Jason Rice – Un Nouvel Initié
Jay Weidner : On reçoit un invité spécial : Jason Rice qui affirme avoir été dans le Programme spatial secret. – Bonjour, Jason.
Jason Rice : – Bonjour, Jay. – Merci de me recevoir.
Jay Weidner : C’est un plaisir. Pourquoi venir faire ces révélations ?
Jason Rice : Je viens témoigner maintenant, car il y en a des milliers d’autres qui sont passés par là, qui ont vécu le programme 20 ans et retour. Et pas seulement des Américains. Mondialement. Et certains de ceux qui ne sont pas revenus, leur histoire doit être entendue. Qu’ils aient été soldats, scientifiques ou des civils. Ils ont apporté et ont fait le sacrifice ultime pour l’humanité. Leur histoire doit être entendue. La révélation doit être complète. Les gens doivent être informés de certaines choses que l’humanité a accomplies. Il est temps de guérir et d’en tirer parti.
Jay Weidner : Commençons par le début. Vous aviez un problème : vous étiez un artiste de l’évasion.
Jason Rice : Tout à fait. La police ou des étrangers me ramenaient constamment. J’avais une plaque au cou, « Si perdu, veuillez appeler le… » accrochée à une chaîne. Donc, la dernière fois qu’un même policer m’a ramené chez moi, il a dit à mes parents que s’ils ne me contrôlaient pas un peu mieux et mes allées et venues. J’allais être placé en foyer.
Jay Weidner : Ce qui a complètement affolé vos parents. Car ils avaient peur de la police et des services sociaux et des gens qui venaient enquêter, c’est compréhensible.
Jason Rice : Exact, et ils étaient terrifiés. Ils ont trouvé un programme comportemental dans une université du coin et m’y ont inscrit.
Jay Weidner : Que s’y passait-il ?
Jason Rice : Ils nous donnaient un ordre. Disons : « Je veux que tu restes assis. Ne te lève pas. » Mais il y a des jouets partout dans la pièce plein de distractions intéressantes. Donc, bien sûr, je me lève. Mais dès que je me lève, ils m’attrapent, me mettent dans une boite, ferment la boite, puis attendent. Bien sûr, je criais, hurlais, braillais, et donnais des coups. Dès que je m’arrêtais, ils venaient m’en sortir, m’asseyaient sur la même chaise et me donnaient un M&M.
Jay Weidner : Ils commençaient donc à modeler votre personnalité à ce moment-là.
Jason Rice : Exactement.
Jay Weidner : Et ils utilisaient des friandises et des jouets pour vous inciter à changer ce qu’ils voulaient chez vous… Votre comportement, non ?
Jason Rice : … pour me contrôler. Et ce programme s’avéra être un pôle de recrutement du programme MILAB. Et c’est là qu’on m’identifia comme empathique intuitif.
Jay Weidner : Que voulez-vous dire par là ?
Jason Rice : Un empathique intuitif est quelqu’un qui ressent ou sait quelque chose sans qu’on lui ait dit, sans l’avoir vécu avant. C’est la capacité de capter les émotions. Ce n’est pas de la télépathie. Mais c’est être capable de ressentir ce que les autres ressentent et de pressentir pourquoi ils se sentent comme ça ou comment une chose doit fonctionner ou comment ça va avec autre chose. C’est… Les gens appellent ou nomment ça « voyant », mais ce n’est pas vraiment la même chose.
Jay Weidner : Mais vous deviez aller à l’école.
Jason Rice : Tout à fait.
Jay Weidner : Vous êtes allé à l’école, en CP. Vous est-il arrivé quelque chose à l’école ?
Jason Rice : Après être arrivé à l’école, ce qui se passait, c’est que quelqu’un venait soir le matin, soit vers midi. On venait me chercher pour pouvoir sortir de l’école. Et ils m’emmenaient dans une installation souterraine ou dans un immeuble normal, pour suivre la formation qu’ils voulaient.
Jay Weidner : Y a-t-il eu une pause entre le programme de l’université et ce nouveau programme, qui était le MILAB, non ?
Jason Rice : Correct.
Jay Weidner : Expliquez-nous ce qu’est le MILAB.
Jason Rice : Le MILAB est un programme militaire d’enlèvements. Et l’un des organismes responsables de recruter, former, endoctriner et préparer des enfants pour des programmes spéciaux au sein du Programme spatial secret et d’autres projets classifiés. Je croyais alors juste aller faire une excursion spéciale.
Jay Weidner : Etes-vous avec d’autres enfants ?
Jason Rice : D’autres enfants ?
Jay Weidner : Oui.
Jason Rice : Entre trois et cinq enfants à chaque fois. D’après mes souvenirs. Et on devait résoudre des puzzles très simples. Mais on ne pouvait pas parler. Mais on était en équipe de deux, parfois de trois et on devait collaborer pour résoudre le puzzle. En fait, ils entraînaient nos capacités empathiques intuitives en équipe. On est passés à de plus petites pièces, plus de pièces. Toujours sans pouvoir parler. On devait communiquer non verbalement et faire confiance et travailler avec nos capacités empathiques intuitives jusqu’à n’avoir plus qu’un puzzle d’une seule couleur avec de milliers de pièces, à faire ensemble. Ils nous bandaient aussi les yeux pour travailler ensemble, pour entraîner nos capacités et le travail en équipe.
Jay Weidner : Est-il juste de dire qu’ils recherchent cette qualité chez ces enfants ?
Jason Rice : Absolument. Ils recherchent cette qualité chez les gens car ça en fait de meilleurs soldats, de meilleurs agents. Vous entrez dans une pièce et comprenez la situation, cinq ou six personnes différentes au même endroit, et vous êtes capables de lire le scénario, l’environnement.
Jay Weidner : Avez-vous noté un processus de raffinement avec ces enfants et vous, ou vous voyiez que certains n’allaient pas passer alors que d’autres si, un truc comme ça ?
Jason Rice : Oui… Certaines personnes ne captaient simplement pas. Elles ne progressaient pas. Et souvent, ces enfants ne restaient pas, ne revenaient pas. Car ils utilisaient des médicaments sur nous pour améliorer nos capacités empathiques intuitives et aussi pour favoriser l’oubli, pour qu’on ne se souvienne plus ou on est allé ou ce qu’on a fait, pour nous implanter de faux souvenir-écrans.
Jay Weidner : Et pourquoi donc ?
Jason Rice : Pour que le public ne sache pas ce qu’ils faisaient. Ils sortaient les enfants de l’école pour faire ce qu’ils avaient à faire. Si le monde avait découvert qu’ils sortaient des enfants de l’école pour faire des entraînements et qu’ils leur injectaient des médicaments expérimentaux ou non disponibles sur le marché, les gens seraient révoltés.
Jay Weidner : Avez-vous des traumatismes – en lien avec ça ?
Jason Rice : Oui.
Jay Weidner : Racontez-nous.
Jason Rice : Oui, donc, certaines formations consistaient à découvrir nos peurs individuelles, puis à nous inonder de ces peurs. Par exemple, si on avait peur de se noyer. Car ils utilisaient la réalité virtuelle, la réalité augmentée. Et on parle ici de la fin des années 1970, bien avant que tout ça ne soit disponible sur le marché.
Pour un enfant, c’était : « Wow, quel jouet incroyable. C’est une super aventure. » Sauf que c’étaient des formations sur les traumas, c’est ce qu’ils faisaient. Ils ont découvert toutes mes peurs, tout ce qui me faisait peur, un peu ou beaucoup, puis ils m’ont mis dans une réalité virtuelle ou je ne pouvais pas savoir ce qui était réel et ce qui était virtuel. Et je devais alors vivre… mourir par le feu, recevoir une balle, battu à mort, noyé ou toute une série de façon horribles de mourir. Ils vous inondaient pour vous désensibiliser. Ce sont des enfants.
Jay Weidner : Quand vous rentriez chez vous, après tout ça, vos parents voyaient-ils que vous étiez perturbé ?
Jason Rice : Ils effaçaient votre mémoire et vous inséraient un souvenir-écran. Donc, au lieu d’être carbonisé dans un incendie cinq ou six fois de suite, mon esprit conscient se souvenait que j’avais été à l’aquarium. Mais il avait toujours les cauchemars. Je faisais des cauchemars. Il y avait des périodes ou je ne mangeais pas ou bien ou j’étais lunatique. Bien sûr, mes parents ne pouvaient faire le lien avec rien du tout. Pour eux, j’étais donc un gamin qui grandissait. La nuit, ils nous sortaient de chez nous. Ils nous emmenaient dans des centres commerciaux désaffectée le soir. On y faisait de petits combats armés, des exercices d’actions immédiates, capture de drapeau et tout ça ou on avait de petits pistolets.
On portait une combinaison qui, si elle était touchée par le rayon infrarouge, elle paralysait le membre si c’était un tir rasant. Si le tir touchait directement une zone mortelle, toute la combinaison se paralysait. Ils réinitialisaient le programme, car c’était une mort simulée. Ils nous faisaient nous affronter. Et on a vite compris qu’on avait des capacités plus fortes tactiquement. Ce qui se passait, ce n’était pas chacun pour soi. Mais en fait, on s’associait à d’autres personnes pour se liguer contre une seule personne.
Jay Weidner :
Pour créer une sorte d’auto-organisation. Vous vous organisiez de manière symbiotique plutôt que de façon pyramidale.
Jason Rice : Exactement.
Jay Weidner : C’est une formation très sérieuse.
Jason Rice : Très traumatisante.
Jay Weidner : Combien de temps cet entrainement a-t-il duré ?
Jason Rice : Pendant 8 ans, jusqu’à ce que j’ai 13 ans.
Jay Weidner : Donc, vous avez 13 ans. Ils vous ont entraîné. Pas sans raison. C’est coûteux. Ils investissent beaucoup en vous. Que se passe-t-il alors ?
Jason Rice : Cette année-là, ils m’ont sorti de l’entrainement pour me mettre en service actif.
Jay Weidner : Que se passe-t-il ? Vous ont-ils dit qu’ils allaient vous mettre dans le Programme spatial secret, qu’ont-ils fait ?
Jason Rice : Ce jours-là, je devais les rencontrer dans la rue en bas de l’école. Mais d’après l’école, je séchais les cours. Mais j’étais dans la rue. Je les ai vus, comme toutes les autres fois. Je suis monté à l’arrière de la voiture. Ils ne m’ont pas dit que j’allais disparaître et que j’allais entrer en service actif.
Jay Weidner : Ils n’ont rien dit.
Jason Rice : Rien du tout, ils m’ont juste emmené.
Jay Weidner : C’était une surprise.
Jason Rice : « Surprise ! J’espère que tu as dit au revoir à tout le monde. » Je ne me souviens pas du tout, lors de mon premier 20 ans et retour. Pas encore. Le programme 20 et retour se fonde sur l’utilisation d’une technologie avancée et ou vous fournissez des services pendant 20 ans. Et à la un de votre service, on vous rajeunit médicalement et en âge au moment où vous êtes entré en service au départ. Puis ils vous remontent dans le temps jusqu’au moment où vous êtes entré en service. Mais l’aviez vécu et fait ces 20 ans de service que vous aviez fournis dans tout programme. Il existait toute une série de programmes spatiaux secrets qui utilisent cette technologie.
Jay Weidner : Ont-ils pris soin de vous à votre retour ?
Jason Rice : A mon retour, une partie de paquet cadeau pour être parti comprenait qu’on me programme pour que je veuille faire mon service militaire. Et apparemment, subitement, j’ai développé un intérêt pour l’armée. Je voulais aller à l’université, faire des études. J’étais très motivé à ce moments-là.
Jay Weidner : Etes-vous allé au lycée ?
Jason Rice : Je suis allé au lycée. J’ai maintenu une moyenne de 19,5 pendant tout le lycée. On m’a donné une bourse d’études de médecine du ROTC de l’Air Force. Et j’ai obtenu une bourse d’études d’ingénieur dans l’US Army. J’ai donc choisi l’ingénierie.
Jay Weidner : Avez-vous terminé vos quatre-ans ?
Jason Rice : Je les ai terminées.
Jay Weidner : Et vous êtes entré dans l’armée.
Jason Rice : Le 20 ans et retour militaire ou je suis allé était juste au début de ma carrière dans l’US Army. De ce second 20 et retour, j’ai bien plus de souvenirs. J’ai été engagé le jour où je suis sorti de l’université, en décembre 1996. Et deux mois plus tard, on modifiait les ordres qu’on m’avait donnés. Mes ordres étaient, au départ, de me présenter à Fort Leonard Wood pour y suivre le cours élémentaire d’officier. Et le jour avant ou je devais partir, j’ai reçu de nouveaux ordres, m’affectant à l’Army Research Office en Caroline du Nord. Je ne savais pas pourquoi, je n’ai eu aucune explication.
Jay Weidner : Donc, deux mois après être entré en service actif, – ils vous choppent à nouveau.
Jason Rice : A nouveau.
Jay Weidner : Pourquoi tous ces gens ont-ils maintenant des souvenirs, mais il semblerait que les souvenirs tardent 15, 20 ans à refaire surface ? Pourquoi, d’après vous ?
Jason Rice : Pour une raison ou l’autre, les souvenirs sont là. Pour moi, l’un d’eux était à l’âge de 33 ans, qui se trouve être 20 ans après mon 20 ans et retour. J’ai subi une chirurgie ambulatoire. Et en sortant de l’opération, j’étais encore sous l’effet de l’anesthésie. Je ne m’en souviens pas. Mais les infirmières ont dit que je disais être allé dans l’espace, faire partie d’un programme, et être sorti faire des trucs. Bien sûr, je me dis : « Wow, je ne me rappelle pas avoir dit tout ça. » Et sur le moment, c’était plus genre : « OK, c’était à cause de l’anesthésie. » Depuis, je me suis rendu compte… « OK, c’était un autre signe. »
Jay Weidner : Les gens gérant ces programmes devraient-ils être inquiets que les gens aient une première vague de souvenirs ?
Jason Rice : Je crois que les gens gérant ces programmes… la technologie qu’ils utilisent pour effacer la mémoire, ils savent qu’entre 1% et 3 % de ce lavage de cerveau ne fonctionneront pas. Et leurs souvenir leur reviennent bien plus vite que les miens. Ça a marché sur moi. Tout qui a fait partie du programme spatial secret a été altéré… chacun de nous.
Jay Weidner : Je veux que vous sachiez que je suis heureux que vous ayez décidé de venir raconter votre histoire. Et on va raconter votre histoire en détail dans de prochaines émissions, ici. Mais une question : Avez-vous peur qu’on vous arrête de parler ? Je crains pour la sécurité de ceux qui me sont chers. Mais avoir vécu et me souvenir des choses que j’ai endurées, je me sens plus obligé de révéler tout cela que je suis inquiet pour ma sécurité.
yogaesoteric
25 janvier 2020
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