La croisade canadienne en faveur de la censure vise les géants de la technologie dans le cadre de la lutte contre la « désinformation »

Au cours des quatre dernières années, le gouvernement libéral du Canada dirigé par Justin Trudeau s’est fortement aligné sur le voisin du sud sur plusieurs questions clés, mais aussi très controversées – telles que les mesures restrictives de covid, diverses formes de pression sur les entreprises technologiques et la censure de la « désinformation ».

Une série de projets de loi controversés au Canada, dont certains ont été adoptés, ont renforcé cette impression.

Aujourd’hui, alors que le président Trump s’apprête à entamer son second mandat aux États-Unis, la classe dirigeante « orpheline » du Canada poursuit le récit de la « désinformation » – soit en signe d’engagement à long terme, soit en cherchant de nouveaux « partenaires de désinformation » ailleurs dans le monde – ou simplement en signe d’inertie.

L’avenir nous le dira, et il sera intéressant de le voir, mais pour l’instant, les nouvelles en provenance du Canada parlent d’un rapport compilé par le Comité du patrimoine de la Chambre des communes, intitulé « Les tactiques d’intimidation et de subversion des géants de la technologie pour échapper à la réglementation au Canada et dans le monde ».

Qu’en est-il des tactiques déployées au Canada – et dans le monde – utilisant toutes sortes d’intimidations et de subversions pour échapper au droit des citoyens à la liberté d’expression ?

Peut-être un autre jour, par une autre coalition au pouvoir.

Pour l’instant, les libéraux, le Nouveau Parti Démocratique et le Bloc Québécois soutiennent des déclarations telles que celle-ci, que l’on trouve dans le rapport au nom encombrant :

« Le gouvernement du Canada note que certains individus et groupes créent de la désinformation pour promouvoir des idéologies politiques, y compris des points de vue extrémistes et des théories du complot, ou simplement pour gagner de l’argent. »

Cela ressemble à un appel à combiner (encore plus) de censure avec (encore plus) de déplafonnement. Et ceux qui « arrangent » les choses pour le gouvernement actuel du Canada sont les entreprises derrière les principales plateformes sociales, comme Meta et Google.

Il est toujours fascinant de voir qu’aujourd’hui encore, il y a des personnes prêtes à prétendre que ces géants pourraient « en faire plus » (c’est-à-dire censurer) que ce qu’ils font sincèrement depuis des années.

Mais le groupe de députés canadiens à l’origine du rapport en est persuadé.

Ils souhaitent que des mécanismes soient mis en place « pour détecter les contenus indésirables ou douteux qui peuvent être le fruit de la désinformation ou de l’ingérence étrangère et que ces plateformes soient tenues d’identifier rapidement ces contenus et de les signaler aux utilisateurs ».

Les pressions exercées par le Parlement canadien sur les entreprises technologiques américaines ne sont-elles pas considérées comme de l’« ingérence étrangère » ? Ce n’est pas clair. Une autre chose qui n’est pas claire – c’est-à-dire qui n’est pas définie dans le rapport – est ce que ses auteurs ont à l’esprit lorsqu’ils mentionnent la « désinformation » et les « théories du complot ».

C’est comme si ces termes étaient devenus « de l’art en soi ».

Quoi qu’il en soit, les parlementaires canadiens au pouvoir veulent que les entreprises technologiques prennent des mesures spécifiques pour lutter contre ces phénomènes indéfinis.

« Tout manquement à cette règle devrait entraîner des sanctions », peut-on lire dans le document.

 

yogaesoteric
2 décembre 2024

 

Leave A Reply

Your email address will not be published.

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More