Effets de l’éveil de l’énergie fondamentale, féminine, colossale KUNDALINI SHAKTI, suite à un entraînement spirituel adéquat, conséquent et tenace (I)
par Georgiana Dăneț
J’ai commence le cours de yoga en janvier 1990. Dès le début je pratiquais minimum une heure par jour. D’abord les ASANAS et, une fois que j’ai reçu l’initiation en LAYA YOGA, en plus des ASANAS, je méditais 30 minutes le matin et 30 minutes le soir avec le premier MANTRA. A chaque exercice d’échauffement et à chaque ASANA, je répétais mentalement les effets indiqués au cours comme possible d’apparaître et, en outre, je cherchais à entre dans l’état décrit: par exemple, pour BHUJANGASANA, lorsque je me disais mentalement « l’état d’amour sans objet », je cherchais à entrer aussi profondément possible dans cet état.
Dans la troisième année de yoga, pendant que je réalisais LAYA YOGA avec le premier MANTRA, je suis entrée dans un état très intense de vide mental, où le mental était parfaitement silencieux. J’étais dans un état de lucidité maximale et le son du MANTRA était si fort comme si la sirène d’une ambulance sonnerait auprès de ma tête. Ce son, bien que extraordinairement intense, ne me dérangeait pas, au contraire, il produisait en moi en état extraordinaire. A un moment donné j’ai senti que de MULADHARA CHAKRA « s’éveille » une énergie colossale qui commence à monter le long de la colonne vertébrale ; elle montait lentement, mais avec une force colossale, m’immobilisant complètement. Lorsqu’elle arrivait au niveau d’ANAHATA CHAKRA j’avais le sensation de me désintégrer totalement. J’ai commencé à « raisonner » et me dire : « Que peut-il se passer si je vais plus loin? Il se peut que mon corps meure… Et alors, je n’ai pas peur, je ne suis pas le corps, donc je vais continuer mon évolution spirituelle dans le plan astral. » J’ai émis à nouveau le MANTRA, en percevant qu’un nouveau flux gigantesque d’énergie a monté lentement, mais avec une intensité colossale et en arrivant au niveau d’ANAHATA, j’ai commencé à nouveau à me désintégrer. J’ai répété quelques fois le cycle montée d’énergie – « désintégration » – monologue, jusqu’à ce que, après plus d’une heure, j’ai senti que je dois m’arrêter.
Le camp de yoga de ce printemps-là s’est tenu à Mamaia (au bord du littoral roumain). Là, pendant une des conférences avec Grieg, une femme a décrit un état absolument identique à celui vécu par moi, avec plus de détails que j’ai offert ici. Grieg a expliqué qu’il s’agissait d’un éveil total de KUNDALINI et qu’il n’avait rencontré personne qui aille expérimentée un tel phénomène.
J’ai doublé mon SADHANA (la pratique spirituelle) de deux heures par jour à au moins quatre heures par jour. J’ai d’abord travaillé les ASANAS que j’aimais et chercher à augmenter la durée de leur exécution graduellement, sans forcer. Pour UDDIYANA BANDHA j’ai commencé avec des rétentions à vide et à plein de quelques secondes, arrivant progressivement jusqu’à environ 4 minutes de rétention tant à vide qu’à plein. Quant à NAULI KRIYA j’ai commencé par 12-16 rotations par exécution et j’ai augmenté jusqu’à 110 rotations par exécution. Pareil pour AMAROLI MUDRA 2.
Du fait que, au cours de yoga, il nous a été expliqué que la conscientisation des effets spécifiques générés par une posture de yoga est bien plus importante que l’exécution physique parfaite de celle-ci et qu’il est très important d’être attentifs à l’état que nous avons avant d’entrer dans la posture, à l’état qu’on a pendant l’exécution et ensuite à l’état qu’on a après l’exécution de l’ASANA (ou d’autres techniques de yoga), j’étais très attentive à ces trois phases. Les conscientisations de fin d’ASANA je les réalisais pour une période assez longue, jusqu’à ce que j’entrais en état de méditation avec l’état généré par l’ASANA réalisé.
Ultérieurement j’ai pratiqué pendant quelques mois des ASANAS, par rotation, jusqu’à ce que je réalisais tous ceux que j’avais appris (les premiers trois ASANAS le premier jour, les quatrième ASANAS suivants le deuxième jour et ainsi de suite, lorsque j’arrivais à la fin de la liste, je reprenais tout). Ensuite j’ai pratiqué pendant quelques mois seulement les ASANAS qu’il m’était difficile à réaliser, ou que je n’aimais pas, parce que cela indiquait certains blocages qui existaient en moi. Je les ai pratiqué jusqu’à ce que j’ai réussi à les réalises avec aisance et même avec plaisir. Puis j’ai pratiqué pendant des mois les ASANAS pour une période plus longue de temps, au moins 30-de minutes chacun. J’étais complètement focalisée sur les énergies et les états spécifiques qui apparaissaient, comme Grieg avait indiqué qu’il faut pratiquer les ASANAS : comme si « on contemplerait une icône ». En plus, pour réussir à maintenir les postures pour un intervalle prolongé de temps, continûment, j’étais très attentive à ce qu’on pouvait appeler « la géométrie du corps » – c’est-à-dire aux angles formés par le tronc et les membres ou les bras et les jambes, aux muscles impliqués dans le maintien de la posture et aux muscles qu’il fallait relaxer. Ainsi, j’ai découvert que tous les ASANAS peuvent être maintenus avec aisance pour une longue période de temps si on respecte « à millimètre » cette « géométrie corporelle » spécifique pour chaque posture en partie. Pour SHIRSHASANA je ne réussissais pas à franchir le seuil de 45 minutes parce que je ne supportais plus la douleur qui apparaissait dans la zone de la nuque. Donc j’ai prié DIEU chaque jour à me permettre à franchir ce seuil aussi. Et, un jour pendant le camp de yoga d’été de Costineşti, pendant que j’étais en SHIRSHASANA et je sentais ce seuil s’approcher, j’ai commencé à prier DIEU de toute mon âme, comme si c’était une question de vie et de mort. En revenant de la posture, 1h30 avait passée. Depuis j’ai pu réaliser SHIRSHASANA pour 1h30 continûment, sans douleurs.
Ultérieurement je suis passée à une nouvelle étape. Pendant que je pratiquais HATHA YOGA (ASANAS, PRANAYAMA etc.), j’ai commencé à me focaliser sur la résonance entre le centre de force activé par la technique que je pratiquais et MAHA CHAKRA correspondant du Macrocosme. J’entrais souvent dans les mondes parallèles extraordinairement beaux, correspondants aux différents MAHA CHAKRAS. Après une certaine période, pendant que je pratiquais des ASANAS, j’ai commencé à réaliser JAPA avec le BIJA MANTRA du centre de force activé par chaque ASANA en partie et, ensuite, après quelques mois, j’ai commencé à visualiser le courant subtil coloré correspondant au CHAKRA activé par les postures.
En apprenant au cours de yoga que si on reçoit l’initiation dans un MANTRA, mais on ne médite pas avec lui presque chaque jour, on va perdre la résonance et la charge du MANTRA, j’ai décidé à consacrer chaque jour à SHIVA et ensuite à une des Grandes Puissances Cosmiques, dans l’ordre de l’initiation. Après la consécration de la journée je réalisais aussi LAYA YOGA avec le MANTRA. Ensuite je reprenais le cycle.
Dans la quatrième année de yoga, à la fin de l’année de cours, j’ai participé au Concours national de promotion des valeurs yoga, où j’ai gagné le premier prix. A part les cadeaux matériels et la gratuité au cours et aux champs de yoga, j’ai senti que j’ai reçu aussi des cadeaux spirituels subtils qui ont activés dans mon être certaines énergies et aptitudes. Par exemple, j’ai commencé à entendre ce que les gens pensent.
A la fin d’un cours de yoga, je m’apprêtais de rentrer à la maison. Je suis allée dans la zone où il y avait les chaussures et je me suis assise sur le banc pour me chausser. A côté de moi il y avait un monsieur. A un moment donné je l’ai entendu dire quelque chose et je lui ai répondu. En levant la tête pour voir à qui je parlais, j’ai vu que le monsieur me regardait ébloui. En pensant qu’il n’a pas entendu ce que je lui ai dit, j’ai répété la phrase. Alors il m’a demandé : « Mais pourquoi vous ne dites cela, mademoiselle ? ». Je lui ai répliqué : « Parce que vous m’avez demandé cela… » « Non, je n’ai pas dit cela, JE L’AI PENSE!! » – a été sa réponse !
Pendant les méditations, j’entrais souvent dans diverses formes d’extase divine (SAMADHI). Au cours d’une méditation, je me suis dilatée dans l’Univers entier. Je sentais que TOUT L’UNIVERS est contenu à l’intérieur de mon être. Je pouvais me projeter sur toute planète ou étoile vers laquelle je dirigeais la conscience, vivant la réalité de ce monde-là. Après une certaine période, l’état s’est raffiné et j’ai perçu sans aucun doute que JE SUIS TOUT CET UNIVERS.
Toujours dans la quatrième année je me suis proposée de fonder des « groups de SHAKTI » et après un an j’avais déjà ouvert de tels groups dans 25 villes.
Dès que j’étais petite je regardais les femmes et je me disais que si elles allaient faire certaines choses elles deviendraient des femmes extraordinaires. En allant au cours de yoga ou aux diverses conférences organisées dans le cadre de notre école, j’observais les femmes qui y étaient présentes et je remarquais que beaucoup d’entre elles avaient des dotations particulières, mais non pas toutes les manifestaient. C’est ainsi qu’au début de la quatrième année de cours j’ai commencé à faire quelque chose pour les femmes. Je ne savais pas exactement ce que je vais faire, mais je savais où je voulais arriver avec elles – à l’éveil et à la manifestation plénière de leur potentiel latent et même à l’état suprême de libération spirituelle.
Après la quatrième année de cours, j’ai participé au camp yogi de Costineşti. Je pratiquais chaque jour toutes les techniques de PRANAYAMA que j’avais appris jusqu’alors, une heure chacune, donc je pratiquais au moins 6-7h de PRANAYAMA quotidiennement. En outre, pendant chaque moment libre que j’avais, je réalisais des ASANAS, UDDIYANA BANDHA, NAULI KRIYA, la visualisation des courants subtils colorés, les 5 actions, JAPA avec les MANTRAS reçus ou opération avec les voyelles. (J’ai continué à faire de même aussi après le camp.) Lorsque dans le programme du camp il y avait des méditations de communion avec certains Guides spirituels libérés, je « passais ce jour-là en leur compagne », c’est-à-dire je cherchais à entrer en communion subtile avec eux tout au long de la journée, afin de pouvoir très bien les sentir pendant la méditation.
Pendant une des spirales YANG avec induction de l’état de libération spirituelle par miracle divin, comme Grieg nous avait parlé à une conférence sur l’évolution des âmes et sur MAHAPRALAYA – en conformité avec la tradition orientale, lors de la dissolution de l’univers, MAHAPRALAYA, tous les êtres qui n’ont pas encore atteint l’état de libération spirituelle suprême disparaîtront et pendant le suivant cycle ils devront reprendre leur évolution de zéro – pendant la spirale j’ai voulu savoir que se passerait-il avec moi lors de MAHAPRALAYA. J’ai reçu une réponse sous la forme d’un état : JE SUIS IMMORTELLE. JE SUIS ETERNELLE. J’ai raconté cet état en détail à une amie qui m’a dit que j’ai vécu un état d’extase. Quelques jours plus tard j’ai rencontré Grieg.
J’étais au golfe du Français avec mon amie et je me baignais dans la mer. A un moment donné j’ai ressenti une impulsion impérieuse de sortir de l’eau – comme si quelqu’un me tirait dehors et arriver vite au bord de la falaise. J’ai emportée aussi mon amie, j’ai monté l’escalier en courant et lorsque j’ai mis le pied sur la dernière marche, la voiture de Grieg s’est arrêtée devant moi. En descendant de la voiture, il m’a demandé : « Eh bien, qu’est-ce que tu as senti pendant la spirale ? » Je lui ai répondu : une amie m’a dit que j’ai vécu un état d’extase. Il a répliqué : « Laisses de côté ce que X t’a dit. Qu’est-ce que tu crois avoir vécu ? ». « Je crois que j’ai vécu un état d’extase. » Grieg, en expirant soulagé, a dit : « Enfin tu le crois aussi… » Alors j’ai réalisé que j’avais constamment vécu pendant des mois des états d’extase divine, mais n’osais pas les nommer ainsi.
Les états que j’ai vécus m’encourageaient de pratiquer de plus en plus, ainsi je réalisais quatre heures d’ASANAS et au moins deux heures de LAYA YOGA et des méditations avec divers YANTRAS. J’étais à la faculté, donc pendant les vacances, lorsque j’allais chez mes parents, il y avait des jours où je pratiquais même 14-16h de yoga, pour le plaisir, parce que je n’avais plus envie de m’arrêter. Au début, mes parents n’étaient pas très contents car je restais dans la chambre et je ne passais pas trop de temps avec eux, mais parce qu’ils m’aiment, ils ont accepté mon enthousiasme.
Lisez la deuxieme partie de cet article
yogaesoteric
17 juin 2018
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