Décryptage de l’égo (6)

Lisez la cinquième partie de cet article

Archétype de l’enfance

Comme la plupart des enfants, les histoires de dragons fascinent, les unes inspirant confiance et protection, les autres provoquant terreur et cauchemar… Ces ressentis proviennent de « souvenirs bien réels » inscrits dans notre génétique comme dans notre subconscient. Ils expriment la dualité illusoire propre à la 3ème dimension d’expression, qui voit les dragons comme gardiens au rôle protecteur et purificateur ou comme entités maléfiques prêtes à nous enflammer de leur souffle brûlant. C’est la classique opposition dans notre dimension de réalité en mode « Service de Soi » de la polarité considérée comme positive et évolutive et la polarité dite satanique, considérée comme négative et involutive. 

La véritable nature de cette énergie reptilienne est bien liée aux créateurs de la génétique de l’Homo-Sapiens, entités de nature reptilienne à caractère involutif qui, pour permettre la chute de « l’Ange » – notre Soi originel divin – dans l’expérimentation de la physicalité terrestre, ont scindé son état d’androgynie originel en polarités masculine et féminine, et modifié sa génétique par des gènes reptiliens. L’Ange qu’on est perdit ainsi ses ailes et la mémoire de ses origines, bien que demeurant pour partie gravées dans son ADN par l’intervention d’entités reptiliennes évolutives (le matriarcat « Amasutum »). 

De ce fait, cette partie prédatrice reptilienne de 4ème dimension à caractère masculin, patriarcal, avec son relais de l’égo-mental, vous empêche par la peur, l’orgueil et surtout l’enfermement dans un puissant déni, d’accepter l’évidence que l’être que vous êtes s’est pris à son propre piège. Ce déni est qui plus est renforcé par les influences hypnotiques de la société dans laquelle l’humain vit, l’orientant irrémédiablement vers l’entropie, l’involution, par son besoin incessant de voler à l’autre, aux autres, l’énergie de vie, à travers ses différents états et rôles (bourreau, victime, sauveur). 

Archétypes de la mythologie initiatrice 

Méduse avec sa tête recouverte de serpents est, dans la mythologie grecque, l’une des trois Gorgones (avec ses sœurs Euryale et Sthéno), la seule à être mortelle, ses yeux ayant le pouvoir de pétrifier tout mortel les regardant. Elle appartient aux divinités primordiales, tout comme ses cousines, la Chimère (animal ayant la tête et le poitrail d’un lion, le ventre d’une chèvre et la queue d’un serpent) et l’Hydre de Lerne, monstre aquatique possédant plusieurs têtes de serpent. 

Toutes constituent à la base les archétypes du conte d’initiation à la compréhension de la peur du prédateur archontique dissimulé en soi, que tout Héros de sa vie doit terrasser. 

La légende de Georges et le dragon 

Beaucoup de légendes circulent autour du personnage de Saint Georges (George en anglais). La plus fameuse, et la plus connue, est celle du dragon, monstrueux animal qu’il a vaincu avec son épée et sa force surnaturelle. Nés en Palestine et en Égypte, le culte et la légende qui entourent la vie du saint se propagent en Europe avec les croisés (XI°–XII° siècle), qui le font apparaitre comme le symbole du courage. Saint Georges est ainsi le représentant des vertus militaires et le protecteur des armées. 

George(s) a pour racine geo, la terre, le terrien, soit celui qui a chuté pour expérimenter la réalité terrestre tridimensionnelle, et pour terminaison ge, la Déesse-Mère nourricière. Il est tout simplement la prolongation d’Adam, l’ange devenu humain. Son étymologie par ses concepteurs généticiens asservissants signifie « celui qui travaille la terre à la sueur de son front ». Aussi est-il associé à la tradition alchimique mystique et à l’acronyme V.I.T.R.I.O.L. : Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem, qui se traduit par « Visite l’intérieur de la terre et, en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée ». Elle signifie le travail intérieur de son humus, soit la partie dans l’ombre (celle du subconscient nourricier du mental) sous l’emprise du prédateur, le serpent, le dragon. C’est un combat contre l’illusion du mal ancré en soi, une chimère, un leurre, le dragon n’étant que soi-même. George(s) est la partie de l’être humain qui, en la travaillant à la sueur de son front, peut lui permettre de retrouver la pierre précieuse – « près (des) cieux » – (la Pierre philosophale des alchimistes), soit le chemin d’ascension vers sa nature lumineuse première, le mode « Service d’Autrui », l’Amour de Ce Qui Est. En effet, l’or est caché au milieu de son nom …

Le dragon représente les cinq éléments : son trésor (« treize ors ») est sous terre, où il s’éternise (« s’éthernise ») tant qu’il n’est pas trouvé ; il a des écailles, son côté amphibien étant associé à l’eau ; il a des ailes, ce qui l’associe à l’air ; il crache du feu. Le message est que l’être humain lutte contre les quatre éléments à la recherche du cinquième élément, le trésor qu’est l’éther. En se dégageant de l’emprise du dragon, en le comprenant et en le maîtrisant par la transcendance de l’égo, il se purifie, s’allège pour s’élever et quitter la densité terrestre qui l’oppresse. 

St Michel terrassant le dragon 

Dans la tradition, l’Archange Saint-Michel terrasse le dragon à l’aide d’une épée mais ne le tue pas, puisqu’il est un veilleur qui a pour rôle d’arbitrer le jeu des forces duelles. 

Il existe un proverbe qui dit « Celui qui tue par l’épée périra par l’épée ». Malgré sa connotation guerrière et dualiste, il ne s’agit en aucun cas de le prendre sous sa forme vengeresse, mais plutôt sous la forme métaphorique qui se superpose au vécu de l’être humain en cette fin de cycle. Ainsi le KARMA humain se déploie pour être toujours au plus proche de l’équilibre entre les expériences du bien et du mal, à l’image d’une onde sinusoïdale, forme de l’épée de l’Archange Saint-Michel. Il existe dans le déroulement du KARMA un point de neutralité qui correspond à l’inversement des rôles de l’âme, qui peut alors passer de la polarité négative à celle positive, de l’ombre à la lumière … À travers ses multiples incarnations, l’âme expérimente la vie et enregistre les résultats de toutes ses expériences (bonnes ou mauvaises) dans les corps énergétiques qu’elle habite. Ces résultats sont ensuite retranscrits dans l’ADN, qui au fur et à mesure du déroulement de ses vies découlant du processus karmique, va recréer des circonstances similaires pour que le cerveau par l’égo-mental puisse les conscientiser, parvenir à les comprendre, puis s’en libérer. C’est pourquoi, les problématiques d’aujourd’hui de colère, déni, abus, rejet, abandon, soumission, peurs de toutes sortes … sont le résultat de ses actes lors des diverses incarnations de son âme. Ces problématiques sont dues à la nécessité d’un rééquilibrage de notre KARMA dans lequel notre âme a joué le rôle de tyran, inquisiteur, bourreau, victime… ce qui correspond à l’expérimentation des deux polarités. Trouver la maîtrise entre ces deux polarités pour vibrer neutre dans son corps énergétique permet ainsi de ne plus reproduire son KARMA. 

Symbolisme solaire du dragon 

Le système solaire voit l’articulation autour du soleil du mouvement terrestre qui se traduit par quatre événements, les solstices d’été et d’hiver et les équinoxes de printemps et d’automne. Il forme la croix des quatre points cardinaux. 

Le dragon représente les quatre éléments : il crache du feu, peut se mouvoir dans l’eau, vole dans l’air et son repaire est sous terre comme gardien du trésor. 

George(s), soit soi-même, affronte son égo. En comprenant le trésor qu’il cache, le Soi supérieur divin, on en transmute les roulis et traumas psycho-émotionnels pour, une fois apaisé, qu’il serve de la plus belle façon qui soit. 

La légende de Persée 

George(s) est l’adaptation du mythe grec de Persée qui s’est vu confier par le roi Polydecte la mission de tuer la Gorgone Méduse, dont le regard pétrifie ceux qu’il atteint. Vainqueur grâce aux armes magiques remises par Hermès et Athéna, il passe sur le chemin du retour par l’Éthiopie où il rencontre la princesse Andromède, qui doit être livrée à un monstre marin * en punition des paroles imprudentes de sa mère Cassiopée. Persée la délivre et l’épouse, symbolisant par là–même l’union alchimique réussie du masculin et du féminin sacrés, les polarités antagoniques complémentaires… 

* Ce monstre est nommé Céto (du grec ancien Kêtố, « monstre marin » et Kễtos, « gros poisson, animal énorme vivant dans l’eau ” et en particulier « baleine »), ou encore Cétus, fille de Pontos (le Flot) et de Gaïa (la Terre). Il est une divinité marine primordiale. Cetus est également le nom de la constellation de la Baleine.

C’est pourquoi les dragons, même s’ils apparaissent en rêve comme des créatures féroces, sont des Êtres d’une grande sagesse. Ils se révèlent être les miroirs de sa propre énergie. Si l’être humain les imagine comme des êtres mythologiques, il existe cependant plusieurs sortes de dragons dans des réalités parallèles à la nôtre. Ainsi, contrairement aux croyances qui ont été inculquées aux enfants, ce monde que les adultes qualifient de chimérique n’est en fait qu’une traduction de son filtre/cerveau, en l’occurrence des mémoires provenant de ces mondes parallèles et connues de sa multidimensionnalité que le psyché humaine a occultées. En effet, le cerveau est incapable d’inventer ce qu’il ne connaît pas ! 

Les dragons font partie des « consciences-énergies » sous une forme physique, qui ont contribué à la création de dimensions vibratoires denses dans laquelle les créateurs reptiliens – Anunnaki, Amasutum, Gina’Abul et autres – et autres évoluent. L’humain aussi évolue dans cette même dimension, mais dans une bande de fréquence encore plus dense et parallèle à la leur, la 3ème dimension. 

Lisez la septième partie de cet article
 

yogaesoteric

6 avril 2019 

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