C’est officiel : Les personnes laides sont plus susceptibles de porter des masques – Étude universitaire

Cette situation est-elle aggravée par les résistants qui continuent à porter des masques malgré les preuves qu’ils sont inutiles contre le covid-19 ? Vous devriez peut-être être un peu reconnaissant.

Selon des résultats publiés dans Frontiers in Psychology, les personnes qui se considèrent comme moins attirantes sont plus susceptibles de continuer à porter des masques.

« Nos résultats suggèrent que le port du masque peut passer du statut de mesure d’autoprotection pendant la pandémie de covid-19 à celui de tactique de présentation de soi dans l’ère post-pandémique. »

Ces conclusions sont le fruit de trois études menées par des chercheurs de l’université nationale de Séoul, en Corée, sur des sujets américains. Ces études ont révélé que les personnes qui se perçoivent comme très attirantes sont moins disposées à porter un masque, et vice versa.

Les chercheurs ont également constaté que les tendances anti-masque et pro-masque de chaque groupe s’intensifient dans les situations où l’attrait est important, comme un entretien d’embauche ou une simple promenade avec le chien. En d’autres termes, une personne qui se considère comme relativement peu attrayante est plus susceptible de porter un masque lors de l’entretien.

Des études antérieures ont montré que les personnes peu attrayantes sont effectivement considérées comme plus séduisantes lorsqu’elles portent un masque, tandis que les personnes séduisantes sont perçues comme moins attrayantes, ont noté les chercheurs.

Les Coréens ont inventé un terme argotique pour désigner les personnes peu séduisantes qui portent un masque afin que les autres leur accordent le bénéfice du doute sur ce qu’il y a en dessous : « ma-gi-kkun ». Aux États-Unis, le terme « mask-fishing » a été popularisé sur TikTok, et connaît une certaine popularité auprès de la cohorte d’âge scolaire. Comme l’a noté le New York Times l’année dernière, les masques « occultent toutes sortes de transformations que les adolescents peuvent avoir envie de cacher : appareils dentaires, boutons, cicatrices d’acné, premières pousses de la pilosité faciale. »

Pendant ce temps, les arguments médicaux en faveur du port du masque – qui étaient à juste titre mis en doute dès les premiers mois – sont aujourd’hui complètement démolis. Tout récemment, une étude d’études publiée dans la Cochrane Database of Systematic Reviews, revue par les pairs, a conclu que, selon l’un des auteurs, « le port de masques dans la communauté fait probablement peu ou pas de différence dans les résultats ».

Apparemment, les seuls résultats que les masques affectent sont ceux liés à la façon dont les autres nous perçoivent. Alors que les dernières recherches portaient sur l’attractivité, en 2023, les masques envoient de plus en plus de signaux sur la santé psychologique et l’intelligence de ceux qui les portent.

yogaesoteric
25 avril 2023