Quelques journalistes „à contre-courant“ commencent à admettre l’innocence de Gregorian Bivolaru

 
Paradoxalement, les événements récents liés à Gregorian Bivolaru commencer à faire venir dans les médias de masse de Roumanie une toute autre perception de ce cas. Contrairement au grand courant formé par ceux qui accusent avec une immense virulence le fondateur de l’école de yoga MISA, dans l’espace publique sont apparus des perspectives publiques différentes de la part des journalistes qui voient les choses différemment. Ces différents modes de se rapporter soulèvent des questions particulièrement inconfortables pour les autorités roumaines. A la recherche de réponses à ces questions nous pouvons comprendre non seulement les enjeux dans le cas de Bivolaru, mais nous arrivons inévitablement à poser la question: la Roumanie est-il vraiment un Etat démocratique ou un Etat où les droits humains sont bafoués même par les autorités?!

Depuis des années les Roumains entendent le même refrain, répété comme un disque abîmé, sur le „gourou Bivolaru”: des quantités d’allégations, unes plus odieuses que les autres, présentées avec beaucoup de pathos et farouchement à la fois par les diverses autorités, ainsi que par une armée journalistes. Maxima maximorum des accusations portées contre lui, apparue dans le top la semaine dernière, est que Gregorian Bivolaru serait „le plus dangereux et le plus recherché” criminel de tous les terroristes et les criminels de toute l’Europe! Ainsi soit-il ?! Et, plus précisément, pourquoi?!

Pour près de 12 ans, la presse a présenté en bloc le „cas MISA” comme un grand épouvantail. L’argument procède principalement du fait que, en Mars 2004, il y avait la plus grande action de la police de Roumanie contre un soi-disant „réseau de trafic d’armes, de drogues et d’êtres humains”. Ce „réseau” était aussi „énorme studio pornographique” et, de surcroît, une „secte dangereuse” coordonnée de nombreux „lieutenants” de Gregorian Bivolaru. Tous ces termes ont été profondément implantés dans le conscient et le subconscient de la population et toute opinion contraire n’aurait aucune chance à apparaître dans les médias.

Comment se fait-il que Gregorian Bivolaru n’ait pas le droit à la défense?!

Avec ce titre a été publié il y a deux jours, le 28 Février, un article paru dans Evenimentul Zilei, où Ion Cristoiu (qui est pas un journaliste quelconque!) sort complètement de la partition générale. Il dit ouvertement que „Le 18 Mars 2004, 300 policiers et gendarmes dirigés par des procureurs ont attaqué la maison Bivolaru et plusieurs immeubles appartenant à des membres du MISA, dans une opération de force surdimensionnée par son caractère abusif, typique aux républiques bananières. Les institutions de force publique de la Roumanie post-révolutionnaire nous ont montré en première qu’elles peuvent dépasser en primitivisme et imbécillité les institutions de force publique de l’époque stalinienne. Indiscutablement, l’Opération des Autorités roumaines a été un abus inqualifiable.”
Et ce n’est pas tout! Cristoiu écrit que „En 2004, notre presse, dite indépendante, a repris sans minimum de vérifications toutes les accusations des Autorités à l’adresse de Gregorian Bivolaru sans que l’accusé soit questionné à ce sujet. La victime n’est pas demandée elle aussi sur ces allégations, comme les normes professionnelles le demandent”. Cristoiu remet à nouveau „le point sur i”, expliquant que „la campagne médiatique a été alimentée par SRI”. Réalisant ensuite une parallèle avec la situation actuelle, le bien connu journaliste à la fin de son article dit: „Je note que la même chose se passe maintenant. Gregorian Bivolaru est la cible d’une campagne de presse violente, partiale, basée uniquement sur les points de vue des Autorités. Gregorian Bivolaru est privé aujourd’hui dans notre presse d’un droit de l’homme dans une démocratie: Le droit à la défense !”

Le journaliste TVR: „Les médias d’information de chez nous sont systématiquement manipulés par une justice qui obéit aux ordres de SRI”

Un autre journaliste de marque, Marius Georgescu, qui a travaillé de nombreuses années à la Télévision nationale (TVR) a également eu le courage d’un point de vue différent à celui par lequel l’opinion publique est réellement saturée. Le 27 Février, il a écrit sur sa page Facebook:
„Je remarque une vague de joie populaire sur FB, à l’arrestation du chef de MISA. Une autre preuve que la manipulation organisée par les services secrets roumains et la justice roumaine, avec le soutien enthousiaste de TOUS les journaux et des télévisions – à l’exception de TVR -  au cours des dernières 20 années, a réussi pleinement. Pour presque tout le monde, les abus de la justice, approuvés avec inconscience par les journalistes manipulés ou carrément corrompus, ont créé une image de l’ennemi public numéro un pour celui qui est le chef d’un mouvement spirituel perfectible, mais honnête.
En 2006-2008, quand je travaillais comme journaliste à la TELEVISION ROUMAINE, j’ai diffusé environ 6 enquêtes où je prouvais tant l’innocence du chef de MISA, Gregorian Bivolaru, mais aussi les graves dérapages dans les médias d’information de chez nous, systématiquement manipulés par une justice obéissant à des ordres SRI. Il n’y avait pas de droit de réponse de la justice visée ou du SRI que j’accusais de graves falsifications de la vérité.
Après tant d’années, je vois que la plupart de l’opinion publique restée captif aux préjugés, aux calomnies et à la manipulation avec lesquels nous avons été empoisonnés par la justice, les médias et les services secrets. Je suis déçu. Je demande à tous mes amis sur Facebook qui applaudissent, avec ignorance, l’arrestation de Gregorian Bivolaru, à renoncer à leurs qualités d’amis à moi. Surtout les journalistes comme Sidonia Bogdan, qui, par la violence avec laquelle ils méprisent la vérité dans le cas de MISA, influencent l’opinion publique déjà déroutée par d’autres journalistes aussi „objectif” comme elle. J’exprime solidarité avec chef de MISA et je suis déçu par la stupidité violente de ceux qui sont mentis par une justice manipulée et par une presse coupable. Je ne m’attends pas à ce que la justice ou la presse reconnaissent leurs fautes. Qui le fait en Roumanie?”

Le journal Libertatea sollicite des explications à la Police roumaine

Il est très intéressant de constater l’apparition des brèches parmi les publications qui ont soutenu pendant des années, d’une voix agressive et monotone, uniquement le point de vue accusateur des Autorités.
Ainsi, la rédaction du journal Libertatea a publié le 28 Février un paragraphe qui échappe de manière surprenante du style copier/coller typique pour la plupart des publications. Ce paragraphe, la fin d’un article diffamatoire „classique” contraste fortement avec ce qui est écrit dans le reste de l’article. On entrevoit que l’éditeur a eu le courage d’exprimer dans le présent paragraphe une observation qu’il a pensé avec sa propre tête. Il a écrit: „Un détail qui est resté incertain tout au long de la mission de capturer Gregorian Bivolaru est celui qu’entre la Police roumaine et Europol (Bureau de Police de l’Union européenne) les allégations engagées contre celui-ci sont différentes. Ainsi, si sur le site Web de la police roumaine est mentionné qu’il a mandat d’arrêt européen pour rapport sexuel avec un mineur, sur le site de l’Europol l’accusation est d’exploitation sexuelle et de pédopornographie. Cela dans le contexte où il est indiqué en noir sur blanc en bas de la page que la responsabilité des données associées aux infracteurs appartienne aux membres ENFAST, à savoir l’Inspection générale de la police roumaine par le biais du Service de Poursuites. Le journal Libertatea a demandé une explication.”
C’est la preuve évidente d’un exercice de pensée absolument louable, d’autant plus qu’il est accompagné par une „demande d’une explication”. Attention! Peut devenir contagieux!

Wowbiz rend public le fait que la dite „victime” de Bivolaru a été forcée par les procureurs à témoigner contre lui

Un autre journal qui a créé une faille dans sa campagne farouche anti-MISA / Bivolaru est le tabloïd Wowbiz. Le 29 février ce journal a fait quelque chose que tous les journalistes obéissants à la ligne officielle ont fuit au cours des 12 dernières années comme le diable fuit l’encens: il a publié avec des preuves vidéo quelle est la position réelle de Madalina Dumitru, considérée par les procureurs, contre sa volonté ( !), comme une „victime” de Gregorian Bivolaru.
Il est devenu un stéréotype comme une foule de journalistes accusateurs disent que „Bivolaru a été condamné pour rapport sexuel avec un mineur”, cette expression menant facilement, non pas par hasard, à l’idée que… l’acte abominable se serait passé avec un pauvre garçon. Mais, ironiquement, même si elle était la seule „victime”, soi-disant prouvée en cour dans un processus méga-rétentissant suit auquel a été condamné „le criminel le plus dangereux en Europe”, comme par miracle, aucun journaliste n’entre dans des détails pour montrer qui est le „mineur”!
Et maintenant, voilà que Wowbiz est entré en effet, en détails aussi éloquents que possible. Les lecteurs ont eu l’occasion de constater que le „mineur” est… une jeune femme qui avait à la date des faits allégués l’âge de 17 ans et qui „a déclaré qu’elle a été forcée par les hommes de loi à témoigner contre Bivolaru”! Il a été inclus dans l’article un extrait vidéo dans lequel, entre autres choses, la jeune a déclaré que „du moment où elle a été prise par les gendarmes dans la nuit dans la maison, sa vie a été détruite et que depuis ce jour-là elle vit un cauchemar”.

Le journal Adevărul révèle des histoires choquantes de Madalina Dumitru: „Ils m’ont dit que si je n’écris pas, ils vont me couper les doigts avec des pinces”

Le journal Adevărul a publié lui aussi des informations, encore plus détaillées, sur la position réelle de Madalina Dumitru. Adevărul décrit dans son numéro du 1er Mars que la jeune femme a déclaré dans une émission diffusée par MISA Senzational TV comment a-t-elle été soulevée de la maison de Bucarest, après avoir été agressée et qu’on lui a mis une chaussure sur la tête, puis elle a été emmenée dans un bureau et elle n’a pas été autorisée à parler à l’avocat. „Ils ont mis une veste sur la tête, ils m’ont introduit dans un ascenseur et m’ont dit « maintenant tu es la nôtre », et que je dois les aider et que ce n’est pas besoin d’appeler ma mère ou un mon amoureux. Un d’eux qui s’est recommandé être procureur, qui a apporté une feuille, m’a dit de les aider et de donner une déclaration contre Mr. Gregorian Bivolaru pour l’incriminer pour qu’il soit renvoyé en prison. Je lui ai dit que j’ai rien à leur dire, que je ne connais pas trop bien Gregorian Bivolaru.” Après Mădălina s’est opposé, ils ont commencé à la traîner par les cheveux, puis ils ont appelé un psychologue. Après un certain temps, ce psychologue a commencé à lui dire des gros mots. „Il m’a frappé sur le visage, la tête. J’étais affamée, je n’avais même pas bu d’eau, puis ils m’ont dit que si je ne vais pas écrire ils vont me couper les doigts avec des pinces et ils m’ont dit « Donnes ta main » et à ce moment-là j’ai cédé psychiquement“, conclut Madalina Dumitru. Adevărul mentionne aussi que „dans l’interview, la jeune accuse les institutions de l’Etat, qui ne l’ont pas laissée à poursuivre ses études”.
Certes, ces révélations publiées par Wowbiz et Adevărul renversent et complètement la façon dont est perçu le cas  elle est perçue cas Gregorian Bivolaru. Est-il normal que cet homme soit officiellement désigné avec des tambours et des trompettes comme „le plus grand infracteur de l’Europe”, lorsque sa seule „victime” dit qu’elle a été forcée à donner faire des déclarations à l’incriminer?

„On est arrive au point où Antena 3 peut affirmer n’importe quoi sur n’importe qui sans qu’il ne lui arrive absolument rien”

Dans un registre plus humoristique, le journal Kamikaze a fait le 25 Février quelques commentaires pleins d’ironie à l’adresse de la télévision qui était ces jours-ci (et est encore) „fer de lance” de la campagne de dénigrement et de désinformation au sujet de Gregorian Bivolaru. Nous présentons un extrait de l’article en notant que, à ce moment la préparation psychologique de la foule pour l’arrestation du professeur de yoga était en plein essor: „J’ai découvert hier soir, de Mihai Gâdea, pourquoi est Bivolaru est libre: parce que Monica Macovei est yogie. A cet effet a été présentée une preuve, la photo avec Macovei à la plage 2 Mai. Entre le fait que Bivolaru est libre et les photos avec Macovei sur la plage il y a ce lien sous-entendu: à savoir que Macovei, en tant que yogie, qualité qui émerge aussi clairement que possible dans l’image ci-jointe, a favorisé l’infracteur Bivolaru. Ceci était la théorie que Gâdea vendait probablement aux téléspectateurs les plus stupides sur cette planète – ses téléspectateurs. Nous sommes arrivés, par conséquent, au point où Antena 3 peut dire n’importe quoi sur n’importe qui sans que rien ne lui arrive. Ensuite, tout ce qu’il reste à faire est que GADEA nous attaque tous en justice parce que nous n’avons pas encore émigré de son pays de l’infracteur je ne l’ai toujours pas émigré de sa patrie et le délinquant Voiculescu. Résister dans le pays où Gâdea dit n’importe quoi sur n’importe parce qu’il est à l’abri de mafia PSD et PNL, est un geste qui mérite une amende au moins. Nous attendons l’exécuteur.”
 
CTP: Gregorian Bivolaru a été mon professeur de yoga

Le journaliste Cristian Tudor Popescu, ancien président de la Roumanie Press Club, lui aussi s’est rappelé ces jours quelque chose de positif à propos de Gregorian Bivolaru. Il a raconté à Digi TV que : „J’ai travaillé avec Gregorian Bivolaru. En ‘81 j’allais à Ecran club, une maison de la culture – Club socialiste avec chantournage, art populaire – et il y avait aussi une section de yoga. Professeur était Mr. Bivolaru. J’ai pratiqué pour environ 7-8 mois du yoga physique (hatha-yoga), et il était bon à ça, l’homme. Il avait environ 20 personnes, des âgés, des jeunes, avec qui il travaillait le yoga physique assez bien. Moi personnellement, il m’a aidé, j’avais un problème que j’ai toujours au genou. Et je voulais le faire travailler.” Le récit sincère de CTP de son expérience personnelle, est une sorte de première dans l’espace public roumain parce que, jusqu’à récemment, on n’a jamais entendu que dans les médias de chez nous il apparaisse quelque chose susceptible de générer une réaction de sympathie pour le fondateur de MISA, bien que, sur la ligne du yoga, des milliers de personnes peuvent confirmer le très haut niveau de connaissance des techniques spirituelles acquises Gregorian Bivolaru.

L’explication de la campagne de répression

Romania TV a diffusé également le 27 Février, un article accompagné par un matériel vidéo qui se met  „à contre-courant”. L’article apporte même, à travers les mots de Mr. Bivolaru une explication de toute la campagne de répression portée contre lui et l’école de yoga MISA: „Il y a toute une série d’abus très graves, qui se déroule sous nos yeux et qui ont stupéfié beaucoup, y compris législateurs à Bruxelles. Il s’agit d’une conspiration du silence qui est épouvantable. Ils ont décidé de révoquer les décisions qui m’ont été déclaré innocent et, maintenant, ils veulent à tout prix, en violation de toutes les lois, faire quelque chose juste pour m’emprisonner.”
Fragment de la vidéo, brisante par les informations qui n’ont pas été diffusée par la presse nationale dans ce format un peu étendu, peut maintenant être visionné sur Romania TV.

 


yogaesoteric
4 mars 2016


 

 

Also available in: Română

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