagues ont „fondu” l’architecture autour de moi, même l’image du ciel a été troublée par cette étrange transformation. Mais cette fois-ci j’ai décidé d’aller plus loin et après que les vagues aient traversé tout l’espace autour de moi, j’ai recherché avec plus d’attention les bâtiments, qui de toute façon m’étaient inconnus, et j’ai continué ma route. J’avais seulement l’intuition que quelque chose se passait, comme si quelque chose n’allait pas comme il fallait. Mon mental ne bougeait pas, je n’avais, mais je ne cherchais non plus aucune explication à tout ce qui se passait. Purement et simplement je vivais ce moment pleinement.

Je montais une ruelle pavée, j’admirais les maisons rougeâtres. À mon encontre venait une femme. Elle était particulièrement belle: blonde, les cheveux frisés, les lèvres charnelles et de grands yeux, petite de taille, avec des seins généreux et des formes très féminines. Elle avait une robe bleue avec des dentelles, le col, les manches et le bas de la robe avaient des motifs de couleurs vives. Elle avait le visage lumineux marqué par un sourire discret. Lorsqu’entre nous ne sont restés que quelques pas, je lui ai fait comprendre que je voudrais lui demander quelque chose. Je me suis arrêtée, elle s’est également arrêtée. Je lui ai demandé: „La rue des Saints Seigneurs ?”. Elle m’a regardée quelques secondes en paraissant très étonnée: „Mais vous êtes très loin!”. Physiquement je n’étais qu’à un pas d’elle, mais l’espace entre nous, je le voyais très distinctement. Je pouvais distinguer comment elle parcouraitt cet espace et sa sensation de vue. Elle était à la fois proche et tellement loin. Je suis partie sans dire un mot. Je ne savais pas ce qui se passait, je ne savais pas comment apprécier sa réponse, j’essayais de me focaliser et d’analyser la situation, mais je n’y parvenais pas, comme si je manquais de mental. Tout mon être était concentré dans la zone du cœur. La mélodie continuait son cours, je cherchais la sortie du labyrinthe de cette ville inconnue. Je marchais dans les rues, toutes changeaient, je ne savais que croire. Toujours encore de nouveaux carrefours, de nouvelles maisons et de nouvelles rues. J’étais déjà fatiguée, j’avais chaud. Je cherchais un signe, mais je ne savais pas quel signe et je ne savais plus pourquoi j’avais besoin d’un signe.

Sur mon côté gauche j’ai aperçu un bâtiment jaune avec trois niveaux et deux entrée avec des colonnes. Je l’admirais et j’essayais de le mémoriser, je savais que je ne allais plus le revoir. Du coin de l’œil j’ai observé quelque chose, j’ai fait pivoterma tête, j’ai regardé avec plus d’attention, je sentais qu’il se pourrait que je puisse trouver là le signe que je cherchais. C’était un bâtiment blanc, avec également des colonnes. Je cherchais le signe libérateur, mais je ne le trouvais pas. J’ai regardé à nouveau la maison jaune. Mais soudainement mon regard est revenu sur la maison blanche, comme si quelqu’un attirait mon regard de ce côté. Je me suis arrêtée, j’ai inspiré profondément, j’ai bien fixé mes lunettes et j’ai commencé à étudier le bâtiment blanc en détail. Du fait que mon mental était « absent », je regardais purement et simplement, sans faire aucun jugement là-dessus. Mes yeux se sont largement ouverts. Sur une plaque blanche était marqué en bleu, „La rue Spiru Haret”. C’était le signe !

Le pas suivant a été un passage au-delà, je savais que j‘étais revenue, je savais qui j’étais, où je me dirigeais. J’ai regardé ma montre, mon mystérieux voyage a duré environ 15 à 20 minutes. Dans les secondes, peut être les fractions de secondes suivantes je me suis rendue compte de ce qui s’était passé.

Lorsque je suis entrée dans la petite rue à droite, je suis en fait entrée dans une dimension espace-temps différente. À l’époque je réalisais un TAPAS quotidien, une méditation de 15 minutes avec l’hypostase de SHIVA-MAYAVIN et ce qui s’était passé était un „cadeau” de Sa part. De même, ces jours-là représentaient la fructification d’un TAPAS avec la Grande Puissance Cosmique KALI. Ma montre me disait que 15 à 20 minutes s’étaient écoulées, mais j’avais perçu qu’au moins 3 à 4 heures s’étaient passées. De cette expérience j’ai appris que je suis en résonnance avec la Grande Puissance Cosmique BHUVANESHWARI. Par une grâce et par un miracle divin m’ont été offertes les clefs d’entrée et de sortie de cette dimension espace-temps différente et celles-ci était les noms des deux rues. Du moment où je suis entrée dans cette dimension, j’ai vécu un état de conscience modifiée caractérisée par la suspension du mental ordinaire et son „remplacement” par l’activation très intense de VISHUDDHA CHAKRA et un centrage en soi.

Dès les premiers moments, en revenant de cet espace, je me suis rendue compte que sur ces rues-là je n’avais aperçu aucune voiture, et que les gens de la rue me regardaient très étonnés parce que j’étais étrangement habillée pour leur époque, toutes les vitres avaient l’apparence de vagues parce qu’elles étaient de biais. Certainement que j’étais arrivée dans un espace roumain, parce que j’ai parlé en roumain. La femme avec laquelle j’ai parlé avait les cheveux coiffés différemment, elle avec des cheveux frisés comme ceux des poupées, tel que l’on avait l’habitude de le faire il y a 200 ans.

Je n’arrêtais pas de me demander ce qui allait se passer avec moi je ne trouvais pas trouvé la “porte” de sortie. Je me demandais si j’allais entrer en état de panique ou comment j’aurais réagi si je n’avais pas écouté de la musique, ou bien si les piles de mon lecteur avaient été à plat.

Toute la journée après cette expérience, j’ai vécu en me souvenant comment était cet endroit. Les petits cadeaux de la part de KALI continuaient à apparaître et petit à petit, j’ai commencé à les contrôler. Je sens comment le temps s’écoule différemment, plus vite ou plus lentement, pour moi. Au fil du temps j’ai mis au point certains „rituels” à travers lesquels „j’appelle” cette modification du temps. Quant à l’espace, je me trouve dans l’étape où j’envisage de le sentir, de sentir sa vibration, de le sentir comme une énergie qui m’entoure et qui m’embrasse et qui peut être contrôlée. J’ai hâte de recevoir l’initiation dans le MANTRA de la Grande Puissance Cosmique BHUVANESHWARI.

Je comprends que tout ce qui s’est passé alors a été une grande, grande grâce. Il y a des cas où des personnes qui sont entrées dans une dimension espace-temps différente ne sont plus revenues. Je remercie Dieu et mon Guide spirituel pour cette exemplification. Et je rêve de rencontrer la très belle inconnue de ce monde magique, je n’ oublierai jamais son visage.

Bucarest, 25 octobre 2009

Dorde Anamaria, 4° Année deYoga, Bucarest.

yogaesoteric
octobre 2009

Also available in: Română

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