Critères d’identification du transpersonnel
La troisième partie de l’étude ample et excitante, en quatre parties, sur le processus mystérieux de l’illumination spirituelle
Dans la deuxième partie de cette étude on a envisagé de définir, autant que possible ce qu’est en réalité un être humain illuminé du point de vue spirituel et comment il peut être reconnu. Lisez ici la deuxième partie de cette étude…
Dans la troisième partie de cette étude, nous allons examiner les différents aspects du diagnostic quant au transpersonnel et ainsi nous allons voir comment peut-on comprendre ce qu’est vraiment le transpersonnel à travers l’analyse des témoignages des êtres humains illuminés du point de vue spirituel.
Nous vous proposons par la suite une classification extrêmement simple, mais absolument nécessaire à cause de la très grande confusion qui existe le plus souvent à l’heure actuelle, entre certaines manifestations comme la perception extrasensorielle, la médiumnité, le souvenir des vies antérieures, la sortie du corps physique (dédoublement), l’état de transe etc. et l’illumination spirituelle, autrement dit l’état transpersonnel. Placer, à cause de l’ignorance, un être humain illuminé du point de vue spirituel, au même niveau qu’un médium, avec un sensitif, un chamane, un guérisseur ou avec un astrologue, c’est une faute aussi grande que celle de comparer de façon vulgaire le génial savant Albert EINSTEIN avec un ordinateur.
La confusion qui persiste encore dans ce sens est un peu naturelle, car il est bien connu que les grands yogis ou les mystiques présentent souvent toutes les aptitudes parapsychologiques; du fait que ces pouvoirs paranormaux ou SIDDHIS peuvent être manifestés à l’extérieur et par conséquent ils peuvent être visibles, contrairement à certains états spirituels intérieurs très élevés, qui sont invisibles, la plupart des gens ne pouvant pas les percevoir et le plus souvent ils n’apprécient que les aspects superficiels qui les impressionnent à un tel point qu’ils ne parviennent plus à percevoir l’essentiel. Les manifestations parapsychologiques apparaissent alors comme une conséquence naturelle de l’élargissement étonnant du champ de la conscience et dans ces cas ils sont le résultat de la dissolution des barrières de l’ego qui met en évidence le passage vers un autre état de conscience.
Dans toutes ces manifestations, de même que dans le monde physique proprement dit, il existe encore la relation objet-sujet. Voici ce que je veux dire lorsque, par exemple, je regarde le papier sur lequel j’écris : il existe un sujet (moi) qui observe l’objet dénommé feuille de papier et qui agit ensuite sur lui (sur l’objet) à travers de la machine à écrire. De façon similaire, si je vois un fantôme, si j’ai un rêve, si je vois avec anticipation le futur d’une seule personne, alors il existe un sujet qui perçoit toutes ces images. L’égo (l’observateur) existe donc aussi bien dans la psychologie que dans la parapsychologie. Au niveau transpersonnel, autrement dit dans le cas d’un état profond d’illumination spirituelle, cette distinction disparaît complètement; le fantasme de la séparation qui est entretenu par l’ego se dissout en totalité comme un mirage. Cela ne veut pas dire que l’être humain illuminé du point de vue spirituel ne perçoit plus les phénomènes physiques ou parapsychologiques, mais qu’à son niveau il n’existe plus de discrimination ou de jugement relatif; tous les phénomènes sont alors pour lui exactement ce qu’ils sont en réalité des apparences. Ils sont comme ce qui nous apparaît dans un rêve ou analogiquement parlant, ils sont pour lui comme les images projetées sur un écran dans un film. Aussi bien le sujet que l’objet de la perception ne sont plus que des apparences, qui se présentent comme des mirages indissociables de l’Espace Mystérieux qui les compose sans arrêt et dans lequel ils se déroulent graduellement et ensuite ils disparaissent.
Donc, autant qu’il existe encore une séparation, une discrimination, du jugement, une observation, une constatation, nous nous trouvons encore et, de façon indubitable, nous existons encore à un niveau personnel où l’EGO n’a pas encore été dépassé.
Lorsqu’il n’existe vraiment aucune discrimination sujet-objet et lorsque nous réalisons vraiment qu’il n’existe plus aucune dualité, quelle que soit sa nature, y compris la discrimination que nous réalisons ici entre personnel et transpersonnel, alors et seulement alors nous pouvons reconnaître que le véritable “transpersonnel” EXISTE, le transpersonnel qui dépasse même la discrimination entre le relatif et l’absolu. C’est la raison pour laquelle nous préférons utiliser à ce stade le terme de “holistique”.
En dernière instance, dans le cas du vécu transpersonnel nous ne pouvons même pas parler d’une expérience ou d’un vécu holistique du réel, car seulement là le “sujet” (de l’expérience) ne peut plus être distingué du réel vu comme objet, ou de l’expérience ou de son vécu.
En fait, alors on peut dire qu’il n’existe plus vraiment que l’Espace Mystérieux qui se perçoit lui-même; en donnant naissance à une sorte d’autoscopie de l’Être, autrement dit l’être en question assiste, détaché, à ce qu’on pourrait nommer une holoscopie. L’être humain illuminé du point de vue spirituel se contemple seulement lui même alors que nous, les autres, nous croyons, seulement à cause de l’ILLUSION DE LA SÉPARATION QUI EST ENTRETENUE PAR L’EGO, que nous regardons un objet quelconque ou un autre être humain. Ci-après, nous allons nous limiter à présenter les manifestations que nous considérons comme spécifiques pour les états transpersonnels. Pour chacune d’entre-elles nous allons donner une définition opérationnelle qui nous permettra de les identifier ultérieurement dans le cadre des témoignages exposés.
· Le sentiment béatifique de dissolution complète du moi. L’être humain se rend alors compte de façon comblante du caractère limité, entièrement illusoire de l’ego et se détache en totalité de son identification au corps physique.
· Le vécu non dual. La dysfonction moi-monde extérieur, ou intérieur-extérieur disparaît en totalité. Au contraire, apparaît le sentiment comblant d’unité totale et continue avec tout le reste, sentimnt de continuité qui existe en permanence au-delà de l’apparente discontinuité.
· Le sentiment paradisiaque de l’ineffable. Ce vécu sublime et étonnant ne peut pas être décrit par des mots. Seule existe alors la sensation claire que tout mot ou toute tentative de décryptage de cet état extraordinaire ne ferait que le limiter et le rendre difforme.
· La réalité ultime. Conviction inébranlable, indiscutable que le vécu en question représente vraiment la réalité absolue, qui nous apparaît de façon mystérieuse comme étant bien plus que tous les autres états quotidiens.
· L’atemporalité. La découverte étonnante du caractère relatif des trois dimensions du temps (PASSÉ, PRÉSENT, FUTUR). Le temps semble ne plus exister; les heures et les jours nous apparaissent souvent comme étant l’équivalent d’une minute.
· Le caractère paradoxal. La logique formelle est presque en totalité dépassée; dans le cas de l’illumination spirituelle, le vide n’est plus du tout du vide, mais quelque chose de plein et de béatifique, l’entier se retrouve reflété dans la partie, la partie est intimement intégrée dans l’entier, les choses, les phénomènes et les êtres existent et n’existent pas, tout à la fois etc…
· L’a-conceptualité. La pensée conceptuelle est maintenant (dans le cas de l’illumination spirituelle) perçue comme étant un obstacle. Le vécu transcende complètement ce type de pensée, la compréhension TOTALE est maintenant instantanée et non pas filtrée à travers les concepts.
· La présence. Le sentiment béatifique de l’omniprésence, d’une présence toute englobante qui embrasse tout et qui se retrouve partout à la fois, mais qui cependant n’est ni intérieure, ni extérieure. Cette présence mystérieuse est à la fois ressentie comme étant profondément sacrée et ou divine.
· La lucidité totale. L’être humain en question “vit” alors simultanément sur les deux plans, Absolu et phénoménal, dépassant harmonieusement cette dichotomie. Sa perception est totale et rien n’échappe plus à ce vécu extraordinaire.
· Le mouvement cosmique (MACROCOSMIQUE) est alors conscientisé comme étant reflété dans son être. En vertu du caractère profondément atemporel du vécu, il existe une perception immédiate (qui est générée à cause de cette réflexion) qui est reflétée de façon inévitable dans son univers intérieur (MICORCOSME) tant des cycles cosmiques que de leur caractère relatif.
· L’espace ouvert. La vacuité de l’espace, qui cependant pour un être humain illuminé du point de vue spirituel n’est jamais vide, est à présent perçue comme étant ce qui “compose” de façon mystérieuse tous les phénomènes, y compris les manifestations vitales, psychiques et mentales; cet espace n’a plus pour lui aucune frontière.
· Lumière. Le vécu intensément béatifique a une luminosité mirifique, infinie qui englobe tout et qui est, en vérité, considérée comme étant le LOGOS de DIEU ou Son amour. Parfois elle devient par son intensité insupportable et aveuglante (surtout pour ceux qui ont encore des impuretés dans leur être).
· La luminosité mirifique, mystérieuse du corps physique. Le corps de l’illuminé du point de vue spirituel est souvent perçu par d’autres êtres humains suffisamment sensitifs ou qui sont CLAIRVOYANTS comme irradiant une mystérieuse et diaphane lumière fulgurante, qui dans certaines situations apparaît comme étant aveuglante.
· Instantanéité. Lorsque le vécu de l’état d’illumination spirituelle n’est pas encore devenu permanent, il survient parfois de façon subite et imprévisible.
· Les événements postérieurs à la première expérience de l’état d’illumination spirituelle. Ils vont apparaître : la tendance au détachement complet, le changement presque total du système de valeurs, la disparition pour toujours de la peur de la mort, le développement extraordinaire de l’amour et de la compassion.
Comment nous l’avons souligné antérieurement, il existe de nombreux autres phénomènes qui accompagnent l’illumination spirituelle et qui peuvent être retrouvés dans les analyses d’autres auteurs qui ont étudié ces aspects, mais ceux-ci sont toujours de nature dualiste, y compris les visions de certains esprits bienfaisants, anges, archanges, séraphins, dieux, prophètes ou saints, ou d’autres types de révélations.
Les caractéristiques qui, à notre avis, sont essentielles et que nous avons énuméré plus haut, ne sont pas toujours citées dans tous les témoignages, mais elles apparaissent cependant avec une certaine fréquence. Nous mentionnons cependant que la fréquence statistique n’est pas toujours un signe certain de l’importance de la manifestation en question dans la caractérisation d’un être illuminé du point de vue spirituel; par exemple, le vécu de l’espace ouvert comme englobant tout, par la dilatation subtile de l’être ou l’irradiation et l’illumination mystérieuse du corps physique qui se produit dans le cas d’une transfiguration extraordinaire apparaissent très rarement et elles n’ont été citées que dans le cas de très grand illuminés du point de vue spirituel, comme MOÏSE, JÉSUS, RAMAKRISHNA, RAMANA MAHARISHI ou Simeon Ben Yochai (celui que ses disciples appelaient “Lampa”). Nous allons examiner maintenant de plus près l’aspect lumineux proprement dit, tel qu’il apparaît dans l’illumination spirituelle.
Pourquoi la lumière apparaît dans le cas de la plupart des manifestations Transpersonnelles?
Parmi toutes les manifestations du Transpersonnel nous avons choisi les manifestations mystérieusement lumineuses pour les raisons suivantes :
· La lumière représente, pas du tout au hasard, un thème commun aussi bien pour la Macrophysique que pour la Tradition millénaire de la sagesse, et elle est souvent considérée comme un objectif essentiel de cette dernière (lorsqu’elle est regardée comme un haut état transpersonnel). Nous avons ainsi une excellente occasion pour “tester” de façon opérationnelle, sur un sujet précis, une possibilité réelle d’interdisciplinarité et même plus (pourquoi pas?) de transdisciplinarité, entre la Tradition millénaire de la sagesse, la Psychologie Transpersonnelle (qui a déjà intégré les méthodes qui proviennent des sciences humaines et biologiques) et les sciences physiques dont la contribution pourrait éventuellement dépasser le stade spéculatif actuel.
· La lumière dans le vécu plénier transpersonnel possède et à la fois met en évidence certaines qualités ou propriétés informatiques, de transmission extrasensorielle immédiate et atemporelle qui rappelle de façon significative certaines théories de la physique quantique.
· La lumière est, on pourrait dire, un leitmotiv dans le vécu transpersonnel; elle apparaît souvent sous différents aspects que nous avons partiellement réunis dans nos investigations. Mais est-ce qu’il s’agit de la même lumière ? Et si oui, est-ce qu’il s’agit de la même lumière dans le cas des particules subatomiques ?
Les yogis sont unanimement d’accord sur le fait que, aussi bien dans la Tradition millénaire de la sagesse que dans la physique des quantas, la Lumière est regardée comme une sorte de médiateur, d’“objet” intermédiaire, d’“endroit” ou champ de transformation de l’espace considéré comme étant de la vacuité non vide, dans un SUI GENERIS (unique à sa manière) potentiel de toutes les manifestations phénoménales de la macro-physique. Elle (la LUMIÈRE) pourrait être ainsi inséparable de la vacuité non-vide de l’Espace, mais aussi de la forme dense de l’énergie que nous avons l’habitude de nommer couramment de la matière. Peut-être que (pourquoi pas ?) elle est le potentiel lui-même ! Voyons ci-après comment se présente la Lumière dans nos recherches de Psychologie Transpersonnelle qui sont intimement corrélées avec la Tradition de la sagesse du YOGA. Ainsi que nous l’avons dit, les témoignages qui contiennent des références relatives à la lumière sont très nombreux. Voici la proportion statistique dans laquelle cette catégorie apparaît par rapport à d’autres catégories, tel qu’elle a été établie par certains chercheurs des phénomènes spirituels :
CATÉGORIE | % | Rencontres avec d’autres êtres | 53,59 | L’expérience de la Lumière | 52,28 | La Transcendance Espace-Temps | 48, 36 | Connaissance par révélation | 35,29 | Instantanéité | 36,60 | L’expérience de l’unité | 32,02 |
Comme on peut voir, “l’Expérience lumineuse” apparaît, indubitablement, presque au sommet de cette statistique, étant presqu’à égalité avec la catégorie “Rencontres avec d’autres êtres (entités) des autres dimensions (mondes parallèles)”.
Nous considérons ainsi que ces résultats devraient être interprétés par le biais du fait que l’échantillon utilisé par les chercheurs n’a pas toujours englobé seulement des êtres illuminés; ils ont sans doute presque toujours englobé dans la catégorie “Lumière” toute référence à une expérience intérieure liée à la vision d’une lumière. Voilà quel serait, dans notre vision, le texte du critère opérationnel de classification: “L’être humain en question parle de l’illumination, de la vision d’une lumière si intense qu’elle ne puisse être perçue durant l’état normal de conscience” (ne pas confondre le terme “illumination spirituelle” utilisé ici avec la métaphore de l’illumination qui exprime une révélation et qui a été englobée à la rubrique “Connaissance immédiate par révélation”). Dans notre vision, il faudrait que les chercheurs précisent leur classification et fassent une nette distinction entre les phénomènes lumineux où il existe encore de façon distincte un observateur, et ceux où l’observateur, à partir de son corps même, s’est complètement dissout dans la lumière et arrive à faire partie intégrante de cette lumière ou, plus exactement, il est un avec la lumière (PARCE QU’IL EST COMPLÉTEMENT FUSIONNÉ AVEC ELLE). C’est pourquoi nous allons considérer dans notre présentation la première catégorie comme étant une “Expérience personnelle” (OU L’EGO N’A PAS ENCORE ÉTÉ TRANSCENDÉ). Bien que les deux types de catégories se situent de façon certaine dans une dimension extrasensorielle, cette distinction est absolument nécessaire. Commençons maintenant par une brève description et réalisons ensuite une définition des différents types de la première catégorie.
Les expériences personnelles
Dans ce groupement nous allons distinguer deux catégories: les perceptions extra-réceptives, les visions spécifiques de lumière qui sont perçues hors du corps physique de l’observateur et les perceptions intra-réceptives, qui sont identifiées par l’observateur comme étant à l’intérieur de son corps (de son être) ou à l’intérieur de son mental.
Les perceptions extra-réceptives
· La vision claire d’un halo lumineux de couleurs différentes (il s’agit des courants subtils colorés qui sont accumulés dans certaines proportions dans l’AURA), autour de la tête, des mains ou du corps tout entier. Cette vision claire, subtile et objective, qui a été identifiée par certains sujets sous le nom d’AURA est accompagnée par une connaissance intuitive (PAR EMPATHIE !) de l’état psychique et mental ou même de l’état de santé de la personne observée. La vision apparaît parfois dans toutes les parties latérales par rapport à la tête de l’observateur. Elle peut aussi être observée par l’observateur autour de son corps, voire même autour des plantes et des arbres. Elle est nettement distincte (au-delà de toute confusion) de la persistance du négatif lumineux de la forme perçue sur la rétine de l’observateur (phénomène purement physiologique).
· La vision de certains points (FOYERS) ou cercles (sphères) intensément lumineux qui apparaissent dans l’espace. Ceux-ci peuvent être blanc brillants ou de couleurs différentes. Ils apparaissent et disparaissent parfois en quelques fractions de seconde et sont nettement distincts des points perçus “à l’œil nu” et qui sont des banales particules physiques mélangées avec la sécrétion lacrymale de l’observateur.
· La vision d’une mirifique lumière bleue intense et diaphane qui remplit l’espace autour de l’observateur. Elle peut être sporadique ou éventuellement elle peut faire partie de l’expérience permanente de l’illuminé. Parfois certains êtres humains parlent d’une pulsation de celle-ci.
· La vision mystérieuse de certaines structures atomiques formées de particules intensément lumineuses ou de lumière. Les témoignages de certains êtres humains compétents affirment parfois qu’en réalité il s’agit de la vision de certains atomes et de la vision de certaines molécules.
· La vision mystérieuse dans le corps physique des autres personnes de certaines structures lumineuses – genre canaux (NADIS) de lumière – (qui sont liées à l’ANATOMIE DES CORPS SUBTILS invisibles pour la vue habituelle) de couleurs différentes (cet aspect met en évidence l’accumulation en différentes proportions des courants subtils colorés) qui sont perçues soit comme des pétales de lumière, soit comme des diaphanes RAYONS ÉNERGÉTIQUES qui sont liés entre eux par des canaux (NADIS) également lumineux, et au niveau de ceux-ci est parfois décrite une circulation (lente ou rapide) de particules lumineuses qui coulent à travers ces canaux (NADIS), soit à travers ce corps diaphane, lumineux. Certains témoignages parlent souvent du système mystérieux des CHAKRAS (les CENTRES SUBTILS DE FORCE QUI SONT DES SUI GENERIS RÉSONNATEURS DE L’ÊTRE HUMAIN).
· La vision diaphane d’une transparence lumineuse du corps physique de certains êtres illuminés comme étant presque en totalité formé d’une lumière blanche intensément brillante; cette vision est parfois accompagnée par d’autres phénomènes intuitifs. La vision en question peut être, ou non, perçue par les organes sensoriels visuels (physiques des autres observateurs).
· Un cas tout à fait à part dans ce sens le constitue la vision du corps physique sous la forme d’un arc-en-ciel intensément coloré et brillant dans le cas de la dématérialisation physique de certains LAMAS tibétains.
· La vision claire de certains êtres (ENTITÉS) lumineux (avec corps de LUMIÈRE) sans corps physique, qui apparaissent et qui disparaissent dans l’espace et qui s’adressent parfois de façon verbale ou intuitive (TÉLÉPATHIQUE) à l’observateur.
Les perceptions intra-réceptives
· La vision mystérieuse de lumières diaphanes intensément colorées ou pas (ici il s’agit des courants subtils colorés qui sont accumulés dans l’AURA), avec les yeux fermés ou éventuellement lorsque l’être en question se trouve dans un endroit obscur et qui sont alors perçues à l’intérieur du mental ou comme si elles étaient projetées sur l’écran des paupières.
· La vision mystérieuse de la circulation des particules intensément lumineuses et différemment colorées dans le corps énergétique (subtil) de l’observateur par l’observateur. Cette lumière (PRANA) est alors intuitivement perçue comme étant douée d’intelligence.
· La vision du corps physique de l’observateur comme étant complet et intensément lumineux, translucide.
· La vision mystérieuse d’une lumière blanche brillante, presque aveuglante qui apparaît au bout d’un tunnel ou d’un autre genre de canal qui se trouve quelque part dans un espace mystérieux (MONDE PARALLÈLE).
· La vision mystérieuse d’une pulsation lumineuse rythmique intensément et différemment colorée ou blanc-brillant.
· La vision mystérieuse d’une énergie subtile lumineuse qui monte, à partir de la base de la colonne vertébrale et qui est le plus souvent accompagnée par une chaleur intense (ici il s’agit de l’éveil de KUNDALINI SHAKTI qui est accompagné par son ascension); parfois, elle est perçue comme pénétrant et énergisant tour à tour tous les centres subtils énergétiques (les CHAKRAS); l’expérience en question est couramment identifiée dans certains témoignages de ceux qui pratiquent systématiquement le YOGA comme étant l’éveil de KUNDALINI ou alors elle est liée à certaines manifestations liées à l’amplification de la force intérieure (SHAKTI).
Le vécu transpersonnel
Ceux qui sont vraiment arrivés à certaines étapes supérieures dans la pratique du YOGA savent que le VÉCU TRANSPERSONNEL plénier est caractéristique surtout de certaines formes supérieures de SAMADHI (extase divine).
• À ce niveau on ne peut plus du tout parler des “expériences lumineuses”, car dans cette situation on ne peut plus faire la distinction entre la lumière du corps de l’observateur, la lumière de l’espace et la lumière mirifique de l’esprit immortel.
Les témoignages sur ces éléments utilisent souvent (PAS DU TOUT AU HASARD) un langage apparemment paradoxal, comme : ni à l’extérieur, ni à l’intérieur, partout et simultanément. Elle est la vacuité mystérieuse, extatique de l’espace où le VIDE réalisé alors comme étant le TOUT et qui rayonne cependant de façon paradoxale, en composant tout, y compris les objets qui sont perçus comme étant matériels par les sens physiques.
La lumière mystérieuse dans le cas de ce vécu (il s’agit du vécu TRANSPERSONNEL) est aussi simultanément inséparable et indissociable aussi bien de l’espace, que de tous les phénomènes.
Cette description, ausi “neutre” et ausi “objective” que possible vue la complexité du sujet à ce niveau – sujet qui, par sa nature, pose l’interrogation, surtout pour ceux qui sont extrêmement sceptiques, la possibilité de “l’objectivation scientifique, va permettre, nous l’espérons dans un futur proche, l’abord transdisciplinaire du vécu transpersonnel de l’expérience de la Lumière divine, vécu qui est lui même à la fois sujet, objet et espace ou qui est, au moins inséparable des trois.
Cela va nous permettre de préciser le plus exactement, à présent, ce que pourrait être la démarche d’une recherche transdisciplinaire et quelles sont, dans notre vision, les modalités d’un abord vraiment holistique.
Nous considérons avant tout que cette démarche devrait partir des questions naturelles qui peuvent apparaître suite à la description que nous venons de faire. Nous allons les reprendre maintenant:
Est-ce que les différents types de phénomènes lumineux qui ont été décrits à la rubrique “Expériences personnelles” ont-ils la même nature?
Est-ce que la lumière qui est spécifique au “vécu transpersonnel” est de la même nature que celle perçue au cours des autres expériences ? Nous croyons que dans ce sens, la lumière presque aveuglante qui se manifeste dans le cas du “vécu transpersonnel” a une nature nettement différente et qu’elle est en étroite liaison avec le COURANT SUBTIL SUPÊME BLANC BRILLANT.
Est-ce que la lumière des particules subatomiques et le caractère paradoxale de continuité et de discontinuité sont-ils identique à la lumière spécifique au “vécu transpersonnel” et son caractère également paradoxal d’être simultanément espace et matière ?
Pour amorcer au niveau planétaire la stratégie d’une recherche transdisciplinaire systématique nous considérons qu’il faudrait commencer par consulter des spécialistes qui sont très compétents dans certaines disciplines des sciences humaines et des sciences exactes, d’un côté, et les représentants très compétents des principales voies spirituelles traditionnelles (parmi lesquelles on compte aussi le YOGA), d’autre part. Dans le cadre de chacune de ces voies il existe, tel que l’on sait, des descriptions et des interprétations, parfois différentes, des phénomènes que nous venons de décrire, mais est-ce que ce sont toujours les mêmes ? D’autre part, les disciplines scientifiques, comme la physique nucléaire, la biophysique, la neurologie, la psychologie expérimentale, la psychiatrie, la neurophysiologie de la glande pinéale, l’ophtalmologie, entre autres, pourraient avancer chacune dans ce sens, certaines hypothèses de travail, créatrice. Est-ce que celles-ci vont alors être identiques ou différents ? Et à cette occasion nous pouvons nous demander, que pourrait alors ajouter un anthropologue, un philosophe ou un épistémologue ?
***
Dans la quatrième partie de cette étude nous allons étudier les conditions dans lesquelles pourront se rencontrer finalement la Science et la Tradition millénaire de la sagesse, et ce passage en revue nous permettra en même temps une analyse critique liée à la possibilité de la transdisciplinarité autour du phénomène de l’illumination spirituelle.
Lisez ici la quatrième partie de cette étude…
yogaesoteric
2009
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