« La mort par la médecine » en 40 faits et statistiques (2)

par Le Tribunal de l’infaux

La mort par la médecine. C’est le titre choc d’un article paru dans le Journal of Orthomolecular Medicine en 2005. Les auteurs, Gary Null, Ph.D., Carolyn Dean, M.D., N.D., Martin Feldman, M.D, et Debora Rasio, M.D., débutent par ce constat :

« Une lecture attentive des revues médicales à comité de lecture et des statistiques gouvernementales sur la santé montre que la médecine américaine cause souvent plus de mal que de bien ».

Voici donc la traduction des extraits les plus percutants de cet article. Chaque fait ou statistique est référencé dans l’article original. Les commentaires ou modifications de l’auteure de ces lignes sont entre crochets et les soulignements sont ajoutés.

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Lisez la premiére partie de cet article

  1. Une étude de 2002 montre que 20% des médicaments hospitaliers pour les patients présentaient des erreurs de dosage. Près de 40% de ces erreurs ont été considérées comme potentiellement préjudiciables à la personne. Dans un hôpital typique de 300 patients, le nombre d’erreurs par jour était de 40.
  2. Le taux d’erreur intercepté par les pharmaciens dans cette étude était de 24%, ce qui porte à 417.908 le nombre minimum potentiel de patients lésés par des médicaments d’ordonnance.
  3. Une étude réalisée en 2003 a suivi 400 patients après leur sortie d’un hôpital de soins tertiaires (soins hospitaliers nécessitant des compétences hautement spécialisées, des technologies ou des services de soutien). Soixante-seize personnes (19%) ont présenté des effets indésirables. Les effets indésirables liés aux médicaments étaient les plus fréquents (66%). Venaient ensuite les lésions liées à des procédures (17%).
  4. Dans une étude du NEJM, sur plus de 3,34 milliards de médicaments sur ordonnance distribués en 2002, un patient sur quatre a souffert d’effets secondaires observables.
  5. [Dans cette étude], les médicaments ayant les pires effets secondaires étaient les ISRS [inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, type d’antidépresseur], les AINS [anti-inflammatoires non stéroïdiens] et les inhibiteurs calciques.
  6. Reuters a également rapporté que des recherches antérieures suggéraient que près de 5% des admissions à l’hôpital – plus d’un million par an – sont le résultat d’effets secondaires de médicaments. Mais la plupart des cas ne sont pas documentés de cette façon. L’étude [du NEJM] a trouvé l’une des raisons de cet échec : dans près des deux tiers des cas, les médecins n’ont pas pu diagnostiquer les effets secondaires des médicaments ou les effets secondaires ont persisté parce que le médecin n’a pas tenu compte des signes avant-coureurs.
  7. [T]oute une génération d’utilisateurs d’antidépresseurs résulte de jeunes qui ont grandi avec du Ritalin. La médication des jeunes et la modification de leurs émotions doivent avoir un impact sur la façon dont ils apprennent à gérer leurs sentiments. Ils apprennent à s’adapter à la drogue et non à faire appel à leurs ressources intérieures. À l’âge adulte, ces jeunes médicamentés se tournent vers l’alcool, les médicaments ou même les drogues de la rue pour s’en sortir. Selon le Journal of the American Medical Association, «le Ritalin agit un peu comme la cocaïne».
  8. En 1995, les sociétés pharmaceutiques avaient triplé le montant alloué à la publicité directe des médicaments sur ordonnance auprès des consommateurs.
  9. De 1996 à 2000, les dépenses sont passées de 791 millions de dollars à près de 2,5 milliards de dollars. [Cela] ne représente que 15% du budget total de publicité des pharmaceutiques.
  10. Dans un rapport très révélateur, le General Accounting Office (une agence du gouvernement américain) « a constaté que sur les 198 médicaments approuvés par la FDA entre 1976 et 1985 (…) 102 (soit 51,5%) présentaient des risques graves après l’homologation (…) Les risques graves post-homologation [comprenaient] l’insuffisance cardiaque, l’infarctus du myocarde, l’anaphylaxie, la dépression et l’arrêt respiratoires, les convulsions, l’insuffisance rénale et hépatique, divers troubles sanguins, les malformations congénitales et la toxicité fœtale, ainsi que la cécité. »
  11. Les principales causes d’effets indésirables sont les antibiotiques (17%), les médicaments cardio-vasculaires (17%), la chimiothérapie (15%), ainsi que les analgésiques et les anti-inflammatoires (15%).
  12. Près de la moitié des patients atteints d’infections des voies respiratoires supérieures aux États-Unis reçoivent encore des antibiotiques de leur médecin. Selon le CDC, 90% des infections respiratoires supérieures sont virales et ne doivent pas être traitées avec des antibiotiques (…) Les streptocoques bêta-hémolytiques du groupe A sont la seule cause fréquente de maux de gorge qui nécessitent des antibiotiques, la pénicilline et l’érythromycine étant les seuls traitements recommandés. Cependant, 90% des maux de gorge sont viraux. Les auteurs de cette étude ont estimé qu’il y avait 6,7 millions de visites annuelles d’adultes pour des maux de gorge entre 1989 et 1999 aux États-Unis. Des antibiotiques ont été utilisés dans 73% des visites (…) Si l’on a administré des antibiotiques dans 73% des cas et qu’ils n’auraient dû l’être que dans 10% des cas, cela représente 63%, soit un total de 4,2 millions de consultations pour des maux de gorge qui se sont soldés par des prescriptions inutiles d’antibiotiques entre 1989 et 1999.
  13. Le Dr Richard Besser, du CDC, a déclaré en 1995 que le nombre d’antibiotiques inutiles prescrits chaque année pour des infections virales était de 20 millions. Le Dr Besser, en 2003, [faisait] référence à des dizaines de millions d’antibiotiques inutiles.
  14. Le CDC avertit que 90% des infections des voies respiratoires supérieures sont virales, y compris les infections de l’oreille des enfants, et que les antibiotiques ne traitent pas les infections virales. Plus de 40% des quelque 50 millions d’antibiotiques prescrits chaque année dans les cabinets de médecins étaient inappropriées. L’utilisation d’antibiotiques, lorsqu’elle n’est pas nécessaire, peut entraîner le développement de souches mortelles de bactéries résistantes aux médicaments et causer plus de 88.000 décès dus à des infections nosocomiales.
  15. Une enquête menée auprès de 1.072 médecins généralistes français a testé leurs connaissances de base en pharmacologie et leur pratique de la prescription d’AINS. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) se classent au premier rang des réactions indésirables graves pour les médicaments couramment prescrits. Les résultats de l’étude suggèrent que les médecins généralistes n’ont pas une connaissance adéquate de ces médicaments et sont incapables de gérer efficacement les effets indésirables.
  16. En 1989, un biostatisticien allemand, Ulrich Abel, Ph.D., après avoir publié des dizaines d’articles sur la chimiothérapie anticancéreuse, a écrit la monographie « Chimiothérapie du cancer épithélial avancé » (…) Le Dr Abel a présenté une analyse complète des essais cliniques et des publications représentant plus de 3.000 articles examinant la valeur de la chimiothérapie cytotoxique sur le cancer épithélial avancé. (…) Dans son examen approfondi, le Dr Abel conclut qu’il n’y a aucune preuve directe que la chimiothérapie prolonge la survie des patients atteints d’un carcinome avancé (…) : « De nombreux oncologues tiennent pour acquis que la réponse au traitement prolonge la survie, une opinion qui est basée sur une erreur et qui n’est pas étayée par des études cliniques ».
  17. Une enquête publiée dans le Journal of Health Affairs a souligné qu’entre 18% et 28% des personnes récemment malades avaient souffert d’un problème médical ou médicamenteux au cours des deux années précédentes. L’étude a interrogé 750 adultes récemment malades dans cinq pays différents. La répartition par pays indiquait que 18% des personnes se trouvaient en Grande-Bretagne, 25% au Canada, 23% en Australie, 23% en Nouvelle-Zélande, et le nombre le plus élevé se trouvait aux États-Unis (28%).
  18. Une étude américaine très révélatrice, menée sur une période de 14 mois, a évalué l’état nutritionnel de 837 patients [aînés] d’un hôpital de soins subaigus de 100 lits. Seulement 8% des patients se sont avérés bien nourris. Près d’un tiers (29%) souffraient de malnutrition et près des deux tiers (63%) étaient à risque de malnutrition. Les conséquences de cet état de carence ont été que 25% des patients souffrant de malnutrition ont dû être réadmis dans un hôpital de soins aigus, contre 11% des patients bien nourris.
  19. Les décès causés par la malnutrition, la déshydratation et les contraintes physiques sont rarement enregistrés sur les certificats de décès. Plusieurs études révèlent que près de la moitié des causes de décès énumérées sur les certificats de décès des personnes âgées atteintes d’une maladie chronique ou multisystémique sont inexactes. Même si 1 personne sur 5 meurt dans les maisons de retraite, le taux d’autopsie n’est que de 0,8%. Ainsi, nous n’avons aucun moyen de connaître les véritables causes de décès.
  20. Le Dr Robert Epstein, médecin en chef de Medco Health Solutions Inc. (une unité de Merck & Co.), a mené une étude sur les tendances en matière de médicaments. Les personnes âgées consultent plusieurs médecins, obtiennent plusieurs ordonnances et utilisent plusieurs médicaments (…) Selon l’étude, la personne âgée moyenne reçoit 25 ordonnances par an. Chez ces 6,3 millions de personnes âgées, un total de 7,9 millions d’alertes de médicaments ont été déclenchées, et moins de la moitié de ce nombre, soit 3,4 millions, ont été détectées en 1999. Environ 2,2 millions de ces alertes indiquaient des doses excessives inappropriées pour les personnes âgées et environ 2,4 millions indiquaient des médicaments cliniquement inappropriés pour les personnes âgées.

 

yogaesoteric
14 mars 2025

 

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