La perversité en tant que loi morale
de Costică Cojocaru
http://costica-cojocaru.blogspot.com/
Lorsqu’il s’agit de MISA, la société et surtout les journalistes appliquent des standards doubles. Cela est encore plus évident sur le chapitre de la sexualité. Nous sommes en permanence bombardés avec de la sexualité; les journaux abondent de photos provocatrices pour augmenter leurs ventes. La publicité, les films, la musique, les vedettes, tout porte à présent un message sexuel. La sexualité pervertie, provocatrice, mais insatisfaisante est une marque de la société, de la culture et du journalisme contemporains. Au contraire, l’érotisme et la sensualité raffinée sont considérés comme obscènes, pornographiques, dépravés. Les journalistes veulent nous convaincre que l’érotisme est un problème pornographique, non pas parce qu’il touche au domaine de la sexualité, mais parce qu’il ne s’aligne pas sur la tendance décadente de vulgarisation. Quelques journalistes de la publication « Gardianul » sont si obsédés par le sujet, qu’ils ont produit des titres bizarres comme « la pornographie, le stigmate de MISA » – probablement ignorent-ils ce qu’est un stigmate (mot qui désigne les blessures de Jésus durant le calvaire).
Au long du temps, les belles femmes, vitales, sensuelles, érotiques ont réussi à nous prouver que l’éros peut avoir des valeurs spéciales. Pour l’être raffiné, capable de transfigurer, et capable d’observer la normalité de l’expression érotique, tout reçoit une nuance à part et la beauté intérieure transparaît, tel que tous ceux qui sont prêts peuvent la voir, et pleinement la savourer. Pourquoi des êtres humains de tous temps, de toutes les cultures et civilisations ont désiré à un moment donné exprimer leur sensualité, leur érotisme et d’extérioriser leurs sentiments ?
Malheureusement, les pervers sont dans l’impossibilité de voir ces aspects et ils jugeront toujours d’après la mesure de leur perversité. Qui est le plus pervers ? Celui qui dans la vie privée, à un moment donné, a eu une forme de manifestation érotique ? La société “moderne” qui vend chaque jour des revues porno, des films porno à tous les kiosques, dans les stations service, dans les supermarchés ? On peut voir du sexe à la télé non stop, dans la publicité, dans les vidéoclips. Qui est le plus pervers ? Celui qui désire de l’intimité ou le “journaliste” qui fouille dans la vie privée de gens, en salissant et en piétinant absolument tout?
Dans cette société soi disant “moderne”, les ragotset le manque de bon sens sont devenus les qualités de base de ceux qui se considèrent comme “moraux”. Un mental obtus fait en sorte que le mental soit pour toujours enfermé dans un tas de préjugés. La répercussion est que les gens ont oublié d’être des personnes. Ils promeuvent plutôt l’homosexualité, la transsexualité, le lesbianisme, que l’érotisme raffiné. Alors pourquoi être surpris du fait qu’il y a tant de gens malheureux, tant de femmes frigides, tant d’hommes impuissants, tant de divorces, tant de crimes, tant de viols ? Pourquoi se demander d’où vient la violence dans le cadre familial ?
Les préjugés sont si profondément enracinés, surtout par rapport à l’érotisme, que les gens en viennent à considérer ce manque comme une vertu morale et une qualité. Et ceux qui ont le courage d’exprimer leur érotisme sont considérés comme obscènes, triviaux, immoraux. Les frustrations ont reçu le rang de “qualité”. De leur point de vue, il est davantage correct d’être une personne inhibée, pleine de préjugés, que d’être une personne heureuse et accomplie.
En conclusion, je voudrais féliciter les femmes superbes qui ont eu le courage de nous montrer une autre facette de l’être humain, qui ont fait preuve de manque de préjugés et qui ont réussi à nous faire vivre des états sublimes seulement en les regardant. Ces images me rappellent le célèbre art sacré érotique indien. L’Inde est un pays qui, dans une certaine période de développement, a mis accent sur l’éducation de l’être humain dans l’art de faire l’amour, mais également dans les valeurs spirituelles de l’éros transfigurateur. En Inde il existe de très nombreux temples illustrés par des images érotiques. Probablement que de la perspective de ces individus pervers et frustrés, l’Inde devrait disparaître de la surface de la terre parce qu’elle est PORNOGRAPHIQUE !
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2008
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