La vie de Sainte Thérèse de Lisieux (4)
Lisez la troisième partie de cet article
Prières quotidiennes
Septième jour de la neuvaine – Sainte Thérèse, tout amour
« Il est des âmes sur la terre qui cherchent en vain le bonheur. Mais pour moi, c’est tout le contraire. La joie se trouve dans mon cœur. Cette joie n’est pas éphémère Je la possède, heureuse… Se croire soi-même imparfaite et trouver les autres parfaits, voilà le bonheur… Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même… Jésus, ton ineffable image est l’astre qui guide mes pas. Ah ! Tu le sais, ton doux visage est pour moi le ciel ici-bas. Mon amour découvre les charmes de ta face embellie de pleurs. Je souris à travers mes larmes, quand je contemple tes douleurs… »
Sainte Thérèse, vous appeliez familièrement votre Père du ciel : « Papa, le bon Dieu », comme vous appeliez aussi votre Mère céleste : « maman ».
Obtenez-moi cet esprit filial d’adoption qui est au cœur de la vie d’oraison. Que je sache me tourner vers le ciel avec le même amour, et la même confiance qui vous habitaient.
Seigneur, que la contemplation de Votre Sainte Face, meurtrie tout au long de Votre chemin de Croix, renforce en moi l’humilité, le total abandon à votre sainte volonté, ma confiance sans réserve en votre miséricorde, la primauté de l’amour, en toutes choses, dans mes rapports avec toute personne, connue ou inconnue.
Seigneur Jésus, vous nous avez révélé en votre Père le plus tendre des pères. Que par la prière personnelle, je le découvre, de plus en plus, dans sa bonté et sa miséricorde, dans son amour infini pour moi. Apprenez-moi à me réfugier, par l’oraison, dans les bras de ce Père que j’aime du fond de mon cœur tout en L’adorant, et qui m’aime infiniment comme en témoigne votre Croix dressée sur le monde. Qu’une vie d’oraison désormais plus fervente m’inspire un amour toujours plus grand de l’Eucharistie – signe suprême de votre amour –, dans laquelle je veux me perdre par fusion, comme une goutte d’eau dans l’océan. Amen.
Prières quotidiennes
Huitième jour de la neuvaine – Sainte Thérèse, amoureuse de la Parole
« Jésus, mon seul Amour, au pied de ton calvaire, que j’aime chaque soir à te jeter des Fleurs ! En effeuillant pour toi la rose printanière, je voudrais essuyer tes pleurs. Jeter des fleurs, c’est t’offrir en prémices Les plus légers soupirs, les plus grandes douleurs… »
Sainte Thérèse, lire les Saintes Ecritures faisait vos délices. C’est dans la Bible que je peux trouver les perles qui parleront à mon cœur. En m’instruisant, en me nourrissant la Parole me fera grandir. Aidez-moi, sainte Thérèse à lire régulièrement la Bible et par là à me laisser rejoindre par Dieu. Car dans la Parole c’est Dieu qui se donne.
Très Sainte Trinité, vous qui avez été révélée par l’Ecriture sainte, Parole de Dieu, inspirez-moi un amour toujours plus fort et ardent de la Bible. C’est le livre de vie qui contient toute la « science d’amour ». Qu’il soit mon « Maître intérieur », comme il le fut pour Thérèse.
Faites de moi un disciple docile et aimant de ce Maître intérieur. Il m’apprend à progresser sur la petite voie dans laquelle je me suis engagé sans retour. Comme Thérèse, que j’apprenne à accumuler les trésors de l’Ecriture, comme des perles précieuses, dans ma mémoire, afin que je puisse en vivre, en les extrayant opportunément, chaque fois que j’en ai besoin pour moi-même et les autres. Dans l’Evangile, Jésus me parle. Thérèse disait de l’Evangile : « Ce livre-là me suffit. Quelle douceur, que de n’apprendre plus rien que de la bouche de Jésus ! »
Esprit Saint, Esprit d’amour et de vie, accordez-moi le don que vous avez accordé si généreusement à Thérèse, celui de l’interprétation des Livres de la Sainte Ecriture : « On eut dit que ces Livres divins n’avaient plus de sens caché pour elle, tellement elle en savait découvrir toutes les beautés ».
Accordez-moi ce don pour en éclairer ma propre vie, celles des êtres qui me sont chers, celle de toute âme que vous mettez sur mon chemin, afin que je puisse devenir, comme Thérèse, un ange de paix et de charité.
Prières quotidiennes
Neuvième jour de la neuvaine – Sainte Thérèse, plus grande sainte des temps modernes
« Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j’ai lu: Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. Alors, je suis venue. Oh ! Je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t’aime. Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur. Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême. Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur. Si je te contemplais dans ta sublime gloire. Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux… »
La très sainte Vierge Marie, Mère de votre divin Fils, nous montre comment diviniser ainsi notre vie quotidienne : Elle faisait son ménage, nettoyait sa maison, y rangeait ses modestes biens; elle accueillait Jésus et Joseph rentrant de travail; elle aidait une voisine chaque fois que c’était nécessaire; elle faisait les mille petites choses dont est tissé la vie d’une maîtresse de maison. Elle les faisait par amour.
Il en fut de même de Thérèse, l’humble petite carmélite; elle s’adonnait, jour après jour, aux tâches apparemment insignifiantes de sa petite vie de cloîtrée. Elle s’y adonnait par amour, « pour faire plaisir à Jésus, comme si la perfection de l’Ordre dépendait de sa conduite personnelle ».
Seigneur, accordez-moi cette grâce insigne, véritable chemin de sainteté, de faire extraordinairement bien les choses ordinaires de ma vie, et de les faire en Votre présence, par amour pour Vous, et pour ceux qui m’entourent. C’est en agissant ainsi que j’obéirai aux deux commandements d’amour qui résument tous les autres. Et que je refléterai sur mon prochain votre seule sainteté.
Seigneur Jésus, sur la Croix, juste avant de remettre votre âme à votre Père, vous nous avez donné votre Mère pour qu’elle soit aussi la Mère de vos frères et de vos amis, notre Mère. Vous nous avez donné, avec elle, un trésor de valeur infinie.
Thérèse avait dix ans quand elle fut guérie par votre très sainte Mère : « Elle m’a souri… » Elle fut instantanément guérie d’une longue et grave maladie où elle souffrait de tremblements nerveux, de crises de frayeur et d’hallucinations. Par la suite, elle dira : « J’ai compris qu’elle veillait sur moi, que j’étais son enfant. »
Accordez-moi Seigneur Jésus, cette même compréhension. Que ma vie, comme celle de Thérèse, devienne intimité de tous les instants avec votre très sainte Mère ; « Je ne lui cache rien, je lui dis tout. » Sur son lit de souffrance Thérèse confiait : « Je ne peux plus regarder la sainte Vierge sans pleurer. »
Marie est le raccourci qui conduit le plus aisément à Son divin Fils. Jésus brûle de conduire les âmes à son Père. Ainsi sur « la petite voie » qui conduit le plus sûrement au Père céleste, qu’à l’exemple de Thérèse, je prenne ce raccourci plein de douceur. Qu’à la suite de Thérèse, j’apprenne à dialoguer tendrement avec toi, Marie, ma Mère bien-aimée. Et dans une grande intimité, comme tout enfant avec sa maman, « je demande très souvent à la sainte Vierge de dire au bon Dieu qu’Il n’a pas à se gêner avec moi. C’est elle qui fait toutes mes commissions », confiait Thérèse à la toute fin de sa vie.
Une maman intervient toujours en faveur de ses enfants. Que je n’oublie jamais qu’auprès du Seigneur, j’ai le plus puissant des intercesseurs. O Marie, ma très sainte Mère, conduisez-moi sur la petite voie thérésienne que j’ai choisie pour mon chemin de sainteté, intercédez pour moi auprès du Seigneur, afin que j’y grandisse sans cesse dans la ressemblance de votre fils Jésus, « doux et humble de cœur ». Amen.
Prières quotidiennes
Prière de sainte Thérèse pour les prêtres
O Jésus, Eternel souverain Prêtre, gardez vos prêtres sous la protection de votre Sacré-Cœur, où personne ne peut leur faire de mal. Gardez sans tache leurs mains consacrées, qui touchent chaque jour votre Corps sacré. Gardez pures leurs lèvres, qui sont empourprées de votre Précieux Sang. Gardez pur et détaché leur cœur, qui est marqué du sceau sublime de votre glorieux Sacerdoce. Faites-les grandir dans l’amour et la fidélité envers Vous ; protégez-les de la contamination de l’esprit du monde. Donnez-leur avec le pouvoir de changer le pain et le vin, le pouvoir de changer les cœurs. Bénissez leurs travaux par des fruits abondants, donnez-leur un jour la couronne de la Vie éternelle. Ainsi soit-il. Sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897)
Offrande de moi-même comme victime d’Holocauste à l’Amour Miséricordieux du Bon Dieu
O mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Eglise en sauvant les âmes qui sont sur la terre et délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire.
Je désire accomplir parfaitement votre volonté, arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume, en un mot je désire être Sainte. Mais je sens mon impuissance et je vous demande ô mon Dieu ! D’être vous-même ma Sainteté. Puisque vous m’avez aimée, jusqu’à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Epoux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu’à travers la Face de Jésus et dans son Cœur brûlant d’Amour.
Je vous offre encore tous les mérites des Saints (qui sont au ciel et sur la terre) leurs actes d’Amour et ceux des Saints Anges; enfin je vous offre, ô Bienheureuse Trinité ! L’Amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie, c’est à elle que j’abandonne mon offrande la priant de vous la présenter. Son Divin Fils, mon époux Bien-aimé, aux jours de sa vie mortelle nous a dit : « Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom il vous le donnera ! »
Je suis donc certaine que vous exaucerez mes désirs; je le sais ô mon Dieu! Plus vous voulez donner, plus vous faites désirer. Je sens en mon cœur des désirs immenses et c’est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme.
Ah! Je ne puis recevoir la sainte Communion aussi souvent que je le désire, mais, Seigneur, n’êtes-vous pas Tout-puissant ?… Restez en moi, comme au tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie…
Je voudrais vous consoler de l’ingratitude des méchants et je vous supplie de m’ôter la liberté de vous déplaire. Si par faiblesse, je tombe quelquefois, qu’aussitôt votre Divin Regard purifie mon âme consumant toutes mes imperfections, comme le feu qui transforme toute chose en lui-même… Je vous remercie ô mon Dieu ! De toutes les grâces que vous m’avez accordées, en particulier de m’avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C’est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour, portant le sceptre de la Croix; puisque vous avez daigné me donner en partage cette Croix si précieuse, j’espère au ciel vous ressembler et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de votre Passion…
Après l’exil de la terre, j’espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux pas amasser de mérites pour le ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l’unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cœur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement.
Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice, et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que Vous, ô mon Bien Aimé !…
A vos yeux le temps n’est rien, un seul jour est comme mille ans, vous pouvez donc en un instant me préparer à paraître devant vous…
Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m’offre comme victime d’holocauste à votre Amour Miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme, les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous et qu’ainsi je devienne Martyre de votre Amour, ô mon Dieu !…
Que ce Martyre après m’avoir préparée à paraître devant vous me fasse enfin mourir et que mon âme s’élance sans retard, dans l’éternel embrassement de Votre Miséricordieux Amour…
Je veux, ô mon Bien Aimé, à chaque battement de mon cœur, vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois jusqu’à ce que les ombres s’étant évanouies, je puisse vous redire mon Amour dans un Face à Face Eternel!…
Marie, Françoise, Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face – Fête de la Sainte Trinité. Le 9 juin de l’an de grâce 1895
Litanies de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, Patronne des missions
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, écoutez-nous.
Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, immaculée en votre Conception, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, Mère de Jésus et notre Mère, priez pour nous.
Sainte Thérèse, que Dieu combla de grâces dès votre tendre enfance, …
Sainte Thérèse, pareille aux Anges par votre innocence, …
Sainte Thérèse, épouse choisie du Seigneur, …
Sainte Thérèse, nouvelle fleur du Carmel, …
Sainte Thérèse, insensible aux biens et aux délices de la terre, …
Sainte Thérèse, dont aucune faute n’a jamais terni la pureté, …
Sainte Thérèse, parfait modèle d’obéissance, …
Sainte Thérèse, très dévote au Sacré Cœur de Jésus, …
Sainte Thérèse, humble servante du Seigneur, …
Sainte Thérèse, victime de l’amour divin, …
Sainte Thérèse, pleinement confiante en Dieu, …
Sainte Thérèse, toute brûlante de zèle pour le salut des âmes, …
Sainte Thérèse, digne fille de votre mère spirituelle sainte Thérèse d’Avila, …
Sainte Thérèse, petite fleur de notre Seigneur, …
Sainte Thérèse, épanouie éternellement dans les jardins célestes, …
Sainte Thérèse, qui faites descendre sur le monde une pluie abondante de bienfaits, …
Sainte Thérèse, vous appelez vos grâces, les roses de votre amour pour les hommes, …
Sainte Thérèse, très puissante protectrice de tous ceux qui vous invoquent,…
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Priez pour nous, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face
Afin que nous devenions dignes des promesses du Christ.
Prions
O Dieu, vous avez orné votre servante, sainte Thérèse, du don des miracles, accordez, nous vous en supplions, par son intercession, la grâce de toujours vous servir, à son exemple, en esprit de confiance et d’humilité.
Par Jésus-Christ, votre Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec vous en l’unité du Saint-Esprit, Dieu, dans tous les siècles des siècles. Amen.
yogaesoteric
2 février 2019