Guerre : des concrètes impuissances de l’Union européenne

C’est un texte au sujet des très anti-élites européennes sur leur « impensé stratégique ». Impensé stratégique qui trace, soudain, les lignes directes et lumineuses d’un avenir commun. En fait, ces incultes vautrés n’analysent rien en détails, ne débattent jamais de tous les paramètres d’une situation, ne font aucunes recherches historiques, ni ne compilent nullement toutes les opinions sur la vraie guerre. Ils n’ont donc aucun tableau de bord, n’agissent pas un terrain vraiment solide, et ne peuvent se targuer d’avoir fait le tour de question. Pire ? Ils ne….… réagissent que par émotions simplistes (émotions dévoyées puisqu’elles ne reposent que sur une auto-admiration sans bornes de leurs propres absences de pensées profondes). Pataugeant, sans cesse, dans les trop de « mépris envahissants » qui les aveuglent si totalement sur absolument tout.

Voici les désastreux résultats de ces comportements juste puérils ! (ne pas omettre de placer les pièces jointes en «arguments» !).

1. Du rêve de puissance par le déni à l’impuissance devant le mépris

En ce sens, l’impensé stratégique des élites européennes explique parfaitement les trois stations de leur impuissance révélée face à l’alliance historique Poutine-Trump. Il y a d’abord la claque de Munich assénée par J.D. Vance et l’exclusion des négociations sur la paix en Ukraine qui symbolise la station quasi ultime de l’humiliation historique. Puis, il y a la station de la convocation diplomatico-guerrière frénétique d’Emmanuel Macron qui révèle tout son côté pathétique et sa posture surmédiatisée, puisque son égo ne supporte pas de se retrouver dans les fosses de l’histoire alors qu’il se prenait pour Jupiter s’envolant vers l’Olympe. Et, enfin, il y a l’éternelle agitation stérile autour du fossile politique qu’est Zelensky.

Toute cette impuissance révèle que l’Europe n’a existé comme puissance que dans l’ombre du parapluie nucléaire américain. Gonflée par la certitude de la protection qu’offre le parapluie nucléaire américain, l’Europe a cru qu’elle était une puissance et qu’elle pourrait hausser le ton, jusqu’à vouloir infliger une défaite stratégique à la Russie. Ainsi, plutôt que de faire preuve d’intelligence de sécuriser ses frontières par une bonne entente avec la Russie et de défendre les intérêts de ses peuples, l’Europe a préféré sacrifier l’avenir de sa population, brader son économie et exploser son modèle industriel pour faire plaisir aux américains. Comme une va-t’en guerre, assoiffée de sang impur et affamée de cadavres russes, elle s’est mise vent debout, la fleur au fusil, contre la Russie, alors qu’elle est à portée de tir du feu nucléaire russe. Or voilà que le nouveau maître étasunien décide, dans un revirement de stratégie, de faire la paix directement avec la Russie, et d’un commun accord, les deux vrais belligérants conviennent d’exclure et l’Europe et l’Ukraine. Comme jadis en 1945, à Yalta, les Russes et les Étasuniens vont se partager une partie de l’Europe. Et comme toujours, les vaincus et les suiveurs impuissants n’ont pas d’honneur, ils se font toujours exclure, comme des malpropres, du festin des vainqueurs. Tandis que l’Ukraine prend conscience qu’elle a été sacrifiée sur l’autel du business des terres rares et que cette guerre n’était jamais la sienne ; l’Europe, quant à elle, se découvre comme la grande cocufiée de la guerre par procuration que l’Amérique de George Soros, de Bill Clinton, de Bill Gates et de Barack Obama menait contre la Russie par l’Ukraine interposée.

C’est un vrai cataclysme que provoque Donald Trump, seulement un mois après le début de son second mandat. Le timing semble annoncer de grands et profonds bouleversements. Et on comprend toute la stupeur des Européens qui se retrouvent contraints d’assumer leur couillonnerie stratégique et de prendre en mains leur destin qu’ils ont abandonné servilement, depuis 1991, aux mains des EU. Et comme le dit justement Emmanuel Todd, « L’Europe est peut-être allée chercher sa mort en Ukraine ». Et l’abasourdissement des leaders européens, devant le mépris que leur témoigne désormais le nouveau maître du monde, dit la profondeur de leur impensé stratégique, et leurs postures de révolte contre l’axe Trump-Poutine ne sont au vrai que des supplications pour obtenir une petite place à la table des puissants. Mais dans leur impensé, ils ne comprennent pas cette vérité révélée par Emmanuel Todd : Les Américains méprisent les Européens pour leur servilité.

De l’impuissance à l’insignifiance

Façonnés et profilés, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, dans le moule de la servitude atlantique, particulièrement depuis l’effondrement du bloc de l’Est en 1991, les dirigeants européens ne s’attendaient pas à se faire empoigner, bousculer, culbuter avec une telle violence et rejeter avec un tel mépris par leur….… maître état-uniens. Mais de fait, au-delà de leur impuissance réelle face à la nouvelle gouvernance que veut imprimer Donald Trump au monde, ils se retrouvent comme de « nobles » insignifiants qui « quémandent » une place à la table des puissants. Tel est le spectacle déprimant que vient une nouvelle fois de donner les Européistes qui, sous la houlette d’Emmanuel Macron, ont formé à la hâte un conseil de guerre de 8 fantassins prompts à défier l’axe stratégique Poutine-Trump. Mais ces agitations ne trompent plus personne, puisque tout le monde connaît le tempo du « verbe à moitié vide » de la diplomatie européenne pour reprendre le mot que Vincent Hervouët a si bien formulé, pour parler de la diplomatie française sous la macronie. Toute une insignifiance anoblie !

Et tout le drame est là. Les leaders européens ne se rendent pas compte qu’ils ne sont que des moins que rien. Vassalisés par l’Empire étasunien pour se faire protéger de la menace communiste, alors qu’ils vivaient dans l’illusion d’une alliance de protection entre pairs, les Européistes n’ont pas compris que les repères du monde avaient basculé, et que les idéologies qui justifiaient en 1945 l’existence de l’OTAN étaient devenues obsolètes depuis 1991. Mais loin de prendre la mesure de ce changement de repère, pour repenser leur stratégie par rapport à l’Empire et prendre en mains leur destin de peuple de manière souveraine, ils ont vécu les trente dernières années dans une si grande démesure de leurs postures serviles vis-à-vis de l’Empire, qu’ils ont laissé transparaître, derrière leurs impostures, autant leur impuissance que leur insignifiance. Voir Macron qui gesticule vouloir poursuivre la guerre contre Poutine, alors qu’en coulisse il appelle le découpeur de journaliste de l’Arabie saoudite pour lui demander une place sur la photo de souvenir, est assez pitoyable.

Mais au lieu d’analyser les errances stratégiques, les déviances culturelles qui les ont conduits à cette impuissance, ils foncent dans le mur du déni et s’arcboutent à leur rêve d’en découdre avec la Russie. La guerre est leur seul projet ! Parallèlement, les médias fous de grand chemin, qui relaient leur propagande, et dont la plupart étaient financés par les fonds obscurs de l’USAID (l’aurait-on su officiellement sans Donald Trump et ses démineurs de fond ?), continuent d’abrutir l’opinion publique mondiale en lui laissant croire que la Guerre en Ukraine est du seul fait de la Russie et qu’elle n’a commencé qu’en février 2022. Pas un seul n’a la décence de rappeler que si les accords de Minsk, entre la Russie et l’Ukraine en 2015, avaient été respectés et garantis par l’Allemagne et la France, il n’y aurait pas ce… bain de sang, ce gâchis humain et cette hystérie qui fait vaciller le monde entre toutes les peurs d’un dérapage nucléaire.

Et c’est là le fond du problème : l’Europe a-t-elle encore des élites dignes pour la sortir des trois stations de son impuissance que sont l’humiliation pathétique, la surmédiatisation frénétique et l’agitation stérile ?

La triple réponse est NON. Et la tragédie antique s’approfondit vers le fait majeur que l’Europe a bien de vraies élites, élites qui se reconnaissent au fait d’être invisibilisées, bâillonnées, oui trop censurées diffamées, etc. Mais la situation s’améliore : et plus le dénouement final se rapproche et plus les textes seront courts. Et aériens. Face au galimatias d’excuses embrouillées, de justifications impossibles et d’explications très « auto-accusatrices » de tous ces faux dirigeants. Faux dirigeants qui fuient tous les votes et élections transparentes comme la clarté de immenses débats loyalement menés. Dans les deux, ils se montrent archi-minoritaires. Leurs monologues, si anachroniques en démocratie, ne conduisent nulle part !

2. Ce que trahit tant leur langage « non verbal » ?

Rapporté, ce langage « non verbal », par inadvertances, par les médias archi vendus. Ces mains de « propriétaires » sur la cuisse de Trump, ce bras tiré ou ces sourires hors de propos dans ce contexte. Tout plaide pour comprendre, aussi, que ces postures de surplombs envers Poutine traité comme un subalterne du Tiers monde. Subalterne qui peut être insulté et maltraité à foison. Jusqu’à ces déshonorantes conduites….… d’usuriers à lui « geler sans motif défendable ses avoirs nationaux ». Comme si ces incultes européens étaient de grands professeurs….… sanctionnant de trop mauvais élèves. Tous comportements intrus qui n’ont plus cours depuis au moins….… deux siècles….… Trump et Poutine se voyant toisés comme « des êtres inférieurs » si faciles à berner. D’où les réponses de ceux-ci issues des arts martiaux. Où le prétentieux est « emporté » par son seul élan. Emportés où cela sinon donc dans leurs « extrêmes » ridicules ? « Me nomme canular ».

À quoi il faut rajouter que les « médias fous de grand chemin, qui relaient la propagande des faux européens, et dont la plupart étaient clairement financés par les fonds obscurs de l’USAID, continuent d’abrutir l’opinion publique mondiale ».

De quoi a si bien démantelé Swinton. Vu qu’il a tout éclairci : « Il n’y a pas de presse indépendante dans l’histoire américaine. Vous le savez aussi, et je le sais aussi. Aucun d’entre vous n’ose exprimer honnêtement ses opinions dans le journal pour lequel vous écrivez. Je suis payé précisément pour ne pas exprimer mes opinions honnêtes dans le journal pour lequel j’écris. Le reste d’entre vous est payé pour faire de même, et n’importe lequel d’entre vous qui deviendrait assez fou pour écrire honnêtement ses opinions serait immédiatement envoyé à la rue, à la recherche d’un travail. Si je me permettais une opinion honnête dans l’un des numéros de mon journal, mon travail disparaîtrait dans 24 heures. Le travail du journaliste est de détruire la vérité, de mentir sans ménagement, de pervertir, de dénigrer, de lécher les bottes de Mammon, de vendre son pays et sa nation pour leur pain quotidien ».

Donc ces médias, extrêmement délinquants, aimeraient déclencher des crises diplomatiques – vu comment ils « enferment dans le même sac » d’opprobres Trump et Poutine. Ce qui place sous un doute renforcé, leurs arguments. Les rendent mêmes très suspects. Voire plus.

En résumé, cet Occident-là de « l’anti-élite », ayant perdu le soutien de la majorité de sa population, s’est égaré dans la survalorisation affolante de lui-même. Prenant ses rêvasseries nébuleuses pour des réalités qu’il… maîtriserait aisément. Alors qu’il ne maîtrise rien du tout. Et surtout pas une économie de guerre !!!

Préparer une guerre ne peut se faire contre les populations : le moins que l’on puisse dire est que le covid a vu bien trop d’humains trop malmenés, pour qu’ils gardent encore confiance dans les dirigeants dits européens. Préparer une guerre exige un déploiement global (nous résumons au maximum ici), dont la mise en exergue de l’intelligence de tous et pas du très petit nombre (pour l’Europe « l’éducation » a été, sauvagement, sacrifiée dans le seul intérêt des trop milliardaires. Et ? Oui la baisse générale du niveau collectif est dramatique. Et plus encore en France, où la grande misère étudiante a forcé à la loi du « 1 € par repas » – pour qu’ils ne crèvent pas de faim. Alors le vivier pour préparer une guerre ne pourra exister que….… dans quelques années. Pas tout de suite ! Les « destructeurs européens » n’ont commis qu’erreurs sur erreurs ! Leurs fautes demeurent si gigantesques…….

3. Plus du tout de mémoire historique

Notamment sur l’énorme savoir que l’Humanité a accumulé sur les « va-t-en-guerre ». Irresponsables jusqu’aux crimes les plus insensés. Ces centaines millions de victimes innocentes, plus, qu’ils ont causées. Pour l’illégal enrichissement de seulement 0,00000001% de l’humanité.

L’Histoire nous a tant répété (ne reste qu’à faire l’effort de se rappeler) ceci :

Tous les gouvernements, légaux ou non, qui ont cumulé une « gestion désastreuse » de leur pays, fuient dans des appels aventuristes aux guerres.

Ce faisant ils desservent au 95% de la population, mettant, sans motifs défendables, leurs vies en danger, la spoliant gravement, etc. bref, augmentant tant leurs délinquantes irresponsabilités. L’Histoire n’a jamais réhabilité aucun « va-t-en-guerre ». Bien au contraire !

Les vendeurs d’armes sont les ennemis de populations (la France est 2ème, au monde, en ventes d’armes !). Ceux-ci ne participent pas directement à la guerre – ce sont les autres qui vont mourir – et qui sont les seuls « à avoir leur mot à dire ». Les intérêts privés passent toujours après l’intérêt général (qui dit « pas de guerre » !). Les vendeurs d’armes protègent leurs seuls entourages, donc poussent aux carnages les citoyennes et citoyens dont ils ont la ferme charge ; etc.

Enfin, dans ce trop court résumé : la guerre est « un phénomène global », qui mobilise tout le savoir existant. Autant dire que pas assez de réflexions sont nées afin de circonscrire la plus évitable des tragédies de l’Humanité. A notre connaissance le livre le plus exhaustif, à ce sujet, reste : « Assentiments aux sentiments : premier pas vers une paix mondiale » (2000).

4. Pourquoi et comment contrer le si malade discours guerrier ?

« L’urgence guerrière nous empêche de penser la responsabilité de nos dirigeants qui déclenchent cet évitable enfer total ».

Il commence toujours ainsi : « il faut s’endetter mais couper dans nos dépenses de solidarité et de protection sociale, qui ne résument pas au “Doliprane” mais qui comprend les arrêts maladie, l’accès à un hôpital de qualité, à une éducation, à de l’aide pour ne pas finir à la rue »….…

Le-discours-guerrier

Tranquillement, au micro de France culture, le directeur de la Banque publique d’Investissement Nicolas Dufourcq a affirmé mercredi matin, 5 mars, que face à la situation internationale et au désengagement annoncé des États-Unis dans la défense européenne, il allait falloir s’endetter « pour acheter des canons, pas pour le Doliprane de ma mère ». Pour lui, afin de dégager les centaines de milliards d’euros nécessaires à l’augmentation des moyens militaires du pays – comme l’a annoncé le probable futur chancelier conservateur allemand – il faut s’endetter mais couper dans nos dépenses de solidarité et de protection sociale, qui ne résument pas au « Doliprane » mais qui comprend les arrêts maladie, l’accès à un hôpital de qualité, à une éducation, à de l’aide pour ne pas finir à la rue….… Ce haut fonctionnaire, directeur d’une institution dont la Cour des comptes pointait les rémunérations excessives, profite du discours guerrier pour défendre un projet politique qu’il a porté toute sa vie, lui qui est un pur produit de la classe dirigeante française (Science Po, HEC, ENA, la totale) et qui disait déjà, en 2022, que nous devions en finir avec le système de retraite par répartition. Autant dire que le climat international n’est qu’un nouveau prétexte pour nous injecter le même traitement : la destruction de ce que nos anciens ont obtenu de haute lutte, après la seconde guerre mondiale.

Pour Macron, président détesté, dont le dernier vrai fait d’arme est d’avoir contourné le résultat des élections législatives qu’il avait lui-même provoqué et dont toutes les grandes postures diplomatiques ont….… échoué, c’est l’occasion de renouer avec sa stature du président du discours « nous ils sommes sont en guerre » prononcé au début de l’épidémie de covid, en 2020. Pour les personnalités nuisibles et médiocres, les guerres sont des occasions pour briller puisque toutes les nuances qui pourraient révéler leur nullité sont affaiblies au profit d’une perception unique de la réalité : la prétendue….… fausse urgence guerrière.

Macron en profite lui aussi pour nous vendre à nouveau son package de destruction de l’État social : « Et compte tenu de l’évolution des menaces de cette accélération (…), nous aurons à faire de nouveaux choix budgétaires et des investissements supplémentaires qui sont désormais devenus indispensables (…) Ce seront de nouveaux investissements qui exigent de mobiliser des financements privés, mais aussi des financements publics, sans que les impôts ne soient augmentés. Pour cela, il faudra des réformes ». Sous couvert d’une apparente neutralité stimulée par les impératifs (sic) du nouvel ordre international, Macron nous revend son dogme habituel, celui qu’il poursuit depuis 2017, Ukraine ou non : « de nouveaux investissements publics sans que les impôts (des riches) ne soient augmentés » et donc « des réformes » (antisociales et forcément très impopulaires car anti-pauvres).

Or ? oui cet Or si oublié et si omis ?

« Entre 2015 et 2020 (donc sous Macron et bien après l’annexion de la Crimée), la France a fourni aux russes plus de….… 152 millions d’euros de matériels pour des chars, des avions de chasse et des hélicoptères de combat », comme l’avait révélé Disclose. L’appétit de profit a visiblement dispensé nos dirigeants d’anticiper l’avenir.

Une paix durable ne pourra advenir que dans un monde où les vendeurs d’armes ne dirigent pas les États, et où les États – si tant est qu’on en ait toujours besoin – ne sont pas dirigés par des hommes libres d’envahir comme bon leur semble. L’égalité et la démocratie réelle sont les seules vraies garanties de paix. Ne laissons pas la peur de la guerre nous éloigner de ces combats car ils sont les seuls qui pourront nous protéger durablement, nous et nos semblables aux quatre coins du monde.

Face au revirement des États-Unis vis-à-vis de l’Ukraine, les gouvernements européens, Macron aux premières loges, se lancent dans une apologie de « l’effort de guerre » et les sacrifices incontournables qu’il implique, tandis que le discours sur l’inévitable guerre sature notre espace médiatique. Or, non seulement ce discours guerrier permet à la classe dominante de justifier et faire passer en force des projets qu’elle ne tient surtout pas en temps normal et que la population rejette massivement mais, en plus, il invisibilise toute autre réponse possible aux tensions internationales.

Ainsi que l’irréalisme si complet de cette guerre « contre la Russie » qui, elle….… n’agresse absolument personne.

Et défend juste ses seules frontières !

 

yogaesoteric
19 mars 2025

 

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