11 Septembre – L’hypothèse d’une opération du Pentagone doublée par Israël (2)

par Laurent Guyénot

Lisez la première partie de cet article

Récapitulons : l’événement du Pentagone a été circonscrit à la région de Washington, aéroport de décollage compris. C’était un travail interne à l’administration, ne nécessitant techniquement qu’un très petit nombre de personnes. Le but de cette mise en scène était de créer un prétexte pour l’invasion de l’Afghanistan, qui avait été planifiée à l’avance par les stratèges du Pentagone et les agents de l’État profond. Ceux qui ont simulé l’attaque du Pentagone n’ont pas pris la peine de fournir des images vidéo crédibles d’un crash ; ils étaient convaincus que les Américains feraient confiance à ce que les autorités leur diraient, car ils savaient que le renversement des talibans détestés ne soulèverait aucune protestation.

En revanche, l’événement du WTC a été entièrement organisé, depuis l’aéroport de décollage jusqu’au site du crash, sous le contrôle des services israéliens, avec la coopération d’un vaste réseau de sayanim à des postes très élevés, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’administration. Il visait à plonger le peuple américain dans une rage suffisante pour lui faire soutenir – voire exiger – une guerre totale contre tout pays qui leur serait désigné comme abritant des terroristes. L’objectif était, comme l’ont tout simplement déclaré Eliot Cohen et Norman Podhoretz, la Quatrième Guerre mondiale[9], c’est-à-dire la quatrième étape vers la transformation du Grand Israël en puissance impériale. Dans l’art de fabriquer le consentement à la guerre, ces opérateurs dévoués à Israël se situent dans une ligue supérieure à ceux qui ont organisé l’attaque du Pentagone. Avec tous les grands médias d’entreprise détenus par des sionistes, ils avaient confiance en leur pouvoir de créer, sélectionner et contrôler les images que les Américains voient, et en leur capacité à mettre les Américains en transe hypnotique par une opération psychologique d’une ampleur sans précédent.

Si notre hypothèse est correcte, nous devrions voir, juste après les attentats du 11 Septembre, un conflit entre deux groupes au sein de l’administration Bush : un groupe de stratèges impériaux classiques prônant l’invasion punitive de l’Afghanistan et rien d’autre, et un autre groupe dominé par les sionistes appelant à des guerres préventives contre l’Irak, l’Iran, la Syrie et tous les régimes hostiles à Israël. C’est précisément ce dont nous avons été témoins. Mais avant de résumer la manière dont les crypto-sionistes ont réussi à entraîner les États-Unis dans la destruction de l’Irak, une brève présentation des deux groupes concurrents s’impose.

Anatomie de l’État profond

Ce qu’on appelle communément l’État profond a sans doute toujours existé aux États-Unis, mais il est devenu une réalité plus dominante depuis le National Security Act signé par Truman en 1947, incluant la création du National Security Council, de la CIA et d’autres institutions. On peut dire en première approximation que l’État profond est le gouvernement non élu et semi-secret de l’Empire, placé sous le contrôle d’intérêts mondialistes. Il a sa propre idéologie, que nous pouvons appeler l’impérialisme américain, enracinée dans un vieux sens de la « destinée manifeste » de l’Amérique.

L’une des institutions les plus anciennes, les plus emblématiques et les plus influentes qui pilote la politique impérialiste des États-Unis est le Council on Foreign Relations. Les membres du CFR sont des internationalistes qui travaillent à travers des institutions financières et politiques. Ils représentent les intérêts des banquiers et investisseurs internationaux, qui ont fondé le CFR. Bien qu’il n’y ait pas d’uniformité stricte d’opinion parmi les membres du CFR, on peut dire que le CFR n’est pas, historiquement, pro-israélien. Encore aujourd’hui, la violation par Israël des lois internationales fait l’objet de critiques dans de nombreux articles publiés dans le magazine du CFR, Foreign Affairs. Le maintien des liens amicaux avec la dynastie saoudienne est aussi, à ce jour, la politique privilégiée du CFR, comme l’illustre ce rapport récent, « The Case for a New U.S.-Saudi Strategic Compact ».

Un membre éminent du CFR au cours des dernières décennies a été Zbigniew Brzezinski. Comme l’indique le titre de son best-seller Le Grand Échiquier, Brzezinski est un stratège dans la vieille tradition britannique du « Grand Jeu », qui vise à l’endiguement de la Russie. En tant que conseiller à la sécurité nationale de Carter, Brzezinski avait incité à la déstabilisation du régime afghan laïc et pro-soviétique en finançant et en armant les moudjahidines. En 2001, il cherchait à régler le problème qu’il avait créé. Signalons ici que Brzezinski avait, dès 1997, en référence à la difficulté d’obtenir le soutien de l’opinion publique pour les guerres impérialistes, souligné l’importance de « l’effet de choc de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor » dans le passé[10]. C’était trois ans avant que le PNAC n’exprime le besoin d’« un événement catastrophique et catalyseur – comme un nouveau Pearl Harbor » dans son rapport « Rebuilding America’s Defenses ». C’est un détail significatif à l’appui de l’hypothèse selon laquelle les PNACers ont essentiellement saisi et détourné la rhétorique et le plan des brezinskiens.

L’un des enjeux en Afghanistan était le projet d’un oléoduc financé par UNOCAL (Union Oil of California). Comme l’ont documenté Jean-Charles Brisard et Guillaume Dasquié dans Ben Laden : La Vérité interdite (2002), dans les premiers mois de 2001, l’administration Bush négociait encore avec Kaboul, mais en juillet, les négociateurs ont perdu confiance dans la capacité des talibans à stabiliser le pays. Leur renversement fut planifié, ainsi que le prétexte pour cela, accompagné de dessins fantaisistes de la grotte de Ben Laden à Tora Bora[11].

Outre le renversement des talibans, les impérialistes américains partageaient avec leurs amis saoudiens un intérêt à se débarrasser d’Oussama ben Laden, dont l’objectif déclaré était de libérer l’Arabie saoudite des bases et de la tutelle américaines et de mettre fin à la monarchie saoudienne corrompue (comme indiqué en 1996 dans sa Déclaration de guerre contre les Américains occupant la terre des deux lieux saints). George H. W. Bush, ancien membre éminent du CFR, était un ami et partenaire d’affaire des Saoudiens. En tant que chef de la CIA sous Ford, il avait privilégié les liens avec les services saoudiens plutôt qu’avec le Mossad, et en tant que président, avec son secrétaire d’État James Baker, il avait forcé Israël à la conférence de Madrid en novembre 1991.

Israël est, bien sûr, le grand rival de l’Arabie saoudite pour la position de meilleur ami des États-Unis. Les sionistes américains ont travaillé dur pour saper les relations américano-saoudiennes. De plus, contrairement aux théoriciens impérialistes du Grand Jeu comme Brzezinsky, ils ne sont pas intéressés par la conquête de l’Afghanistan – même s’ils savent profiter de n’importe quelle guerre. Ce qu’ils veulent, c’est entraîner les États-Unis dans des guerres par procuration contre leurs ennemis. Leur première priorité est le renversement de Saddam Hussein et la destruction de l’État irakien.

Afin de prendre progressivement le contrôle de la politique étrangère et militaire des États-Unis, les néoconservateurs ont poursuivi deux stratégies : ils ont cherché à imposer leur voix sur toutes les institutions juives américaines, avec des groupes de réflexion comme le Jewish Institute for National Security Affairs (JINSA ) ; et ils ont cherché à dicter la stratégie militaire impériale américaine, avec des groupes de réflexion comme le Project for a New American Century (PNAC), se faisant passer pour de fervents croyants dans la mission universelle de l’Amérique pour sauver le monde.

Cette stratégie de mimétisme est bien illustrée par l’exploitation que font les néoconservateurs du concept de « choc des civilisations », proposé en 1993 par Samuel Huntington dans un article de la revue du CFR, Foreign Affairs, puis trois ans plus tard dans un livre. Les néoconservateurs vont largement contribuer au succès mondial de ce livre, mais pour focaliser l’attention du public sur le conflit du Moyen Orient, qui n’occupe pas la place centrale dans la thèse de Huntington. Ce dernier est proche de Brzezinski, avec qui il a coécrit un livre en 1963. La stratégie néoconservatrice a si bien réussi que Brzezinski et Huntington sont souvent décrits, à tort, comme des néoconservateurs.

Bien entendu, il faut nuancer ce modèle de deux groupes distincts aux commandes de la politique impériale – les impérialistes traditionnels représentés par le CFR, et les crypto-sionistes représentés par le PNAC. Certaines personnalités sont difficiles à classer. Un cas intéressant est Henry Kissinger : pilier historique du CFR, il n’était pas connu dans les années 70 pour être très proche d’Israël, mais ses sympathies pour Israël vont s’afficher de plus en plus, et après le 11 Septembre il soutiendra la guerre en Irak.

Ce qu’il faut retenir, au-delà des personnes, c’est qu’il existe deux visions de l’empire américain : la vision traditionnelle valorise, depuis Franklin Roosevelt et le pacte du Quincy, l’alliance avec les pays arabes, tandis que la vision sioniste cherche à détourner la puissance impériale américaine contre les pays arabes et pour la défense d’Israël.

Tandis que les impérialistes du CFR préfèrent travailler par le biais d’institutions internationales telles que les Nations unies, les crypto-sionistes du PNAC ont promu une approche unilatérale. Bien qu’ils n’aient pas réussi à forcer le président Bush senior à prendre le contrôle de l’Irak en 1991, ils ont continué à faire pression dans ce sens (David Wurmser, Tyranny’s Ally : America’s Failure to Defeat Saddam Hussein, 1999).

Progressivement, en imitant et même exaltant jusqu’à la caricature l’impérialisme américain sous l’étiquette trompeuse de « néoconservateurs », et grâce à leurs relais médiatiques, les sionistes ont réussi à s’imposer dans le parti Républicain, et à acquérir une influence dominante sur la politique étrangère américaine, au point qu’aujourd’hui, 21 ans après le 11 Septembre, on peut presque dire qu’Israël est l’État profond américain.

Il convient pour finir de rappeler le rôle clé joué dans cette stratégie d’entrisme par deux aventuriers ambitieux et peu scrupuleux : Donald Rumsfeld et Dick Cheney. Rumsfeld est l’aîné des deux, de neuf ans plus âgé que Cheney. Il est intéressant de noter que Rumsfeld est au service d’Israël depuis au moins 1963, comme en atteste une lettre datée du 15 juillet 1963 que, tout jeune sénateur, il écrit au ministre de la Justice Robert Kennedy pour protester contre sa volonté de faire enregistrer l’American Zionist Council (dont l’AIPAC est alors une branche) comme un « agent du gouvernement israélien », ce qui risquerait d’« offenser l’opinion juive aux États-Unis ». C’est Rumsfeld et Cheney qui, en 1974, ouvrent à Paul Wolfowitz et Richard Pipes, deux protégés de Richard Perle, une porte de service dans l’administration de Gerald Ford. Depuis cette date, ils jouent ce rôle d’entremetteur pour les néoconservateurs, qu’ils introduisent systématiquement dans leurs cabinets. En 2001, Cheney, après avoir dirigé la campagne de Bush Jr., contrôla la formation de son gouvernement, nomma Rumsfeld à la Défense, et introduisit une vingtaine de néoconservateurs. « Dick Cheney exerce tous les pouvoirs de la présidence », écrivent Lou Dubose et Jake Bernstein dans Vice : Dick Cheney and the Hijacking of the American Presidency (2006). Dans l’hypothèse du complot à deux niveaux, Cheney et Rumsfeld sont les chevilles ouvrières qui relient les deux niveaux.

Deux projets

Après le 11 Septembre, Colin Powell, membre du Council on Foreign Relations pendant trente-cinq ans, a annoncé une opération limitée en Afghanistan. Brzezinski était dans la même ligne de pensée. Tout comme le clan Bush. Mais Bush Jr. ne compte pas dans l’équation ; il était sous le charme de ceux que son père appelait the crazies. Pendant qu’il lisait My Pet Goat, son vice-président dirigeait les opérations depuis le bunker de la Maison-Blanche (le PEOC), sous les conseils de son assistant crypto-sioniste Lewis « Scooter » Libby.

Lewis « Scooter » Libby

De son côté, à peine cinq heures après les attentats, Rumsfeld demandait à son équipe du Centre de commandement militaire national de fournir « toutes les informations » permettant de relier les attentats à l’Irak (selon des notes obtenues par David Martin, correspondant au Conseil de sécurité nationale pour CBS News)[12].

Les 19 et 20 septembre, le Defense Policy Board de Richard Perle rencontra Paul Wolfowitz et Bernard Lewis[13], mais sans Colin Powell et Condoleezza Rice. Ils préparèrent une lettre au Président, à en-tête du PNAC, pour lui rappeler sa mission historique :
« Même si les preuves ne relient pas directement l’Irak à l’attentat, toute stratégie visant à éradiquer le terrorisme et ses commanditaires doit inclure un effort déterminé pour chasser Saddam Hussein du pouvoir en Irak. L’échec à entreprendre un tel effort constituera une reddition rapide et peut-être décisive dans la guerre contre le terrorisme international. »[14]

Perle persista à affirmer que Mohammed Atta, le meneur présumé des terroristes du 11 Septembre, « a rencontré Saddam Hussein à Bagdad avant le 11 Septembre. Nous en avons des preuves »[15].

Cet argument fut finalement abandonné au profit de la menace non moins fictive que représentaient les « armes de destruction massive » de Saddam, en mettant l’accent sur les armes biologiques. Une semaine seulement après le 11 Septembre, Richard Perle déclarait à CNN que la prochaine attaque terroriste impliquerait probablement « des armes chimiques ou biologiques ». Et ce fut le cas : les 18 septembre et 9 octobre, quatre lettres contaminées à l’anthrax sont envoyées à des journalistes et sénateurs, faisant 22 morts. Les lettres identifiaient clairement l’auteur comme musulman fanatique :
« Vous ne pouvez pas nous arrêter. Nous avons cet anthrax. Tu meurs maintenant. Tu as peur ? Mort à l’Amérique. Mort à Israël. Allah est grand. »

Quelques jours avant, le FBI avait reçu une lettre anonyme accusant le professeur Ayaad Assaad, un américain d’origine égyptienne, d’être un bio-terroriste. Il fut déterminé que les souches d’anthrax provenaient du laboratoire militaire de l’Utah où travaillait Assaad. Celui-ci fut rapidement innocenté, mais on apprit plus tard dans le Hartford Courant qu’en 1992 des caméras de surveillance avaient capturé un certain Philip Zack entrant illégalement dans le lieu de stockage du laboratoire et que, dans le même temps, des agents pathogènes avaient disparu du centre. Zack avait été renvoyé du laboratoire après une plainte d’Assaad pour une lettre raciste co-signée par Zack[16]. Le FBI ne prêta aucune attention à cette révélation, ayant probablement été averti par leur patron Michael Chertoff de laisser les sayanim tranquilles.

Les attaques à l’anthrax furent très utiles pour donner de la crédibilité à la menace des armes de destruction massives de Saddam, que fabriqua de toutes pièces l’Office of Special Plans contrôlé par les néoconservateurs William Luti, Abram Shulsky, Douglas Feith et Paul Wolfowitz.

En septembre 2002, la marionnette Bush Jr. lut sur son téléprompteur que « Saddam Hussein est un dictateur meurtrier accro aux armes de destruction massive », qui pourrait à tout moment « fournir une arme biologique ou chimique à un groupe terroriste ou à des terroristes individuels »[17].

Au département d’État, on résistait à la pression. Mais Colin Powell finit par céder et, le 5 février 2003, il déclara devant l’Assemblée générale des Nations unies :
« Il ne fait aucun doute que Saddam Hussein possède des armes biologiques et la capacité d’en produire rapidement plus, beaucoup plus. Et il a la capacité de disperser ces poisons et maladies mortels d’une manière qui peut causer des morts et des destructions massives. »

Saddam Hussein

En quittant son poste en 2004, Powell avouera avoir été trompé et qualifiera ce discours de « tache sur ma carrière » (« a blot on my record »)[18].

On ne débat plus du fait que la guerre en Irak était principalement un projet sioniste (lire John Mearsheimer et Stephen Walt, Le Lobby pro-israélien et la Politique étrangère américaine, 2007). Le CFR est d’ailleurs toujours resté extrêmement critique à l’égard de cette guerre, exprimant par la suite le vœux que les idées des néocons « restent enfouies dans le sable de l’Irak » pour toujours. Mais les impérialistes traditionnels avaient perdu le contrôle de la politique étrangère américaine et ne l’ont pas retrouvé depuis. Quant à Brzezinski, il dénonça devant le Sénat « une calamité historique, stratégique et morale […] mue par des pulsions manichéennes et un orgueil impérial » (février 2007).

Nulle part la divergence d’objectifs entre les impérialistes du CFR et les crypto-sionistes du PNAC n’est plus évidente que dans leur approche de l’Arabie saoudite, l’allié stratégique de l’Amérique au Moyen-Orient depuis Roosevelt. Quelques semaines après les attentats du 11 Septembre, David Wurmser, à la fois membre du PNAC et co-auteur du rapport « Clean Break » adressé à Netanyahou en 1996, ouvrit les hostilités dans le Weekly Standard avec un article intitulé « The Saudi Connection », affirmant que la famille royale saoudienne était à l’origine de l’attaque[19]. Puis, en décembre 2002, les médias commencèrent à mentionner les 28 pages expurgées de l’« Enquête conjointe sur les activités de la communauté du renseignement avant et après les attentats terroristes du 11 septembre 2001 » menée par les commissions spéciales du Sénat et de la Chambre sur le renseignement. Ces pages, finalement divulguées en 2016, sont censées démontrer que certains des pirates de l’air, dont 15 citoyens saoudiens, ont reçu un soutien financier et logistique d’individus liés au gouvernement saoudien. Inutile de dire que, puisque aucun Saoudien n’a réellement détourné d’avions le 11 septembre 2001, ce rapport est aussi bidon que l’ensemble du rapport de la Commission sur le 11 Septembre. Mais sur cette base fabriquée, Richard Perle et David Frum ont soutenu dans leur livre An End to Evil : How to Win the War on Terror (2003), que « les Saoudiens se qualifient pour l’axe du mal », et implorent le président Bush de « dire la vérité sur l’Arabie saoudite », à savoir que les princes saoudiens financent Al-Qaïda[20]. Dans cette même ligne, on trouve maintenant des livres comme The Stealth Saudi Arabian Takeover of AmericaLa prise de contrôle furtive de l’Amérique par l’Arabie saoudite »).

Conclusion

Selon l’hypothèse présentée dans cet article, l’attaque du Pentagone semble avoir été planifiée à Washington, tandis que les attaques du WTC étaient planifiées à Tel-Aviv et à New York. La fausse attaque sur le Pentagone était une opération interne au National Security State américain, avec l’encouragement des néoconservateurs infiltrés au Pentagone, mais l’attaque sur les tours jumelles était entièrement sous le contrôle d’Israël et de ses soutiens new-yorkais. Puisque l’attaque contre les tours jumelles, par son ampleur, définit le 11 Septembre dans la mémoire collective, nous pouvons dire qu’Israël a commis le 11 Septembre, mais nous devons garder à l’esprit que les services israéliens et leurs agents infiltrés n’ont pu le faire en toute impunité qu’en se connectant à une opération du Pentagone de moindre envergure. Le gouvernement américain est responsable d’une partie du 11 Septembre, mais c’était la plus petite partie ; elle le compromettait suffisamment toutefois pour l’obliger à se soumettre à l’agenda d’Israël.

Il est sans doute de bonne guerre pour les pays ennemis de l’empire américain de commencer à qualifier le 11 Septembre d’inside job dans leur guerre de l’information, comme le feront de plus en plus la Russie, la Chine, l’Iran et d’autres. Il y a un an, par exemple, l’agence de presse russe RIA Novosti a publié une analyse du 11 Septembre par sa journaliste vedette Viktoria Nikiforova, intitulée « Les États-Unis refusent de révéler le secret du 11 Septembre » (traduction anglaise ici), incluant ce qui suit :
« Des experts de l’université d’Alaska à Fairbanks ont calculé que l’incendie n’aurait pas pu entraîner l’effondrement du troisième gratte-ciel, ce qui est rarement mentionné par les médias grand public. »

Nous pouvons nous attendre à d’autres choses de ce genre. Mais les Américains sont dans une position totalement différente. Tant que les militants américains continuent de scander « 9/11 was an inside job » et de parler de l’opération Northwood plutôt que de l’attaque du USS Liberty, ils trompent fondamentalement les Américains et fournissent une couverture pour les crimes d’Israël.

Je laisse le dernier mot à Oussama ben Laden :
« J’ai déjà dit que je n’étais pas impliqué dans les attentats du 11 Septembre aux États-Unis. […] Je n’avais aucune connaissance des attaques, et je ne considère pas non plus le meurtre de femmes, d’enfants et d’autres êtres humains innocents comme un acte louable. […] Les États-Unis devraient chercher les auteurs de ces attentats en eux-mêmes ; […] parmi les gens qui veulent faire du siècle actuel un siècle de conflit entre l’islam et le christianisme. Le système américain est entièrement sous le contrôle des juifs américains, dont la première priorité est Israël et non les États-Unis. […] C’est pourquoi la punition devrait être dirigée contre Israël. »[21]

Notes :
[9] Pour certains Américains, la guerre froide est considérée comme la Troisième Guerre mondiale.

[10] « [The American public] supported America’s engagement to World War II largely because of the shock effect of the Japanese attack on Pearl Harbor » (Zbigniew Brzezinski, The Grand Chessboard, Basic Books, 1997, p. 24).

[11] Dessin paru dans le London Times et authentifié par Donald Rumsfeld sur NBC (Meet the Press) le 2 décembre 2001. Rumsfeld ajouta : « And there is not one of those, there are many of those. » Voir sur YouTube, Ben Laden’s Cave according to Rumsfeld, www.youtube.com/watch ?v=FGhG…

[12] Julian Borger, Blogger bares Rumsfeld’s post 9/11 orders, The Guardian, February 24, 2006, www.guardian.co.uk/world/200…

[13] Bernard Lewis, What Went Wrong ? The Clash between Islam and Modernity in the Middle East, Harper Perennial, 2003.

[14] Stephen Sniegoski, The Transparent Cabal : The Neoconservative Agenda, War in the Middle East, and the National Interest of Israel, Enigma Edition, 2008, p. 144.

[15] Gary Leupp, Richard Perle’s Bombshell in Milan, Conterpunch, September 10, 2002, www.counterpunch.org/2002/09…

[16] Lynne Tuohy and Jack Dolan, Turmoil in a Perilous Place, December 19, 2001, s3.amazonaws.com/911timeline/2001/hartfordcourant121901.html, and Anthrax Missing From Army Lab, January 20, 2002, www.ph.ucla.edu/EPI/bioter/a…

[17] www.presidentialrhetoric.com…, Sniegoski, Transparent Cabal, op. cit., p. 155.

[18] Steven Weisman, Powell Calls His U.N. Speech a Lasting Blot on His Record, New York Times, September 9, 2005, www.nytimes.com/2005/09/09/p…

[19] The Saudi Connection : Osama bin Laden’s a lot closer to the Saudi royal family than you think, The Weekly Standard, October 29, 2001. Cet article n’est plus consultable mais est mentionné ici : www.washingtonexaminer.com/w…

[20] Sniegoski, Transparent Cabal, op. cit., p. 204.

[21] Interview avec le journal pakistanais Daily Ummat, traduit en anglais par BBC World Monitoring Service sur www.globalresearch.ca/interv… ; Voir aussi Webster Griffin Tarpley, 9/11 Synthetic Terror Made in USA, Progressive Press, 2008, p. 136-138.

 

yogaesoteric
10 avril 2023

 

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