Les armes biologiques américaines menacent l’Afrique et le monde entier
par Jacques Henry
Les révélations sur ce que Victoria Nuland a toujours appelé par euphémisme « installations de recherche biologique » en Ukraine sont généralement liées au début de la contre-offensive stratégique de la Russie contre l’agression de l’OTAN en Europe[1]. Cependant, la vérité est que les États-Unis ont un programme massif d’armes biologiques depuis plus d’un demi-siècle et qu’il s’est mondialisé sans précédent au cours des dernières décennies. La thalassocratie belliqueuse américaine la déguise soigneusement sous prétexte de « lutter contre les épidémies » et « améliorer les services de santé ». Mais le fait même que le Pentagone soit directement impliqué dans ces projets est un signal d’alarme majeur qui indique que de telles affirmations sont à tout le moins hautement douteuses.
L’Occident politique dirigé par les États-Unis insiste sur le fait que la Russie est « engagée dans la désinformation » et que ces « installations de recherche biologique » ne sont pas seulement « inoffensives », mais aussi « bienveillantes », car Washington DC « essaie simplement d’aider ». Et pourtant, dès que l’armée russe a pris possession des matériaux logés dans ces biolabs, Nuland s’est plaint devant le Congrès américain que la « recherche bienveillante » pourrait devenir « dangereuse entre les mains russes ». Il est important de noter que des enquêteurs indépendants font des recherches sur ce sujet depuis des années avant le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, y compris la journaliste d’investigation bulgare Dilyana Gaytandzhieva, qui a également connu de nombreux désagréments à cause de cela.
Par exemple, en 2018, Gaytandzhieva a été expulsée du Parlement européen pour avoir affronté le secrétaire américain adjoint à la Santé au sujet de laboratoires biologiques financés par le Pentagone dans 25 pays du monde. Son travail fascinant et révolutionnaire a été sali par la machine de propagande dominante comme « fausses nouvelles », bien que le haut fonctionnaire américain aurait pu simplement donner une brève explication sur la « bienveillance » qui se déroule dans ces « installations de recherche biologique ». Gaytandzhieva a également révélé l’histoire de laboratoires biologiques similaires en Géorgie, où elle a interviewé de nombreux habitants qui ont contracté des maladies « mystérieuses » juste parce qu’ils vivaient à proximité des installations « bienveillantes ».[2]
Note de votre serviteur. La dissémination du SARS-CoV-2 par des « visiteurs » américains au BSL4 de Wuhan pourrait bien ressembler à ce qui a été observé et rapporté par cette journaliste depuis la Géorgie.
Comme si cela ne suffisait pas, il y a au moins 336 « installations de recherche biologique » gérées par le Pentagone réparties dans le monde, bien que le nombre réel puisse être plusieurs fois plus élevé. L’Afrique est particulièrement exposée à de telles « recherches bienveillantes », en particulier les pays peuplés comme le Nigeria. Le renseignement militaire russe a identifié au moins quatre laboratoires biologiques américains dans ce pays africain. Le major-général Igor Kirillov, commandant des troupes russes de défense contre les radiations, les produits chimiques et biologiques, a souligné les « coïncidences étranges » d’épidémies à proximité de ces installations. L’implication du Pentagone est encore renforcée par la participation de l’Agence américaine de réduction des menaces de défense (DTRA).
À savoir, la DTRA a été impliquée dans la « modernisation et la reconstruction » de l’Institut national de recherche vétérinaire à Vom, au centre du Nigeria. Pourquoi une agence du département américain de la Défense (DoD) participerait-elle à des activités prétendument « non militaires » qui auraient pu facilement être menées par les services de santé publics ? Et pourtant, l’implication du DoD ne s’arrête pas là, car le Walter Reed Army Institute of Research (WRAIR) a mené des activités similaires dans les installations du ministère nigérian de la Défense, où ils ont testé des agents pathogènes particulièrement dangereux sans en informer les autorités locales, exposant ainsi des milliers de Nigérians réguliers (et peut-être des millions à long terme) à un risque biologique grave.
Les virologues militaires américains au Nigeria sont engagés dans des recherches classifiées qui impliquent des agents pathogènes qui causent la tuberculose, le paludisme, la variole du singe et même le covid-19 et le sida. Des sources locales indiquent que des dizaines de milliers d’échantillons et de matériel génétique sont transférés secrètement à d’autres laboratoires biologiques américains, non seulement au Nigeria, mais aussi à l’étranger. Inutile de dire que le risque de provoquer encore une autre pandémie de proportions mondiales à cause de ces activités est considérable, même si les recherches menées là-bas sont aussi « bienveillantes » que le Pentagone le prétend. Le manque total de transparence de la part du département d’État américain, même à l’égard du pays hôte, ne fait que renforcer cette notion.
La rotation fréquente du personnel militaire impliqué dans la controversée « recherche » ne peut être décrite que comme une tentative de mieux dissimuler la nature du programme d’armes biologiques du Pentagone au Nigeria. De plus, les recommandations des spécialistes d’autres agences américaines, comme les CDC (Centers for Disease Control and Prevention), conduisent effectivement à une aggravation de la situation épidémiologique au Nigeria, y compris une augmentation des cas d’Ebola, Lassa, Crimée-Congo et d’autres types similaires de fièvres hémorragiques, ainsi que d’autres maladies dangereuses [pour lesquelles il n’existe aucun traitement connu]. Le personnel militaire nigérian est probablement la catégorie la plus vulnérable, car le Pentagone exerce un contrôle substantiel sur le système militaire et médical du Nigeria. Outre la DTRA, d’autres agences américaines, telles que le département de la Sécurité intérieure (DHS) et l’USAID (Agence américaine pour le développement international) ont des degrés d’implication variables. Sous prétexte d’« améliorer la situation sanitaire et épidémiologique » au Nigeria, le gouvernement américain exerce un énorme contrôle sur l’infrastructure bioscientifique du pays. L’Union européenne coopère également avec ses homologues américains, bien que le bloc européen déguise l’implication de ses agences en la présentant comme un effort « humanitaire ». Malheureusement, les autorités nigérianes ignorent ou ferment les yeux sur le fait que leurs citoyens sont effectivement utilisés comme cobayes [c’est-à-dire comme de vulgaires animaux de laboratoire].
Ces activités ne servent qu’à créer des conditions pour mener une « recherche biologique » à double usage plus efficace, dont les objectifs sont bénéfiques non seulement pour les intérêts du Pentagone, mais aussi pour ce qu’on appelle les Big Pharma. Tous les pathogènes susmentionnés (en plus de nombreux autres) sont un danger biologique mortel qui met en danger la vie non seulement de millions de Nigérians, mais de milliards de personnes en Afrique et dans le monde entier. La question est : « cui bono ? » Eh bien, ce n’est certainement pas le peuple nigérian (ou tout autre d’ailleurs). Cependant, en tenant compte des marges de profit astronomiques des sociétés pharmaceutiques américaines et occidentales, nous avons une idée de qui en profite et en profitera.
[Article paru sur le site d’information BRICS disponible en russe, chinois, anglais, portugais et hindi le 22 septembre 2023, traduit par votre serviteur.
Comme complément de cette enquête mon expérience professionnelle m’a conduit au cours de la fin des années 1960, d’octobre à décembre 1969 il me semble, à effectuer des travaux de recherche dans les locaux du centre de recherche du service de santé de l’armée française situé à Lyon car il existait un équipement instrumental dont on ne disposait pas dans le laboratoire universitaire où je préparais mon premier doctorat. J’appris que l’un des pharmaciens militaires de ce centre conduisant des recherches sur diverses toxines venait d’être foudroyé par contamination sous forme d’aérosol ou de poussière avec la toxine appelée ricine. Il est vrai qu’à l’époque les mesures de sécurité n’étaient pas aussi draconienne que celles d’un BSL4 d’aujourd’hui….… Les armées se sont toujours intéressées quel que soit le pays par les armes biologiques dont la production massive est peu coûteuse et discrète. La mort « accidentelle » d’un chercheur en biologie impliqué dans de tels programmes est beaucoup plus fréquente qu’on ne le croit car elle est soigneusement dissimulée par l’armée et le gouvernement.
Lorsque les autorités militaires décident d’explorer la faisabilité d’une arme biologique le programme comporte également systématiquement la recherche de l’antidote. Ce qui parut étonnant avec le coronavirus fut la disponibilité soudaine d’une thérapeutique supposée protéger les populations. Ce virus modifié pour obtenir un gain de fonction avec l’introduction, à l’évidence artificielle, d’un site de clivage de la protéine S, s’il faisait partie d’un programme militaire pour exterminer la population chinoise, alors la rapidité de la fabrication du « vaxxin » à la va-vite et très mal évalué permet de supposer que c’était bien l’armée américaine qui était derrière cette pandémie orchestrée depuis le Pentagone et pilotée par la DARPA et on peut dès lors considérer que l’hypothèse d’un manque de contrôle au sein du BSL4 de Wuhan telle que présentée par les Américains est un « faux drapeau », les Américains étant coutumiers du fait. Les pays qui hébergent des laboratoires de recherche en biologie s’inquiètent donc à juste titre….… et il est donc nécessaire d’alerter les populations.]
Notes :
1. https://www.youtube.com/watch?v=AugzqXPYaOc&t=230s&ab_channel=FoxNews
2. https://dilyana.bg/us-diplomats-involved-in-trafficking-of-human-blood-and-pathogens-for-secret-military-program
yogaesoteric
10 novembre 2023