La flamme de la liberté et l’adoration du « porteur de lumière »
par Mihaela Gheorghiu
Nous avions montré dans un article antérieur que tout le symbolisme maçonnique tourne autour l’idée de lumière. Mais il s’agit d’une lumière artificielle, présentée comme Lumière Divine. Les maçons ne parlent pas de l’inauguration d’une nouvelle loge, mais du fait d’„allumer les lumières” au temple. Lorsqu’un non initié est reçu dans la maçonnerie on dit qu’il a été illuminé, tout comme le courant nommé Illuminisme a projeté la « lumière de la raison » sur l’Europe du XVIII-e siècle.
Vous allez dire que la lumière est quelque chose de bénéfique. Mais cela dépend de quelle lumière il s’agit. Car dans ce cas il s’agit de la lumière de Lucifer. Tout comme son nom le dit, il n’est que le porteur d’une lumière qui existe, donc qui a une autre source. L’orientation vers ce porteur ne fait qu’induire en erreur, détourner le chercheur de la voie directe et rapide vers Dieu le Père qui est à la fois sa Lumière et sa source. Cependant, il existe sur terre de nombreux endroits qui porte le sceau du Porteur de la Lumière et assez de crédules pour le vénérer, sans se rendre compte qu’ils vénèrent ainsi Lucifer.
Rockefeller Center – New York
Il existe beaucoup de légendes où un héros vole la lumière des dieux et la donne aux humains. L’une des plus célèbres est celle de Prométhée. A New York, devant l’entrée principale du bâtiment géant Rockefeller Center, il y a une statue dorée de Prométhée portant une torche. Rockefeller savait très bien ce qu’il faisait lors de la construction du bâtiment (qui est en fait un obélisque géant) et a placé devant lui un statue du porteur de lumière (de Lucifer, en fin de compte), qu’il a présenté aux êtres humains de façon trompeuse comme étant Prométhée. Devant la statue se trouve une grande patinoire fréquentée par un public très nombreux.
Un autre élément intéressant est la statue d’Atlas située au même endroit, qui est chargée d’un symbolisme maçonnique évident. Les colonnes des loges maçonniques sont fréquemment représentées comme portant au sommet un globe terrestre, tout comme Atlas porte sur ses épaules la Terre. La signification cachée est que la maçonnerie soutient et contrôle toute la Terre. La colonne qui devrait faire la liaison entre la Terre (située en bas) et le ciel (situé en haut) est construite de telle sorte qu’elle fait la liaison entre la terre (symbolisé par le socle carré) et… la terre. Un symbole divin est ainsi perverti dans un symbole maçonnique.
En outre, à partir de 1936, devant la statue dorée du porteur de lumière, des milliers de gens célèbrent le moment où l’on allume les lumières de l’immense sapin de Noël, cérémonie devenue une tradition de New York. Ainsi, la fête de Noël se transforme de l’anniversaire de la naissance de Jésus au vécu à l’unisson par des millions de gens du moment d’allumer les lumières (exactement comme lorsqu’on inaugure une loge maçonnique) sous les yeux satisfaits de Lucifer, le porteur de lumière.
La statue de la Liberté de New York – „La liberté éclairait le monde”
Dans le port de New York se trouve l’un des symboles les plus grandioses de l’adoration du porteur de lumière : la Statue de la Liberté.
En anglais, libre se traduit par le terme free. Le mot liberté devrait être traduis plutôt par freedom. Par contre, la statue de la Liberté s’appelle, en anglais, Statue of Liberty. En étudiant les nuances de la langue anglaise on comprend aussi pourquoi. Freedom désigne le droit, le privilège, l’indépendance, alors que Liberty a la nuance de permission, de “ce qui est permis dans un certain cadre”. Ce n’est donc pas du tout ce que nous comprenons par le mot liberté.
Même les maçons s’appellent en anglais free-masons, des maçons libres, signe qu’ils ont des privilèges et des droits – de la liberté et non pas des libertés – des permissions. Ils ont porté cet attribut au cours de l’histoire justement parce qu’ils étaient dispensés de taxes et qu’ils n’avaient pas de restrictions de voyage comme les gens ordinaires. Jetez un coup d’œil autour de vous et vous allez voir qu’aujourd’hui, c’est la même chose. Les gens communs peuvent être “libres” (ils peuvent avoir certaines libertés) autant que les free-masons leur permettent. Dans ce contexte, il serait plus juste d’appeler ce monument la Statue des Libertés. D’ailleurs, la statue s’appelait à l’origine „La Liberté éclairant le monde”.
La statue de la Liberté a été offerte aux Etats-Unis par les frères maçons français. Elle a été construite en France, transportée à travers l’océan, assemblée et inaugurée en 1886. Trente-huit ans plus tard, elle a été déclarée monument national et est à présent un objectif touristique célèbre qui produit annuellement 160 millions de dollars.
Non seulement la statue est une porteuse de lumière, mais elle est placée sur une base en forme d’étoile (voir image), et le bâtiment qui lui sert de base a la forme classique d’un temple maçonnique, comme on peut souvent voir aux Etats-Unis.
La statue de la Liberté cache encore plus de secrets. En observant avec attention, on se rend compte qu’elle n’est pas du tout une statue qui reste tranquille sur son piédestal, mais une statue vive, surprise en mouvement. Sa jambe droite, soulevée du sol est en train de marcher, ce qui lui permet de rompre les “chaînes de la tyrannie et de l’esclavage” qui enchaînent sa jambe gauche.
A l’occasion des restaurations de 1984 à 1986, des copies à la même échelle ont été faites des différents éléments de la statue. La jambe droite, la torche et la tête sont exposées maintenant en taille naturelle dans le musée aménagé dans le cadre du complexe. Les passionnés de ce monument ont rapidement découvert une particularité extrêmement intéressante des jambes dénuées de la statue. La statue est malade. Elle souffre d’une déformation des pieds qui fait en sorte que le deuxième orteil est plus long que le grand et que le petit orteil est exagérément court. Les spécialistes en orthopédie montrent que plus de 70% de la population présente ce qu’on appelle non officiellement des “pieds égyptiens”, c’est-à-dire que le grand orteil est plus long que les autres qui décroissent proportionnellement. Il existe aussi une catégorie d’individus qui présentent ce qu’on appelle des “pieds grecques”, nom donné parce que les statues de la Grèce Antique étaient représentées ayant le deuxième orteil plus long que les autres. C’est une maladie qui conduit à la déformation des jambes, à l’affaiblissement des chevilles et à de fréquentes luxations (dans l’image est illustré un fragment de la statue de l’empereur Constantin datant de l’année 330 avant J.C. à côté du pied de la Statue de la Liberté).
Ce qui se cache derrière une telle représentation nous est expliqué par le symboliste Paul Diel, qui montre que le “pied est un symbole de la force de l’âme car il est la base de la position verticale, caractéristique à l’être humain. Le pied vulnérable, le fait de boiter, toute déformation du pied prouvent une faiblesse de l’âme” (du Dictionnaire de symboles, Jean Chevalier & Alain Gheerbrant, Edition Artemis, 1999). Si on ajoute ici les connaissances liées aux correspondances subtiles de chaque orteil, nous comprenons immédiatement pourquoi le deuxième orteil est plus long et pourquoi le cinquième est extrêmement petit.
La statue de la Liberté de Paris – l’autre jambe du “Nouveau Colosse”
Peu savent qu’il existe en fait deux Statues de la Liberté identiques au monde, mais de tailles différentes, qui sont placées face à face, à une très grande distance l’une de l’autre, l’une en France sur une île sur la Seine et l’autre aussi sur une île dans le port de New York. Tout comme à l’entrée de la loge, il y a de chaque côté une colonne portant au sommet le globe terrestre. Les deux statues implantées de façon stratégique représentent en fait le symbole de la domination du pouvoir illuminé (non pas lumineux) de la maçonnerie sur le globe terrestre. Ce secret nous est révélé par la plaque située à la base de la statue de New York qui nous éclaire sur le fait que nous avons à faire au „Nouveau Colosse”.
Comme nous le savons, le Colosse de Rhodes était l’une des huit merveilles du monde antique. La statue géante avait un pied sur un bord et l’autre sur l’autre bord. Et dans les représentations ultérieure, on voit qu’il porte une torche dans les mains.
La statue de Paris est un cadeau fait par les américains aux français en 1889. Elle est faite en bronze (la première est en acier et cuivre) et mesure 35 pieds par rapport aux 300 pieds de la première. Elle a été placée sur une île nommée Ile aux Cygnes près du pont de Grenelle.
En 1916, à l’occasion de la célébration de l’allumage de l’électricité dans la torche de la statue de la Liberté, l’ambassadeur de France Jule J. Jusserand a déclaré : „Cette statue a été élevée non pas pour un homme, non pas pour une nation. Elle a été élevée pour une idée. Une idée plus grande que la France ou que les Etats-Unis, l’idée de Liberté” (Liberty, non pas Freedom en original)
Une copie de la flamme portée par la statue de la Liberté de New York, dorées, a été placée à Paris lors de restaurations de la Statue. Elle se trouve près du pont de l’Alma, à côté de l’entrée du tunnel devenu célèbre à cause de l’accident de la princesse Diana qui y a eut lieu en 1997. Longtemps après l’accident, il était possible de voir à Paris des admirateurs qui pleuraient auprès de cette „Flamme de la Liberté”, transformée dans un véritable autel où étaient placées des fleurs, des bougies allumées et des photos de la princesse.
D’autres statues de la Liberté apparaissent aussi dans d’autres coins du monde. Dans le port de Tokyo a été élevée en décembre 2000 une Statue de la Liberté, quatre fois plus petite que celle de New York. Toujours à Tokyo nous retrouvons des statues de la Liberté sur les toits de motels mal famés qui louent des chambres à l’heure, toujours dans la zone du port. Nous trouvons des statues de la Liberté, bien plus petites de taille à Las Vegas, dans un parc à Paris, en Allemagne, dans une petite ville de France appelée St Cyr sur Mer, etc.
Pour Halloween on vend des costumes qui imitent la statue de la Liberté pour les enfants. Son image est apparue sur des milliers de cartes postales, des photos, des monnaies, des médailles, des t-shirts et de nombreux souvenirs dans le monde entier. Et ainsi est perpétré à l’échelle planétaire le modèle du porteur de lumière, le modèle de Lucifer.
La “Déesse de la Démocratie” et l’”Ange de la Liberté”
En 1989, sur la Place Tian An Men de Beijing ont eu lieu d’amples manifestations contre le régime communiste, écrasées dans la violence. Vers la fin des manifestations, le 30 mai, les étudiants de l’Académie Centrale des Beaux-Arts de Beijing ont affiché sur la place le portrait de Mao Zedong une statue de 10 mètres de la Déesse de la Démocratie. (finalement, qu’ont ils affiché, le portrait ou la statue?° Confectionnée de feuilles de papier collées les unes aux autres avec de l’écume, ceci était une copie de la statue du même nom du Parc de la Liberté ( Rosslyn, Virginia). Une réplique de celle-ci a été soulevée par Thomas Marsch en 1999 à Portmouth Square (San Francisco, China Town). Tout comme vous pouvez le voir, cette statue aussi porte l’immanquable torche de ses deux mains.
Le 15 mai 2005 a commencé à Las Vegas dans le Nevada la construction d’un monument “pour célébrer l’Esprit de la Liberté (Freedom)”. Il s’agit d’une autre construction monumentale, de 25 pieds plus haute que celle de New York, nommée Las Vegas Centennial Tour, qui va porter au sommet une statue nommée “L’Ange de la Liberté”.
Le personnage féminin a des ailes et porte au-dessus de sa tête une étoile. L’étoile sera éclairée de sorte qu’il semble en émaner des rayons. La construction de celle-ci se fera sous les yeux des gens à l’intérieur d’une énorme structure en acier avec des fenêtres transparentes, entourée de cafés, de terrasses et de boutiques destinés à attirer beaucoup de visiteurs. A l’intérieur de la tour sera aménagé un musée dédié aux “citoyens et aux forces armées qui ont lutté et luttent pour la liberté”. La statue proprement dite sera réalisée d’après le modèle de 12 femmes de nationalités différentes élues suite à un concours “Miss Ange de la Liberté”.
La colonne de la Place de la Bastille, Paris
Un autre porteur de lumière, cette fois-ci un homme, domine du sommet de la colonne située où se trouvait autrefois la prison de la Bastille à Paris. Il porte sur sa tête une étoile à cinq branches. Le monument, placé en un endroit chargé d’une grande charge historique, est devenu entre temps un important objectif touristique, réunit ainsi deux symboles : celui du porteur de la lumière et celui de l’obélisque.
D’autres porteurs de lumière se trouvent en Finlande – à Vaasa Center Square, au sommet du Capitole de Georgia, dans l’ex-Stalingrad où se trouve l’imposant monument de la Mère Russie. Nous avons passé en revue seulement quelques-uns des plus connus, mais il y a encore beaucoup d’autres.
Un autre exemple évident est l’un des monuments importants de la France nommé la Statue de la République, placé à Paris, sur la place du même nom. Au centre du monument se trouve la République, et à la base trois statues représentant l’Egalité, la Fraternité et la Liberté, les trois éléments du slogan maçonnique qui a dominé la révolution française. Evidemment, la Statue figurant la Liberté porte dans la main gauche une torche.
La statue de la Liberté du Capitole – „La Liberté triomphant pendant la guerre et la paix”.
Si pour les gens ordinaires il y a une Statue de la Liberté, le bâtiment maçonnique des gouvernants porte au-dessus leur privilège – toujours une statue de la Liberté nommée cette fois-ci Statue of Freeedom. Sur le dôme du Capitole se trouve depuis 1863 la plus grande statue de Washington D.C. La statue est orientée vers l’est tout comme le temple maçonnique. Une copie plus petite de cette statue se trouve au même parc de la Liberté de Rosslyn, Virginia.
Qu’elle soit une statue maçonnique, cela ne fait pas de doute. Elle est bourrée de symboles de ce genre et est placée sur un bâtiment cent pour cent maçonnique. En plus, on trouve son image sur une médaille du Rite Ecossais, vendue pour ramasser des fonds en vue de la restauration de la statue.
Le franc-maçon Thomas U Walter, l’architecte du Capitole avait prévu l’existence d’une statue de la liberté au sommet du Dôme et celle-ci a été réalisée par le sculpteur Thomas Crawford. Il lui a été dit : „Nous avons trop de Washington, trop d’Amériques en danger. Les victoires et les Libertés sont plutôt des emblèmes païennes, mais la Liberté est exactement ce dont nous avons besoin”. Ainsi Crawford a dessiné la „Liberté (freedom) triomphant durant la guerre et la paix”. Pour ceux qui sont avertis, ce syntagme symbolise la maçonnerie qui se trouve au-dessus le monde (toute comme la statue qui la personnifie se trouve au-dessus du Capitole) et en même temps au-dessus (et le plus souvent derrière) les guerres ou la paix. Quelques éléments attirent l’attention, le sabre orienté en bas, les lauriers, le vautour, les fascias, l’inscription “E Pluribus Unum”. La même inscription peut être retrouvée sur une monnaie commémorative sur laquelle apparaît cette fois-ci l’autre statue, celle des Libertés de New York. Certaines personnes parmi les maçons parlent de la ressemblance entre cette statue et celle de la déesse Athéna.
La flamme olympique
Dans la Grèce antique, à Panathenaia, on organisait tous les quatre ans une fête consacrée à cette même déesse Athéna. Dans le cadre de cet événement, l’un des rituels religieux était les courses à torches allumées. La flamme était prise de l’autel de Prométhée et portée avec grande attention pour ne pas qu’elle s’éteigne à l’autel d’Athéna de la capitale de la Grèce qui porte son nom.
Aujourd’hui, le grand-grand-grand neveu de cet ancien rituel religieux précède un grand événement sportif, mais il a été dépourvu de sa signification spirituelle et a été perverti. Beaucoup de psychologues recommandent aux personnes très tendues ou ayant trop d’énergie de faire du sport parce que cela les aide à se débarrasser de l’énergie en trop (au lieu de leur apprendre à sublimer cette énergie). Contrairement aux temps où les participants savaient exactement vers qui ils orientaient l’énergie dégagée d’eux par des danses, des courses ou des luttes rituelles, aujourd’hui, les sportifs et les milliards de spectateurs et de téléspectateurs ignorent complètement où va l’immense énergie dégagée par eux pendant ces Olympiades.
Ils peuvent facilement apprendre la réponse en connaissant le symbolisme de la flamme olympique, car depuis 1936 a lieu avant l’ouverture des jeux olympiques un rituel pour allumer les lumières (observez la pénultième figure les deux colonnes qui transforment le stade en un immense temple maçonnique). Ce rituel n’implique pas seulement d’allumer une flamme devant des millions de gens sur le stade principal où se déroulent les jeux olympiques, mais tout un périple de cette flamme dans le monde, périple marqué par des danses, des concerts et des grandes réunions en masse de gens qui saluent le passage de la flamme olympique. il s’agit donc dans ce cas aussi d’une adoration masquée au niveau mondial du porteur de lumière Lucifer.
Nous avons passé en revue seulement quelques-unes des situations où le symbolisme de l’adoration de Lucifer – le porteur de lumière apparaît publiquement, dans des endroits ou dans le cadre d’événements de grande ampleur, qui engrènent des milliers de personnes. Et tous ces “rituels” se passent à la vue de tous, dans la lumière du jour, mais en même temps cachés aux yeux des ignorants,uniquement du fait de leur méconnaissance.
Pour ceux qui sont intéressés, nous vous recommandons quelques livres et les sites qui ont inspirés cet article :
Légendes, mythes et symboles de la Franc-maçonnerie – Albert G. Mackey, Edition Herald, 2005
http://www.theforbiddenknowledge.com/hardtruth/masonsstatueofliberty.htm
http://www.freemasonrywatch.org/statue_of_liberty.html (un site très édifiant sur la provenance maçonnique de la Statue de la Liberté et son symbolisme caché)
http://www.infowars.com/articles/bb/sol_biometric.htm (contient la photo avec la plaque d’inauguration de la Statue de la Liberté sur laquelle se trouvent des symboles maçonniques)
http://www.michaelmaiden.com/Monumental%20Sculpture/Statue_of_Freedom/Page%201/monumental_sculpture_free1.html (avec des images de Freedom Park, Rosslyn)
yogaesoteric
2015
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