Élixirs floraux et fleurs de Bach
Les fleurs de Bach : qu’est-ce que c’est ?
Les Fleurs de Bach sont des préparations subtiles liquides obtenues par un procédé d’infusion solaire permettant une ré-harmonisation des émotions et l’expression d’une dynamique de transformation personnelle.
Le Dr Bach était animé par le désir de soigner autrement que par la médecine traditionnelle, de trouver une médecine capable de prendre en compte l’individu dans sa globalité, avec son histoire, ses attitudes, ses émotions et pas uniquement le symptôme (« Il faut soigner le malade et non la maladie » disait-il. Il est mort en 1936 après avoir élaboré sa méthode composée de 38 quintessences (39 avec le remède d’urgence, nommé « Rescue »).
Chaque fleur vise une émotion spécifique, une humeur, une personnalité et a le pouvoir de faire évoluer un état négatif pour le transformer en potentiel positif. Ces « perles de conscience » (elles se prennent sous forme de gouttes) agissent sur le système énergétique comme des catalyseurs de transformation et lui permettent de s’auto-équilibrer, elles permettent de se connecter aux ressentis, à l’essence même pour retrouver la paix intérieure. Parce qu’elles conduisent à une ouverture de la conscience, la thérapie des Fleurs de Bach représente un formidable outil de prévention pour la santé et une aide précieuse de connaissance de soi sur le cheminement intérieur.
Comment choisir les fleurs de Bach ?
Il existe autant de combinaisons possible de mélanges d’élixirs qu’il existe d’individus sur terre. Chacun saura y trouver ce qui lui convient. Parfois l’elixir suffira, parfois 6 seront le mélange le plus complet, jamais plus que 7.
Sachant que 38 fleurs différentes ont été sélectionnées pour la méthode, il est peu probable de ne pas trouver la fleur qui correspond à la demande.
– S’accepter, retirer le faux masque jovial d’évitement : AIGREMOINE
– Se sentir rassuré, vaincre les angoisses : ASPEN
– Vivre avec indulgence et tolérance : TREMBLE
– Savoir poser ses limites : CENTAURÉE
– Faire confiance en son intuition: PLUMBAGO
– Garder son sang-froid en toutes circonstances : PRUNUS
– Tirer des leçons des expériences répétitives : BOURGEON DE MARRONNIER
– Sortir de l’égoïsme : CHICORÉE
– Avoir les pieds sur terre au lieu d’être dans la lune : CLÉMATITE
– Purifier et accepter la mauvaise image que l’on a de soi : POMMIER SAUVAGE
– Se sentir à la hauteur des événements : ORME
– Pour la persévérance et le courage : GENTIANE
– Sortir du désespoir et du pessimisme : AJONC
– Pour développer l’altruisme : BRUYÈRE
– Pardonner, sortir de la suspicion et la vengeance : HOLLY
– Quitter la nostalgie du passé : CHÈVREFEUILLE
– En finir avec la procrastination : CHARME
– Développer des qualités de patience : IMPATIENCE
– Arrêter de se comparer aux autres et en dessous : MÉLÈZE
– Pour vaincre la timidité et la peur, être en confiance : MIMULE
– Vaincre la tristesse vague : MOUTARDE
– Trouver la force et savoir arrêter de lutter : CHÊNE
– Ressourcement mentale et émotionnelle : OLIVE
– Déculpabiliser et capacité de jugement : PIN SYLVESTRE
– Confiance en les capacités d’autrui : MARRONNIER ROUGE
– Contre la terreur, les peurs paniques : HELIANTHEME
– Apprendre à être plus souple envers soi : EAU DE ROCHE
– Être plus à l’aise dans ses choix, calmer les pensées sautillantes : SCLERANTHE
– Dissoudre le chagrin, les peines, les blessures émotionnelles : DAME DE ONZE HEURE
– En phase de désespoir et d’abattement : CHATAIGNER
– Voir les choses dans un contexte plus large, être plus modéré : VERVEINE
– Inspirer et respecter autrui sans dominer : VINE
– Harmoniser un processus de changement, protection : NOYER
– Sortir de la solitude et communiquer : HOTTONIE
– Apaiser le flot des idées : MARRONNIER BLANC
– Trouver sa vocation et son ambition : AVOINE SAUVAGE
– Plus de dynamisme et d’enthousiasme : EGLANTINE
– Se responsabiliser sans s’apitoyer : SAULE
Enfin, le remède d’assistance Rescue, ensemble de 5 fleurs, s’utilise de façon ponctuelle, durant quelques jours (pas plus de 5 à 6 jours). C’est le remède le plus connu et le plus vendu en France. C’est une réponse immédiate à une difficulté ou à une humeur négative passagère. Il est aussi possible de l’utiliser en prévention, contrairement aux autres Fleurs de Bach (anticipation d’une situation angoissante, d’une migraine -ou à prendre dès les premiers symtômes, d’un examen…). Rescue peut être mélangé à d’autres élixirs et dans ce cas, il compte pour une Fleur.
Rescue Remedy peut aussi être appliqué directement sur la peau (piqûre d’insecte), en compresses, seul ou avec une crème Bio ou dans le bain d’un nouveau-né par exemple (5 gouttes de concentré dans le bain).
Utiliser les Fleurs de Bach
Sont recommandées 4 prises 4 fois par jour du mélange préparé et dilué ou de la fleur unique. Pour des résultats stables, le traitement est à poursuivre 3 semaines avec un suivi. Elles sont prises par voie orale dans la bouche directement ou dans une boisson. Il est possible de les utiliser de manière ponctuelle (examen, nouvelle épreuve) ou dans le cadre d’une évolution personnelle et introspective.
Les contre-indications
La simplicité de cette thérapie, son efficacité, son côté naturel et inoffensif (pas de contre-indication ou d’effet secondaire connu, pas de risque de dépendance ni d’accoutumance, pas de risque de toxicité ou de surdosage) font qu’elle est utilisée depuis 80 ans aussi bien par des adultes que par les enfants dans plus de 75 pays au monde.
Une attention particulière doit cependant être portée sur les personnes présentant certaines pathologies comme la schizophrénie ou l’épilepsie en raison de la présence d’alcool. Il en est de même pour les personnes en cours de sevrage alcoolique. Il existe de nombreux laboratoires qui disposent de Fleurs de Bach sans alcool, préparées avec une base d’érable, de glycérine ou de vinaigre de cidre.
Ces quintessences naturelles peuvent être associées à une thérapie mais, bien entendu, elles ne remplacent en aucun cas un avis ou traitement médical. Enfin, il est possible qu’une réaction exacerbée intervienne avec une fleur : pas de panique, cela fait partie de la pratique (par exemple, le fait d’avoir envie de pleurer plusieurs jours de suite avec Star of Bethlehem, la fleur de la consolation). Il s’agit d’un travail de nettoyage, de re-équilibrage qui est en train de se faire, le temps « d’éplucher » les couches émotionnelles (comme un oignon), une couche pouvant en cacher une autre. Cela dure deux ou trois jours pendant lesquels il est conseillé de poursuivre le traitement pour ré-harmoniser toutes les émotions du moment et se sentir apaisé.
Est-ce que ça fonctionne ?
Il n’y a pas, à ce jour, de preuves scientifiques concernant les fleurs de Bach que ce soit pour préciser leurs effets ou déterminer leurs mécanismes d’action. (ceci demanderait d’ailleurs de gros moyens pour les réaliser).
Des études cliniques ont vu le jour : celle du Professeur Campanini (Milan, 1987) sur les angoisses, Phobies et débordes obsessionnels : 87 % des patients constatent des effets positif et celle du Professeur Hylan (Un. Plymouth, UK, juillet 2007 sur les colères et sautes d’humeur, avec 73 % de réponses positives après la prise du remède.
Par ailleurs, des scientifiques étudient des hypothèses qui visent à mieux comprendre les approches énergétiques. Des chercheurs de l’Université Princeton font valoir que les effets attribués à des approches comme les élixirs floraux, le toucher thérapeutique, la guérison à distance, la thérapie par la prière et même l’acupuncture et l’homéopathie pourraient s’expliquer par des mécanismes « non locaux » qui seraient influencés par les intentions conscientes et inconscientes du sujet.
Ces hypothèses relèvent souvent plus de la physique quantique que de la biologie. De plus, elles prennent en compte des mécanismes subjectifs sur lesquels la science n’a que peu de prise, comme la conscience, l’intention réelle de guérir, les émotions, etc. Ainsi, selon Danièle Laberge, une herboriste et herboricultrice qui a fabriqué des élixirs floraux au Québec pendant plus de 25 ans, les connaissances sur les propriétés des élixirs « sont le fruit de l’observation, de l’expérimentation et de l’intuition […] Vivre dans l’univers des fleurs et des herbes ouvre des voies d’exploration qui ne se recréent pas en laboratoire.
Par ailleurs, les travaux du japonais Masaru Emoto pour sa théorie sur les effets de la pensée et des émotions sur l’eau. Et ceux de Jacques Benveniste, médecin immunologue français sur la mémoire de l’eau montrent que la biologie moléculaire n’explique pas tout. Voici ce que déclarait le Professeur Montagnier (prix Nobel de Médecine en 2008) sur les travaux de ce dernier “ Certains phénomènes, comme l’homéopathie, restent mystérieux. Je fais allusion à certaines idées de Jacques Benveniste (le scientifique qui a inventé la mémoire de l’eau) car j’ai récemment rencontré des phénomènes que seules ses théories semblent pouvoir expliquer. Je pars d’observations, pas de croyances. Certaines choses nous échappent encore, mais je suis convaincu qu’on saura les expliquer de la manière la plus rigoureuse. Encore faut-il pouvoir mener des recherches à ce sujet … Si l’on commence par nier l’existence de ces phénomènes, il ne se passera rien. J’ai la chance d’avoir pu faire mes preuves dans la grande science en particulier dans l’identification du virus du sida. Je me sens libre d’explorer de nouveaux domaines et d’en dériver des concepts originaux, même s’ils prêtent à controverse. ” »
Luc Montagnier admet se rapprocher des recherches et thèses du docteur Benveniste. En décembre 2010 dans une interview à la revue Science il répond : « on me dit que certains ont reproduit avec succès les expériences de Benveniste mais ils ont peur de les publier à cause de la terreur intellectuelle de la part de ceux qui ne les comprennent pas ».
L’histoire des élixirs floraux
C’est l’histoire d’un homme convaincu que c’est dans la nature qu’il trouverait le remède pour soigner autrement ses patients. Non satisfait de la médecine traditionnelle dont il s’éloignait de plus en plus, ce qui lui valut bien des tracas avec l’Ordre des médecins, il voua toute sa vie à la recherche de « sa méthode » naturelle de soin et de prévention de la maladie.
Edward Bach est né 1886 près de Birmingham en Angleterre. Profondément altruiste, idéaliste, croyant et mystique, c’en travaillant, à l’âge de 16 ans, à la fonderie de son père qu’il découvre la souffrance humaine et c’est à ce moment-là qu’il décide de devenir médecin. Son diplôme de médecine et son titre de chirurgien en poche, il travaille aux urgences de l’University College Hospital de Londres, fait de la chirurgie lourde en 1914 puis se spécialise en bactériologie en 1915. Deux ans plus tard, il entre au London Homeopathic Hospital et élabore ce qu’il appellera les « nosodes », des vaccins homéopathiques destinés à éliminer les toxines et les maladies intestinales. Après le décès de sa femme, en 1917, il s’effondre dans son laboratoire et sombre dans le coma ; ses confrères diagnostiquent alors un cancer de la rate et lui donnent trois mois à vivre. Lorsqu’il sort du coma, en dépit de son état d’épuisement, il décide de déployer toute son énergie dans les jours qui lui restent à vivre à la recherche de sa méthode naturelle et holistique. Il se sent intellectuellement et spirituellement proche de Samuel Hahnemann (le père de l’homéopathie) tout comme d’Hippocrate et de Paracelse qui avaient compris, comme lui, qu’il fallait soigner le malade, l’homme intérieur et non le symptôme ou la maladie car « Si notre nature spirituelle et mentale sont en harmonie, la maladie disparaîtra » ou « Tant que l’âme, le corps et l’esprit sont en harmonie, rien ne peut nous affecter » avait-il coutume de dire. A 43 ans, il décide de changer de vie, quitte Londres pour s’installer dans son village natal, dans une petite maison qui porte aujourd’hui son nom, la Fondation Bach où sont exposés ses meubles, son bureau, tel qu’il était, ses dessins, une partie de ses études.
C’est en arpentant la campagne anglaise qu’il découvre progressivement ses premières fleurs. Il étudiait chaque plante avec la même minutie qu’il étudiait ses patients : sa couleur, son éclat, sa forme, ses pétales, son mouvement, sa vie, son enracinement. Doté d’une intuition et d’une sensibilité remarquable, il percevait l’énergie, la vibration de la fleur, sa puissance. Sa passion et son acharnement pour découvrir grâce aux végétaux une réponse de guérison naturelle l’amènent à consacrer ses dix dernières années, pendant lesquelles il travaille sans relâche et décède en 1936, après avoir mis au point sa méthode composée de 38 quintessences préparées, par solarisation s’il s’agit de fleurs sauvages ou par ébullition pour ce qui concerne les bourgeons d’arbre, et sur les 38, un élixir qui n’est ni une fleur ni un arbre mais une eau de roche (« Rock Water ») aux vertus curatives, trouvée par le Dr Bach sur les lieux de son enfance, au pays de Gaulle. L’ensemble forme un système d’équilibrage de nos états émotionnels, classé en 7 familles correspondant aux principaux conflits fondamentaux qui nous empêchent d’être pleinement nous-mêmes.
– La peur
– L’hypersensibilité aux idées et aux influences
– La solitude
– Le manque d’intérêt pour le présent
– Le désespoir et le découragement
– L’incertitude
– La sensibilité excessive à la vie des autres
Sa méthode est complétée par le seul composé qu’il ait élaboré de son vivant, le remède Rescue remedy composé de 5 fleurs :
– Rock rose (Hélianthème) pour les peurs paniques ;
– Impatiens (Impatiente) pour le manque de patience, l’agacement, les tensions ;
– Clemats (Clématite) pour la concentration, l’enracinement dans le présent, les pertes de conscience ;
– Cherry Plum (Prunier myrobolan) Cherry Plum pour rester maître de soi ;
– Star of Bethlhéem (Etoile de Bethléhem) pour les chocs émotionnels, un grand chagrin.
Plus tard, apparaîtront d’autres produits comme la crème Rescue qui s’utilise pour des problèmes de peau, pour des chocs, piqûres d’insectes, entorses, brûlures légères… et contient, outre les 5 fleurs initiales du remède d’assistance Rescue, Crab Apple (Pommier sauvage) qui a un effet purifiant, nettoyant, apaisant.
Il existe également Rescue Nuit, en spray, composition plus récente qui comporte, en complément des cinq Fleurs du Rescue original, la quintessence White Chestnut (Marronnier Blanc) pour les ruminations, les pensées agitées qui troublent le sommeil.
24 ans après la mort d’Edward Bach, d’autres chercheurs du monde entier sont partis sur ses traces, à la recherche de nouvelles « fleurs » ayant un pouvoir de rééquilibrage des émotions. Apparaissent alors en Europe les Fleurs contemporaines ou Fleurs Deva, découvertes dans les années en 1986 par Philippe Deroide (qui a dirigé pendant longtemps le laboratoire Deva), les fleurs du Bush australien, les élixirs andins pour ne citer que les plus connues.
Avis du spécialiste
« Les quintessences de Bach font partie de notre vie et suivant ce que nous vivons, ce que nous traversons, elles représentent un cadeau merveilleux que nous offre la nature pour nous aider à traverser plus harmonieusement nos périodes de transition et de transformation et aller de l’avant. Ils se combinent entre eux et agissent en dehors de notre volonté, sans modifier notre libre-arbitre. Ce sont de véritables catalyseurs de transformation pour ré-équilibrer notre système énergétique, nos émotions, notre organisme.
Personnellement, elles m’accompagnent au quotidien, que ce soit à la maison ou au cabinet. Lors d’une consultation de Sophrologie il est bien rare que la personne qui est en face de moi ne reparte pas avec un composé personnalisé comportant toutes les Fleurs en rapport avec les émotions en déséquilibre qui ont été évoquées. C’est comme une potion magique, du bonheur en bouteille à consommer sans modération pour permettre à la personne d’être pleinement elle-même.
Même si le Dr Bach n’est pas parvenu à faire de sa méthode florale une médecine reconnue par ses pairs, nombreux sont ceux qui, parmi les professions médicales et para-médicales, l’ont intégré à leur pratique. Et je constate chez de nombreuses personnes un regain d’intérêt pour les médecines douces, en particulier pour les Fleurs de Bach, notamment pour le Rescue, testé et accepté dans de nombreux foyers qui contribue à renforcer l’intérêt pour la Florithérapie. »
yogaesoteric
25 octobre 2018
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