Verdict de CLUJ: les accusations rejetées comme étant infondées

Gregorian Bivolaru et 19 autres instructeurs et pratiquants de yoga ont été acquittés

Le Tribunal de Cluj a rendu publique aujourd’hui, le 11 février 2015, le verdict dans le dossier où Gregorian Bivolaru et 19 instructeurs et pratiquants de yoga étaient accusés de trafic de personnes. Ce dossier a été „fabriqué” sur commande politique contre des instructeurs et des pratiquants de yoga de l’école de yoga MISA ; le dossier spécule et déforme la pratique yogie traditionnelle connue sous le nom de KARMA YOGA comme étant du „trafic de personnes”. Les soi-disant „victimes” de ce dossier prétendaient réclamer le payement de sommes immenses du fait qu’elles avaient, disaient-elles, été „trafiquées”. Toutes les accusations formulées par les parties civiles ont été rejetées comme infondées. Les autres têtes d’accusations ont été rejetées parce qu’elles se réfèrent à des faits qui ont été prescrits ou qui n’étaient pas incriminés par la loi à ce moment-là.

Pour justifier ce dossier aberrant, les procureurs ont construit tout un édifice d’accusations mensongères, cherchant à démontrer que les yogis avaient constitué un „groupe infractionnel organisé”. Du fait que les accusations de trafic de personnes formulées sont infondées, il est évident qu’il n’existe aucune infraction et aucun groupe infractionnel, même si l’instance a rejeté ces accusations du fait qu’elles n’étaient pas incriminées par la loi au moment où le Parquet prétend qu’elles avaient été commises. De façon significative, l’instance a signalé le fait que certaines preuves ont été obtenues illégalement – il s’agit des interceptions de certaines conversations téléphoniques privées, sous le prétexte de la défense de la sécurité nationale.

Le verdict de Cluj est tout à fait normal, compte tenu du fait que tout le dossier était construit sur la base de spéculations, de faits déformés et de mensonges pour justifier les diverses actions répressives des autorités contre les pratiquants de yoga de Roumanie. Le dossier avait été conçu par le Parquet après les attaques armées du 18 mars 2004, lors des perquisitions illégales de 16 maisons de quelques pratiquants de yoga – action à laquelle ont participé plus de 300 gendarmes, procureurs et membres des troupes spéciales et déclarée à l’époque comme „la plus grande action des autorités roumaines contre le trafic de drogues, d’armes et la prostitution”. Le verdict de Cluj montre que toutes les accusations véhiculées par les autorités contre les yogis et reprises par la presse jusqu’à présent sont infondées. Nous espérons qu’il existe à présent des journalistes qui analysent objectivement et lucidement le cas de MISA et démasquent les abus des autorités contre les pratiquants de yoga.

Bureau de Presse de MISA
février 2015

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