Gregorian Bivolaru est-il un guru?

par Maria Nicola

En Occident il est difficile de reproduire le modèle traditionnel oriental du GURU, le Maître, celui qui par l’initiation spirituelle éloigne l’obscurité de l’ignorance. A proposde  Gregorian Bivolaru les journalistes affirment, avec indignation, qu’il s’est auto-intitulé guru. Nous nous demandons pourquoi, parce que Gregorian Bivolaru n’a jamais affirmé de lui même qu’il soit un guru. Ceux qui l’ont appelé dès le début “guru Grieg”, de façon ironique et moqueuse, sont les journalistes, qui ignorent la signification de ce mot.

En plus, Gregorian Bivolaru a affirmé de nombreuses fois, en public, même pendant des interviews télévisés, qu’il NE se considère un guru. Et il nous a expliqué pourquoi : parce qu’en Orient, la notion de guru n’est associée seulement à celle de maître spirituel, mais implique aussi un rapport dévotionnel du disciple, rapport qu’il considère déplacé en ce qui concerne sa personne.

De toute façon, l’Occident a pris la notion de GURU de manière extrêmement superficielle. Non seulement que le sens a été complètement ignoré, mais ce mot sacré pour les orientaux a été vulgarisé, banalisé. On parle de: “guru dans la mode”, “guru du management”, “guru du fitness”, en comprenant très probablement par ce terme  une sorte d’expert dans le domaine.

Sur l’Internet nous rencontrons sur plusieurs sites parmi les niveaux attribués aux utilisateurs ceux de novice, senior et… guru. Neparlons plus de l’appellation “guru du sexe” si fréquemment rencontrée qu’ont été créés des films avec des titres de ce genre (voir “Guru, le prof de sexe”) ou des jeux sur ordinateur dont l’objectif est de devenir un “sex-guru”. Pourquoi être surpris alors si dans le mental des gens, ce mot est associé plutôt à l’obsession pour la sexualité qu’à la spiritualité?

Nous pouvons nous rendre compte de ce que les journalistes comprennent par ce mot et peut être nous devons être contents qu’en se référant à Grieg ils utilisent des termes comme “pseudo-guru”, “faux guru” ou guru entre guillemets. Car en aucun cas Grieg n’est ce qu’ils comprennent par guru.

En conclusion, la réponse est très simple et les débats terminologiques n’ont pas de sens : pour nous Gregorian Bivolaru est notre professeur de yoga et, du point de vue spirituel, il est notre Guide spirituel. D’autant plus, nombre d’entre nous le considèrent comme leur meilleur ami. Toute cette “tempête dans un verre d’eau” est une fantasmagorie de la presse. On ne voit pas le sens d’employer la notion de GURU ni de l’Orient, ni (la version discréditée) de l’Occident.

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