La tentative d’annihilation de Gregorian Bivolaru est déjà en cours de déroulement, il a été emmené le 22.07.2016 de France en Roumanie…
…étant incarcéré au Centre d’Arrêt Préventif de la Police de la Capitale
Le fil des injustices atteint ainsi un nouvel apogée
Le recours formulé par Gregorian Bivolaru, après que la Cour d’Appel de Paris ait décidé de mettre en application le mandat européen d’arrestation émis à son nom a été rejeté par la Décision N° 4082/12 de juillet 2016 de la Cour de Cassation de France, de la Section Pénale. Sa condamnation n’a aucun rapport avec le trafic de personne ou autres faits, mais concerne un seul fait supposé, celui d’acte sexuel avec la mineure Mădălina Dumitru, âgée de plus de 16 ans, et qui a nié avec conséquence cette relation. Pour cet unique fait la Haute Cour de Cassation de Roumanie a décidé que Gregorian Bivolaru exécute une peine de prison pour une durée excessive par rapport aux circonstances de la cause, soit pour 6 ans de prison ferme.
Le Bureau de Presse de MISA comprend que la décision a été déterminée par le fait que les magistrats du jury ont cédé face aux pressions politiques de Bucarest, en dépit de la position verticale et neutre de la Suède. L’instance a ignoré l’asile politique accordé à Gregorian Bivolaru ainsi que le fait que les autorités roumaines ont violé les droits fondamentaux de Gregorian Bivolaru.
Cette décision entre en contradiction avec la décision du Gouvernement suédois prise en 2005 de ne pas extrader vers la Roumanie le professeur de yoga, dont les droits découlent de la Convention de Genève ; elle viole aussi les récentes décisions européennes qui prouvent indubitablement les pratiques particulièrement abusives et corrompues des instances de jugement roumaines. La jurisprudence européenne a déjà pleinement prouvé que dans les dossiers où Gregorian Bivolaru a été recherché du point de vue pénal en Roumanie ont eu lieu des violations particulièrement graves des droits fondamentaux de l’homme. Un exemple éloquent représente la décision récente de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) contre la Roumanie dans les cas Amarandei et autres.
Nous rappelons que Gregorian Bivolaru, dont la qualité de dissident communiste a déjà été officiellement reconnue a été après 1989 le sujet de plusieurs enquêtes effectuées à la demande des organes du Service Roumain d’Informations dirigés politiquement des coulisses. Il a été recherché et strictement surveillé pendant des années pour des soi-disants infractions contre la sécurité nationale, puis a été poursuivi en justice pour toute une série de faits habilement inventés.
Pour tout ceci il a été jugé au cours du temps, successivement par deux instances, de première instance et en appel, et a à chaque fois été acquitté pour toutes les accusations portées contre lui.
Dans la troisième phase, celle de recours, il a à nouveau été acquitté, y compris pour l’ acte supposé de trafic de personnes.
L’instance de recours a cependant retenu un seul fait supposé, l’acte sexuel avec la mineure Mădălina Dumitru, qui avait l’âge de 16-18 ans entre les années 2002-2004, et pour ce fait uniquement il a été condamné à une peine excessive de 6 ans de prison.
La condamnation et implicitement l’actuelle demande des autorités roumaines que Gregorian Bivolaru soit remis vers la Roumanie, a été fondée en totalité sur une seule déclaration prise sous chantage, violence et menace et qui dés le lendemain a été rétractée par la mineure (à l’époque) Mădălina Dumitru. Elle a d’ailleurs été, l’une des victimes des descentes abusives du 18 mars 2004, descentes jugées récemment pas la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) comme abusives. D’ailleurs, à quelques-unes des victimes de ces perquisitions qui ont déposées des plaintes à la CEDH ont été accordés des dommages et intérêts qui doivent être payés par l’état roumain à hauteur de 291.000 euros.
La CEDH de Strasbourg a obligé l’état roumain à acquitter des dommages et intérêts aux yogis des immeubles de MISA, justement à cause des modalités abusives et illégales dans lesquelles les perquisitions ont eu lieu, pour le fait d’avoir divulgué les images filmées par les organes d’enquête et pour la rétention et l’écoute forcée de yogis au siège du Parquet.
Le Bureau de Presse de MISA rappelle, pour plus d’éloquence, que la CEDH a souligné entre autres que „Des documents remis à la disposition de la Cour, il ressort que l’activité de MISA et de ses membres était surveillée de proche par les autorités depuis plusieurs années. Par conséquent, ce n’était pas une opération au hasard, de nature à générer des évolutions inattendues pour les forces de l’ordre appelées, de sorte que celles-ci n’étaient pas préparées. Au contraire, les autorités avaient prémédité l’opération et ont eu suffisamment de temps pour évaluer les éventuels risques et prendre toutes les mesures nécessaires pour réaliser les perquisitions sans recourir excessivement à la force. (…) La Cour apprécie que sur les bâtiments perquisitionnés a été exercée une contrainte et que cette contrainte a impliqué une agression physique et psychique à cause de la menace des armes à feu. Après les perquisitions effectuées en présence de gendarmes, les habitants de ces immeubles ont été transportés, sous garde armée, au siège du parquet où ils ont attendu plusieurs heures. Pendant cet intervalle qui, d’après les affirmations du gouvernement a duré de 9h00 du matin jusqu’à la nuit, les requérants n’ont pas eu le droit de quitter le périmètre des perquisitions et, ultérieurement, le siège du parquet. (…) Des circonstances du cas il ressort que les requérants avaient été retenus au parquet dans l’unique but d’être entendus dans le dossier pénal qui a visé Gregorian Bivolaru et autres membres de MISA. Cependant, ils n’ont été en aucun moment informés sur la raison de leur présence devant le procureur ou bien sur leur statut de témoins. La Cour considère que l’article 31 alinéa (1) lit. b) de la Loi n° 218/2002 ne peut pas constituer un fondement légal pour la privation de liberté des requérants”.
Il est significatif qu’au sujet de cette récente décision de la CEDH de Strasbourg, qui confirme de surcroît les abus et les perquisitions furibondes déchaînées contre les pratiquants de yoga de l’Ecole de yoga MISA, les MEDIAS DE MASSE de Roumanie ont manifesté un SILENCE ASSOURISSANT étant donné qu’une telle actualité – qui dévoile des faits qui dérangent – n’est pas du tout selon le gré des journalistes et des réalisateurs d’émissions TV ou radio, qui n’ont jamais cessé (et cela depuis des années !) le lynchage médiatique plein de haine, furibond et obsessif, autant contre les pratiquants de yoga de l’école de yoga MISA que (et surtout) contre le professeur de yoga Gregorian Bivolaru. Ce SILENCE ASSOURDISSANT des médias de masse de Roumanie par rapport à cette information est une preuve concluante de plus qui s’ajoute aux nombreuses preuves antérieures de la même nature.
Pourtant, notre Association exprime sa confiance totale que la Vérité et la Justice triompheront dans le cas de monsieur Gregorian Bivolaru et que son innocence sera finalement prouvée et que les immenses préjudices d’image qu’il a subi à nouveau injustement seront redressés au moment opportun.
Bureau de Presse de MISA
août 2016
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