Décryptage de l’égo (1)

 

La compréhension de l’égo demande à sortir des croyances limitées de l’enseignement académique réducteur, et d’ouvrir sa conscience à des concepts inédits qui en révèlent tant l’origine que la nature. C’est cette connaissance qui permet d’en comprendre toute la puissance, soit au service de l’évolution accomplie de l’être humain, soit de sa prédation et de son asservissement.

Une nature extra–dimensionnelle

Dans les croyances propres à la matrice de 3ème dimension, volontairement limitée par les « maîtres–créateurs »*, l’égo exprime la personnalité identitaire de l’individu, soit la compilation de ses spécificités biologiques (caractère, tempéraments, potentialités et aptitudes), de toutes ses croyances, de tous ses conditionnements, de toutes ses illusions, et des leçons de ses expériences et apprentissages vécus depuis sa naissance, tout particulièrement au moment de l’enfance. Les psychiatres et psychologues savent très bien que la personnalité d’un individu se construit à ce moment–là.

Cependant, ce que la plupart des gens n’ont pas encore compris, c’est que les expériences vécues depuis cette enfance ne sont que la juxtaposition de certains événements douloureux non résolus, provenant des « incarnations passées » de l’âme *², plus exactement parallèles. Ces « mémoires du passé » se rejouent cycliquement tout au long de la vie d’adulte présente sous forme de programmes, jusqu’à ce que l’individu en prenne conscience pour y mettre fin. Autrement dit, cela signifie que la personnalité qu’incarne un individu dépend des expériences accumulées par l’âme durant ses incarnations « passées » – les expérimentations de la matière viciée –, en fait réalisées dans d’autres lignes temporelles – le Temps n’étant qu’un éternel présent –, et ce dans les trois états caractéristiques de l’égo non individué : le mode bourreau, le mode victime, le mode sauveur attaché à l’un ou l’autre précédent.

Ces expériences se sont imprimées plus ou moins intensément dans sa génétique, en fonction de la résistance de l’égo ou, inversement, au lâcher prise de celui–ci. Elles se traduisent par des traumatismes et des blessures psycho–émotionnelles. C’est la « traçabilité karmique » de l’actuelle civilisation humaine – la cinquième –, engrammée dans les mémoires cellulaires de l’ADN et enfouie dans le subconscient. Ceci signifie que tant que l’être humain n’a pas fait remonter ces mémoires à son conscient, il ne peut actionner le processus épigénétique de leur totale dépolarisation. Il continue de ce fait à résonner, et par là–même à raisonner, à leur champ magnétique de basses vibrations, ne pouvant entreprendre son ascension de conscience pour atteindre une nouvelle dimension de réalité, celle de la nouvelle civilisation humaine, la sixième. Seule leur dépolarisation lui permet de passer d’une conscience en mode « Service de Soi », de nature involutive, à une conscience « Service d’Autrui », évolutive dans son retour à l’UN, La Source …

* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.
*² Cf. Le cheminement de l’Âme.

Constitution de l’égo

A la naissance – « là naît (les) sens » –, le bébé est dans son authenticité profonde, dans son êtreté divine originelle. Il est à l’endroit, unifié, dans l’innocence (« sens inné ») de l’instant. Son esprit est à l’endroit, venant de la Source matricielle universelle. Il n’a pas conscience de son double, l’égo, nécessaire à son incarnation terrestre (la corporalité physique, pendant de l’esprit éthérique). Passé quelques temps, face au miroir qui lui permet de se découvrir par les bio-photons qu’il envoie *, il prend conscience de sa réalité et de sa singularité biologique. C’est l’image inversée, à l’envers, qui lui est renvoyée par les mêmes photons revenant à ses rétines. Tout le système – parental, familial, éducatif… – ne va alors cesser de l’identifier à ce double inversé. Il perd progressivement conscience de sa nature première, et entre dans le paraître et dans la dualité. Il est désormais régi par la fausse lumière de la Matrice de 3ème dimension limitée *². Tant qu’il s’identifiera à ce corps d’apparence et aux attributs liés, il est leurré, détourné de Ce Qu’Il Est véritablement. Il va dormir dans l’illusion de ce monde à l’envers, le « dé-mon », l’enfer. Seul l’éveil à sa conscience première lui permettra d’échapper au piège mortifère de la Matrice cyber et de quitter l’envers du décor, s’il se réveille …

* Cf. Fonctionnement de l’architecture du Vivant.
*² Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante & Le cinéma de la Matrice (1).

L’ego est de ce fait un champ magnétique piloté par de la « lumière sombre », distincte de la « véritable lumière divine » qui est le reflet du Soi supérieur (le supra-mental) nourri par le champ de l’Esprit universel (à partir de la 5-D). Il en découle que l’être humain est effrayé par sa propre lumière et non par son obscurité qui se confond, rendant de ce fait difficile le travail de rencontre avec l’ombre, son ombre, soit la force de prédation autrement nommée la Force des Ténèbres, pendant indispensable au fonctionnement équilibré du Vivant. Il en découle qu’il ne peut qu’avoir peur de la guidance de son Soi supérieur, car à travers ses croyances égotiques, il n’admet pas la réalité de quelque chose de plus infaillible et de plus grand que lui. C’est pourquoi lorsque l’ego persiste à lutter contre le courant naturel du flux de l’énergie (Cf. schéma ci-dessus), il peut aller jusqu’à en inverser son sens, générant ainsi la « lumière inversée » de laquelle naît l’illusion de la séparation et de la dualité *.

En s’accrochant à ce moi psychologique tel que déterminé par les doctes scientifiques psychologisants, il ne peut prendre le contrôle intégral de son territoire psychique en dominant la face cachée de son miroir, son double prédateur. Peut ainsi se comprendre l’aberration mensongère de la célèbre formule latine Cogito, ergo sum – « Je pense, donc je suis » –, qui a été forgée par le philosophe et médecin espagnol Gómez Pereira (1500/1567) en 1554, reprise ensuite par le mathématicien et philosophe français René Descartes (1596/1650) dans son œuvre-phare « Discours de la Méthode » (1637), et ayant illusionné tous les chantres philosophes comme scientifiques depuis lors.

* Cf. La dualité décodée.

L’impasse ontologique de la psychologie classique

L’enseignement de la psychologie moderne consiste seulement en l’étude des phénomènes mentaux. De par sa nature scientifique matérialiste, elle est qualifiée de psychologie positive ou expérimentale, envisagée du seul point de vue psychologique. A la différence de la psychologie métaphysique, plus exactement métapsychique, elle ne prend pas en compte la connaissance de l’âme, envisagée en elle-même dans sa véritable nature. Il en découle que l’observation des « phénomènes psychologiques » par le moyen de la concentration et de la « connaissance directe » fait l’objet d’une discrimination, empêchant l’accès à la connaissance de l’être et des conditions de son état. Or le phénomène * psychologique observé au moyen de cette connaissance métaphysique est plus directement perçu que les phénomènes extérieurs, donné plus immédiatement que ceux-ci. Il évite le fait que, pour être perçu – c’est-à-dire pour entrer dans le domaine de la conscience de l’observateur –, le phénomène revête nécessairement lui aussi un caractère psychologique. A l’inverse, « l’observation objective » par l’accès à la connaissance directe s’effectue sans référence immédiate au caractère subjectif de la mémoire individuelle, nourrie de l’inconscient individuel et collectif et à ce titre dépositaire des vices et miasmes de la prédation qui y préside et domine. Il en découle que les idées préconçues des psys officiants, qu’ils soient -chologues ou -chiatres, exercent une influence sur les faits mentaux observés.

Ceci pose tout naturellement la question de ce que les scientifiques psys nomment conscience, subconscience et inconscience. En fait, la conscience claire et distincte, « normale », doit être considérée comme occupant la région centrale dans le domaine de la conscience intégrale, avec les prolongements que sont la subconscience et l’inconscience qui occupent le reste de ce domaine. Ces prolongements qui s’étendent en divers sens à partir du centre commun qu’est la conscience intégrale auquel ils sont rattachés indiquent qu’il s’agit uniquement de prolongements inférieurs de la conscience. Et au même titre qu’est admise la subconscience, il y a lieu d’admettre corrélativement une super ou supra-conscience, prolongement supérieur de la conscience. Or c’est ce que ne font pas ou n’admettent pas en général les psychologues, sauf à l’employer dans un sens tout différent, celui de la conscience centrale (ou ordinaire) par opposition aux consciences subordonnées. Employé de cette façon, ce terme n’est qu’un néologisme inutile, puisqu’il ne désigne rien de plus que la conscience proprement dite…

La conscience ne peut être définie comme une unité distincte des faits psychologiques qui se produisent en elle, établissant alors une distinction radicale du sujet et de l’objet. Dans un mode de la pensée parfaitement conscient, qui relève de l’ordre le plus élevé, une telle distinction ne peut exister. Il se réfère en effet à la non-dualité, dans laquelle la conscience individuelle a son principe immédiat. Elle possède ainsi la fonction d’exprimer la Conscience de l’Esprit universel, l’UN, même si délimité de manière illusoire par identification avec la perception sensible qui s’exprime ordinairement par la corporalité physique subordonnée aux sensations, activités sensorielles, facultés mentales, conditions psychologiques, états transitoires, mémoire, … La conscience, par sa nature et par ses fonctions, est quelque chose d’irréductible, qui n’est assimilable à aucune autre. C’est pourquoi la psychanalyse contemporaine telle que pratiquée – la psychologie de laboratoire des couches de l’infra-humain (subconscient, inconscient) avec ses interprétations psychanalytiques – présente une ressemblance plutôt terrifiante avec certains « sacrements du diable ». Ceci entend que l’usage principal de la psychanalyse, son application thérapeutique, ne peut être qu’extrêmement dangereux pour ceux qui s’y soumettent et pour ses praticiens aveugles qui l’exercent. Ces choses étant de celles qu’on ne manie jamais impunément, il n’est pas exagéré d’y voir un des moyens spécialement mis en œuvre par la Force de prédation pour accroître le plus possible le déséquilibre du monde moderne et le conduire en cette fin de cyclicité vers la dissolution finale …

* Le mot même de « phénomène » signifie étymologiquement « ce qui apparaît ».

Le « Je/Jeu » de la Vie a pour objectif l’expérimentation de la matière dans un premier temps, puis une fois réalisée, la conscientisation de la multidimensionnalité pour retourner à l’origine de l’Être en s’extirpant de la Caverne mentale, la matrice terrestre en 3-D. Pour y parvenir et transcender la dualité qui sépare les êtres de l’Unité première, le non jugement est de rigueur. En effet, les deux polarités de la dualité reçoivent dans l’univers « quantique » la même quantité d’énergie de la part de la Source originelle. Cela implique que la polarité de la « lumière inversée » est proportionnelle à celle de la « lumière divine ». La lumière étant de l’information, elle transporte à part égale autant de mensonges que de vérités. Aussi c’est au discernement propre à la conscience de l’Homme qu’il revient de faire la part des choses. Il en découle qu’il n’est nullement question d’opposer la « lumière sombre » à la « lumière divine », mais d’admettre que « l’obscurité » n’est qu’une énergie plus dense que « la lumière », ou inversement que la « lumière divine » n’est que le prolongement spectral de la « lumière sombre ». Et pour ce faire, il est nécessaire d’être à l’équilibre, à l’état vibratoire du « point zéro ».

C’est seulement à partir du moment où l’individu accepte de regarder ses jeux de rôles dans le présent qu’il pourra être en mesure de prendre conscience de son « jeu karmique » à l’initiative des maîtres entropiques qui le dominent*. Pour ce faire, le passage à une position d’observateur nécessite le recours à une conscience qui, pour observer, se situe inévitablement à une dimension supérieure, soit la 4ème dimension. Par conséquent, ce n’est que lorsqu’il aura accepté la pleine responsabilité de son KARMA et cessé d’en tenir autrui responsable qu’il aura accès à la conscience multidimensionnelle.

Ceci entend que seul l’individu qui a véritablement compris le double fonctionnement de son égo (face visible et face cachée), soit l’individu initié, est en mesure de s’ouvrir progressivement à la conscience galactique, multidimensionnelle. Toutefois, avoir accès à sa multidimensionnalité galactique ne signifie pas forcément qu’il puisse voir son impact karmique dans sa vie actuelle, et encore moins qu’il accepte d’en tirer leçon pour décider en son « âme et conscience » de passer à un autre état de conscience, celui en mode « Service d’Autrui ». Mage noir ou Mage blanc est du ressort de son libre arbitre. De même, ce n’est pas non plus parce que certains ont accès à leurs mémoires ou à des visions de « vies antérieures » qu’ils sont nécessairement libérés de leurs jeux karmiques. Nombre de ces visions sont d’ailleurs souvent des illusions provenant du plan de l’astral destinées à conforter leur égo *². Ces illusions génèrent de nombreuses croyances qui, irrémédiablement, les maintiennent dans leur quotidien, dans des schémas de vie difficiles.

* Cf. Le sens caché du jeu d’échecs.
*² Ainsi nombre de médiums, mages, channels, voyants et autres thérapeutes « reliés », qui, tout en accédant à ces visions et perceptions de l’au-delà, en tirent seulement bénéfice pour leurs notoriété et business, non pour leur libération intérieure … Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.


Lisez la deuxieme partie de cet article

 

yogaesoteric
26 février 2019

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