CIA, griffe de l’« Empire de hackers »
Récemment publié par le Centre national chinois d’intervention d’urgence contre les virus informatiques et la société de cybersécurité 360, un rapport d’enquête basé sur de nombreux faits révèle que la CIA collecte depuis longtemps des informations sur les gouvernements, les entreprises et les citoyens étrangers.
Ce n’est pas tout. L’enquête révèle également que l’agence américaine mène secrètement des « évolutions pacifiques » et des « révolutions de couleur » ainsi que des activités d’espionnage dans le monde entier. Preuve que les États-Unis sont un « empire de hackers » amplement mérité. La CIA, l’une de leurs « griffes », représente une menace constante à la sécurité et au développement du monde.
Après la fin de la Guerre froide, les États-Unis ont eu les yeux tournés vers l’Internet afin de consolider leur hégémonie unipolaire. Un rapport interne intitulé « Strategic Assessment : The Internet » publié en 1995 par le département américain de la Défense indiquait clairement que l’Internet pouvait être utilisé de façon offensive.
Au 21e siècle, grâce aux « efforts » incessants des administrations américaines successives, les États-Unis ont développé une stratégie du cyberespace nettement offensive. La CIA, main noire de l’Oncle Sam dans le cyberespace, a développé un nombre impressionnant d’armes de cyberattaque.
En mars 2017, le site web WikiLeaks a révélé 8716 documents secrets provenant prétendument du centre de cyber-intelligence de la CIA, couvrant les techniques d’attaque de ses équipes de pirates informatiques, les noms de code pour les opérations d’attaque, les spécifications techniques des outils d’attaque et bien plus encore. WikiLeaks désigne les documents en question sous le nom de « Vault 7 ».
En 2020, la société chinoise 360 a découvert de manière indépendante un groupe APT jamais exposé auparavant, qui se consacre à des cyberattaques et cyber-espionnage contre la Chine et ses pays amis. Il existe des preuves que ce groupe utilise des cyberarmes liés au « Vault 7 ».
Le rapport publié par la Chine a extrait plusieurs échantillons des cyberarmes mentionnées dans le « Vault 7 ». Une analyse empirique a permis de constater que les cyberarmes américaines ont couvert presque tous les actifs de l’Internet et de l’IdO dans le monde entier et peuvent contrôler les réseaux d’autres pays et voler des données importantes et sensibles d’autres pays à tout moment et en tout lieu. Il est clair que les États-Unis sont le pirate informatique numéro un dans le monde et que de nombreux pays, dont la Chine, ont été victimes des cyber-vols et des cyber-attaques des États-Unis.
Selon les statistiques, au cours des dernières décennies, la CIA a renversé ou tenté de renverser les gouvernements légitimes d’au moins 50 pays, provoquant des troubles dans les pays concernés. Le rapport publié par la partie chinoise cette fois-ci analyse en détail les différentes techniques utilisées lors de ces incidents et dévoile les cinq méthodes habituelles utilisées par la CIA pour lancer des « révolutions de couleur ». Le rapport corrobore ainsi d’un point de vue technique un tel fait : au moyen de puissantes technologies informatiques, la CIA a planifié, organisé et mis en œuvre un grand nombre de « révolutions de couleur » dans le monde entier.
Au fil des ans, la CIA a meurtri le monde. Le soi-disant « printemps arabe », par exemple, a laissé derrière lui une catastrophe humanitaire et une régression économique dramatique. Les États-Unis eux-mêmes ont été égratignés par cette « griffe » et leur crédibilité nationale a été ruinée.
Véritable bénéficiaire, la CIA a, quant à elle, reçu plus de fonds, plus de ressources et plus de pouvoirs, et continue de s’étendre, telle une cellule cancéreuse à l’intérieur du tissu humain. Ce qu’elle a fait vient corroborer le fait que les États-Unis sont le plus grand « empire de hackers » et constituent la plus grande « source d’agitation » du monde.
yogaesoteric
13 juin 2023
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