La Suisse déclare la guerre à la liberté d’expression : un homme emprisonné pour avoir affirmé que les squelettes reflètent le genre
par Jonathan Turley
La Suisse était célèbre (ou tristement célèbre) pour avoir gardé sa neutralité pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle refusait tout simplement de prendre parti entre les nazis et le reste du monde.
Cependant, en matière de liberté d’expression, la Suisse a déclaré la guerre à tous ceux qui remettent en question certaines positions orthodoxes, notamment en matière de politique de genre.
Il suffit de demander à Emanuel Brünisholz.
Brünisholz serait sur le point de purger une peine de 10 jours de prison pour avoir exprimé son scepticisme quant à l’affirmation selon laquelle les squelettes seraient transgenres.
Cette affaire a été très peu médiatisée. Les affaires relatives à la liberté d’expression sont souvent minimisées par les médias européens. Nous ne disposons donc que d’informations limitées provenant de sites conservateurs.
En 2022, il a répondu à une publication Facebook du membre du Conseil national suisse Andreas Glarner sur cette controverse. Certains, notamment des universitaires américains, affirment aujourd’hui qu’il est impossible de déterminer le sexe d’un individu à partir de son squelette.
Le réparateur d’instruments à vent a estimé que ces affirmations étaient sans fondement et a publié un commentaire disant : « Si vous déterrez des personnes LGBTQI après 200 ans, vous ne trouverez que des hommes et des femmes d’après leurs squelettes. Tout le reste n’est qu’une maladie psychique promue par le programme scolaire. »
Brünisholz a ensuite reçu la visite de la police de Burgdorf, puis une lettre de poursuite pour avoir tenu des propos « haineux » et « dénigrants » en public sur la base de l’orientation sexuelle, en vertu du Code pénal suisse. Il a été condamné à une amende de 500 francs suisses.
Si cela est vrai, cela ressemble à une nouvelle utilisation absurde d’une accusation pénale pour faire taire ceux qui ont des opinions contraires. Cependant, un tribunal l’a effectivement condamné, puis un autre tribunal a confirmé la condamnation. Il a été condamné à payer une amende ou à aller en prison. Il va maintenant aller en prison pour avoir simplement exprimé son opinion, une opinion soutenue par de nombreux scientifiques et citoyens.
Le tribunal a adopté une définition exceptionnellement large de la catégorie protégée en vertu de la loi suisse :
« LGBTQI signifie lesbienne, gay, bi, transgenre, queer et intersexué, et désigne donc différentes orientations sexuelles. Il s’agit d’un groupe informel de personnes qui se considèrent comme faisant partie des orientations sexuelles susmentionnées. Par conséquent, les LGBTQI sont un groupe de personnes ayant des orientations sexuelles spécifiques. »
Cette affaire n’est que le dernier exemple en date de la chute libre de la liberté d’expression en Europe. Je me suis exprimé à Berlin lors du Forum mondial, où les dirigeants européens se sont réunis dans le cadre de l’une des conférences les plus ouvertement anti-liberté d’expression auxquelles j’ai assisté. Le forum de cette année avait pour slogan « Un nouvel ordre mondial avec les valeurs européennes ». Ce « nouvel ordre mondial » repose sur une plateforme agressive anti-liberté d’expression qui est appliquée depuis des années par l’Union européenne.
De nombreux Américains sont alliés à l’UE et tentent d’introduire de telles lois anti-liberté d’expression aux États-Unis.
D’autres s’expriment en Europe et invitent l’UE à sanctionner les entreprises américaines qui ne censurent pas les Américains.
Pourtant, il existe encore des défenseurs courageux de la liberté d’expression et des groupes qui luttent pour rétablir ce droit indispensable dans leur pays. En allant en prison, Brünisholz attire l’attention nécessaire sur la répression de la liberté d’expression dans ce pays.
Malgré le rôle honteux joué par les tribunaux dans cette affaire, des citoyens comme Brünisholz montrent que la cause de la liberté d’expression est bien vivante en Europe.
yogaesoteric
31 octobre 2025