Certaines cellules cérébrales restent actives après la mort d’une personne

Selon de nouvelles recherches, les scientifiques ont découvert un fait nouveau concernant l’activité du cerveau humain après la mort d’une personne.

Ce fait a été découvert par un groupe de chercheurs de l’université de l’Illinois à Chicago. Auparavant, les scientifiques supposaient que tout s’arrête dans le cerveau lorsque le cœur cesse de battre. Mais cette étude donne un résultat différent.

Les chercheurs ont découvert que, quelques heures après la mort d’une personne, certaines cellules de son cerveau sont encore actives. Et certaines cellules cérébrales augmentent même leur activité et atteignent des tailles énormes.

Ils ont découvert ce nouveau fait en analysant l’expression des gènes dans des tissus cérébraux frais. L’étude a révélé que l’expression génétique de certaines cellules augmente même après la mort.

Dans une étude récemment publiée dans la revue Scientific Reports, des chercheurs de l’université de Californie ont analysé l’expression dans des tissus cérébraux frais.

Ils ont prélevé le tissu au cours d’une chirurgie cérébrale de routine, afin de simuler un intervalle post-mortem et la mort. Ils ont ainsi découvert que l’expression des gènes dans certaines cellules augmente effectivement après la mort.

Les gènes zombies, dont l’expression augmentait après la mort, étaient caractéristiques des cellules gliales inflammatoires. Les chercheurs ont remarqué que les cellules gliales croissent et se développent en de longs appendices semblables à des bras pendant plusieurs heures après la mort.

Cependant, ils ont constaté qu’un autre groupe de gènes impliqués dans l’activité cérébrale humaine, comme la mémoire et la pensée, se dégradait rapidement dans les heures suivant la mort.

Un troisième groupe de gènes, appelés gènes zombies, augmentaient leur activité au moment même où l’activité des gènes neuronaux diminuait.

L’étude a révélé qu’environ 80 % des gènes analysés sont restés relativement stables pendant 24 heures.

Les chercheurs ont également noté que l’avantage de ces résultats est de savoir quels gènes et quels types de cellules restent stables. « Cela nous aidera également à savoir quels gènes et types de cellules sont dégradés et lesquels augmentent avec le temps. De cette manière, cela nous permettra de mieux comprendre les résultats de la recherche post-mortem sur le cerveau. »

yogaesoteric
31 juillet 2021