Aspects occultes essentiels quant au jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant
par le professeur de yoga Gregorian Bivolaru
Pour bon nombre de gens, juger les autres est une habitude qui fait partie de leur nature et de leur façon d’être et d’agir. Nous rencontrons cette attitude presque partout autour de nous de manière que, de nos jours, elle peut paraître à certains comme normale et naturelle. En réalité, ce genre de jugement déclenche une série de phénomènes néfastes – premièrement pour celui qui agit de la sorte – et, de même, il est extrêmement injuste pour celui ou ceux qu’il prend pour cible. Si nous pensons attentivement à ce sujet, nous découvrirons qu’il n’est pas nécessaire d’avoir certaines qualités ou talents particuliers, ou de faire un effort spécial, pour critiquer quelqu’un. D’autre part, pour juger il faut développer certaines qualités et aptitudes spirituelles (intelligence, bon sens, compassion, sympathie, humilité, etc.).
Chez les êtres humains dans lesquels s’éveille et s’amplifie l’état démoniaque, dont KRISHNA parle dans le fameux traité BHAGAVAD GITA, les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants deviennent sans qu’ils s’en rendent compte une habitude qui, entre autres, les fait tomber de plus en plus dans un état d’aveuglement spirituel.
„Qui sème le vent, récolte la tempête !”
Généralement parlant, le jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant est le jugement qui est en prépondérance défavorable et qui est orienté vers quelqu’un ou vers quelque chose. Une telle critique est avant tout nuisible et néfaste d’abord pour l’être humain qui l’émet (dans l’hypostase de canal malveillant) justement à cause des processus de résonance occulte qui apparaissent en peu de temps dans l’univers de la personne en question lorsqu’elle transmet ce genre de jugement critique, accusateur, méchant et empoisonnant. Dans une telle situation il est évident pour les initiés que la Loi du Don Occulte commence immédiatement à fonctionner, mais cette fois-ci à l’envers. Il faut nous rappeler les mots pleins de sagesse de JÉSUS, qui à un moment donné a dit : „ Qui sème le vent, récolte la tempête !”. À la lumière de ces révélations, nous pouvons nous rendre du sens caché de ces mots pleins de sagesse.
Comme nous le savons tous, dans le cas de la Loi du Don Occulte, ce que nous offrons aux autres, ou à l’autre, est exactement ce que nous nous offrons à nous mêmes. En conséquence, il est évident que si un être humain manifeste des jugements critiques, accusateurs, superficiels et méchants, il déclenche dans son univers intérieur certains processus de résonance occultes, néfastes qui vont l’affecter en simultanéité, en égale mesure, de manière à ce que tout le mal qu’il canalise à travers ses jugements critiques, accusateurs, superficiels et méchants passe d’abord par son être et ainsi (inévitablement) une partie considérable de ces énergies subtiles toxiques, maléfiques, vont rester en s’accumulant dans son aura. Peu de temps après, ces énergies néfastes vont commencer à l’affecter en proportion directe, devenant pour lui une SUI GENERIS nourriture obligatoire qu’il devra ensuite, volontairement ou non, consommer jusqu’à ce que cette énergie soit épuisée.
Le jugement critique, accusateur, superficiel et méchant ouvre la „porte” vers l’enfer
Pendant le temps qu’un être humain est obligé de se nourrir de ce SUI GENERIS poison subtil il aura tendance à manifester à nouveau et à nouveau, à cause de l’habitude, d’autres jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants. Cet être humain continuera à devenir (à chaque fois) un canal de réception et d’émission pour le même genre d’énergies subtiles empoisonnantes, qui provoquent de la souffrance, néfastes qui deviendront à nouveau et à nouveau pour lui une nourriture obligatoire qu’il sera contrait d’avaler, consciemment ou pas, et se nourrir d’elle jusqu’à l’épuisement de ces énergies subtiles néfastes. En même temps, ainsi vont apparaître dans son univers intérieur différents processus de résonance occulte infernale, qui diminueront la fréquence globale de vibration dans la sphère de son aura. Ainsi, sans s’en rendre compte, vont commencer apparaître dans son être des résonances maléfiques épouvantables qui vont faire apparaître dans le MICROCOSME de son être des foyers néfastes actifs de résonance maléfique qui le mettront en contact avec les épouvantables mondes infernaux. Ainsi on pourrait dire que lorsque cet être humain va regarder dans ce SUI GENERIS abîme à travers les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants qu’il émet, cet abîme éveillé en lui va devenir une porte SUI GENERIS qui a été ouverte vers l’enfer, par laquelle les entités sataniques commenceront à regarder et même à agir de diverses manières dans son univers intérieur.
À la lumière de ces révélations spirituelles nous pouvons comprendre correctement l’affirmation pleine de sagesse de Jésus qui a dit: „ Qui sème le vent, récolte la tempête !” Dès qu’un tel être humain va réaliser cette faute (émettre des jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants), il sera obligé de commencer à supporter les conséquences néfastes, qui provoquent la souffrance de son action. Au cas où il va développer une telle habitude nocive, nous pouvons nous rendre compte comment cela va l’affecter, arrivant à ce que, dans une certaine étape de régression, elle commence à manifester de tels jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants ENVERS ELLE MÊME.
Voilà donc que lorsqu’un être humain ignorant et inconscient glisse sur cette pente insoupçonnée du mal et régresse de plus en plus, il éveille et amplifie dans son univers intérieur des résonances néfastes, maléfiques qui vont déclencher ensuite un processus d’intensification des résonances maléfiques infernales dans son univers intérieur. Un tel jeu dangereux va se retourner contre lui-même, conduisant à l’apparition dans le MICROCOSME de son être des états de trouble et des déséquilibres, qui, à un moment donné vont déclencher en lui certaines maladies ou des affections dont la semence a été semée par lui-même par de telles actions sottes, destructrices et inconscientes.
Le plus souvent une telle critique (accusatrice, superficielle et injuste) met en évidence le manque de discernement spirituel, d’intelligence, de bon sens, d’intuition, de compréhension profonde et d’impuissance de nous identifier de façon objective et authentique avec l’autre. Du fait que tout ce que nous offrons aux autres ou à l’autre, nous nous l’offrons à nous mêmes, sans aucune exception, surtout ce genre de jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant qui est orienté vers certains êtres humains, déclenche immédiatement dans l’être humain qui les manifeste et les transmet, des processus occultes de résonance néfaste, maléfique.
Il est facile de critiquer, mais il est difficile de correctement comprendre
Nous pouvons affirmer que juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante et comprendre de façon profonde tel qu’il le faut, sont toujours deux manifestations diamétralement opposées. Presque toujours l’être humain qui réussit à avoir une compréhension juste et une connaissance profonde ne juge pas de façon critique, accusatrice, superficielle et méchante les autres êtres humains. Presque sans exception on peut dire que les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants ne réussissent pas à comprendre la réalité mystérieuse d’un être de façon profonde et ne peuvent jamais ainsi atteindre la connaissance ineffable qui apparaît par identification, justement à cause du déclenchement à chaque fois des processus de résonance occulte perturbatrice, néfaste qui apparaissent ainsi.
Toujours, sans exception, l’identification et la connaissance authentique qui rend possible la compréhension profonde, aussi bien des autres que de la réalité de son propre MICROCOSME, implique un engrenage attentif, lucide, persévérant et méthodique et à la fois suppose que l’être humain en question ait éveillé certaines qualités intérieures et certaines valeurs spécifiquement humaines, comme : la compassion, l’intelligence, l’amour, la sympathie, la lucidité, le bon sens, le discernement, la capacité de s’identifier avec les autres et l’empathie.
Par contre, à l’inverse, le jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant se complait dans un état larvaire, dans l’ignorance, dans l’égoïsme, dans l’égocentrisme, dans la paresse, dans l’orgueil, dans l’entêtement, dans l’absence d’amour, impliquant à la fois des tendances chaotiques, un manque de sens, de la superficialité et l’éloignement de DIEU. La tendance à manifester des jugements critiques, accusateurs, hâtifs et malveillants n’implique jamais aucun effort et se manifeste presque toujours comme une impulsion irrationnelle, presque irrésistible et n’implique aucune disposition ou talent spécial de la part de l’être humain qui à un moment donné prend l’habitude de se manifester seulement de cette manière. Très peu sont ceux qui se rendent compte que chaque jugement critique, superficiel et malveillant, sans exception, déclenche ensuite instantanément dans l’univers intérieur des processus de résonance occulte néfaste, qui ensuite, par répétition, deviennent des habitudes négatives et, qu’au fil du temps, vont commencer à pousser dans le jardin de leur être des mauvaises herbes, empoisonnantes, des chardons, des épines et qu‘à cause de ces tendances chaotiques et de l’ignorance dans laquelle ils se complaisent, il leur semble voir sous la forme de défauts, de fautes et de vices chez certains êtres humains avec lesquels ils entrent en contact.
Ceux qui jugent, accusent les autres de leurs propres défauts et vices
Le plus souvent, ce genre de personnesqui sont aveuglés du point de vue spirituel ne font pas autre chose que de projeter, avec une grande force maléfique, sur certains êtres humains les défauts ou vices qui existent déjà dans leur univers intérieur et dont ils ne se rendent pas encore compte et aussi du fait que ces défauts les dérangent. À cause de l’aveuglement et de l’état larvaire dans lequel ces pauvres êtres humains se complaisent, ils projettent ensuite, paradoxalement, tous ces défauts, misères et vices sur les autres, se précipitant ensuite pour les accuser (des vices, des défauts et des misères qui leur appartiennent en fait), émettant avec un aplomb crétin des jugements critiques, accusateurs, superficiels et méchants. Ce genre de personne arrive à considérer les autres de façon injuste d’une manière ou autre, comme ils les voient à travers leur imagination néfaste et déchaînée, en projetant de façon fausse dans les autres leurs propres vices ou misères intérieures.
C’est pourquoi un fameux dicton de la sagesse affirme: „Souvent, justement les pervers, les êtres sous l »emprise du démon, les méchants, les têtus, les égoïstes et les orgueilleux jugent les autres de façon critique et avec une grande méchanceté et ils projettent vers ceux-ci leur propre méchanceté, leurs vices et leur perversité, les accusant ensuite avec beaucoup d’aplomb d’être exactement comme ils sont eux-mêmes en réalité. C’est pourquoi ils ressentent le besoin de juger de façon critique et méchante les autres, les considérant comme des pervers, bien qu’en réalité ils soient eux-mêmes les plus grands pervers, projetant de façon paradoxale leur misère et leur perversité sur ceux qui n’ont pas du tout ce genre de perversité en eux. Dans le folklore il existe un proverbe qui dit: „Le plus grand voleur est le plus souvent fermement convaincu du fait que tous ceux qui se trouvent autour de lui sont tous, sans exception, des voleurs”.
Il n’est pas besoin d’être intelligent pour critiquer quelqu’un!
Justement à cause du fait que les jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillants sont assez souvent des réactions instinctuelles qui arrivent à combiner l’habitude avec l’absence de certains talents et qualités, pour la plupart des êtres humains ignorants, larvaires, inconscients, démoniaques, orgueilleux et superficiels il est plus facile de juger de façon critique, accusatrice, superficielle et méchante soit l’un soit l’autre, que de les comprendre de façon profonde, tel qu’il faut. Pour cette raison, bon nombre de gens ignorants et larvaires sont tentés de juger de façon critique, accusatrice, superficielle et avec malveillance les autres.
La plupart d’entre eux sont en même temps très paresseux et se complaisent dans cet état parce que ce mode d’agir leur semble le plus facile. De tels êtres humains agissent presque toujours ainsi, parce que comprendre en profondeur les autres en se basant sur l’intuition, le discernement, l’empathie, le bon sens, l’identification profonde, l’amour et l’intelligence est quelque chose qui leur semble très difficile – dans le cas de bon nombre d’entre eux, cette compréhension juste et profonde des autres leur apparaît comme quelque chose de presque impossible. C’est pourquoi il ne faut pas être surpris si, en regardant avec beaucoup d’attention et de lucidité autour de nous, nous observerons que bon nombre d’êtres humains manifestent la tendance à juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante les autres. Bon nombre de ces êtres humains se laissent finalement accaparer par cette habitude nocive.
Pour mieux comprendre ces aspects initiatiques nous vous offrons ci-après une citation pleine de sagesse du Nouveau Testament où sont présentés les mots divinement inspirés de Jésus: „Ne jamais juger (de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante n.n.) pour qu’on ne vous juge pas de la même manière. Tenez compte du fait que toujours vous serez jugés (de façon critique, accusatrice, superficielle et méchante, n.n.) par les autres, exactement de la même manière dont vous allez juger les autres. Tenez compte que toujours, la mesure avec laquelle vous allez juger les autres, sera utilisée dans votre cas. Reposes-toi maintenant un instant et réfléchis pourquoi tu es si acharné à regarder la brindille qui se trouve dans l’oeil de ton frère ? As-tu jamais remarqué jusqu’à présent la poutre qui se trouve déjà dans ton œil ? Demandes-toi pourquoi tu veux aller vers ton frère pour lui dire: « laisses-moi éloigner cette brindille de ton œil ? » Pourquoi tu ne veux jamais voir la poutre qui se trouve déjà le tien ? Hypocrite, éloignes d’abord la poutre qui se trouve dans ton oeil et ensuite tu pourras voir suffisamment bien pour aller éloigner la brindille qui se trouve dans l’oeil de ton frère” (Mathieu VII, 1-5)
Lorsque nous regardons avec beaucoup d’attention autour de nous, nous pouvons nous rendre compte que, souvent, ce qui trouble beaucoup d’êtres humains ce ne sont pas les situations, les événements ou d’autres êtres humains, mais justement les jugements critiques, accusateurs, superficiels et méchants qu’ils manifestent à l’égard de telles situations ou quant aux certains êtres humains.
Cherchez à toujours voir le côté positif des êtres humains !
Quant aux jugements critiques, la fameuse yogie de Indienne MA ANANDA MOYI disait: „Ne jamais juger les autres de façon critique et malveillante, car cela rétrécit considérablement votre vision spirituelle, cela fait énormément baisser votre fréquence de vibration, cela pervertit votre âme et ajoute à chaque fois un péché dans ce monde. Envisagez toujours de voir dans les êtres humains que vous rencontrez leur côté positif, leurs qualités, leur beauté intérieure, leurs qualités dignes d’admiration et regardez dans tout ce qui apparaît dans votre vie le côté positif des situations et des événements.”
À son tour, le grand yogi tibétain MILAREPA disait: „Ne juge jamais de façon perverse ou méchante aucun être humain et surtout évite de calomnier ou de diffamer quelqu’un. Avant tout, regardes et ensuite réjouis-toi de tout ce que chaque être humain a de bon, de beau et d’admirable, cherches toujours à découvrir, lorsque tu entres en contact avec n’importe quel homme ou femme, le dieu caché qui existe en chacun et fais tout ce qu’il faut faire pour l’amener à la lumière. N’oublies pas qu’en chaque être humain est toujours présente une poussière de diamant de DIEU, que tu peux découvrir, si tu sais comment l’apercevoir et la contempler. Tiens compte du fait qu’une telle vision pleine de bienveillance, de bonté et d’admiration sur les êtres humains avec lesquels tu entres en contact t’aide à éveiller sans tarder en toi les qualités et les mérites spirituels que tu as, précipitant ainsi le développement de tout ce qui est sublime et potentiel dans ton être.”
Le grand yogi de l’Inde SWAMI SHIVANANDA dit: „Il est toujours très facile de juger de façon critique et malveillante un autre être humain, lui offrant ainsi l’impression tu es plus que lui. Penses au fait que tout le monde pourrait faire cela, et les impertinents et les malveillants le font sans hésiter. Rends-toi compte du fait que, pour faire du bien et pour aider les autres à se transformer, tout cela implique un certain effort, de la patience, de l’amour, de la bonté, de la compassion, de la sympathie et de l’habilité. Rends-toi compte que dans la même mesure qu’il est facile de faire du mal, il est difficile d’aider même un seul être à revenir à la santé, à retrouver la confiance en soi ou à éveiller dans son être des énergies bénéfiques, pour arriver ainsi à se sentir très bien.”
Le grand sage de l’Inde SRI RAMAKRISHNA disait: „Bon nombre de gens sont prompts à offrir des louanges hypocrites et uimaginaires pour obtenir des avantages et ces mêmes personnes sont absolument rapides pour calomnier, blâmer et critiquer, avec beaucoup de méchanceté, ceux qu’ils ne connaissent pas. Ne vous souciez pas de toutes les méchancetés, les mensonges et les calomnies que certaines gens vont dire à propos de vous, sans trop y réfléchir.”
SWAMI VIVEKANANDA disait: „Envisagez de vivre en permanence une vie tranquille et virtuose, essayez autant que possible d’offrir de l’amour aux gens, faites-moi du bien et soyez toujours parfaitement détachés, aussi bien envers les louanges avec lesquels ils vont vous combler pleins d’hypocrisie, qu’envers les jugements méchants et injustes avec lesquels ils vont parfois vous agonir. Pardonnez à chaque fois à ceux qui vous font du mal, car, si vous les regardez avec beaucoup de compassion, vous allez découvrir qu’ils agissent ainsi seulement à cause de l’ignorance dans laquelle ils se complaisant et à cause de la méchanceté qui les anime.”
SRI RAMAKRISHNA disait: „Lorsque les autres gens vous jugeront de façon injuste avec beaucoup de méchanceté et qu’ils vous diffament, réfugiez-vous à chaque fois en Dieu et éloignez immédiatement de votre coeur toute la honte, la colère et la peur. Ne soyez jamais effrayés et ne vous demandez pas ce qu’ils vont dire si vous allez retirer tous vos vêtements et si, en restant nus comme des enfants, vous commencez à danser pleins d’amour et de pureté pour fêter le nom du Seigneur (DIEU).”
Les êtres humains devraient imiter DIEU en chaque jugement
Nous appelons et sonseillons à tout les êtres humains de toujours imiter le Bon DIEU dans leurs jugements. Du fait que toujours, sans exception, DIEU est un juge plein de sagesse, bon et juste, toujours ainsi nous conseillons à les êtres humains de toujours juger, sans aucune exception, les autres gens avec bonté, compassion, sagesse et justice. Ils devraient faire cela, en reconnaissant en permanence que, sans exception, le jugement final appartient en totalité seulement à DIEU. C’est pourquoi, les êtres humains doivent toujours faire preuve de beaucoup de bon sens, de sagesse, de bonté, de discernement en jugeant les autres, dans n’importe quelle situation. L’éveil de la capacité à faire cela avec de bonté, compassion et sagesse, exactement comme il faut, est et demeure un signe important de vraie maturité intérieure et de bon sens.
Un aphorisme auquel il est bien de réfléchir: „Qu’est donc l’être humain, en permanence pris dans le super et gigantesque MACROCOSME dans lequel nous vivons et existons tous ? Il est un minuscule rien en rapport avec le Mystérieux Infini qui sait et peut tout en permanence, en embrassant sans arrêt tout ce qui existe. Chaque être humain est et demeure toujours un minuscule tout en miniature (MICROCOSME) dans le cadre du super et gigantesque TOUT qui a été créé par DIEU Infini, Éternel et en grande mesure Mystérieux. Même lorsque pour le moment il n’a pas l’intuition de ces vérités, chaque être humain existe comme un SUI GENERIS canal de communication, autrement dit comme un pont entre le rien apparent et le GRAND TOUT (le MACROCOSME). La réalité comblante de cette révélation peut être connue à l’aide de l’intuition, pénétrée et assimilée seulement par les élus, par expérience intérieure, directe et ineffable.”
Jésus a avertit les gens de façon claire et ferme quant aux dangers inhérents qui apparaissent dès que les êtres humains jugent de façon critique, accusatrice, hâtive et superficielle les autres, d’une manière non seulement erronée, mais qui anticipe de façon caricaturale le jugement Divin final. En ayant en vue cet aspect, les êtres humains doivent faire preuve à chaque fois de bon sens, de compassion, de prudence et il est nécessaire de ne pas oublier qu’en fait, chaque jugement critique, accusateur, superficiel et néfaste qui est émis par des êtres humains est presque toujours provisoire et en même temps il peut être plus ou moins erroné. C’est pourquoi, lorsque nous ne pouvons pas nous abstenir d’émettre des jugements envers les autres dans certaines situations, il faut faire cela en faisant preuve de beaucoup de bon sens, d’humilité, de lucidité, de détachement, de sagesse, de compassion et de bonté, en envisageant autant que possible de nous manifester à chaque fois dans une juste et inspirée perspective divine.
La récompense selon l’action
À l’heure actuelle, dans le cadre de la religion chrétienne, l’homme de nos jours rejette directement et parfois même avec véhémence l’idée qu‘un beau jour, lorsqu’il quittera définitivement ce monde (par la soit disante morte), il devra cependant donner des explications quant à sa vie, ses faits négatifs, ses actions malveillantes, pour ses choix erronés, pour ses intentions néfastes et pour les décisions qui l’ont fait pécher. À partir des témoignages exceptionnels qui existent à l’heure actuelle, on sait que parmi que bon nombre des êtres humains qui ont eu des rencontres avec des anges de lumière en se trouvant dans des états de mort clinique, dès qu’ils se sont trouvés devant l’ange de lumière, celui-ci leur a posé une question essentielle: „QU’EST CE QUE TU AS FAIT DE TA VIE ?!”.
La perte totale de croyance et de conviction qui existaient antérieurement quant à la vie après la mort, combinée avec l’érosion de l’idée de responsabilité morale qui est apparue suite aux interprétations populaires (en prépondérance matérialistes) des théories psychologiques et psychanalytiques ont contribué à l’amplification et à l’apparition d’un état d’indifférence morale et du pragmatisme de plus en plus accentué qui existe dans nos jours. Malheureusement, à l’heure actuelle, les problèmes moraux, dans la mesure où ils comptent, sont rapportés seulement au moment présent et le plus souvent ils sont considérés comme étant liés au bonheur personnel. L’idée qu’ils pourraient être cependant rapportés de façon transcendante à la dimension divine ou qu’un beau jour (en quittant définitivement ce monde) les gens seront appelés pour être déterminés à accepter la responsabilité pour ces décisions morales en présence de l’ange de lumière qui est un messager de DIEU LE PÈRE Omniscient, Omnipuissant et Qui Voit Tout, est regardée par de nombreuses personnes comme un anathème (punition reçue de la part de l’Église).
Cependant, au-delà des apparences connues et accessibles pour l’être humain moderne, cet aspect est vrai. Le jugement indirect de l’ange de lumière, ainsi que celui de Dieu sont et restent à chaque fois inévitables après avoir quitté ce monde. Un tel jugement juste nous attend inévitablement, chacun de nous. Devant la tendance moderne à contester ou à se moquer de l’existence du jugement futur auquel nous serons confrontés, il existe une responsabilité encore plus grande et significative de garder et d’apprécier tel qu’il le faut ces révélations qui nous concernent, nous les gens.
Le jugement juste met l’accent sur l’accomplissement de la volonté divine
Dans la Bible, dans le texte du Nouveau Testament, l’accent est mis sur un sage jugement qui fait partie de la nature mystérieuse de DIEU LE PÈRE et de Son activité essentielle. De même que dans les révélations présentées dans l’Ancien Testament, les jugements pleins de bonté, de sagesse et d’amour de DIEU ne sont pas limités au futur, mais opèrent déjà dans la vie de l’être humain, même à présent. Un tel jugement divin est associé, même à présent, à Jésus Christ, qui manifeste déjà les jugements du Père Céleste (DIEU). La lumière mystérieuse du mot de DIEU brille déjà dans ce monde, à travers les révélations pleines de sagesse de Jésus et elles sont un phare SUI GENERIS dans l’expérience morale de l’homme, qui est révélé de façon suprême par DIEU LE PÈRE (à travers les mots de Jésus Christ). Par conséquent, le jugement critique, accusateur, hâtif, superficiel et malveillant des gens mis en action (étant projeté sur ses semblables), représente une erreur, et par ce genre de faits négatifs ils montrent indirectement qu’ils „aiment l’obscurité et non pas la lumière divine”.
Lorsqu’ils ne peuvent pas s’abstenir et qu’ils émettent cependant des jugements quant à leurs semblables, les gens ne doivent pas perdre de vue que toujours, sans exception, le fondement d’un tel jugement devra être la réponse de l’être humain envers la réalisation de la Volonté révélée de DIEU. Par conséquent, lorsque les gens ne peuvent pas s’abstenir et qu’ils ressentent comme nécessaire de juger leurs semblables, un tel jugement devrait nécessairement inclure presque toute la gamme des expériences humaines, presque toutes les pensées que cet être a eu, aussi que toutes les intentions, les mots et les faits qu’il a commis jusqu’alors. Un tel jugement le plus juste possible des gens, serait d’une telle nature qu’il devrait prendre en considération le degré différent de connaissance de la Volonté de DIEU et il devrait impliquer une mesure différente de la capacité de l’être humain à l’accomplir. Seulement un tel jugement qui prend en considération tous ces aspects ici mentionnés, commence être un jugement qui ressemble dans une certaine mesure au jugement vraiment juste, total, égal et plein de sagesse de DIEU LE PÈRE. En connaissant tous ces aspects, il vaut la peine se demander: combien d’êtres humains sur cette planète sont à l’heure actuelle capables de manifester un tel jugement qui s’approche de façon asymptotique du jugement parfait de DIEU LE PÈRE ?
Étant donné la complexité de ce sujet qui se réfère aux jugements critiques, accusateurs, superficiels et malveillant que bon nombre d’entre nous émettent quant à nos semblables, dès que nous prenons en considération tous les effets instantanés néfastes de tels jugements erronés que nous nous hasardons à émettre quant à nos semblables, nous pouvons nous rendre compte de suite qu’il est mille fois mieux, plus prudent et plus sage pour nous de nous abstenir de tels jugements (critiques, accusateurs, superficiels et malveillants) qui, tout de suite après, nous influenceront en mal (nous exposant en conformité avec la Loi mystérieuse de l’Action et de la Réaction – la Loi du KARMA) à être jugés ultérieurement exactement de la même manière (critique, accusatrice, superficielle et malveillante) par nos semblables.
Ne jugez pas pour ne pas être jugés!
À la lumière de ces révélations, nous pouvons enfin comprendre la profondeur et la sagesse du conseil de Jésus, qui a dit: „Ne jugez jamais (de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante n.n.) pour ne pas être ensuite jugé de la même façon. Tenez compte du fait que toujours exactement de la façon dont vous jugez (de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante n.n.) les autres, de la même manière vous serez jugés. Tenez compte que toujours la mesure avec laquelle vous allez mesurer les autres, vous sera appliquée dans tout ce que vous allez faire. Restezs tranquille un instant et réfléchis bien pourquoi tu es si acharné à regarder la brindille dans les yeux de ton frère ? N’as-tu jamais remarqué jusqu’à présent la poutre qui se trouve déjà dans ton œil ? Poses-toi la question pourquoi veux-tu aller dire à ton frère lui dire : « Lasses-moi enlever cette brindille de ton oeil » ? Tu ne veux jamais observer la poutre qui se trouve déjà dans le tien ? Hypocrite, éloignes d’abord la poutre qui se trouve dans ton oeil et ensuite tu pourras mieux voir pour aller enlever la brindille dans l’oeil de ton frère.” (Mathieu VII, 1-5).
Ainsi nous pouvons nous rendre facilement compte qu’à chaque fois que nous jugeons de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante quelqu’un, nous nous exposons pour être jugés de la même manière (critique, accusatrice, superficielle et malveillante). En même temps, lorsque nous émettons un tel jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant, nous déclenchons instantanément dans notre univers intérieur des processus de résonance occulte qui attirent dans notre être des énergies subtiles néfastes perturbatrices qui seront à l’unisson avec le jugement (critique, accusateur, superficiel et malveillant) que nous avons émis. Ainsi on peut dire que nous devenons pour nous mêmes un SUI GENERIS ennemi, qui se fait ainsi du mal en proportion directe avec le mal contenu et manifesté par notre jugement (critique, accusateur, superficiel et malveillant) que nous émettons quant à un certain être humain. Il ne faut pas perdre de vue que le même phénomène néfaste se déclenche lorsque, à cause de l’ignorance ou des mauvaises habitudes, nous avons la tendance de manifester envers nous-mêmes ce genre de jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant. Dans la philosophie grecque, une telle attitude est surnommée HEAUTONTIMORUMENOS (un être humain qui se fait seul du mal et qui se punit indirectement lui-même).
En regardant tous ces aspects d’un point de vue fondamental on peut dire qu’en réalité il n’existe pas de justification pour un être humain sans „faits” (c’est-à-dire sans obéir attentivement, avec humilité et fructueusement à DIEU). Une telle obéissance profondément créatrice et bienfaisante qui implique la réalisation à chaque fois de la Volonté du Père Céleste représente le fondement pour la présence de l’être humain dans l’hypostase de „celui qui est juste” lorsqu’il se trouvera devant DIEU. Il est important de nous rendre compte qu’en fait une puissante croyance en DIEU, sans être accompagnée par des actions positives (autrement dit, qui n’est pas presque toujours accompagnée par des actions positives), est fausse, parce qu’il n’est pas possible qu’il existe une croyance puissante en DIEU qui ne s’incorpore pas à la fois dans un énigmatique état de communion avec Lui, avec toutes les implications radicales que cet aspect présente pour le caractère moral de celui qui croit en DIEU.
Autrement dit, la justification qui ne conduit pas à la sainteté prouve qu’elle ne peut pas être dénommée justification. Autrement dit, chacun de nous doit prouver sans arrêt son origine non seulement à travers son aspiration frénétique, mais aussi par son audace à devenir et d’être des saints. Lorsque à un moment donné, on a demandé à Jésus: „Quoi faire pour accomplir les actions qui sont agréables pour DIEU ?”, il a répondu: „Le fait le plus important que DIEU vous demande est le suivant : croire avec une force inébranlable en Lui et l’aimer.”
„À celui qui a beaucoup reçu, il lui sera beaucoup demandé ”
En conséquence, la réalisation de la Volonté de DIEU pour chacun de nous implique de reconnaître, d’accepter et de respecter Ses commandements, Ses lois et Son bien. Croire avec une force inébranlable en DIEU veut dire, avant tout, manifester des intentions bénéfiques et ensuite réaliser les actions bénéfiques que DIEU sollicite. Les actions positives, qui sont toujours basées sur les intentions bénéfiques claires et fermes, de ceux qui sont justes et purs ne sont jamais des actes de bienveillance au hasard. Elles sont et restent des actions positives à travers lesquelles la mission énigmatique de DIEU dans la sphère de cette planète (Terre) sera favorisée, et ainsi nous devenons des „canaux” mystérieux dans et à travers lesquels DIEU se manifeste. Toutes les actions positives d’un être humain vont conduire à la manifestation tant dans son univers intérieur, qu’à travers lui, de la grâce de DIEU qui agit ainsi dans la sphère humaine, en annihilant à chaque fois le mal et en promouvant sans arrêt le bien divin. Il existe un germe de vérité dans l’affirmation pleine de sagesse: „Une connaissance de plus en plus ample et profonde de Dieu qui nous est offerte se combine ensuite avec toutes les chances et les dons divins que nous méritons et implique de manifester une responsabilité de plus en plus grande.”
À une étude attentive, nous découvrons que les textes inclus dans le cadre de la Bible mettent en évidence qu’il est certain que les êtres humains ne sont pas tous égaux en ce qui concerne les occasions que DIEU leurs offre pour Le connaître. Il va de soi que cet aspect est pris en considération lorsque DIEU exerce Son jugement juste, dès que l’être humain quitte définitivement ce monde et, à la fin du jugement divin, il passe ensuite, pour rester pour une certaine période exacte de temps dans le monde qu’il mérite (à cause de ses intentions, ses actions et ses pensées), dans le monde de l’au-delà, pour continuer son existence et son évolution, étant ainsi récompensé comme il le mérite pour ses intentions, ses faits, ses pensées et ses désirs ou ses aspirations. Le principe mystérieux, divin qu’à un moment donné l’apôtre Luc nous révèle dans ce sens est profondément significatif: „À celui qui a beaucoup reçu, il lui sera beaucoup demandé.”
Certains textes qui existent dans la Bible témoignent d’une juste séparation qui apparaît suite au jugement final de ceux qui sont purs et juste et de ceux qui sont méchants; des élus de ceux qui ne seront pas élus; de ceux dont le nom sera “écrit” dans le grand Livre de la Vie divine de ceux dont le nom n’y sera pas “écrit”. L’existence future de tous les êtres humains qui sont acquittés à la fin du jugement final de DIEU est nommée dans la Bible CIEL et l’existence future de ceux qui ne sont pas acquittés est nommée dans la Bible ENFER. En ce qui concerne le jugement divin final, certaines révélations fondamentales de Jésus (comme la Parabole des Talents et les révélations quant aux Bonheurs Divins) nous aident à comprendre qu’en réalité, tous les êtres humains seront jugés par DIEU à travers l’ange de lumière, lorsqu’ils quitteront définitivement ce monde (par la soi disante mort) en étroite liaison avec la façon dont ils ont utilisé tel qu’il faut, avec sagesse, presque tous les talents, les vertus, les capacités, les dons divins, les opportunités et les chances qui leurs ont été offertes durant leur existence terrestre.
Ne vous précipitez pas pour juger !
Quant à tous les jugements qu’il manifeste, chaque être humain est invité à imiter le plus possible et en permanence DIEU LE PÈRE. Autrement dit, de même que DIEU LE PÈRE est en permanence un juge parfait, toujours juste, absolument égal, plein de sagesse, plein de compassion, plein de bonté, plein d’amour et de bon sens, toujours ainsi les gens qui sont penchés à juger leur semblables, lorsqu’ils ne peuvent pas s’abstenir d’émettre des jugements quant aux autres, doivent être très attentifs et se rendre compte que chaque jugement qu’ils manifestent implique en même temps une grande responsabilité et c’est pourquoi on leur demande toujours, sans exception, de juger leurs semblables avec bienveillance, bon sens, impartialité, responsabilité, compassion, tolérance, étant animés par l’esprit d’un état de justice. Ils doivent se rendre compte qu’au-delà des apparences, leurs jugements ne peuvent jamais être parfaits, pleins de sagesse, complets et en totalité objectifs.
C’est pourquoi, ils doivent s’abstenir d’émettre des jugements critiques, accusateurs, hâtifs, superficiels et malveillants, qui en plus ne peuvent pas être définitifs. Lorsqu’ils sont tentés d’émettre des jugements critiques envers leurs semblables ils doivent savoir qu’à chaque fois (sans exception) un tel jugement (critique, accusateur, superficiel et malveillant) les expose à supporter implicitement les conséquences qu’ils méritent. C’est pour quoi, chacun de ceux qui sont tentés d’émettre ce genre de jugements (critiques, accusateurs, superficiels et malveillants) doivent se souvenir toute de suite que celui qui „sème ainsi le « vent » qu’il dirige implicitement vers son proche, il va re cueillir tout de suite dans son être la tempête, et ultérieurement il devra supporter (au moment opportun) « l’orage » qu’il méritera de la part de ses semblables, qui seront tentés à leur tour d’agir exactement comme il a agi à un moment donné et comme il a jugé (de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante) son semblable”.
Il est demandé à l’être humain de toujours faire preuve de beaucoup de discernement, de sagesse, de profondeur et de ne jamais se précipiter pour juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante, surtout lorsqu’il est tenté de condamner les différentes situations morales. Une telle réussite est un signe de vraie maturité intérieure, de sagesse et de bon sens. Dans la Bible, l’être humain est averti à plusieurs reprises de façon claire et catégorique quant aux conséquences auxquelles il s’expose en jugeant les autres de façon critique, accusatrice, superficielle, hâtive et malveillante, étant tenté d’anticiper le jugement divin final. C’est pourquoi, il ne faut jamais perdre de vue qu’en réalité, tout jugement humain est provisoire et le plus souvent il peut être partiel, à la lumière du jugement futur, celui vraiment plein de sagesse de DIEU.
À un moment donné, Jésus nous met fermement en garde quant à tous les „juges improvisés” critiques, accusateurs, superficiels et malveillants qui s’arrogent le droit de prononcer toute sorte de jugements contre leur proche, sans bénéficier de la majorité des aspects dont DIEU dispose. C’est pourquoi Jésus nous avertit de ne pas juger parce que, affirme-t-il: „Exactement avec le jugement avec lequel vous allez juger, vous serez jugés à votre tour, et avec quelle mesure vous allez mesurer, on vous mesurera vous aussi.” (Mathieu 7;1-2 Luc 6;37)
Et pardonnes-nous nos offenses, comme nous allons pardonner à ceux qui ont offensé …
Il ne faut jamais perdre de vue que chaque être humain perçoit la réalité d’après sa nature personnelle. Ainsi, l’être humain s’expérimente lui même comme étant celui qui est et se découvre ainsi. En même temps il va se rapporter d’une certaine façon, qui lui est spécifique, au monde extérieur et presque toujours il aura tendance à manifester un certain point de vue qui lui est caractéristique. Autrement dit, il projette spontanément une certaine vision aussi bien sur la réalité que sur son comportement.
À la lumière des enseignements pleins de sagesse de Jésus, l’être humain peut être sauvé de la condamnation divine par le pardon divin qui est accordé sans restriction au pécheur, lorsqu’il mérite cela, quoi qu’elle soit la gravité de sa faute. Mais il ne faut pas perdre de vue que l’être humain ne pourra être ainsi sauvé que si de sa part aussi existe la même volonté et la même aspiration inconditionnelle de pardonner à son tour, de même que DIEU est capable de pardonner. Il va de soi que tous les êtres humains qui croient avec une force inébranlable en DIEU ne seront plus jugés (parce cela ne sera plus nécessaire) et tous les autres qui ne croiront pas en DIEU comme il faut, il va de soi qu’ils seront jugés tel qu’ils le méritent. Les trois sentences possibles du jugement de DIEU sont et seront: la béatitude éternelle, la purification nécessaire ou l’envoi en enfer.
Aphorismes et réflexions quant au jugement
1. À l’heure actuelle on connaît les causes qui font apparaître et grandir en nous les passions qui enchaînent. Souvent ce genre de passions donnent naissance dans notre univers intérieur (où se déclenchent des processus de résonance occulte, certaines énergies subtiles du MACROCOSME) à cause des idées fausses qui accaparent (souvent sans nous en rendre compte) notre jugement. Ensuite, ils s’enracinent de plus en plus dans notre être à cause de l’assentiment que la plupart de nous ont tendance à le laisser nous accaparer.
2. Dans la mesure où nous aspirons à nous réjouir presque toujours d’une paix intérieure profonde, il est nécessaire de nous rendre compte qu’il faut cesser une fois pour toujours de juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante nos proches, même lorsque nous croyons avec entêtement qu’il est justifié de faire cela. Au cas où nous allons persévérer dans cette habitude funeste, nous allons empoisonner notre être avec les manifestations (subtiles énergétiques) dérangeantes ou justement avec les défauts et les vices que nous avons l’impression de remarquer chez les êtres humains que nous nous précipitons de juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante.
3. Il est mille fois mieux pour nous et pour notre équilibre intérieur de juger de façon admirative, transfigurée et profondément bénéfique les autres. En agissant de la sorte nous éveillons et amplifions en nous des qualités et des vertus que nous observons chez nos semblables, grâce à notre vision optimiste, admirative.
4. Ne vous précipitez jamais pour juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante la vie d’un être humain. Cessez de faire cela d’autant plus qu’en réalité vous ne connaissez pas de façon intuitive en profondeur l’être humain que vous critiquez et vous ne disposez pas des indices clairs et objectifs quant à son orientation prédominante. Rappelez-vous que toujours, sans exception, un être humain avec une âme fondamentalement bonne ne peut pas faire de mal. Ne perdez jamais de vue que dans de nombreuses situations certaines actions de certains êtres humains, qui ont une âme fondamentalement bonne, peuvent apparaître seulement en apparence bizarres ou blâmables (pour celui qui les regarde de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante) bien que devant Dieu elles sont fondamentalement bonnes, justes, belles et dignes d’être appréciées. Peu d’êtres humains sont capables de découvrir la vérité mystérieuse et le bien qui existe au-delà des apparences. En comprenant comme il faut cela il ne faut pas oublier qu’un être humain qui fait beaucoup de bien ne peut pas faire de mal. C’est pourquoi il faut s’abstenir de juger de façon superficielle et hâtive ce que pour le moment vous ne pouvez pas comprendre de façon profonde et intuitive. Ainsi vous auriez à disposition de nombreuses chances pour découvrir quelle est la vérité quant à l’être humain que vous avez réussi à ne pas juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante. Au cas où vous allez commettre encore et toujours la faute de juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante un certain être humain qui en sa réalité objective, mystérieuse n’est pas du tout méchant (tel que vous le jugez de façon erronée, conduisant à l’amplification dans votre être à l’éveil et à l’amplification dans votre être des maux, des vices, des problèmes et des défauts que vous avez l’impression d’avoir observé chez lui). Ayez conscience qu’une telle faute vous coûtera cher à chaque fois car ainsi vous allez éveiller et amplifier dans votre être les vices, les défauts, les problèmes et les perversités que vous avez eu l’impression d’avoir observé chez cette personne. Ayez conscience que si vous n’arrêtez pas à faire encore et toujours ce genre de projection misérable vous allez devenir finalement (justement à cause de la projection psycho-mentale maléfique et acharnée que vous réalisez) exactement tel que vous croyez qu’est en réalité l’être humain que vous jugez de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante. Ainsi, dans votre univers intérieur vont s’éveiller tous les défauts, les problèmes, les vices et les perversités que vous critiquez avec haine et acharnement chez l’être humain en question. Lorsque ces défauts, problèmes et vices s’amplifieront dans votre univers intérieur, les autres êtres humains qui vous sont proches observeront que vous êtes devenus à l’image de votre impression à la suite de votre conviction quant à l’être humain que vous avez eu l’habitude de juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante. À un moment donné vous allez observer avec stupeur que presque rien de bon ne peut plus entrer dans votre être qui s’est excessivement ouvert seulement vers ce qui est mal. Cela se passe parce que rien de positif ne peut entrer dans l’univers d’un être humain qui, à cause du mal qui s’est amplifié en lui, s’est enfermé avec les énergies épouvantables du mal en lui-même. On pourrait dire que c’est la punition terrible que cet être humain s’applique à lui même et ensuite il l’amplifiede plus en plus en jugeant de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante un autre être humain qui en réalité n’a été et n’est pas tel qu’il est arrivé à le croire finalement avec entêtement à cause de con imagination perverse et déchaînée.
5. Ce n’est pas une preuve de bon sens de juger un être humain seulement sur la base des mots qu’il dit en souffrant terriblement.
6. Cela ne sert à rien de juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante un être humain parce que chaque soupçon grave qui est manifesté envers lui trouble immédiatement la sérénité, la pureté et la paix profonde de notre cœur. Un tel jugement néfaste attire l’âme vers l’extérieur et ensuite lui enlève l’état de paix à cause des processus néfastes de résonance occulte qui sont déclenchés dans notre univers intérieur.
7. L’être humain qui est très humble, même s’il voit tout, ne regarde rien de tout ceci, pour juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante car toujours il cherche à éviter cela pour échapper à la punition qui viendra lorsque, au moment opportun, il devra être regardé de la même façon, critique, accusatrice, superficielle et malveillante.
8. Lorsque nous regardons avec beaucoup d’attention et lucidité autour de nous, nous découvrons que beaucoup d’êtres humains imitent les autres, surtout en mal, et le plus souvent ils se jugent réciproquement de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante. Ils se laissent parfois influencer aussi bienpar leur imagination déchaînée que par leurs sens qui sont soumis à la tentation. Les sages jugent tout en étroite liaison avec la vérité mystérieuse et essentielle qui est présente partout et dans tout ce qui existe. Ainsi le sage a l’intuition de ce qui est vraiment, il s’identifie en totalité, il constate avec détachement, il pénètre au-delà des apparences et ainsi il comprend tout, s’élevant à chaque fois au-dessus de tout ce qui a été créé. Il réussi à chaque fois cela, même en ce qui concerne son univers intérieur.
9. Le désir illusoire qui apparaît dans l’être humain qui juge de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante les défauts d’un autre et qui cherche presque toujours à diffamer et à blâmer les autres augmente sans arrêt et toujours, un tel être humain arrive être pris et obsédé par cela.
10. Chaque fleuve a toujours deux rives. Toute situation, toute manifestation ou aspect de la réalité a deux facettes, même lorsque nous n’avons pas l’intuition de cela.
11. Juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante met en évidence le fait que nous n’avons pas été capables de vraiment comprendre ce qui existe parce que si nous l’avions vraiment compris, et de façon profonde, il ne servirait plus ensuite possible de juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante.
12. Bon nombre d’êtres humains se plaignent de la haine, des ressentiments ou de la méchanceté de certains êtres humains, mais très peu d’êtres humains se plaignent de leur jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant.
13. Toujours juger tel qu’il faut est une des caractéristiques de l’être humain qui est arrivé à éveiller le discernement spirituel et agir en conséquence, de façon divine est une des caractéristiques de l’être humain harmonieux, plein de sagesse et qui a de l’intuition.
14. La plus dangereuse des maladies est celle qui vous fait croire que vous n’êtes pas du tout atteint par elle et qu’en fait ce n’est pas vous qui êtes malade, mais les autres.
Dans certaines formes bénignes une telle maladie vous fait admettre, à un moment donné, que vous en souffrez, sans doute, un peu, en étant fermement convaincus que seulement les autres en sont gravement affectés.
15. L’être humain qui n’est capable d’entendre qu’une seule cloche, ne sera capable d’écouter qu’un seul son.
16. Le plus souvent juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante un certain être humain implique aussi de se juger soi-même de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante.
17. N’oublies jamais qu’il est très difficile de se juger soi même, et qu’il est très facile de juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante une autre personne.
18. Ne te précipite jamais à juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante ou à punir. Précipites-toi plutôt à comprendre de façon intuitive et en profondeur.
19. Juger de façon critique, accusatrice, superficielle et malveillante veut dire condamner le plus souvent que tu n’es pas capable d’observer que ces choses existent en toi. Cela implique à la fois de refuser l’aspect ou la manifestation perverse qui existe déjà en toi et qui pour cela te dérange. Chez le sage, il ne peut exister dans son univers intérieur que de l’intuition pénétrante, de l’acceptation, de la compréhension ample et profonde, de la compassion, de la tendance altruiste à aider l’autre à sortir de l’impasse où il se trouve et non pas de la condamnation.
20. N’oubliez pas que toujours, sans exception, exactement le jugement avec lequel vous jugez (aujourd’hui) vous serez jugés (dans le futur) et la mesure avec laquelle vous mesurez, on vous mesurera )à vous aussi.
21. Un jugement sage quant à tout ce qui s’est passé ou à tout ce qui se passe, une prévoyance juste et sage quant à tout ce qui arrivera dans le futur peut apparaître seulement lorsque nous ne sommes pas affecté par tout ceci, lorsque nous ne sommes pas impliqués (de façon égoïste), autrement dit, lorsque ces choses ne touchent pas du tout à notre intérêt.
22. Même lorsque on ne s’en rend pas compte, le jugement prédominant des êtres humains englobe aussi une partie de leur destin.
23. Dès les choses en arrivent aux sentiments, et que cet aspect arrive à prédominer, on peut dire qu’en peu de temps notre jugement est altéré.
24. Il n’est pas du tout sage de suivre le jugement sot de la foule, même si leurs regards imbéciles sont orientés vers toi. Prends soin ne de pas considérer comme étant le meilleur du monde ce que le jugement sot de la foule considère comme tel. Il faut toujours éviter son propre jugement critique, accusateur, superficiel et malveillant.
25. L’être humain qui arrive à dépendre du jugement idiot de la foule ne doit pas être considéré comme un sage.
26. Souvent le jugement critique, superficiel, accusateur et malveillant est trompé par les apparences et les fantases.
27. Ce n’est pas l’oeil qui doit juger, mais la sagesse.
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2010