Le cinéma de la Matrice (1)

 

La programmation des consciences dans la Matrice de l’illusion, la 3ème dimension terrestre, passe notamment par la suggestion subliminale des êtres humains par leurs Maîtres asservisseurs, afin d’éviter leur éveil à Ce Qu’Ils Sont véritablement.

C’est ce savoir-faire que s’est appropriée avec les évolutions technologiques contemporaines l’industrie d’Hollywood, la Mecque du cinéma mondial, dont les artificiers maîtrisent parfaitement les principes régissant l’électromagnétisme, une des grandes clés physiques régissant Ce Qui Est. Son pouvoir d’influence des consciences par ses mages officiants est ainsi très puissant, découlant de la fabrication des mythes antiques par la prêtrise païenne et leur représentation artistique (peinture, gravure, sculpture…), ayant permis de graver dans l’inconscient collectif par la signature mnésique leur signification dévoyée.

Hollywood

Hollywood signifie le bois ou la forêt de houx, et non le bois saint (holy). Le houx est une plante, au même titre que le gui, toutes deux prisées par les druides ou mages anciens. L’une, la forêt de gui, célèbre la lumière ; l’autre, la forêt de houx, célèbre les ténèbres. Entre magie blanche et magie noire, le système matriciel et ses « élites » gouvernantes ont choisi où ils mettaient le curseur…

Six « majors », soit les plus gros studios de production américains filiales de maisons-mères, en sont les emblèmes : Walt Disney Pictures (Walt Disney Company) – 20th Century Fox (Fox Entertainment Group) – Columbia Pictures (Sony) – Paramount Pictures (Viacom) – Warner Bros Pictures (Time Warner) – Universal Pictures (Comcast).

Le film de la Vie

Dans la vie, on est tour à tour chacun des cinq grands rôles de l’industrie du cinéma : scénariste/auteur – producteur – réalisateur – acteur – spectateur.

On en maîtrise toute la chaîne, revêtant chaque habit pour en connaître les émotions attachées, dans lesquelles se trouve le secret de Qui On Est. Le film est la vie de chacun. On a en soi toutes les clés de son succès comme de son insuccès. C’est à soi-même de jouer pour obtenir l’Oscar ou le César de récompense. Fiat Lux, que la lumière soit !

Cependant, comme ces clés sont la plupart du temps cachées, on joue au film de la Vie illusionné, dépossédé de ce qui permet aux gens d’accéder au septième Art …

Le 7ème art

Le cinéma est le septième art, la 7ème discipline qui a été qualifiée d’art en 1919 à l’initiative d’un des pionniers de la critique cinématographique l’écrivain italien Riccioto Canudo (1877/1923) … Il existe bel et bien six arts avant le cinéma, le philosophe allemand Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770/1831) ayant défini les cinq premiers, du plus matériel et moins expressif au plus expressif et moins matériel, comme suit :
1. l’architecture
2. la sculpture
3. la peinture
4. la musique
5. la littérature (poésie)

Sont ensuite venues s’ajouter de nouvelles disciplines :
6. la danse, le théâtre et le cirque (les arts vivants)
7. le cinéma (depuis le début du XXème siècle)
8. la photographie, la télévision, la radio (les arts médiatiques)
9. la bande-dessinée.

La fabrication de l’illusion

La cassette de la Matrice comporte une bande qui contient toutes les séquences du film projeté, et qu’on pense « réalité ». Ces séquences sont en fait des programmes constitués d’informations logées tant dans le conscient – les croyances en l’état – que dans l’inconscient (subconscient), et de ce fait que l’ADN recèle, la pensée émettant une vibration énergétique sur les cellules de du corps biologique. Celui-ci les projette tel un projecteur dans la vie quotidienne, sa résonance entraînant les situations de vie qu’on rencontre. On fabrique le film de sa vie comme auteur, producteur, réalisateur et acteur, et le contemplons comme spectateur !

La culture des effets remplace celle des causes

Avec le développement successif de grandes civilisations de nature patriarcale, ambitieuses, gouvernées par des tyrans, les diverses stratégies de conquêtes provoquèrent des divisions culturelles volontaires afin de contrôler plus facilement les peuples qui grandissaient en population. Il leur fut ainsi inculqué une fausse culture très émiettée, comme une camisole mentale qu’on appelle aujourd’hui « la pensée unique et globale », le principe de base étant « Diviser pour mieux régner ». Si le plus important du savoir causal propre au fonctionnement de l’univers – Ce Qui Est – a été transmis secrètement par initiation à une petite élite régnante, un savoir édulcoré a été distribué de façon très fractionnée, en fonction de la stricte nécessité des rôles sociaux et selon la docilité de chacun. Puis ce fut le couronnement de l’élément intellectuel, la raison, qui est venu supprimer complètement tout le système ancestral chamanique avec la soi-disant Révolution des Lumières au XVII° siècle. Elle consacrait l’exploration scientifique comme source des phénomènes. Comme si l’analyse des éléments tangibles d’un phénomène allait pouvoir livrer les causes de son origine … 

Or seul l’ingénieur qui a conçu un projet peut en expliquer la motivation d’origine. De ce fait, le monde physique n’est qu’une projection de l’esprit, ne contenant aucune source originelle s’il n’est relié à l’Esprit, le grand champ de Conscience. Il est le monde des effets et des manifestations, pas celui des intentions causales. C’est la vitrine, pas l’atelier. L’origine et la source des phénomènes survenant dans le plan physique se situent dans d’autres plans ou dimensions, constituant le monde dit « causal ». Celui-ci fonctionne comme un projecteur, et le monde physique comme un écran. Ceci entend que tout ce qui est vu, entendu, goûté, touché par les sens physiques n’est qu’une petite partie de ce qui existe, de même qu’un écran TV ou de cinéma ne contient qu’une petite partie de la réalité. On vit ainsi au quotidien dans une projection permanente d’effets dont on ne connait pas vraiment les causes, sauf, bien sûr, quand la pensée unique les explique en détail et à sa façon. On en ressent une assurance mentale bien confortable, le savoir devenant ainsi encyclopédique grâce à cette illusion.

On est de ce fait massivement entrés, depuis trois siècles, dans l’ère dite moderne, qui s’avère une gigantesque impasse illusoire, car on appelle réel ce qui ne l’est pas. Ce n’est qu’un reflet de la réalité, décodé par la rétine et les neurones, via le cerveau, lui-même conditionné par la pensée unique. Pour que l’illusion soit complète, la pensée unique explique très bien, et en détail, ce qu’on doit en penser et comment en parler. On ne doute pas une seconde que la réalité puisse s’étendre hors de la perception illusionnée. Cet aveuglement est pathologique quand il est massif, collectif, et le fait d’êtres se croyant instruits, « cultivés ».

A partir de là on est créé les diplômes nécessaires aux robots biologiques, pour que les étudiants soient suffisamment bien illusionnés pour servir correctement le système illusoire mis en place. La boucle est ainsi bouclée. Elle constitue la réalité, la plus réelle possible, celle à laquelle adhère tout le monde, y compris les enseignants par leurs autorités de tutelle. Tout ce qu’on voit n’est donc qu’une projection artificielle, en relief, en couleur, sur le grand écran de la normalité en vigueur, mais sans aucune réalité causale naturelle. Elle est comme l’expérience en 3D d’une console de jeu vidéo, avec en plus cette sensation extraordinaire d’être physiquement dans le jeu lui-même. Si on se concentre suffisamment, cela devient petit à petit la seule réalité. En pénétrant la console, on est à fond dans la vie. Comment s’étonner alors que les jeunes arrivent facilement à confondre eux aussi leur jeu virtuel avec la réalité quotidienne qu’on affirme être réelle ? Les adultes s’adonnant à cette pratique illusoire, ils en sont le reflet avec leur technologie qu’on a conçue à leur intention. Ils jouent comme des fous, tout comme les autres. Comment pourra-t-on les dissuader à ne pas le faire eux-mêmes avec leurs jeux virtuels, puisque les adultes le font eux-mêmes, en grandeur nature, dans le cadre étroit de leurs propres vies artificielles et affirmées réelles ? Un vrai monde dystopique, dont on porte la totale responsabilité, tellement on dort profondément.

Ces programmes (informations) que contient l’ADN sont des « mémoires » qui y ont été engrammés (imprimées, encodées) par l’expression de l’émotionnel au cours de toutes les incarnations de vie se déroulant dans un éternel présent sur un plan multidimensionnel, soit les différentes expérimentations de la matière terrestre, la 3ème dimension de réalité. Elles sont constitutives du « karma », somme des mémoires liées à tous les personnages joués, dit « alter », dans les différents rôles de bourreau, victime, sauveur. Tant qu’on ne les a pas réunifiés, l’Âme, lien avec le Soi supérieur « divin » lorsqu’elle est unifiée, demeure fragmentée, éparse. On ne peut alors s’extirper de la Matrice involutive, celle-ci faisant tout pour continuer à illusionner les gens et les empêcher de passer dans une dimension de réalité comme de conscience supérieure. C’est normal, puisqu’on est la nourriture psychique de la prédation qui asservit le monde et le retient prisonnier des boucles involutives du temps limité de la 3ème dimension …

La puissance régénératrice de l’ADN

L’ADN par sa nature biochimique et électromagnétique (substances chimiques fabriquant des acides aminés) permet par ses propriétés semi-conductrices un travail de reprogrammation ou réinitialisation intracellulaire, tout particulièrement sur les cellules souches ou maîtresses en provenance de la moelle osseuse, prioritaires dans le rapport à la maladie et la régénération du corps (équilibre hormonal, élimination des toxines, longévité …). Ce travail est activé par la nature des pensées et du ressenti en découlant. L’être humain peut ainsi activer de par l’effet de résonance harmonique les gènes bénéfiques et circonscrire celles qui ne le sont pas. Il peut également activer les banques de mémoires à même de lui délivrer des informations jusqu’alors inconnues, et découvrir comme activer des talents non identifiés.

C’est tout l’enjeu de reconstitution de ses brins ADN « amputés », soit l’ADN « poubelle » tel que nommé par les scientifiques (junk DNA en anglais, terme inventé par le chercheur Susumu Ohno en 1972) qui désigne l’ensemble des séquences du génome qui ne sont pas traduites en protéines. Si les fonctions biologiques de cette classe d’ADN étaient encore mal connues et de ce fait sous-estimées, un groupe de scientifiques a publié en 2015 des données plus complètes sur l’épigénome humain, soit l’ensemble des modifications qui interviennent dans la régulation des gènes et qui jouent un rôle important dans le développement et dans l’apparition de certaines maladies. L’épigénétique est ainsi à même de révéler progressivement le rôle de l’ADN dans la relation de l’humain au vivant, la façon dont les gènes sont utilisés par une cellule. Autant dire une puissance exponentielle explicative quant aux limitations actuelles de l’être humain dans sa pleine réalisation.

Lorsque le film est projeté et pour que la projection du film prenne un sens, il faut nécessairement qu’il y ait un spectateur qui le regarde. En l’occurrence ce spectateur c’est vous, puisque c’est votre film. Tant que vous regardez le film avec votre moi identitaire, l’égo, vous êtes leurré, évaluant la qualité du film – bonne ou pas bonne – et estimant les acteurs, les autres, dans leur rôle respectif – j’aime ou je n’aime pas –. C’est ainsi que les deux polarités de la dualité (bien/mal) liées à la structuration de la pensée de l’égo prennent effet à travers le jugement, soit de la qualité du film, soit du rôle des acteurs. La Matrice vous a entraîné par son cinéma là où elle voulait, dans la division et dans le ressenti, base de sa nourriture comme de votre asservissement.

Qu’est-ce que la Matrice ?

Le plus simple est de le demander à Morpheus, personnage de la saga cinématographique Matrix incarné dans les trois épisodes par Laurence Fishburne. Il initie au monde réel Néo, qui peut être soit « l’Élu » appelé à libérer l’espèce humaine prisonnière des machines, soit « l’Élu » de lui-même, qui ayant compris le piège illusoire tendu, se libère de lui-même des illusions de la Matrice … C’est le choix qu’on a tous à faire sur le chemin de l’éveil à Qui On Est.

Le principe à comprendre est que la réalité du film de la Matrice prend un sens uniquement lorsque l’observateur – vous en l’occurrence – se prend au jeu du « JE », en s’identifiant à l’acteur principal et en oubliant les quatre autres rôles à mener concomitamment. Or dès qu’il y a une implication émotionnelle, il y a automatiquement identification, et par là-même résonance qui en attire dans sa vie la manifestation. C’est-à-dire que pris par une émotion sous-jacente, vous entrez automatiquement dans un jeu égotique qui consiste à prendre parti pour l’un ou l’autre des acteurs du film, à juger telle scène (de notre vie) digne d’intérêt ou non.

Ainsi, happé par l’émotionnel, vous accordez de l’importance au rôle de l’acteur ou à la scène à qui ou à laquelle vous vous identifiez. Par exemple en vous identifiant au rôle du gentil, vous allez automatiquement « le soutenir émotionnellement » et lui accorder votre énergie à se défendre ou à lutter contre « son ennemi ». Vous rentrez en réaction par rapport à la situation dans le film qui se déroule, ce qui vous dépossède alors de votre pouvoir de création libre car inspirée par Qui On Est vraiment, non par le pion sur l’échiquier que la Matrice involutive veut qu’on soit …

« Tout ce que nous voyons est un rêve dans un rêve. » – Edgar Allan Poe (1809/1849), poète, romancier, nouvelliste, critique littéraire, dramaturge et éditeur états-unien


Lisez la deuxième partie de cet article

 

yogaesoteric
2 juin 2019

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