Soteria International signale les abus auxquels une école de yoga d’Uruguay a récemment été victime

 

L’organisation pour la défense des droits de l’homme Soteria International a signalé récemment sur son site la répétition d’un modèle par lequel les autorités d’un pays de l’Amérique de Sud tentent en collaboration avec les mass médias de démolir à présent une authentique école de yoga, tout comme on agit depuis de nombreuses années avec l’école de yoga MISA de Roumanie. Le cas mis en évidence dernièrement par Soteria International se réfère à l’Académie de Yoga – Ananda d’Uruguay.

Il est frappant d’observer les ressemblances de ces démarches abusives, d’autant plus qu’elles avaient été appliquées de très nombreuses fois exactement de la même manière, indiquant ainsi une véritable „méthode” établie en détail. Dans les rapports de Soteria, on précise que ce genre d’actions ont été appliquées par exemple dans le cas de certains mouvements spirituels en Italie, en France, en Pologne, au Danemark, en Finlande ou en Roumanie. Les étapes constatées dans tous ces cas ont été les mêmes : différents „experts” de certaines organisations gouvernementales anti-sectes cataloguent un certain groupement comme immoral et dangereux, les mass médias reprennent l’avis de ces „experts” et lancent avec virulence des attaques hallucinantes et mensongères venues le plus souvent de la part de soit-disants „anonymes”. Il est significatif que les opinions de ceux qui sont accusés ou de ceux qui démasquent les manipulations des mass médias et des autorités sont complètement ignorées. A présent, on continue à faire pression pour démarrer des enquêtes de police, suite auxquelles on constate qu’en fait, les accusations sont infondées et qu’elles ne peuvent être soutenues par aucune preuve. Cependant, l’impacte public sur le mouvement spirituel en cause est dévastateur, conduisant inévitablement à sa discréditation.

Nous vous présentons maintenant la traduction du rapport publié le 20 août 2015 sur le site Soteria International à propos des récents événements qui ont affecté l’Académie de Yoga d’Uruguay.



Un mouvement anti-sectes déclenche la chasse aux sorcières contre la pratique du yoga à l’Université d’Etat d’Uruguay

 
La situation de la discrimination contre l’Académie de Yoga – Ananda (Uruguay) – août 2015

A partir de 2012, on a offert aux étudiants de l’Université de la RépubliqueUruguay (UDELAR) un cours sur le „yoga scientifique”. Le cours est devenu très populaire autant parmi les étudiants que parmi les professeurs. Le succès a été apprécié même au niveau international comme une nouvelle modalité d’améliorer les résultats de l’enseignement dans le cadre de l’Université.

La semaine passée, deux membres du SEAS (Service d’Etudes et de Consultation sur les Sectes d’Uruguay), le psychologue Farias et le prêtre Pastorino, ont accusé ce cours de yoga d’être „sectaire”. Lors d’une visite à l’Université, les deux personnes mentionnées ci-dessus ont créé de la panique en répandant la rumeur que trois étudiants de l’Université, qui se trouvent à présent dans un camp yogi de l’Europe, avaient été kidnappés par une secte européenne au profil sexuel. Soteria International est entré en contact avec les trois étudiants qui avaient déjà réussi à rassurer leurs familles et leurs amis quant au fait que les rumeurs étaient sans fondement. Manifestant des préjugés puissants et agissant comme s’ils suivaient certains intérêts, le psychologue et le prêtre se sont présentés comme des experts devant les mass médias et les autorités, instiguant à la haine et mettant en scène une „véritable chasse aux sorcières” contemporaine à l’aide des mass médias.

Le rôle non-démocratique et subversif des mouvements anti-sectes a été mis en évidence par Soteria International dans le rapport présenté en 2012 à l’Université de Dresde, rapport intitulé „Les mouvements anti-sectes et la neutralité de l’Etat”. Le même modèle est constaté dans de nombreux autres cas : les„experts” avertissent publiquement contre une certaine pratique, comme le yoga ou la méditation, ensuite les accusations fausses se répandent rapidement à travers les mass médias, menant parfois à des investigations de la police. Bien que le groupe soit absous de toute accusation, l’effet en cause est une discréditation publique du groupe. Des exemples européens récents sont ceux des groupements spirituels Ananda Assisi, Damanhur, l’association Yoga Tripura Sundari, l’association ARKEON en Italie, la confrérie l’Ordre Himavanti en Pologne ou MISA en Roumanie.

Il est à noter que récemment, des étudiants, des professeurs et des experts sont comparus publiquement au cours de yoga de l’Université d’Uruguay en affirmant que dans ces pratiques, il n’y a rien de sectaire.

Soteria International constate que l’implication du SEAS dans le cadre de l’Université d’Uruguay représente une grave violation de la liberté de la pensée, de la conscience et de la croyance et, dans ce sens, elle représente une tentative d’altérer la position de neutralité de l’Etat. L’instigation à la haine et à la panique par le SEAS en répandant une fausse rumeur sur les étudiants en disant qu’ils avaient été kidnappés est un acte criminel en lui-même.

Les représentants de Soteria ont interviewé sur vidéo les trois étudiants, dont les déclarations sont disponibles sur demande.

La situation de la discrimination de l’Académie de Yoga Ananda (Uruguay) – août 2015

Soteria International a été sollicité par l’Académie de Yoga – Ananda d’Uruguay pour investiguer la violation des droits spirituels de l’homme qui a lieu à travers les membres d’une organisation anti-sectes – le SEAS et à l’aide des mass médias.

On se trouve à nouveau devant une histoire similaire basée sur des suppositions. On apprend que les soi-disant groupes „anti-sectes” ont réalisé des investigations sur un groupe spirituel, ce qui conduit à la „révélation” de certains „secrets sombres” du groupe spirituel en cause. On voit à nouveau comment les mass médias sont immédiatement informés dans le but d’entacher l’image du mouvement en cause. En fait, on voit que la soi-disant „expertise” du groupe anti-sectes n’est en réalité basée sur rien, aucune preuve sur les accusations adressées n’existant. Dans ces conditions, on peut dire qu’on a à faire à une discrimination structurale des personnes pratiquantes, dont le droit fondamental de liberté de religion et de croyance est violé.

Soteria International a été contacté il y a une semaine par Monsieur Octav Fercheluc, professeur de yoga en Uruguay, car il avait reçu à travers le réseau social de média un article signé du psychologue Alvaro Farias, qui répand des doutes et des suspicions parmi les élèves du cours de yoga, en adressant des questions rhétoriques à propos du professeur de yoga Octav Fercheluc. Les réponses à la rhétorique et aux points de vue insinuants du psychologue Farias peuvent être trouvées sur le site de l’école yoga d’Uruguay.

Quelques jours plus tard, le professeur de yoga Octav Fercheluc et son école de yoga sont devenus les sujets de nouvelles. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Canal 10 Uruguay le 17 août, le psychologue Alvaro Farias, directeur du SEAS avec son collègue le prêtre Miguel Pastorino, a en fait commencé une campagne contre le professeur Octav Fercheluc, contre son mouvement de yoga et indirectement contre UDELAR – Uruguay, en les accusant d’être une secte et d’avoir un côté sombre. Toutes ces accusations sont basées sur des suppositions et aucunement sur des arguments ou des faits.

Monsieur Octav Fercheluc est professeur universitaire, docteur en mathématique et en même temps le coordonnateur du projet „Yoga UDELAR”. Ce projet offre tant aux étudiants qu’aux professeurs et aux employés de l’Université de la République d’Uruguay (UDELAR) la possibilité de participer gratuitement à des cours authentiques de yoga et de méditation, en respectant en totalité la tradition séculaire de l’Uruguay et, implicitement, le milieu d’enseignement d’UDELAR. Il est aussi le fondateur de l’Académie de Yoga – Ananda, dont le site est www.yogauy.net

En outre, Monsieur Fercheluc a effectué des recherches scientifiques expérimentales sur la méditation, ce qui a été vu comme une solution pour diminuer la violence dans la société de l’Uruguay. Les résultats de ces recherches peuvent être consultés ici ou ici.

La collaboration entre UDELAR, INJU et le professeur Fercheluc a été soutenue par les résultats obtenus au niveau individuel par les pratiquants de yoga et par les résultats des recherches présentées par plusieurs organisations de yoga qui ont participé au premier symposium national de Yoga scientifique en mai 2015.

Le 19 aôut 2015, lors d’une visite à l’UDELAR, Monsieur Farias a répandu des rumeurs que trois pratiquants de yoga d’Uruguay avaient été kidnappés et transportés en Europe. Les amis et les familles ont alors essayé de les contacter, se souciant de leur sécurité. Il leur a fallu un certain temps pour les contacter à cause de la mauvaise connexion des réseaux de téléphonie mobile. La peur et la panique avaient escaladé parmi eux. Quelques heures plus tard, le contact a été établi et ils ont pu apprendre que les trois étudiants sont en toute sécurité. En fait, ils participaient à un camp de yoga sur la côte roumaine de la Mer Noire.

Les trois étudiants en cause ont contacté aussi leur professeur de yoga Octav Fercheluc, ainsi que quelques organisations de défense des droits de l’homme.

Nous avons interviewé les trois pratiquants de yoga – E.P.G., S.M. et I.R.M., qui ont sollicité notre aide pour prouver qu’ils sont en toute sécurité et qu’ils profitent des vacances, au moins avant que cette calomnie ai lieu.

Nos conclusions montrent que les trois étudiants en yoga participaient délibérément au Symposium International de Yoga de Roumanie. C’était leur choix d’être là, manifestant ainsi leur liberté de religion et de croyance sans avoir subi l’influence ou la manipulation de quiconque. Ils étaient entièrement libres d’y être ou pas. La participation à ce camp est leur choix.

Monsieur Farias a accusé l’Université – UDELAR de la violation de la tradition séculaire et a créé des pressions pour stopper la collaboration entre UDELAR et le professeur de yoga Fercheluc.

Du fait que UDELAR n’ai jamais reçu aucune plainte de la part de quiconque quant au cours de yoga qui existe depuis plus de 4 ans dans l’université, les représentants de l’université ont rejeté les affirmations diffamatrices de la presse à l’adresse de ce projet de yoga. Cependant, à cause de la pression exercée par les mass médias et par le psychologue Farias, la direction de l’université a initié une recherche administrative relative aux affirmations de la presse sur ce cours de yoga et sur la collaboration avec le professeur de yoga Octav Fercheluc. Jusqu’à la finalisation de ces recherches les activités du cours de yoga ont été suspendues.

On constate ainsi qu’en moins d’une semaine, une organisation anti-sectes, en utilisant des instruments et des actions abusives, a cherché à créer un certain état de suspicion et de doute concernant cette école de yoga et son professeur, justement pour bloquer leur activité.

Soteria International encourage une enquête sur la nature et la source de ces accusations, qui sont sévères, calomnieuses et destructives, tant pour UDELAR, pour les étudiants en cause que pour les familles et les amis de ceux-ci.


Bureau de Presse MISA
2015

 

 

Also available in: Română

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