Compréhension structurelle de la Matrice asservissante (1)

On vit au sein d’un univers, caractérisé par un champ d’intelligence unitaire. Ce champ est une matrice de nature énergétique, un champ de Perception infinie au sein duquel circule de l’information qui se trouve à l’état latent, via des particules. Celles-ci circulent de manière ondulatoire – sous forme d’onde sinusoïdale – au sein de ce vaste océan d’ondes et de fréquences. On capte cette information de deux façons. D’une part à partir de l’imagination visuelle des intentions et désirs, renforcée ou non par leur formulation verbale. C’est l’état de pensée créative, qui observant la non matière en fait jaillir la matérialisation. D’autre part par la concentration profonde et la manifestation des sens subtils. C’est l’état de méditation et du rêve. Toutes deux permettent de recevoir l’information circulant dans les particules, celle-ci descendant aux êtres, dans le corps physique, par l’effet de résonance ou « fréquence cellulaire » produit par la nature électromagnétique des pensées et émotions associées et la réceptivité magnétique de notre corps via sa structure ADN et les membranes cellulaires.

 

Toutefois, s’est substituée à cette matrice unitaire originelle une autre matrice, la « matrice cyber », par des forces involutives qualifiées de corpus prédateur, en l’occurrence des entités extra-dimensionnelles appelées Gris, Reptiliens et Insectoïdes (Mantes …), plus globalement « forces archontiques » ou « Annunaki » selon les spécialistes de l’étude des civilisations antiques et de leurs textes sacrés. Celui-ci est basé dans la 4ème dimension de réalité, son champ de conscience – dit « Service de Soi » – s’appliquant à la 3ème dimension de réalité, celle de l’humanité, dont ils sont tant les prédateurs asservisseurs que les maîtres généticiens. Cette matrice correspondant au champ de l’astral, inférieur au champ du divin, est de ce fait imposée par une violation de la « loi du consentement », une des grandes lois régissant Ce Qui Est, l’Univers, par le biais d’une manipulation psycho-émotionnelle agissant sur l’inconscient de l’être humain pour obtenir le consentement implicite de son servage …

 

L’humanité est sous l’emprise millénaire des reptiles – Codex mexicain Laud, planche 34.

Cette matrice est un champ limité, où le corps humain est assimilé par la prédation mentale qui le manipule à un robot biologique, dont la programmation est circonscrite au champ d’application en 3-D (4-D avec la dimension Temps, celui de la conscience) où il évolue, la Terre, au sein d’une galaxie, la Voie lactée, et le système solaire qui la caractérise. Là se trouvent les fondements délétères car totalitaires du transhumanisme, la « nouvelle religion universelle » en cours de mise en place. Autrement dit la nouvelle gouvernance mondiale.

Cette matrice est basée sur une expression mathématique / numérique / géométrique, qui, par ses codes, permet l’élaboration et le fonctionnement des formes au sein de l’univers créé, tel un gigantesque programme informatique (c’est pourquoi elle est également qualifiée de matrice « Cyber » ou d’Intelligence Artificielle). Les scientifiques ont identifié ces codes mathématiques récurrents : la séquence dite de Fibonacci (1,1, 2, 3, 5, 8, 13, 21 …), le nombre Pi (3,141), Phi (1,618) … Ce sont des séquences constantes de nombres et de proportions qui se répondent l’une l’autre, s’appliquant à toutes les créatures, choses et éléments de l’univers, dans le moindre détail. Cette relation mathématique coordinatrice est la clé de la physique du cosmos. C’est pourquoi la plupart des êtres humains la tiennent comme l’unique explication de la vie et de l’univers, car ils ne l’ont ni étudiée ni interrogée dans son fait générateur sacré, manipulé par l’enseignement institutionnel et religieux dispensé.

Illustration de la Matrice cyber : la geôle-écran Pac-Man

En mathématique, le procédé de l’écran de l’ordinateur qui emprisonne les personnages/formes qui s’y trouvent et s’y meuvent (jeu vidéo par exemple) s’appelle un « tore carré plat ». Cette surface topologique, si elle permet de saisir immédiatement la structure invisible de la geôle-écran, souffre toutefois d’un défaut important, qui l’éloigne irrémédiablement du monde plat de l’écran de l’ordinateur : elle déforme les distances. Elle est corrigée par un « plongement isométrique », autrement dit une représentation qui respecte les longueurs, mais dans une version affaiblie. C’est ainsi que dans le fonctionnement de la Matrice cyber, les petits personnages de son écran – les êtres humains – sont leurrés par les illusions géométriques d’une fausse réalité, comme dans le célèbre jeu Pacman …

La Matrice cyber de l’asservissement des consciences

Le « cyberfilm » Matrix (La Matrice) réalisé par Lana et Andy Wachowski, sorti en 1999, rend compte de la réalité illusoire générée par ordinateur et de la société transhumaniste vers laquelle on se dirige.

La série télévisée The Prisoner (Le Prisonnier) créée par l’écrivain et ancien agent des services secrets George Markstein et diffusée en 1968 rend compte de la bulle limitant la conscience dans la 3ème dimension de réalité. Tant qu’elle n’est pas fissurée, cette bulle ou coquille dimensionnelle nous empêche de voir la réalité de ce monde telle qu’elle est, c’est à dire hyper-dimensionnelle.

A leur manière, les films de la série Transformers réalisés par Michael Bay et Travis Knight (des robots représentant le bien se battent contre ceux représentant le mal), les films de la série britannique Hellraiser (ou Le Pacte) de Clive Barker (des créatures infernales adeptes d’un sado-masochisme entre jouissance sexuelle et torture sadique voyagent d’une dimension à l’autre grâce à un Cube fonctionnant comme un casse-tête mécanique sophistiqué), la série de science-fiction canadienne Cube réalisée par Vincenzo Natali et sortie en 1997 et 2002 (les êtres humains sont enfermés dans des pièces d’un cube dont certaines sont mortelles), et le thriller américain The Box (La Boîte) réalisé par Richard Kelly et sorti en 2009, traduisent la Matrice cyber à caractère entropique et mortifère. Ils mettent en avant la révélation de l’Intelligence Artificielle comme piège à la conscience de l’être humain, qui faute de transcendance, le conduit à d’éternelles souffrances nourrissant le système prédateur.

La perversité du corpus prédateur est de toujours donner à ses esclaves illusionnés les clés de compréhension de leur jeu involutif, tout particulièrement au moyen du symbolisme logé dans l’inconscient. Même s’ils n’y croient pas, abêtis par l’ignorance et la course aux hochets émotionnels (course au pouvoir et à l’argent, toxicités diverses, sexualité exacerbée, hédonisme lascif, exaltation sportive et musicale, religiosité et sociétés secrètes, évasion spirituelle « amour et lumière » …), ils se voient ancrer dans leur psyché le déroulé du plan mortifère les conduisant dans les limbes du temps. Ils se croient vivants. Ce sont des morts-vivants…

Réalité et illusion

On regarde ailleurs. On pourrait, comme l’aigle, fixer le soleil, mais on choisit l’obscurité. On regarde comme hypnotisé la baguette de ses maîtres, leur flûte enchantée, qui fait danser les gens et danser jusqu’à l’épuisement, comme la cigale de la fable. On ne reconnait pas la réalité, car on en est coupé. On ne voit pas qu’un écran est un mélange de pixels formés par trois couleurs. On ne voit pas qu’un billet de banque est simplement du… papier. On travaille, on se bat, on s’entredévore et tuons pour du… papier. On voit l’illusoire à la place du réel. On oublie que les fruits ne viennent pas de l’achalandeur mais des arbres, que le lait ne vient pas de l’hyper distributeur mais des vaches. Le système est une illusion complète.

Ainsi la perception de la « beauté », proprement subjective. Picasso, certains diront que c’est « beau », d’autres s’y opposeront. Est-ce réellement « beau » ou est-ce « croire » que c’est « beau » ? Est-ce « beau » parce que quelqu’un a dit que c’est « beau » ? Parce que cela vaut des millions, et que beaucoup disent « j’aime ». Or si ce n’était uniquement que pour « occuper les singes » ? …

« Les raffinés, les riches, les oisifs, cherchent le nouveau, l’étrange, l’extravagant, le scandaleux. Et moi-même, depuis le cubisme et au-delà, j’ai contenté ces maîtres et ces critiques avec toutes les bizarreries changeantes qui me sont passées par la tête, et moins ils me comprenaient, et plus ils m’admiraient. A force de m’amuser à tous ces jeux, à toutes ces fariboles, à tous ces casse-tête, rébus et arabesques, je suis devenu célèbre, et très rapidement. Et la célébrité pour un peintre signifie ventes, gains, fortune, richesse. Mais quand je suis seul à seul avec moi-même, je n’ai pas le courage de me considérer comme un artiste dans le sens grand et antique du mot. Ce furent de grands peintres que Giotto, Le Titien, Rembrandt et Goya : je suis seulement un amuseur public qui a compris son temps et a épuisé le mieux qu’il a pu l’imbécillité, la vanité, la cupidité de ses contemporains. C’est une amère confession que la mienne. Mais elle a le mérite d’être sincère. » Pablo Picasso (1881/1993) – Lettre à Giovanni Papini

Tel que l’entend ci-dessus la bande-annonce de Westworld (« Le monde de l’Ouest »), la série télévisée américaine diffusée sur le réseau HBO à partir de 2016 avec un titrage explicite Chaos takes control (« le chaos prend le contrôle »), la matrice cyber ou d’intelligence artificielle (IA) est, Compte-tenu de ses caractéristiques mathématiques, la matrice cyber ou d’intelligence artificielle (IA) est un programme codé aux fins de dénaturation de la biologie du vivant qu’elle enferme, et ce par le corpus prédateur qui l’établit à partir d’une puissante maîtrise technologique. A partir des grandes lois physiques de l’Univers (électromagnétisme, force nucléaire), elle détermine le mode opératoire du fonctionnement structurel de cet univers limité et de sa réalité apparente, le conduisant dans une impasse, la cyclicité du temps puis le trou noir galactique.

On est partie intégrante de ce système matriciel, les capteurs sensitifs étant calibrés sur ce qu’on doit percevoir de la Matrice, rien d’autre. Aussi on scanne en permanence les signatures électromagnétiques de tout ce qui compose le monde, et l’interprète en fonction des « lois-croyances » dispensées par les gardiens de la Matrice – les élites institutionnelles –, même si de temps en temps, certains, qui possèdent des capteurs dysfonctionnant quelque peu, perçoivent autre chose. La super entité « Humains-Matrice » structure et verrouille le champ des possibles, scannant par sa technologie les mémoires logées tant dans l’ADN que dans la psyché (subconscient). Elle a de ce fait toujours plusieurs coups d’avance, sauf pour les rares « élus » ayant réussi à ouvrir leur champ de conscience et à se brancher sur le champ de l’Esprit universel (le champ divin).

Elle se nourrit et se renouvelle par l’ensemble des expériences qu’on y mène, utilisant la puissance créatrice de l’esprit humain à ses fins de survie, et ce par les traumatismes psycho-émotionnels qui découlent des jeux de rôle interprétés (bourreau, victime, sauveur), chacun(e) suivant une ligne programme attribuée. Son fonctionnement découle bel et bien de la formule tant prisée par les sociétés secrètes occultes qui la représentent, Ordo ab Chao, l’Ordre naît du chaos …

Pourquoi pourrait-on être tenté de sortir de sa rassurante prison ? Est-il même imaginable que la majorité les humains puisse penser qu’il existe autre chose qu’eux, que l’univers, apparemment infini, qui les entoure ? On peut essayer indéfiniment toutes les directions, emprunter des chemins interminables, on revient toujours d’où on est parti. Il est fort probable que l’idée de quitter les murs vienne de « singularités » ayant explosé au visage de certains. On peut définir ces singularités comme des faits impossibles à expliquer au moyen des « lois-croyances » qui maintiennent la cohérence de la Matrice. Consciemment ou non, les humains refusent les anomalies qui apparaissent dans la Matrice. Leur survie, en tant que créateurs et parties de la Matrice, en dépend. Ils deviendraient des corps étrangers, aussi bien à eux-mêmes qu’à la Matrice. L’intellect est structuré pour maintenir la stabilité de la « réalité » du monde. Toute remise en cause de la Matrice, équivaudrait à un suicide, puisque le référentiel structurel s’effondrant, la folie guetterait le monde.

Admettons cependant que, malgré les désagréments et difficultés de la démarche, des humains tentent de passer derrière le miroir, de transgresser les lois de la Matrice. Il faudrait encore réussir à pratiquer une « brèche » dans le continuum de croyances, et donc trouver où et comment créer une porte permettant de se contempler.

Qui dit codé dit clé de décodage. Là réside le danger encouru par la majeure partie de l’humanité, celui de s’être vu substituer l’accès à la connaissance par la manipulation génétique effectuée (perte des mémoires par l’amputation de brins d’ADN) pour évoluer en état de conscience « Service d’Autrui », et répondre au principe d’évolution, soit le chemin de retour à La Source, à l’UN. Cette substitution autorise ainsi manipulation et dérive confiscatoire d’une partie, essentielle, des règles du jeu de Ce Qui Est. Le chaînage de son mode opératoire, sacré, n’est ni enseigné dans les écoles et les universités ou par les religions institutionnelles, ni diffusé dans les « grands » médias audiovisuels ou autres. Sinon de manière édulcorée et partielle, volontairement, afin de ne pas ouvrir les yeux et oreilles des dormeurs …

Il y a de ce fait deux manières de comprendre sa relation à l’univers. S’en remettre à celle enseignée par les différents canaux institutionnels, qui correspond à la matrice d’appartenance cyber. Elle s’impose à l’être humain sans lui laisser de marge de manœuvre transcendantale, car limitée et manipulée. S’en remettre à sa guidance intérieure, et se laisser conduire comme dans un jeu de piste sur le chemin de la Connaissance et de la Vérité. La façon dont on joue au jeu de la vie correspond à celle avec laquelle on collabore. Sans cœur et amour, on ne peut sortir de la fosse à purin mental et égotique dans laquelle on s’est irrémédiablement coincé, dans un scénario où tout est déjà réalisé à l’avance.

L’archétype Diable, symbole de la Matrice

La réalité d’appartenance, la matrice limitée de la 3ème dimension, voit son fonctionnement basé sur les polarités opposées mais complémentaires. Ainsi le « combat » entre la Lumière – la Vérité, la Connaissance de Ce Qui Est –, soit la conscience Christique (l’Unité), et les Ténèbres. Celles-ci sont illustrées par l’archétype Diable, de diabole – celui qui divise –, ou Démon, le monde à l’envers. Celui-ci est de même composé de deux polarités : une polarité évolutive, la fausse lumière de l’archétype Lucifer – qui signifie le porteur de lumière – proposée à l’humain qui doit faire jouer son discernement pour ne pas être illusionné, et une polarité entropique, involutive, dont l’archétype est Satan.

Lucifer est l’archétype dans le référentiel latin et judéo-chrétien du Titan grec Prométhée, le messager divin qui s’est rebellé pour voler contre l’avis des dieux le Feu sacré de l’Olympe, symbole de la Connaissance, afin de l’offrir aux humains et leur permettre de s’instruire. Par là-même, il est aussi évocateur de l’hybris, la folle tentation de l’Homme de se mesurer aux dieux et ainsi de s’élever au-dessus de sa condition, message sans équivoque du corpus prédateur. C’est pourquoi il a été puni de son audace et enchaîné sur un rocher (ou crucifié selon d’autres), condamné par Zeus à être enchaîné nu à un rocher dans les montagnes du Caucase, où un aigle vient lui dévorer le foie chaque jour. Si Héraclès (Hercule chez les Latins) le délivre au cours de ses douze travaux, Prométhée dut porter durant toute sa vie une bague de fer provenant de ses chaînes, accolée à un morceau de pierre du Caucase. C’est pourquoi Lucifer est également représenté enchaîné.

Lisez la deuxième partie de cet article
 
 

yogaesoteric

12 mai 2019

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