On ne le répétera jamais assez : les innommables tests PCR sont peu fiables pour détecter une infection virale
Selon différentes études et articles, les tests PCR n’ont pas été conçus pour suivre une épidémie et ne permettent de définir si une personne est contagieuse ou malade mais attestent juste de la présence d’un fragment d’ARN du virus SARS-CoV-2. Selon ces études il faudrait surtout utiliser ces tests pour les personnes avec des symptômes, ayant côtoyé des malades ou les personnes à risque afin de limiter les entrées aux urgences. Le suivi des cas positifs via des statistiques tel qu’il est réalisé actuellement ne semble pas utile pour analyser la dangerosité de l’épidémie et encore moins pour mettre en place des politiques de confinement…
Les médias et le gouvernement ne cessent de nous rabâcher les oreilles avec les fameux cas positifs détectés par les tests RT-PCR.
On a constaté une flambée de l’épidémie en France les jours avant le confinement or ces tests PCR ne sont pas un bon indicateur de la dangerosité réelle des cas positifs détectés.
Des tests PCR conçus pour répliquer l’ADN
Le test RT-PCR (transcription inverse et réaction en chaîne par polymérase) a été conçu à la base pour répliquer l’ADN et non pour détecter des virus.
On convertit d’abord les molécules d’ARN du virus en ADN complémentaire grâce à la transcription inverse pour essayer de déceler des fragments d’ARN du virus (voir la description complète du test par l’Université de Saclay). Ils sont notamment utilisés par la police scientifique ou pour la recherche scientifique.
Le Professeur Stephen A Bustin a noté que dans ce processus de conversion de l’ARN en cADN le total d’ADN complémentaire obtenu avec le même morceau d’ARN peut varier d’un facteur 10 : un point corroboré par cette étude notamment.
Ce qui déjà en soi fausse potentiellement le test mais là n’est pas le problème le plus important.
Un test PCR détecte un morceau d’ARN mais est peu fiable pour dire si un patient est contaminant, malade ou pas alors qu’un patient n’est plus contagieux 5 jours après les symptômes
Les tests PCR seraient de mauvais tests de contagiosité alors qu’un patient modéré n’est plus contagieux 5 jours après les symptômes selon une synthèse publiée dans la revue Clinical Infectious Diseases de l’Université d’Havard.
La détection d’un cas 5 jours après les symptômes ne sert donc pas à grand chose.
Un test PCR peut détecter des fragments d’ADN 45 jours après une contamination
De plus l’autre grand problème du test PCR est qu’il détecte des fragments d’ARN du virus et que ces fragments peuvent être présents longtemps après l’infection soit jusqu’à 45 jours voire plus selon une étude italienne publiée dans BMJ et relayée dans un article d’Industrie et Techno.
Ce qui veut dire qu’un patient positif n’est plus forcément contagieux mais a juste eu le virus à un moment T que l’on ne peut pas définir.
Pour 90% voire plus des tests PCR positifs, les malades n’auraient pas de symptômes
Selon un article de France Soir, on peut estimer que 90% des cas positifs ne sont ni malades ni contagieux ce qui fausse totalement les données sur l’ampleur de l’épidémie en France…
Les chiffres avancés sont même encore plus importants actuellement en Italie. Selon le virologue Giogio Palu, 95% des personnes infectées par le Coronavirus n’ont pas de symptômes.
Des confinements qui ne sont pas justifiables sanitairement
« En tant que citoyen je suis contre une nouveau confinement (en Italie) car cela serait un suicide économique. Et en tant que docteur je suis contre le confinement car avec des interdictions de sorties, les personnes qui souffrent d’autres maladies comme le cancer (150.000 décès par an en France contre moins de 20.000 décès en surmortalité cette année [2020 n.n.]), n’auront pas accès aux traitements » rapporte le quotidien autrichien Salzburger Nachrichten.
Un test inadapté selon son inventeur pour détecter les infections virales
L’inventeur des tests PCR, Kary Mullis, qui a reçu le prix Nobel de Chimie en 1993, qualifiait ses tests d’inappropriés pour détecter une infection virale.
« Le [PCR] se distingue de cela. C’est un procédé qui est utilisé pour faire beaucoup de choses à partir de quelque chose. Ça ne dit pas si vous êtes malades. Ça ne dit pas que la chose que vous avez contractée va réellement vous nuire... » indique-t-il dans une vidéo diffusée lors de l’événement Corporate Greed & Aids qui a eu lieu le 12 Juillet 1997 à Santa Monica, CA animé par Esai Morales.
Car pour une infection virale on veut détecter une infection et non un fragment de virus.
« Il faut avoir un important nombre de virus pour causer des symptômes. Un nombre énorme. On ne commence pas par un test mais par l’examen des poumons. Je suis sceptique quand au fait qu’un test PCR soit utile. C’est un grand outil de recherche mais un mauvais outil pour la médecine clinique » estime le Dr David Rasnick, biochimiste, développeur de protease et ancien fondateur de Viral Forensics dans cet article. Selon lui aucune personne bien portante ne devrait être testée.
Des tests peu précis
Les tests PCR n’ont pas par ailleurs d’étalon or pour détecter leur précision comme leur sensibilité et leur spécificité comme l’explique cet article avec un virus isolé et purifié. Jessica C. Watsonde de l’université de Bristol indique dans son étude qu’il a « un manque d’étalon or pour les tests Covid ». Ainsi elle note que « l’interprétation d’un test Covid dépend de deux choses : sa précision et les pré-tests ou la probabilité qu’une personne soit infectée ». Pas très précis donc… Un calcul montre dans son étude que moins l’on sait si l’on eu le malheur de croiser le Covid via des symptômes ou autres, moins le test se révèle fiable.
Ainsi selon cette étude il faudrait faire passer un test PCR à quelqu’un s’il a des symptômes typiques du Covid, si il a eu un risque d’exposition ou si il vit dans un région à forte prévalence. Le problème est qu’il n’y a pas de symptômes véritablement spécifiques au Covid.
Ce qui est confirmé par une étude allemande qui indique :
« la valeur prédictive positive ou négative réelle d’un test PCR ne dépend pas uniquement de sa précision opérationnelle. La probabilité pré-test, qui indique à quel point le risque estimé de maladie est avant le test, est également décisive ». Ce qui veut dire que moins on a eu la chance d’être malade (symptômes, milieu infecté…), moins le résultat du test sera correct !
Selon différents experts américain cités par le New York Times, « les tests standards diagnostiquent comme positif un grand nombre de personnes qui pourraient porter des quantités insignifiantes de virus et la plupart de ces gens ne sont pas contagieux ».
Le virus n’aurait pas été totalement purifié lors de l’examen au microscope
Ce très bon article de journalistes allemands remet aussi en question le fait que le virus n’a pas été totalement purifié afin que ses extraits d’ARN puissent être totalement validés lors d’un test PCR. Les journalistes ont demandé à des équipes de chercheurs s’ils avaient réussi à isoler un virus Sars-Cov-2 purifé dans leurs microscopes électroniques et aucun n’a répondu oui. A noter que l’isolement d’un virus n’est pas pareil que sa purification. La séparation d’un objet de toute autre chose qui n’est pas cet objet est un pré requis pour prouver l’existence d’un virus comme la prix Nobel de Physique Marie Curie l’a prouvé en purifiant 100 mg de radium chloride en 1898 en l’extrayant de tonnes de pechblende.
« Ainsi, les auteurs de quatre des principaux articles du début de 2020 affirmant la découverte d’un nouveau coronavirus admettent qu’ils n’avaient aucune preuve que l’origine du génome du virus était des particules de type viral ou des débris cellulaires, purs ou impurs, ou des particules de toute nature…Cela signifie en fait qu’on ne peut pas conclure que les séquences génétiques d’ARN, que les scientifiques ont prélevées dans les échantillons de tissus préparés dans les essais in vitro mentionnés et pour lesquelles les tests PCR sont finalement ” calibrés “, appartiennent à un virus spécifique – dans ce cas SRAS-CoV-2. » indique l’article.
La question des cycles d’amplification CT se pose
« Le test RTPCR utilisé comme test de contagiosité a beaucoup trop de faux positifs , il faut un ” cut off ” sur le niveau d’amplification si on veut les fiabiliser dans cet usage ; sauf à accepter l’impact socio-économique de l’isolement de personnes non contagieuses » a indiqué à Industrie et Technologies, le médecin généraliste Yvon Le Flohic.
Afin de rendre ce test plus fiable beaucoup s’accordent sur le fait qu’il faut baisser le nombre de cycles d’amplification.
Dans les tests PCR en France on amplifie d’un facteur 40-42 cycles alors qu’en Espagne on est passé à seulement 30-35 et seulement 25 en Allemagne. Du coup on trouve bien moins de cas en Allemagne. Le juriste allemand Reiner Fuellmich a publié une vidéo relayée par Mediapart sur ce problème des tests PCR.
Pour les médecins ces tests très (trop) sensibles sont intéressants puisque la Sécurité Sociale donne 30 euros en plus pour toute consultation Covid. La Sécurité Sociale donnait même 55 euros pour tout signalement d’un patient atteint du Covid mais a du rétropédaler face à la réaction du grand public.
Au delà d’un CT de 35, la probabilité qu’une personne soit contaminante devient très faible
Selon les auteurs américains de l’université d’Harvad ayant fait une synthèse, « la charge virale diminue d’un facteur de 1,5 pour chaque augmentation d’unité de valeur du CT. La probabilité de retrouver du virus vivant est de 8% lorsque le CT est supérieur à 35. Plus le CT est bas plus la personne est très probablement contaminante au delà de 35, la probabilité devient très faible ».
Une étude réalisée à l’IHU de Marseille (encore et toujours à la pointe) et citée par Infectious Disease Advisor a montré qu’aucune culture n’avait isolé de virus chez les patients ayant eu des tests positifs avec des CT de plus de 34.
On voit donc que le fait de suivre la gravité l’épidémie avec les test PCR actuels , c’est comme conduire avec de la buée sur le pare brise: il y en a partout.
Ce n’est pas comme cela que l’on peut contrôler une épidémie.
Que peut-on tirer comme conclusions de tout cela ?
Tout d’abord et c’est le plus important que les valeurs de cas positifs relayés par les gouvernements ne sont pas des indicateurs fiables de l’étendue de l’épidémie et ne devraient pas permettre de mettre en place des mesures comme le confinement. Ils ne permettent pas de façon sure de définir ni la gravité ni la contagiosité des cas positifs, sans compter le fait que de nombreuses personnes se font tester plusieurs fois.
Par ailleurs ces tests PCR présentent de nombreuses lacunes et imprécisions du fait :
– du processus de conversion de l’ARN en cADN qui varie d’un facteur 10 en fonction des laboratoires concevant les tests PCR,
– de la non purification du virus qui signifie que les fragments d’ARN utilisés pour calibrer les tests PCR ne sont pas sûrs à 100% de provenir du SARS-Cov-2,
– que du fait de l’imprécision des tests, la précision de leurs résultats augmente si l’on a eu des symptômes, si l’on a cotoyé des malades ou si l’on est dans une zone fortement touchée, ce qui revient à dire qu’ils sont peu sûrs,
– que les valeurs des CT n’étant pas équivalente d’un laboratoire à l’autre leurs résultats sont très variables et sont donc difficilement utilisables (et manipulables) pour faire des statistiques fiables d’un pays à l’autre par exemple et que sans harmonisation de ceux-ci on peut leur faire dire tout et n’importe quoi…
– que selon plusieurs études des CT trop élevés vraisemblablement supérieurs à 35 entrainent une majorité de faux positifs.
Il en ressort ainsi que les laboratoires devraient faire des tests avec un CT précis et affichés de même que pour le facteur de conversion d’ARN en cADN et que les tests devraient être réservés aux personnes ayant eu des symptômes ou des risques de côtoyer des malades car les tests se sont révélés plus cohérents dans ces cas.
Les tests devraient aussi être effectués en priorité aux personnes à risque avec symptômes afin de les traiter rapidement, puisque ce sont elles qui engorgent potentiellement les urgences. En faisant des tests massifs on oblige ceux réellement malades à attendre ou à avoir des difficultés à se faire dépister et donc à avoir potentiellement des complications.
Rien ne sert de faire peur en publiant quotidiennement les nouveaux cas positifs, puisque parmi ceux-ci la grande majorité ne sont pas malades ou contagieux au moment du test et que du fait des variations de CT un grand nombre sont faux positifs ou non contagieux.
Puisque l’on connaît désormais les personnes à risques selon les statistiques des décès (moyenne d’age de 81%, 65% d’hommes, comorbidités comme le diabète, l’obésité les maladies cardiovasculaires) il faut tester, surveiller et isoler quand ils sont malades ces personnes, particulièrement dans les hébergements collectifs comme les EHPAD.
Il faut demander avec véhémence aux personnes symptômatiques de se faire tester ou à toutes personnes et entourage d’un malade afin de remonter les chaînes de transmission. Et surtout il faut que ces personnes malades s’isolent véritablement.
Dans tous les cas il faudrait établir très rapidement une norme de CT maximum alors que la plupart des scientifiques s’accordent sur une valeur maximum de 35. Mais même ainsi le résultat d’un test est loin d’être sûr à 100%.
En conclusion, les tests PCR ne peuvent pas être un indicateur de la gravité d’une épidémie : « les données générées par ces tests RT-PCR ne justifient pas de faire peur aux citoyens qui ont été testés positifs et d’imposer des mesures de confinement qui plongent de nombreuses personnes dans la pauvreté, le désespoir ou le suicide ».
yogaesoteric
16 avril 2021