Rétrospective : les élites mondialistes reprennent la main, la grande offensive de ce printemps passée !

 

 On apprenait au mois de juin que Mueller envisage de poursuivre Trump pour obstruction. Visiblement donc les accusations d’intelligence avec la Russie ne donnent pas les résultats espérées et les élites s’orientent vers de nouvelles directions. Peu importe au fond ce qui est fondé ou pas, car ce dont il s’agit c’est:
– de paralyser Trump
– de le harceler et le pousser à la faute
– de le déconsidérer par les calomnies
– de réduire à zéro ses soutiens dans la population
– de donner des leçons à tous ceux qui se rebellent aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur
– de démotiver les combattants, les meneurs, de les isoler.

Il y a une véritable guerre, « soft », bien sûr; mais tout maintenant est « soft », même la mort sous les bombardements, est traitée façon « soft »! Le grand secret pour faire la guerre, c’est d’empêcher la mobilisation de l’ennemi, de le faire douter. Ce fut la découverte géniale faite par les nazis : faire douter du bien fondé de résister, tenter de déconsidérer ceux qui voulaient prendre la tête de la résistance. Il faut ne pas déclarer la guerre, ainsi on prive l’ennemi de la possibilité de se motiver, de faire une union et ainsi de se défendre. Le meilleur moyen de vaincre la Résistance, c’est de l’empêcher de se mobiliser et au contraire de la culpabiliser, de la délégitimer. C’est ce qui se produit.

Si vous opérez un retour en arrière, un survol, vous constatez le chemin parcouru depuis le vote Brexit. Il a marqué le coup d’envoi d’une période de reconquête par les élites. A cette époque les rebelles ont cru que la victoire du « leave » allait faire boule de neige, donner le signal d’une grande offensive mondiale contre les élites et pour les peuples. Une sorte de coup d’envoi de la démondialisation. C’est cette victoire qui a tellement galvanisée Marine Le Pen qu’elle s’est suicidée bêtement en se désignant comme Madame Frexit. Elle n’a rien compris, ni au sens du vote des Britanniques ni à l’état des opinions publiques en Europe continentale. Elle s’est engagée dans une impasse qui va disloquer son mouvement politique.

Les autres partis eurosceptiques en Europe ont accumulé les bourdes. Les uns en se fourvoyant comme Marine, les autres en participant au pouvoir ce qui était un piège. Participer au pouvoir c’est s’émasculer. Contrairement à l’analyse de Lénine sur « le gauchisme maladie infantile du communisme », il ne faut pas participer quand on est en position de faiblesse : on se fait laminer, on se compromet. Confère la situation du Parti Communiste Français avec l’Union de la Gauche. Participer au pouvoir pour avoir une tribune comme le pensait Lénine c’est faire l’erreur d’oublier que les médias sont au service exclusif des élites et donc qu’ils retournent tout contre vous ! Pendant ce temps les élites ne sont pas restées inactives. Elles ont corrigé leurs erreurs sur l’austérité, sur les hausses d’impôts, elles ont mis un bémol aux réformes; elles ont continué d’inonder la planète de monnaie, de fausse monnaie pour mettre de l’huile dans les rouages, elles ont créé une fausse reprise économique globale depuis le premier trimestre 2016 qui a permis de stabiliser le chômage etc. etc.

Les élites ont repris en main la communication mondiale en lançant le thème des « fake news » et celui des « hacking » qui a pour objectif d’abord de permettre de mentir plus, ensuite de tirer le tapis sous les pieds des médias de réinformation et enfin de désamorcer les analyses à tendance complotiste car elles finissaient par approcher trop de la vérité. La reprise en mains de la communication mondiale est le plus grand succès de ces gens: ils ont cassé la parole d’en bas, celle qui est « bottom up », celle qui vient du peuple.

Les élites cornaquées par le FMI et Davos ont commencé à se préoccuper de la question des inégalités, elles ont travaillé sur ce thème et en ont fait un credo politique qui fait, et surtout va faire, son chemin. Ce thème va renforcer la prégnance des idées sociales démocrates, regardez la remontée de Corbyn en Grande Bretagne.

Les élites ont sapé la légitimité du vote Brexit, puis multiplié les actions pour perturber l’opinion, faire croire sous la conduite de Tony Blair que c’était réversible. Elles ont affaibli le pouvoir en place qui s’orientait vers un Brexit « hard » pour le mettre à genoux et l’obliger à s’orienter vers une reculade et un Brexit « soft ». Disant que c’est la faute au Brexit. Les élites sont en train de lutter pour casser la conjoncture Britannique, faire chuter le pouvoir d’achat, introduire l’incertitude, et à la faveur du ralentissement reprendre la main. Et bientôt elles tenteront de vider le Brexit de tout contenu comme l’a enfin compris Farage.

Les élites ont mis un bémol au côté spectaculaire de la Grande Migration sous la conduite de Merkel qui a fait marche arrière, cela a fait reculer les partis anti-immigration et révélé les failles dans les rangs des partis eurosceptiques ; ce qui constituait un ciment, l’immigration excessive, a été diluée. Le meilleur exemple en est AfD en Allemagne. Le parti a été cassé. Par ailleurs Weidmann a retourné casaque il soutient maintenant la politique de la BCE et de Draghi au lieu de la pilonner.

Les élites ont fait reprendre les thématiques border-line de l’extrême-droite dans les pays où il fallait lâcher du lest comme aux Pays Bas et cela a réussi ; les partis traditionnels ont repris les idées de Geert Wilders avec plus d’intelligence et moins de violence, elles l’ont ainsi affaibli. Il est reparti à la niche.

Les élites sont en train de boycotter, de marginaliser les pays comme la Pologne et autres Hongrie qui refusent de se plier aux diktats mondialistes, ils vont les mettre au ban, les laminer économiquement jusqu’à ce qu’ils cèdent. Elles ont repris les manouvres de déstabilisation du référent des rebelles et des braillards nationalistes: la Russie de Poutine alors qu’Obama avait été tenté de laisser filer.

Les élites ont mis en place plus ou moins volontairement et spontanément une réaction porteuse à la question des attentats, c’est peut être leur chef d’œuvre ! Cette réaction est globaliste, sans frontiérisme et elle s’appuie sur la féminisation/infantilisation de nos sociétés, c’est la réponse dite du Bisounours. Elle fait ainsi échec au côté clivant et corrosif des attentats.

Le dernier espoir des rebelles c’est l’Italie. Le travail des élites là-bas n’a pas encore porté ses fruits parce que les élites italiennes tout en voulant rester mondialisées veulent obtenir un traitement de faveur pour leurs dettes et leurs privilèges; elles se servent du mouvement Cinq Etoiles, qu’elles financent pour se maintenir un statut local privilégié en Europe.

Après la mise au pas de l’Italie, les élites vont avoir un boulevard devant elles, les mains libres : plus de véritable opposition. Elles vont redoubler de cynisme, de prétention et alors, elles n’auront plus de frein, plus de contradiction sauf internes. Seul le Réel sera leur ennemi et lui, il a la peau dure. Les mondialistes, les globalistes ne seront vaincus que par leurs excès, vaincus par eux-mêmes. C’est à dire par l’Histoire.

 

yogaesoteric
23 septembre 2017

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