Extraits du livre « Conversations avec Dieu » par Neale Donald Walsch (1)

 

Que dirait Dieu face à la plupart de nos questions ? Dans ce livre devenu best-seller, N. D. Walsch fait parler Dieu sur des questions universelles et ordinaires. La qualité des réponses est remarquable parce que ce livre n’est à prendre au pied de la lettre, il est d’abord fait pour nous faire réfléchir avec humour et sagesse sur les questions essentielles de la vie. On vous en propose un extrait sur l’argent :

– J’aimerais revenir à ma liste de questions. J’aimerais les revoir en détail. Nous pourrions consacrer tout un livre aux relations personnelles ; je suis bien placé pour le savoir. Mais alors, je n’arriverais jamais à mes autres questions.

– Il y aura d’autres moments, d’autres lieux et même d’autres livres. Je suis avec toi. Passons à autre chose, nous y reviendrons si nous en avons le temps.

– D’accord. Voici ma question suivante : Pourquoi est-ce que je n’attire jamais suffisamment d’argent dans ma vie ? Suis-je destiné à économiser sur tout à tout jamais ? Qu’est-ce qui m’empêche de réaliser mon plein potentiel à cet égard ?

– Cet état ne se manifeste pas seulement chez toi, mais chez un grand nombre de gens.

– Tout le monde me dit que c’est un problème d’estime de soi ; un manque d’estime de soi. Une douzaine d’enseignants du Nouvel Âge m’ont dit que tout manque peut toujours être relié à un manque d’estime de soi.

– C’est une simplification commode. Dans ce cas, tes enseignants ont tort. Tu ne souffres pas d’un manque d’estime de soi. En vérité, ton plus grand défi, toute ta vie, a été de contrôler ton ego. Selon certains, c’est un cas d’excès d’estime de soi !

– Eh bien, je me sens à nouveau gêné et peiné, mais Tu as raison.

– Tu dis sans cesse que tu es gêné et peiné chaque fois que Je te dis tout simplement la vérité à ton propos. La gêne est la réaction d’une personne qui a encore un investissement de l’ego dans la façon dont les autres la voient. Invite-toi à dépasser cela. Essaie une nouvelle réaction. Essaie le rire.

– D’accord.

– Ton problème n’est pas l’estime de soi. Tu es doté d’une abondante estime de soi, comme la plupart des gens. Vous avez tous une opinion très élevée de vous-mêmes, à raison d’ailleurs. Alors, pour la très grande majorité des gens, le problème n’est pas là.

– Quel est-il, alors ?

– Le problème est un manque de compréhension des principes d’abondance, habituellement ajouté à un très grand manque de jugement à propos de ce qui est « bon » et de ce qui est « mauvais ». Permets-moi de te donner un exemple.

– S’il Te plaît.

– Tu entretiens la pensée que l’argent est mauvais. Tu entretiens également la pensée que Dieu est bon. Mille fois merci ! Par conséquent, dans ton système de pensée, Dieu et l’argent ne font pas bon ménage. Ce qui rend les choses intéressantes, c’est que tu peux difficilement considérer l’argent comme une bonne chose. C’est-à-dire que si tu trouves qu’une chose est très « bonne », tu lui accordes une valeur moindre en termes monétaires. Alors, « meilleure » elle est (c’est-à-dire plus grande est sa valeur), moins elle vaut en termes d’argent. Tu n’es pas le seul dans ce cas toute ta société entretient cette croyance. Par conséquent, vos enseignants reçoivent un salaire dérisoire et les stripteaseuses, une fortune. Vos leaders font si peu, en comparaison des vedettes du sport, qu’ils se croient obligés de voler pour compenser la différence. Vos prêtres et vos rabbins vivent de pain et d’eau alors que vous lancez de l’argent aux vedettes du spectacle. Penses-y si tu accordes à une chose une valeur intrinsèque élevée, tu insistes pour qu’elle soit bon marché. Le chercheur scientifique solitaire qui cherche un remède au Sida quémande sans cesse de l’argent, tandis que la femme qui écrit un livre sur les cent nouvelles façons de faire l’amour et produit des cassettes et des séminaires de fins de semaine pour l’accompagner… récolte une fortune. Cette façon de penser contradictoire est une propension que vous avez ; elle vient d’une idée fausse. Cette idée fausse, c’est celle que vous entretenez sur l’argent. Vous aimez l’argent, mais vous dites que c’est la racine de tout mal. Vous l’adorez, mais vous l’appelez « fric ». Vous dites qu’une personne est « salement riche ». Et si une personne devient vraiment riche en faisant de « bonnes » choses, elle devient immédiatement suspecte. Vous dites que c’est « mauvais ». Ainsi, un médecin ne doit pas gagner trop d’argent, à moins d’apprendre à être discret sur ce point. Et un pasteur – holà! Il vaut vraiment mieux qu’il ne gagne pas beaucoup, sinon, il ou elle aura à coup sûr des problèmes. Tu vois, dans ton esprit, une personne qui choisit la vocation la plus élevée doit être la moins bien payée…

– Hmmm.

– Oui, « hmmm », tout à fait. Penses-y comme il faut, car c’est une idée complètement fausse.

– Je croyais que le bien et le mal n’existaient pas.

– C’est vrai, Il n’y a que ce qui te sert et ce qui ne te sert pas (ndlr : c’est-à-dire ça dépend de la façon d’utiliser quelque chose, ça dépend de l’intention). Les termes « bon » ou « mauvais » sont relatifs, et les seules fois où Je les utilise, c’est ainsi. Dans ce cas-ci, en relation avec ce qui te sert (par rapport à ce que tu dis vouloir), tes idées sur l’argent sont fausses. Rappelle-toi, les pensées sont créatives. Alors, si tu crois que l’argent est mauvais mais que tu te crois bon… eh bien, tu peux voir le conflit. Alors toi, en particulier, Mon fils, tu agis carrément en fonction de cette conscience collective. Pour la plupart des gens, le conflit n’est pas aussi énorme que pour toi. Comme la plupart des gens font des choses qu’ils détestent pour gagner leur vie, ils n’ont pas d’objection à recevoir de l’argent en retour. Un « mal » pour un « mal », pour ainsi dire. Mais toi, tu aimes ce que tu fais de ta vie. Tu adores les activités dont tu la remplis à craquer. Donc, le fait de recevoir de grosses sommes d’argent en échange de tes services serait, dans ton système de pensée, recevoir un « mal » pour un « bien » et c’est inacceptable à tes yeux. Tu préférerais crever de faim plutôt que de recevoir du « fric » pour un pur service… comme si, d’une certaine façon, le service perdait sa pureté si tu recevais de l’argent en échange. On obtient alors cette véritable ambivalence à propos de l’argent. Une part de toi le rejette et une part de toi a du ressentiment de ne pas en avoir. L’univers ne sait pas quoi faire de cela, car il a reçu deux pensées différentes de ta part. C’est pourquoi ta vie, en ce qui concerne l’argent, connaît des hauts et des bas, car tu vas de haut en bas à propos de l’argent. Ton point de vue n’est pas clair; tu n’es pas vraiment certain de ce qui est vrai pour toi. Et l’univers n’est qu’une grande photocopieuse; elle ne produit que des copies multiples de tes pensées. Par conséquent, il n’y a qu’une façon de changer tout cela tu dois changer l’idée que tu t’en fais.

– Comment changer mon idée? Mon idée, c’est mon idée. Mes pensées, mes attitudes, mes idées ne se sont pas créées instantanément. J’imagine qu’elles sont le résultat d’années d’expériences, d’une vie de rencontres. Tu as raison à propos de l’idée que je me fais de l’argent, mais comment puis-je changer cela ?

– C’est peut-être la question la plus intéressante du livre. La méthode habituelle de création, pour la plupart des humains, est un processus en trois étapes impliquant la pensée, la parole et l’action. D’abord vient la pensée l’idée formatrice, le concept initial. Puis vient la parole. La plupart des pensées finissent par former des paroles, écrites ou orales. Cela donne un supplément d’énergie à la pensée et la pousse dans le monde où elle peut être remarquée par d’autres. Finalement, dans certains cas, les paroles sont mises en action, et on obtient ce qu’on appelle un résultat, une manifestation, dans le monde physique, de ce qui a commencé par une pensée. Tout, autour de toi, dans le monde que l’homme a créé, est né ainsi, ou d’une variante. Les trois centres de création ont été utilisés. À présent vient la question comment changer une pensée racine ? Oui, c’est une très bonne question. Elle est très importante, car si les humains ne changent pas quelques-unes de leurs pensées racines, l’humanité pourrait se condamner elle-même à l’extinction. La façon la plus rapide de changer une pensée racine, ou une idée qui parraine, est d’inverser le processus pensée-parole-action.

– Explique-moi.

– Pose le geste à propos duquel tu veux avoir la nouvelle pensée. Puis, prononce les paroles à propos desquelles tu veux avoir la nouvelle pensée. Si tu fais cela assez souvent, tu formeras le mental à penser d’une nouvelle façon.


Lisez la deuxième partie de cet article

 

yogaesoteric
9 mars 2018

 

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