Corporatocratie


Par Sylvie C. Buisson, Alias BibiCabaya

Méfions-nous des experts patentés car, dans les rares occasions où ils détiennent les bonnes informations, ils ne nous donnent pas celles qui nous sont nécessaires pour nous sortir de la panade dans laquelle nous sommes, mais seulement celles que « le système » les autorise à nous divulguer, c’est-à-dire celles qui nous maintiendront dans notre état de servitude. Cet état de servitude est terrible pour nous et nos proches, mais il rapporte des milliards de dollars/euros à l’État qui est une entreprise privée !

Le monde est privatisé !

Nous constatons depuis longtemps que l’État semble favoriser les multinationales et, plus généralement, le « BIG BUSINESS » et nous en sommes stupéfaits vu que, dans notre entendement, l’État, une « institution publique », doit s’atteler au bien-être public, au développement public, à la prospérité publique… Ce que nous ne savions pas c’est que l’État ne favorise pas le Big Business : l’État fait partie du Big Business, l’État lui-même est une entreprise privée, une corporation !

Cette corporation se déguise en institution publique, nous pompe notre fric jusqu’à plus soif (notre sueur, notre sang, nos vies), nous oblige à nous soumettre aux diktats de son « marché » en usant de « statuts » qu’il nomme « lois » ou « traités » pour mieux nous asservir.

Note : une corporation est une entreprise privée à but lucratif, ce n’est pas une association caritative dont le but serait de veiller au bien-être de la population ! tout ce que fait l’état a pour but de faire du fric pour les propriétaires de la corporation : oui, l’état appartient à quelqu’un… et, non, ce n’est pas à nous !

Tout est privé dans la République (d’ailleurs, la « République » elle-même est privée !) : l’administration, l’énergie, les transports, les collectivités locales, les corps constitués, la police nationale, le fisc (ouille !)… TOUT EST PRIVÉ !! Quand nous payons nos impôts (revenu, taxe d’habitation-foncière-audiovisuelle, ISF, TVA, RSG, droits de succession, etc.) à « l’État », ces derniers vont directement dans la tirelire privée du propriétaire des corporations nommées « République française », « gouvernement de la République française », « présidence de la République française », « gouvernement premier ministre », « ministère des finances », etc., la liste est longue. Toutes ces corporations forment un tout que l’on nomme « l’État » français… qui n’a de français que le nom car la plupart de ces corporations sont enregistrées à l’étranger (États-Unis, Royaume-Uni, Vatican…) et leurs propriétaires sont de richissimes apatrides appartenant au système de la Réserve Fédérale américaine et du FMI.

Mais, si cela peut vous réconforter, nous ne sommes pas les seuls dans ce cas (la misère aime la compagnie, comme on dit) : presque tous les gouvernements et les États du monde sont des corporations (entreprises privées à but lucratif) : les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni, l’Italie, le Brésil, le Japon, l’Afrique du Sud… sont tous des entités commerciales privées (ayant leur siège social aux États-Unis pour la plupart) et sont enregistrés en tant que telles à la Securities and Exchange Commission [1] (SEC) des États-Unis. Elles opèrent à nos frais et nous représentons une grande partie du CAPITAL de ces corporations… Oui, oui, nous sommes vendus sur les marchés financiers, chacun de nous… et nous rapportons gros ! Là encore, nous n’en voyons pas personnellement la couleur.

Ce qu’il nous faut bien comprendre, c’est que les corporations n’ont pas de « citoyens », elles ont des actifs, des salariés et des actionnaires (nous sommes à la fois les salariés et les actifs…) ; leur seul but est le profit. Nous ne sommes donc pas étonnés que tous les acquis sociaux fondent comme neige au soleil : ce n’est pas bon pour les affaires ! Ça fausse la concurrence, vous comprenez, en plus de faire de nous de gros fainéants… Et, du reste, les « acquis sociaux » ne sont qu’un résidu de ce qui a été l‘institution étatique légitime (et donc publique et souveraine)… morte et enterrée depuis belle lurette.

Nous avons été dupés à croire qu’il existait encore des institutions publiques dont le but était de veiller à la bonne marche de la société et au bien-être des « citoyens ». Rien n’est plus faux ! Tout a été privatisé et tout est affaire de profit. Le monde est privatisé !!! La bonne nouvelle, c’est que pour traiter avec nous, l’État en tant qu’entreprise privée doit avoir un contrat en bonne et due forme avec nous, ce qui n’est pas le cas, et doit également user de transparence, ce qui n’est, là encore, pas le cas. En effet, nous vivons une servitude involontaire (non choisie par nous) que la corporation nous a imposée par la ruse en nous maintenant dans l’ignorance des faits, mais de laquelle nous pouvons nous extirper grâce au droit commercial uniforme (UCC) ainsi que tous ses équivalents internationaux, le droit des contrats particulièrement, qui tous régissent les corporations. Le droit commercial (droit des contrats, droit bancaire, droit des trusts…) est du domaine du droit privé (évidemment, puisqu’il émane des entreprises privées). Le droit commercial international pourrait tout aussi bien faire l’affaire, ou encore ce que l’on nomme l’Unidroit (une espèce d’amalgame de tout ça, d’après ma compréhension). Donc, nous avons des armes, nous ne sommes pas totalement démunis.

Malheureusement, autant que j’aie pu voir, il n’y a pas grand-chose de disponible en français sur le droit commercial uniforme per se qui est devenu la norme internationale (tout est basé dessus). Pourtant, il est indispensable de s’approprier cette connaissance du droit des affaires (contrats, commercial, bancaire, trusts, etc.) ainsi que les pratiques qui en découlent pour s’extirper des griffes des gens d’affaires qui paradent comme des hommes et femmes « politiques » alors qu’ils sont véritablement les cadres supérieurs des entreprises privées qui les emploient et dont ils veillent aux intérêts bien compris et dont les patrons (les vrais boss, pour le coup) sont à New York ou au Vatican !

Qu’est-ce que l’UCC (Uniform Commercial Code) ?

L’UCC est la ‘bible’ du commerce et est utilisé mondialement d’une façon extensive mais discrète. Il dicte précisément la manière dont le commerce et les échanges internationaux doivent se dérouler. Le Droit Commercial Uniforme n’est pas enseigné dans les universités. Il est enseigné à un très au niveau dans les systèmes bancaires et les systèmes gouvernementaux, et uniquement sur une base de « faire savoir uniquement ce qu’il y a à savoir » pour faire son travail. Tout le système commercial tourne autour des règles de l’UCC. Les « États » et les « gouvernements » sont des systèmes commerciaux et sont régis par l’UCC (ou ses équivalents internationaux).

Une autre chose intéressante et très encourageante à savoir et à comprendre, c’est que dans le commerce tout est basé sur le consentement. Ceci est d’importance capitale.

Quels effets ont les enregistrements UCC en dehors des États-Unis ?

L’UCC est le plus important registre du commerce au monde. Ces portails international, fédéral et locaux, ses branches et ses franchises sont tous uniformes. Une déclaration par enregistrement public saisie via un quelconque des portails du système UCC est considéré comme notification pour le système tout entier, c’est-à-dire pour le monde entier.

Washington D.C. est un portail international pour les enregistrements UCC et couvre toutes les corporations liées à l’UCC, c’est-à-dire toutes les corporations du monde si on considère la prise en compte des liens de propriétés centrés autour de la Banque Internationale des Règlements (BIS). Ce réseau couvre complètement le système tout entier des corporations. Il est important de comprendre qu’un enregistrement UCC a force de loi s’il reste non réfuté [2]. C’est une maxime commerciale !… Il est évident que toute déclaration faite sur l’honneur dans ce cadre (commerce, contrats, etc.) et restée irréfutée a force de loi chez nous également.

Dans mon ouvrage intitulé « Allons, enfants de la Patrie… », je fais/pose aux pages 23 à 24 le commentaire et la question suivants :
« Peut-on, dès lors, admettre qu’un consortium, un groupe d’intérêts économiques privés, fasse office de gouvernement d’un État supranational ? L’Europe (et, par extension, le monde vu que ces organisations se donnent vocation à le régir) est-elle une entreprise privée ? »

C’était en 2011, et je ne croyais pas si bien dire… Oui, l’Europe ainsi que pratiquement tous les pays du monde (à l’exception de quelques uns sur lesquels je reviendrai) sont des entreprises privées !!! Ce n’est donc pas étonnant qu’ils se comportent comme tel. C’est nous qui sommes étonnés car nous ne connaissons pas les règles du jeu dans lequel nous sommes engagés à notre insu. Mais même en ignorant les règles, nous constatons que les choses ne sont pas tout à fait ce qu’elles prétendent être, et je dis plus loin dans le même ouvrage :
« Nous observons que ces organisations internationales, les entreprises multinationales ainsi que les banques privées (qui imposent la ” loi du marché “) travaillent main dans la main à se substituer peu à peu aux États (qui, de fait, sont privatisés…), et appliquent aux pays qu’elles assujettissent leur mode de gouvernance propre aux entreprises. »

Sans en avoir encore la preuve à l’époque, il me semblait indubitable que nous avions affaire, là, à des entreprises privées…

Seuls quelques pays ne sont pas encore des corporations : ce sont Cuba, la Corée du Nord, et l’Iran, et vous constatez, comme moi, la pression terrible et les menaces exercées sur ces pays par le pouvoir mondial privé et armé… Il y a encore quelques années, l’Afghanistan, l’Irak, le Soudan et la Libye étaient eux aussi des pays souverains (dont l’État était souverain et donc public) et libres du système bancaire Rothschild et al. Nous savons tous ce qu’il advint de la plupart d’entre eux : après avoir été rayés de la carte sous les bombes salvatrices de la démocratie, ils sont devenus des corporations, c’est-à-dire des « démocraties », autrement dit, des entreprises privées à but lucratif. Il reste encore un petit groupe d’irréductibles (Cuba, Corée du Nord, Iran) à qui nous souhaitons courage et détermination. Tenez bon, les amis !

Donc, j’écris cet article pour vous exposer la situation qui est très simple à comprendre même si elle est difficile (mais pas impossible) à combattre : nous sommes confrontés à des entreprises privées très puissantes et armées jusqu’aux dents qui bafouent notre droit d’êtres humains souverains en nous traitant comme du capital et comme des mini-corporations (entités légales fictives et commerciales). Nous pouvons lutter contre ces corporations en usant de la seule arme qu’elles comprennent (et qu’elles respectent encore) car leur fonctionnement est basé dessus : le droit des contrats, le droit commercial, le droit bancaire, etc., soit tout ce qui a trait aux affaires.

Donc, je vous invite à y regarder de plus près, à faire des recherches, à vous informer et à aiguiser vos connaissances en matière de droit des contrats, etc., de façon à pouvoir combattre ces corporations à votre niveau. Je vous invite également à lire l’article du juge Dale (2013) intitulé « Le citoyen souverain ». D’autres articles tels que « Comment la Cabale nous a asservis » ainsi que les traductions du travail de Michael Tellinger vont dans le même sens. L’Ananassurance de Dieudonné [3] aussi fait partie du combat, car toutes les initiatives visant à détruire ce pouvoir privé illégitime (et terroriste comme le souligne le juge Dale) sont bienvenues.

Ce qui suit est le résultat préliminaire de mes recherches en matière de corporations en France :
Direction Administration Police nationale, Direction Formation Police nationale, Cour des comptes, Conseil d’État, Conseil constitutionnel, Goverment of the French Republic (enregistré à New York : 810 7th Avenue, NY), Government of the French Republic (enregistré à DC : 4101 Reservoir Road NW, Washington DC), French Republic Comm Counslr (enregistré à New York : 245E 47th Street, NY), Conseil Régional d’ïle-de-France, Assemblée nationale, Sécurité Sociale, Parlement Européen, Ministère de l’Intérieur, Ministère de la Défense, Ministère des Finances, HALDE (Haute Autorité Lutte contre Discrimination), Parti Socialiste, Caisse d’Allocations Familiales, Caisse Primaire d’Assurance Maladie, Secrétariat Général Ministère justice, Ministère culture communication, République Française Présidence, Secrétariat État Relations Parlement, Gouvernement de la République Française (enregistré à Londres : 21/24 Grosvenor Street, W1K 4QJ)…

Ces informations ont été obtenues à partir du site de Dun & Bradstreet [4] qui est la référence en matière d’informations sur les entreprises privées. La liste n’est évidemment pas exhaustive. Et je vous invite à rechercher toutes les corporations qui vous viendront à l’esprit (un bon départ est de rechercher celles avec qui vous êtes en relation et de les étudier). Vous pouvez commander les rapports sur ces sociétés (sortes de « Kbis » américains) pour obtenir des détails plus croustillants tels que : noms du propriétaire de la corporation, date de l’enregistrement de la corporation, chiffre d’affaires (la bottom line !) de la corporation, lieu du siège de la corporation, nombre d’actionnaires et leurs noms… Intéressant, non ?

En gros, mon message est le suivant :
Nous ne pouvons pas combattre un ennemi si nous en ignorons la véritable nature et si nous ignorons les règles du jeu !!!

Et contrairement à François Hollande qui en est un grand ami, notre ennemi à nous c’est bien la finance et les financiers, ainsi que big business. Et tout ça porte un nom, de nombreux noms (la finance à un nom, François, elle s’appelle surtout Rothschild, mais pas seulement), que vous trouverez chez Dun & Bradstreet et aussi à la Securities & Exchange Commission dont voici deux extraits (captures d’écran) :
EDGAR 8888 – FOREIGN GOVERNMENTS – p1 
EDGAR 8888 – FOREIGN GOVERNMENTS – p2 

[1] La SEC est l’organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers (équivalent à l’AMF français), autrement dit, le gendarme de la Bourse américaine.
[2] C’est précisément ce qu’il s’est passé avec l’OPPT dont j’ai mentionné les actions salutaires sur ce blog
[3] Pétifion de Dieudo : signez la pétition
[4] Dun & Bradstreet

yogaesoteric
21 avril 2020

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