Coup de théâtre ou autre manoeuvre abjecte ? Le juge Ionut Matei affirme avoir reçu une lettre anonyme menaçante
Le 14 Juin 2013, quelques minutes avant la dernière audition du dossier de Gregorian Bivolaru, les journalistes qui attendaient dans la cour de l’instance suprême ont été convoqués à une conférence de presse ad hoc qu’ils n’ont pas été autorisés à filmer. La chef de la Cour suprême Livia Stanciu, et le juge Ionut Matei ont rendu publique l’information selon laquelle Ionut Matei aurait reçu la veille dans sa boîte aux lettres une lettre de menace anonyme. Quelques copies de cette lettre ont été mises à la disposition des journalistes.
Dans la lettre de quatre pages, le juge Ionut Matei est menacé que s’il ne donnait pas un verdict favorable dans le cas de Gregorian Bivolaru, une « action psychotronique » serait démarrée contre lui à partir du 21 Juin. Il y a également des références à certains faits de corruption du juge Ionut Matei qui seront rendus publiques. Dans l’enveloppe reçue il y a aussi un CD avec des informations et des preuves sur ces faits, dont le juge soutient qu’il ne l’a pas ouvert. La lettre est signée laconiquement : « NOUS, LES INDIGNES ».
Il est évident que l’intention de l’auteur de cette lettre anonyme est de jeter la responsabilité sur les yogis de MISA à travers les références et la langue de bois utilisées, que les procureurs et les journalistes s’imaginent plutôt être le jargon yogi. Pour ceux qui sont familiers avec le groupe et les actions des yogis, il est évident que l’utilisation de ce langage est inadéquat, ce qui mène à la conclusion que la lettre est plutôt un fumigène produit par les services secrets, voire les procureurs.
La porte-parole du MISA, Costica Cojocaru, a déclaré aux journalistes après la conférence de presse que l’Ecole de yoga MISA n’a rien à voir avec cette lettre et qu’il s’agit d’une diversion.
Un autre aspect étrange, c’est que le juge Ionut Matei a affirmé à cette occasion avoir reçu auparavant une autre lettre de menace similaire à celle-là, mais qu’il n’a pas montré.
Du point de vue de l’Ecole de yoga MISA, cette « lettre de menace » est une manœuvre de type Securitate qui vise à hypostasier le juge Ionut Matei, champion d’abus dans le cas MISA/Gregorian Bivolaru, en « victime ». Elle vise peut-être même à lui conférer une valeur « héroïque » au cas où il va donner un verdict de condamnation, plutôt qu’il ne soit exposé pour toutes les illégalités et les injustices flagrantes qu’il a commis dans ce cas, et pour la manière partiale et injuste dans laquelle il a tenu des réunions. Bien qu’ils aient souvent signalé les abus faits dans le cas de Gregorian Bivolaru, les élèves de l’Ecole de yoga MISA ne feraient en aucun cas appel à des moyens d’intimidation ou à des lettres de menace. Nous considérons que la façon d’agir par le biais de cette lettre anonyme nous rend un très mauvais service et détourne l’attention des vrais points faibles du procès.
Bien que la lettre soit anonyme, le juge Ionut Matei a annoncé qu’il allait déposer une plainte pénale. Quelques journeaux de presse ont titré que « les membres de MISA ont menacé le juge Ionut Matei », violant ainsi gravement la déontologie du journalisme en diffusant une fausse affirmation.
Bureau de Presse de MISA
Pour plus de renseignements suivez misatv.ro.
Une photocopie de la lettre en question (offerte par un journaliste qui a participé à la conférence de presse) peut être lue ici :
http://misa-yoga.blogspot.ro/2013/06/diversiune-in-procesul-lui-gregorian.html, ensemble avec d’autres détails sur le dossier de corruption de DNA (Direction Nationale Anti-corrpution) du juge Ionuţ Matei.
yogaesoteric
2014
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