Démystifier le débat sur le changement climatique
Pour rappel les températures terrestres globales ont chuté d’un degré Celsius depuis le milieu de 2016 et elles ont arrivées à -68° de ressenti aux USA, le bétail gèle sur place. Nous allons entrer dans un nouveau cycle climatique – une période de froid sur la terre probablement similaire à celle qui a eu lieu il y a 200 ans – appelée minimum de Dalton.
Démystifier le débat sur le changement climatique
Le président Obama, quelques semaines avant de quitter son poste pour le laisser à son méprisé (par les démocrates, les écologistes et les libéraux) successeur Donald Trump, a fait un geste très médiatisé pour interdire le forage de nouvelles réserves de pétrole et de gaz dans les eaux territoriales américaines de l’océan Atlantique et de l’océan Arctique. Sa présidence s’est ainsi terminée sur une note grandiloquente comparable à la manière dont elle avait commencé, en faisant des promesses de désarmement nucléaire largement diffusées (mais qui, en pratique sont restées sans suite). Les partisans de gauche du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) critiquent généralement ce genre d’hypocrisie et, en fait, l’hypocrisie du « greenwash », mais combien d’entre eux sont-ils conscients de l’ampleur de l’hypocrisie ? Que la menace soit le réchauffement climatique planétaire ou un nouvel âge glaciaire change-t-il quoique ce soit à la crédibilité de la politique climatique officielle ?
Il y a quarante ans, c’était la nouvelle ère glaciaire et non le réchauffement planétaire qui était au centre des préoccupations officielles (et des médias). Le New York Times du 18 juillet 1970 titrait : « Les États-Unis et l’Union Soviétique mènent des enquêtes à grande échelle pour déterminer pourquoi le climat arctique devient plus glacial, pourquoi des parties de la glace arctique sont récemment devenues plus épaisses et si l’étendue de cette couverture de glace signifie le début d’une ère glaciaire ».
À l’époque, toutes les grandes organisations climatiques approuvaient la théorie du refroidissement planétaire, y compris le Centre national de recherche atmosphérique, l’Unité de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia, L’Académie nationale des sciences, l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace. La CIA a également émis des déclarations semblables. Selon un rapport de 1973, « Un groupe de scientifiques réunis sous les auspices de la National Science Foundation a de nouveau signalé que le monde pourrait approcher la fin de la période interglaciaire actuelle et que la banquise de l’Arctique a débuté ce qui pourrait bien être une autre avance implacable vers le nord de l’Amérique du Nord et l’Europe. Les 46 scientifiques qui se sont rassemblés à l’Université Brown, Providence, Rhode Island, pour un symposium sur “ La fin du présent interglaciaire ” ont convenu qu’existaient des preuves d’un refroidissement mondial menaçant des températures au cours des deux dernières décennies. »
Un rapport de 1974 de l’océanographe et paléontologue Jamses D. Hays a révélé que : « Le soupçon que les hivers sont tout simplement plus froids n’est plus seulement un soupçon parmi les climatologues. Au cours des 30 dernières années, la neige permanente sur l’île de Baffin s’est développée. La banquise autour de l’Islande en hiver augmente et devient un danger sérieux pour la navigation. Les tatous qui aiment la chaleur, et qui avaient migré vers le nord du Midwest dans la première moitié de ce siècle, retournent maintenant vers le sud vers le Texas et l’Oklahoma. Les pertes de récoltes russes augmentent. »
The Canberra Times de novembre 1974 a rapporté: « Une nouvelle ère glaciaire pourrait saisir le monde durant la vie des générations actuelles. (…) Un important documentaire télévisé de la BBC montre que les scientifiques internationaux ont changé d’avis quant à la capacité de la “ machine météorologique ” planétaire à changer de vitesse. “ La menace d’une nouvelle ère glaciaire figure maintenant aux côtés d’une guerre nucléaire comme source probable de mortalité et de misère pour l’humanité ”, explique l’écrivain scientifique Nigel Calder. (…) Les dernières études montrent que les âges glaciaires sont beaucoup plus fréquents que ne le pensaient les scientifiques – et le prochain semble être en retard. Selon une théorie, “ Toronto, Leningrad et Glasgow pourraient disparaître sous de grosses couches de glace ”».
Les données suggèrent qu’un grand refroidissement similaire au « Mini âge Glaciaire » – est imminent
Les principaux sceptiques du changement climatique interprètent les données rétrospectives de ce type comme une preuve de la fraude pérenne ou de la naïveté des « alarmistes du réchauffement climatique / changement climatique », mais une autre interprétation est possible et a été avancée par le chercheur Dylan Jones :« Une constellation de preuves pointe vers la réalité d’une campagne clandestine de modification climatique, depuis au moins les années 1970, dans des proportions sans précédent et d’une audace et d’une arrogance extrêmes. Son but primordial est de faire fondre la glace arctique, en ouvrant ses vastes ressources en pétrole, en gaz et en minéraux et en modifiant le climat planétaire le rendant plus favorable aux zones tempérées du nord et moins favorable aux régions équatoriales et semi-tropicales. La science officielle jusqu’en 1975 semblait également préoccupée par le fait que la Terre entrait dans une ère glaciaire à long terme. Cela a peut-être été une préoccupation réelle, mais peut-être aussi un prétexte pour perpétrer cette campagne. »
En d’autres termes, l’idée que l’Arctique devenait plus froid (trop froid) aurait pu être présentée pour étayer l’idée qu’il fallait un programme de modification climatique pour le réchauffer. Mais il y avait d’autres façons de persuader les politiciens de la nécessité de la modification climatique, d’autres approches possibles et d’autres arguments, et ils étaient dûment enrôlés. Le Dr Edward Teller a invité le sous-comité de préparation du Sénat américain à « imaginer un monde… où les Soviétiques peuvent changer les précipitations sur la Russie … et influencer les précipitations dans notre pays d’une manière défavorable ».
Le docteur Henry G. Houghton du MIT, Massachusetts Institute of Technology, frissonna « de penser aux conséquences de la découverte antérieure russe d’une méthode opérationnelle de contrôle météorologique. Si nous ne sommes pas en avance sur la Russie dans le domaine de la recherche en météorologie, les perspectives d’accords internationaux sur le contrôle des conditions météorologiques seront très mauvaises. Une modification défavorable de notre climat sous prétexte d’un effort pacifique pour améliorer le climat de la Russie pourrait sérieusement affaiblir notre économie et notre capacité à résister. »
Un certain nombre de projets spécifiques ont été proposés pour atténuer le dur climat russe, avec les avantages qui en découlent pour l’agriculture, la navigation et l’exploitation des ressources. Il s’agit notamment de l’enlèvement de la banquise arctique, du barrage des détroits de Béring et du détournement des fleuves sibériens. Ces programmes pourraient manifestement affecter le climat d’autres parties du monde, y compris des États-Unis et de leurs alliés. Même les changements marginaux de la température et des précipitations pourraient fortement nuire à l’agriculture, aux transports maritimes et même à l’ensemble de l’économie. Les opérations militaires seraient également touchées si les limites de la banquise, les saisons sans glace des bases navales, la fréquence des nuages obscurcissants, etc., étaient modifiées. Ainsi, les changements climatiques sont clairement des menaces potentiellement graves pour la sécurité nationale et ont des conséquences pour la planification militaire.
La réalité de cette histoire c’est que les industriels, les scientifiques et d’autres ayant des intérêts dans ces projets ont cherché des moyens de réchauffer l’Arctique pendant plus de 100 ans, à partir de 1877, lorsque le géologue Harvard Nathaniel Shaler a proposé de détourner l’eau chaude de l’Atlantique dans le Océan Arctique.
En 1962, le météorologue du MIT, Harry Wexler, a proposé 3 manières d’augmenter la température de la Terre de 1,7°C :
1) Faire exploser 10 bombes à hydrogène dans l’océan Arctique pour envoyer des cristaux de glace dans l’atmosphère polaire ;
2) Détruire la couche d’ozone en utilisant des avions pour pulvériser du chlore ou du brome dans la stratosphère ;
3) Lancer des particules de poussière autour de l’équateur pour diffuser la lumière solaire et réchauffer les régions polaires.
Les idées de Wexler commencent à prendre de l’ampleur dans les années 1970, époque à laquelle personne d’« important » ne le traitera de fou. Mais après sa mort prématurée la même année, la question de comment réchauffer la planète subit un renversement. Il a maintenant été présenté comme absolument impératif que des moyens soient trouvés pour refroidir la planète et préserver l’atmosphère du réchauffement. Gardez à l’esprit que l’objectif déclaré de la COP 21 sur le changement climatique à Paris en 2015 était de limiter les hausses moyennes de la température mondiale à 2°C. Ce qui serait compatible avec les propositions de Wexler de 1962 pour provoquer une élévation de température de 1,7°C.
Traînées de condensation
L’une des méthodes de modification climatique proposées était le déploiement de traînées de condensation d’avions. La juxtaposition d’extraits des deux documentaires suivants jette un éclairage sur la nature ambiguë, voire contradictoire, des déclarations officielles sur les effets des traînées de condensation des avions sur les températures mondiales et sur les projets pratiques extrapolés à partir de ces effets.
De la Commission Européenne : « Le trafic aérien a fortement augmenté ces dernières années et l’impact de l’aviation sur le changement climatique suscite de plus en plus d’inquiétudes. “ Les émissions augmentent de 4 à 5% d’une année à l’autre, et c’est ce que nous voyons actuellement. Et si, année après année, vous avez 4 à 5% d’augmentation des émissions, cela signifie en quinze ans un doublement. ” Pour la Commission Européenne, il est urgent d’agir, puisque l’aviation, contrairement aux autres moyens de transport, n’est pas taxée sur le carburant. Et elle est peu incitée à réduire ses émissions de CO2. “ Nous ne pouvons pas continuer à réussir dans un secteur et neutraliser ce résultat positif par des développements dans d’autres secteurs, et l’aviation est l’un des exemples les plus frappants. ”
Le commissaire européen à l’environnement veut que l’aviation fasse un effort pour lutter contre le changement climatique. La Commission propose donc d’inclure le transport aérien dans le système d’échange des droits d’émission de CO2 que l’Union Européenne a mis au point pour atteindre les objectifs du protocole de Kyoto. “ Pour faire face à ce problème de la manière la plus efficace, nous devons inclure les émissions de l’aviation dans notre système d’échange de droits d’émission très efficace. ” La Commission européenne considère le système d’échange de droits d’émission comme le moyen le plus efficace pour contrôler les émissions de l’aviation, une taxe sur le carburant, par exemple. L’introduction du secteur de l’aviation dans le système européen d’échange de droits d’émission devrait permettre de réaliser d’importantes économies de CO2. Émissions des aéronefs. D’ici à 2020, ces économies pourraient atteindre 180 millions de tonnes par an, soit le double des émissions de gaz à effet de serre que l’Autriche émet chaque année. Avec cette mesure, l’Europe prend une autre mesure cruciale vers la prévention d’une autre catastrophe climatique mondiale. »
Et de la BBC : « Au fur et à mesure que l’avion traverse la haute atmosphère, au-dessus de 26.000 pieds (8000 mètres), il laisse souvent des traînées blanches et brillantes derrière lui. Ces longues traînées blanches, appelées “ contrails ”, ou traînées de condensation sont causées par l’eau et la suie des moteurs à réaction de l’avion. Comme l’eau chaude et les gaz d’échappement sortent du moteur, ils frappent l’air à environ – 40°C. C’est une réaction explosive. Un cirrus naturel circule à environ 26.000 pieds et réfléchit quelques-uns des rayons du soleil dans l’espace, refroidissant la terre en dessous. Quand une traînée de condensation se disperse, elle se transforme en cirrus artificiel appelé “ cirrus de condensation ”. Plus réfléchissant que les cirrus naturels, il peut s’étendre sur une zone aussi large que 60.000 miles (100.000km) (sic!). A présent, de plus en plus de scientifiques estiment que ces cirrus artificiels affectent la température de la planète. Les attaques du 11 septembre 2001 à New York, leur ont donné l’occasion de vérifier cette théorie. Les avions des États-Unis sont restés au sol pendant trois jours entiers. Donc pas de nuages artificiels pendant trois jours. Une fois toutes les données analysées, on a constaté une augmentation de la température. Une très légère augmentation, mais une augmentation tout de même. Cela suggère que les traînées refroidissent la planète. »
En 1966, Gordon MacDonald – Président du nouveau Comité consultatif sur la météorologie et le changement climatique de l’ICAS (Institute for Climate and Atmospheric Science), a déclaré: « Le dioxyde de carbone placé dans l’atmosphère depuis le début de la révolution industrielle a produit une augmentation de la température moyenne de la basse atmosphère de quelques dixièmes de degré Fahrenheit. »
Si les nuages artificiels résultant des émissions d’avions contribuent au réchauffement planétaire, comme le prétend la Commission Européenne, est-il possible que le réchauffement de l’atmosphère fasse partie d’un scénario global pour :
1. la création ou l’exacerbation du « réchauffement planétaire » ?
2. une « solution » au réchauffement climatique?
Dane Wigington de Geoengineering Watch croit que la modification du climat par les émissions des aéronefs peut refroidir localement et en même temps réchauffer globalement. Le refroidissement local, en particulier dans l’Arctique, pourrait contribuer (au moins localement) à ce que les effets du réchauffement dû à la modification climatique dans l’Arctique ne dépassent pas la limite de 1,7 degré désignée par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) comme niveau maximal tolérable de réchauffement planétaire. La confusion sur le réchauffement climatique est entretenue par l’encouragement à un conflit bipolaire sur le fait de savoir s’il est (a) une réalité et s’il est (b) anthropique.
Encore une fois pour citer Dylan Jones: « Les partisans du réchauffement climatique anthropique et les sceptiques sont financés et contrôlés dans leurs échelons supérieurs par la même source. Les deux parties sont en perpétuel conflit et ignorent cette vérité gênante. Big Oil et la mafia climatique sont une seule et même chose. Quand ils se traitent mutuellement de menteurs, ils disent vrai. Le but est d’empêcher que le public prenne conscience du réchauffement mondial et de ses vraies causes, aussi longtemps que possible, transférant culpabilité et coût aux masses qui ne se méfient pas, tout en profitant des conséquences d’une fonte de l’Arctique et d’une crise économique mondiale. Comme la catastrophe et la taxation des émissions de carbone sont massives, il est important de reconnaître que, comme toujours, les coûts des impôts prélevés sur les sociétés sont répercutés aux pauvres. La richesse remonte vers le haut de la pyramide. »
Les analystes économiques qui ne se sont pas engagés dans le débat sur le climat ont fait des remarques liminaires qui, compte tenu de la volonté correspondante, pourraient être élaborées en des critiques et des interventions globales et politiquement puissantes.
Yanis Varoufakis, par exemple, a déclaré dans son article Erratic Marxist : « Le meilleur exemple de la crasse néolibérale est le débat sur la façon de faire face au changement climatique. Les néolibéraux se sont empressés de prétendre que, s’il y a quelque chose à faire, cela doit prendre la forme d’un quasi-marché des “ maux ” (par exemple un système d’échange de droits d’émission), puisque seuls les marchés sauraient estimer les “ biens ” et les “ maux ” convenablement. »
Parmi les « six piliers » du programme de l’organisation de citoyens de Varoufakis, DiEM25, le point 5 « Investissement vert » propose: « La canalisation de financements à grande échelle pour l’énergie verte et les pratiques durables, garantissant la souveraineté technologique de l’Europe ». Est-ce que l’opposition à la « crasse néolibérale » est une motivation suffisamment forte pour permettre au DiEM25 d’annuler la résistance (très réelle) de la mafia climatique (y compris la majorité des écologistes non normalement identifiés comme mafiosi) aux idées présentées dans le présent article? DiEM25 a-t-il au moins la possibilité de s’opposer sans équivoque à l’échange de droits d’émission?
La conclusion de J. Marvin Herndon selon laquelle les cendres volantes de charbon provenant des centrales électriques au charbon seraient l’ingrédient principal utilisé dans les programmes clandestins de modification climatique doit-elle être utilisée pour renforcer les positions des opposants aux combustibles fossiles ?
Les démocrates, les écologistes et les libéraux sont très hostiles à la montée au pouvoir de Donald Trump, décrivant le futur président républicain, plausiblement, comme étant sous le contrôle de Big Oil et des lobbies du charbon, sans aucune préoccupation pour les dévastations de l’environnement commises par eux et qui s’accélèrent. Mais le fait demeure, que la première analyse publique non censurée, depuis l’élection de Trump, sur les faits abordés dans le présent article a été menée par une organisation du camp pro-Trump climato-sceptique. Il s’agit du texte de Jim Lee intitulé La géoingénierie, la modification du temps et l’utilisation de la nature comme arme, prononcé le 3 décembre 2016 lors de la 3ème conférence de Freedom Force International à Phoenix en Arizona. Jim Lee prétend avoir gagné « Lord » Christopher Monckton à ses propres positions. Mais Christopher Monckton dépeint le changement climatique anthropique comme une fabrication idéologique du GIEC ? Peut-il maintenant adopter la position de Jim Lee selon laquelle le réchauffement climatique est un résultat réel et existant, partiellement ou totalement dû à la modification climatique? Il y a de forts doutes à cet égard.
Pour donner le dernier mot à Dylan Jones: « La folie de l’homme semble certainement prendre la forme d’une confiance aveugle en ses dirigeants mondiaux peu dignes de confiance, corrompus et compromis par la structure de pouvoir des entreprises et son oligarchie bancaire mondiale, formant ensemble un syndicat unique et psychopathe. » La nature de cette folie réside-t-elle dans un profond mépris envers le crime contre la planète, provoqué par la combustion effrénée des combustibles fossiles, la pollution de l’atmosphère et l’approvisionnement en eau, la décimation des forêts et les innombrables autres péchés dont l’humanité elle-même est coupable ? Ou bien est-ce dans l’ignorance d’une marche vers la consolidation finale d’un État planétaire policier et tyrannique, mené par la Mafia du climat ? Là où une taxe mondiale sur le carbone, imposée à l’humanité pour son rôle supposé dans le réchauffement climatique anthropique (RCA), constituerait une pierre angulaire.
Les adeptes de chaque camp, les partisans du RCA d’un côté et les sceptiques de l’autre, se dressent constamment les uns contre les autres. Celui qui détient le monopole de la vérité détient le monopole du mensonge. Finalement, ce qui a réussi, c’est le défi de confiance ultime, qui monte les deux camps, l’un contre l’autre dans le monde entier.
yogaesoteric
19 juillet 2017