La guerre avec l’Iran – le début de la guerre avec l’Iran et ce qui va suivre immédiatement après
Par le compte de Stirling
Source originale:
http://rense.com/general83/irwar.htm
J’ai travaillé comme consultant spécialisé auprès de trois entreprises de technique aéronautique de pointe. Ma spécialité est de conceptualiser de nouvelles stratégies militaires, en particulier en relation avec les systèmes de combat les plus récentes et les plus avancés. Ce que je vois ce qui se passe actuellement sur la scène internationale au thème de l’Iran est la combinaison la plus effrayante de circonstances que j’ais jamais vu. Et j’ai vu beaucoup dans 20 années de carrière militaire où j’ai été impliqué dans la conception des stratégies les plus avancées de lutte!
Bientôt, dans les semaines ou les mois à venir, il va se déclencher une guerre contre l’Iran. La guerre sera lancée soit par Israël, soit par les Etats-Unis, soit par un embargo économique américain ou par l’OTAN/UE/États-Unis, ou par certaines formes de diversion, appelées « faux drapeaux ». Ce qui est important à retenir est que, indépendamment de la façon dont il va démarrer, ce conflit va inclure en peu de temps le monde entier.
Que la guerre va commencer par un raid aérien ciblé contre certaines objectifs militaires et nucléaires iraniens, ou une invasion à grande échelle contre les milliers de cibles iraniennes, la probabilité que ce conflit devienne un conflit régional majeur dans les 48 heures après le début est de plus de 90% (note du traducteur: En termes militaires, un conflit régional majeur = “conflit armé, qui comprend plusieurs pays voisins avec les pays se trouvant en conflit direct”).
Iran ne permettra pas à Israël et/u aux Américains à attaquer son territoire sans une riposte majeure. Iran ne sera pas passif et faible, comme l’a été l’Irak quand il a été attaqué par Bush. Iran va massivement attaquer les bases américaines et/ou israéliennes de la région, ce qui déclenchera une encore plus grande férocité de la part des Américains/Israéliens.
L’Iran a équipé, entraîné et payé un dispositif antimissile massif au Liban (le plus grand dispositif des missiles dans l’histoire). On y trouve deux types de missiles: sans guidage et avec guidage. Cet appareil est un type de force militaire colossale de type MAD (Mutually Assured Destruction-Force = Force d’assurance de l’anéantissement mutuel, une force invincible qui vise à dissuader une invasion massive de l’ennemi, par la possibilité de déclencher une contre-offensive destructive). Le nombre total de missiles au Liban est estimé être entre 40.000 et 110.00 unités. Certains d’entre eux sont des roquettes sans guidage de type Katioucha, mais une grande partie sont des missiles avec guidage et une plus longue portée d’action. Tous les appareils sont asservis aux unités des forces spéciales du Hezbollah.
Les forces spéciales Hezbollah sont en fait des commandos iraniens, super-formés et super-équipés, et le nombre de leurs militaires dépasse le nombre des effectifs d’une brigade (Brigade = Unité de combat contenant 3-5 régiments, avec un nombre de 3000-5000 combattants, dirigés par un Général).
Les missiles non guidés, les bien connus Katioucha, sont un peu primitifs, mais très efficaces pour détruire chaque centimètre carré d’un secteur ennemi sur lequel ils sont lancés. Ce sont de roquettes d’artillerie de 122 mm, avec la portée d’action d’environ 30 km/19 miles, et ils ont une charge d’environ 30 kg / 66 oz de matière explosive. Les missiles guidés, qui sont en grand nombre, sont plus avancés et peuvent être guidés avec précision.
Pendant la guerre de 2006 (entre Israël et la Libye), le Hezbollah a lancé environ 4000 des missiles (dont 95% de roquettes Katyusha), tous vêtus de super-explosifs “sans intelligence”, c’est-à-dire non guidés. Le reste de 5% des missiles ont été de fabrication iranienne, de type Fajr-3 et de type Ra’’ad 1, propulsés par un carburant liquide.
Ce que l’on sait est que les missiles «intelligents», ceux guidés, avec la portée d’action plus grande sont sous le contrôle direct de quelques officiers syriens et iraniens.
Cette combinaison de missiles à courte portée, avec de missiles à moyenne portée de Liban, à côté de ceux guidés, avec longue portée d’action de Syrie, avec un plus petit nombre de missiles situés sur la bande de Gaza et en Cisjordanie, auxquels on ajoute les missiles guidés avec longue portée d’action de l’Iran, représente, en somme, une force à ne pas du tout négliger, qui est fixée sur Israël.
La guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah (nommée par les Israéliens “La Seconde guerre du Liban”) était une tentative de l’Israël de détruire ce dispositif massif MAD FORCE de Liban. Il était une tentative infructueuse. Les Syriens ont acheté (et avait livré au Hezbollah) un grand nombre de missiles antichars de production russe, les redoutables AT-14 KORNET. Ces missiles, relativement bon marché, propulsés par un combustible solide, peuvent être guidés avec précision. Les commandos iraniens ont construit de nombreux bunkers de tirage, en béton armé, sur le territoire du Liban. Leur efficacité n’a pas été laissée en attente. Dans un temps très court, ils ont été retirés de la bataille, 52 chars israéliens d’assaut Merkava IV israéliens.
Les systèmes américains avec supra-technologie, ainsi que leurs armes de grande précision se sont également révélés inefficaces. Face à cette catastrophe, les Israéliens avaient trois possibilités: utiliser des bombes à neutrons pour déclencher une offensive de l’infanterie (ce qui aurait coûté beaucoup de vies humaines), ou de déclarer la paix pour l’instant et de se retirer à la maison. Ils ont finalement choisi la dernière option.
Il semble qu’Israël a finalement abandonné l’idée d’un assaut au sol pour écraser les bases de missiles libanais. Un commandant israélien de haut rang à même démissionné parce que ses troupes ne sont pas été autorisées à s’entraîner suffisamment à attaquer le Liban.
Une seconde alternative est l’utilisation d’armes FAE (n. trad:. Fuel Air Explosive = dispersion d’un gigantesque nuage de vapeur de carburant qui est ensuite enflammé par un détonateur).
Une troisième solution consiste à utiliser la bombe à neutrons (type d’arme nucléaire qui produit un niveau d’irradiation plus élevé, mais des dégâts matériaux plus réduites que les armes atomiques classiques) (note du traducteur: En d’autres termes, elle tue les êtres vivants, laissant les bâtiments intouchés). Mais lorsque nous parlons de la bombe à neutrons, nous parlons déjà des armes de destruction massive (ADM).
Toute utilisation d’un tel type d’armes ADM par l’armée israélienne contre le Hezbollah va probablement déclencher une réponse similaire. Hezbollah équipera ses roquettes du Liban restées opérationnelles non pas avec des explosifs classiques, mais avec des ogives nucléaires ADM (si les missiles du Hezbollah n’ont DEJA été équipés avec des ogives nucléaires, compte tenu de la nature et des objectifs de l’attaque américaine/israélienne contre l’Iran).
En conclusion, Israël est maintenant devant un nombre impressionnant et sans précédent de missiles équipés avec des ogives radiologiques, chimiques, biologiques, FAE des bases de Liban. Tous ces types d’ogives sont de la catégorie des armes de destruction massive ADM. Ajoutez à cela les roquettes de Gaza et de Cisjordanie. Les Syriens vont utiliser leurs missiles plus grands avec une plus grande portée de l’action à « jeter » sur le territoire israélien des ADM. Les Iraniens vont faire de même.
Pour se défendre, Israël se servira du système de radar “Green Pine” et d’un système hybride de défense antimissile américain-israélien. Ils réussiront à faire tomber de nombreux missiles ennemis avant qu’ils n’atteignent leurs cibles, mais le nombre énorme des missiles arabes comblera et percera toute mesure de défense.
De grandes parties d’Israël seront contaminées par des radiations dont la période de désintégration est extrêmement grande (de l’ordre de dizaines de milliers d’années, dans certains cas), à ce “cocktail”, rajoutant (si nécessaire) un mélange de produits chimiques, FAE et biologique de cauchemar biologique. Le bilan des morts va augmenter d’un tiers à la moitié de la population d’Israël, plus un grand nombre de blessés.
La réponse israélienne sera l’anéantissement nucléaire de la Syrie, de l’Iran et de quelques régions du Liban, le nombre de morts étant de plusieurs DIZAINES de millions. Attendez-vous à voir toutes les villes, quoi qu’elle soit sa taille, à être détruite. Il y aura encore insuffisamment de gens vivants même pour enterrer leurs morts en Syrie, Iran et quelques régions du Liban. Le rayonnement des bombes atomiques se propagera à travers le monde.
Mais l’Iran a aussi un autre type d’armée. En langage militaire elle est appelée « armée endormie » ou « armée d’infiltration » et elle est opérationnelle dans d’autres pays, en particulier les États-Unis et les pays de l’Europe occidentale. Ces « armées » vont commencer la diffusion d’un nombre d’épidémies mortelles, à base de virus de laboratoire d’ingénierie (il y a quelques dizaines de ces virus à des fins militaires).
Les gens se trouvant dans des théâtres, des églises, des centres commerciaux, des stations de métro, des aéroports (et plus généralement toute zone qui utilise des systèmes centralisés de climatisation) seront exposés à la contamination criminelle par de vraies armes biologiques. Après environ 9 ou 10 jours après la contamination, les systèmes informatisés de statistiques vont sonner l’alarme quant à cas de maladies étranges. Cela déclenchera une série de mesures défensives visant à freiner les épidémies horribles, mais il sera trop tard.
Les transports internationaux et l’échange de marchandises cesseront. Les gens seront invités à rester dans leurs maisons, il y aura des restrictions du déplacement et très peu de gens qui ont certaines professions critiques seront autorisés à circuler dans les rues. Les hôpitaux seront surpeuplés avec des malades et des mourants de tous les âges. La communauté médicale sera parmi les premiers à être détruits en raison du contact contagieux avec les mourants. Bien que des hôpitaux ad hoc seront mis en place dans les écoles et autres bâtiments publics, d’infection croisée (entre patients) avec différents types de virus génétiquement modifiés « assurera » une mortalité de 100% de tous les patients et du personnel médical dans ces hôpitaux.
Sur d’autres fronts, dans le cas où les pays membres néo-conservateurs planifient à rouvrir et à développer la guerre de 2009 en Géorgie, attaquant les forces russes, ou en mettant en œuvre des « incidents » dans la Mer Noire, la probabilité que ces incidents dégénèrent rapidement en une guerre mondiale impliquant des armes atomiques russes et l’OTAN est d’environ 50%. Même s’il ne va pas se déclencher une guerre mondiale, la Russie est capable de neutraliser la présence de l’OTAN dans la mer Noire, avec une perte considérable des deux côtés.
Le monde sera dans la pire crise économique de l’histoire après que le commerce mondial s’arrêtera de peur de la propagation des épidémies causées par la guerre biologique.
Si Israël provoquera la sophistiquée Machine de Guerre Biologiques du Monde Arabe (dont beaucoup disent que c’est une réalité et pas un mythe, comme dans le cas de l’Irak), alors l’Arabie saoudite va lancer ses propres missiles balistiques de production chinoise et enverra son aviation militaire très bien équipée contre Israël avec des charges nucléaires en leur possession (l’Arabie saoudite a financé le programme nucléaire militaire de Pakistan, et reçut en échange des armes nucléaires).
Bien entendu, ce qui restera opérationnel des forces israéliennes va répondre par d’autres attaques nucléaires, cette fois contre l’Arabie Saoudite et contre d’autres nations arabes pour les intimider. En Amérique du Nord et en Europe occidentale, après deux mois de guerre biologique, la population sera réduite à environ un tiers et le nombre de décès dépassera 200 millions.
Malgré les efforts désespérés de tous les Etats, les épidémies causées par des virus super-tueurs, produites par des mutations génétiques dans les laboratoires, comprendront le monde entier, causant la mort de plus d’un milliard de personnes.
Tous ces facteurs énumérés jusqu’ici pourront conduire à une phase finale de la guerre, dans laquelle les pays non-néo-conservateurs seraont tellement révoltés par la mort de tant d’innocents parmi leurs populations que la guerre mondiale totale, impliquant tous les pays du monde, pourrait alors être inévitable.
yogaesoteric
octobre 2010