Le docteur Lefébure : Les phosphènes et le mixage phosphénique (1)

 

Depuis plus de vingt ans le Docteur Lefébure s’attache à l’étude des phosphènes et du mixage phosphénique qui provoquent chez celui qui les pratique de véritables améliorations de l’ouverture intellectuelle, de la mémoire et même du comportement social, et qui ont joué un rôle primordial à l’origine de toutes les religions, favorisant les dons prophétiques.

Mais d’abord, qu’est-ce qu’un phosphène ? Le Littré donne la définition suivante : « Toute sensation lumineuse suggestive », c’est-à-dire celles qui ne sont pas directement causées par un rayon lumineux électromagnétique frappant la rétine. Néanmoins il y a différentes catégories de phosphènes qu’il ne faut pas confondre avec les phénomènes lumineux qu’étudie le Docteur. Il est évident que ceux-ci ne peuvent être assimilés à ce qu’on appelle : « les trente-six chandelles », ni aux lueurs apparaissant lorsqu’on appuie dans l’obscurité sur le côté du globe oculaire qui n’ont jamais eu d’influence sur le psychisme. Et c’est précisément à ces effets supranormaux que tendent les expériences et les recherches du Docteur Lefébure.

Le mot « phosphène » a été créé vers 1830, tout d’abord pour désigner un corps chimique phosphorescent dans l’obscurité. En même temps un entomologiste, M. Delorme de Savigny, a donné ce nom à un ver luisant très répandu en France, et un physiologiste, M. Vinzac, a appelé « phosphènes » les phénomènes donc le Docteur a développé les effets.

L’équivalent de ce mot se trouve dans le monde entier : c’est la verte et miraculeuse émeraude chez les Incas ; les Nordiques ont la « pierre verte » ; en Thaïlande se trouve le magnifique temple du Bouddha d’Émeraude ; sans oublier que le sang du Christ est censé avoir été recueilli dans une coupe d’émeraude. La légende du Graal est antérieure au Christianisme et a été christianisée par la suite.

Or la couleur verte de l’émeraude est une couleur fondamentale dans la pratique du phosphénisme. Comment le pratique-t-on ? On utilise une lampe de 60.150 watts de préférence opalisée en ayant soin d’avoir un interrupteur à portée de main. L’intensité de la lumière est inversement proportionnée au carré de la distance. L’idéal est d’être seul dans une pièce totalement obscure, ce qui est rare. Il n’est pas nécessaire de fermer les yeux, le phosphène reste le même, yeux ouverts ou fermés. Puis on se place à une certaine distance de la source lumineuse. Avec un peu d’expérience on se rend compte de la distance et de l’éclairage favorables. Sans bouger les globes on cligne normalement des paupières, afin que la conjonctive ne se dessèche pas. Ne pas s’inquiéter si un picotement se produit.

Il y a deux sortes de phosphènes : le post-phosphène, celui de l’usage le plus courant, et le co-phosphène, associé à l’éclairage. Pour le post-phosphène, fixez la lumière pendant une trentaine de seconde, fermez alors les yeux et vous obtenez pour commencer une obscurité complète qui peu à peu se transforme en une image lumineuse, faite de multiples couleurs qui persistent pendant environ trois minutes.

Avant les recherches du Docteur Lefébure ce phénomène était appelé suivant les auteurs : « image de rémanence, image de persistance, post-image ». La couleur la plus brillante et la première à apparaître après environ une quinzaine de secondes, est un vert tirant sur le jaune. Quelques nuages grisâtres et pâles en sont les signes précurseurs. Puis surgit une belle couleur jaune cerclée de rouge. Le cadre rouge n’est qu’exceptionnellement absent au tout début du phosphène. Elle peut disparaître et réapparaître. Ces irrégularités sont moins nombreuses après une fixation de la lampe de trois minutes. Après une minute et demie environ le phosphène devient entièrement rouge et le cadre devient vert. Puis on observe une lumière blafarde que le Docteur appelle « lueur diffuse ». Celle-ci augmente jusqu’à envahir le champ visuel. C’est le moment où la lumière diffuse passe par son maximum pour ensuite s’amenuiser très lentement.

Différents effets peuvent se produire dans les couleurs.

Le co-phosphène n’avait jamais été décrit ni même signalé avant les travaux du Docteur. Il le nomme co-phosphène parce que l’éclairage et le phosphène coexistent simultanément. C’est donc pendant la fixation de la lampe, en clignant des paupières mais sans bouger les globes, qu’entre la quinzième et la trentième seconde apparaît le plus souvent une coloration bleutée en périphérie de la lampe principalement et la débordant. Cette coloration est rarement verdâtre, mais elle est toujours pâle. Parfois on y perçoit une agitation. Après une minute et demie apparaissent quelques petites taches roses, puis subitement le phosphène devient tout rose. Vers la troisième minute de fixation de l’éclairage la teinte rouge disparaît et la lampe redevient blanche.

En pédagogie, adaptées à des enfants, ces pratiques ont un effet très positif. Ainsi un enfant nul en calcul est devenu normal en quinze jours et après trois mois d’autres élèves nuls en orthographe avaient comme notes en cette matière : 13, 14, 16 sur 20. Des tests ont été faits sur de jeunes enfants auxquels on avait demandé de faire un dessin pour illustrer une phrase donnée. Or ceux des enfants qui avaient au préalable observé des phosphènes qu’ils avaient provoqués, présentaient des illustrations beaucoup plus précises et détaillées que ceux qui n’avaient pas vu de phosphènes.

En répétant régulièrement cette méthode on constate chez les enfants un développement du cerveau au-dessus de la moyenne.

Mais les applications pédagogiques du phosphène sont basées surtout sur des effets de mélange qu’on appelle « Mixage phosphénique ». Comme exemple nous prendrons un enfant qui désire se familiariser avec une carte géographique. Il commencera à l’étudier dans son livre, puis il fixera la lampe pendant trente secondes, il éteindra la lumière et, lorsqu’apparaîtra le phosphène, il remémorera la carte dans tous ses détails successivement et mélangera sa pensée au phosphène. Il s’apercevra consécutivement que sa pensée a pris une densité, une solidité inhabituelle et qu’elle reste gravée dans sa mémoire.

La présence du phosphène provoque un dégagement d’énergie qui amène un afflux d’idées, d’associations d’idées, signe d’intelligence, si au moment du phosphène on se concentre sur des idées. Mais lorsqu’il s’agit de fixer un objet, un son ou une pensée dans sa mémoire, il faut l’avoir choisi avant, afin que le dégagement d’énergie se concentre sur la chose en question. Le mixage phosphénique favorise aussi l’esprit d’initiative. Pratiqué avant le sommeil, il rend celui-ci plus facile et les rêves plus lumineux. Il a aussi la faculté d’améliorer les contacts sociaux.

Les phosphènes peuvent aussi être provoqués par la drogue mais, chose curieuse, les effets des drogues sont toujours à l’opposé et exactement symétriques. Il y a probablement à cela des raisons chimiques.

Dans tous les organes des sens on trouve l’équivalent du phosphène. Il y a dans le cerveau cinq noyaux gris et chaque noyau correspond à un des organes des sens. Si l’on excite un de ces centres gris, cela se répercute sur tous les autres.

De tout temps il y a eu des gens qui sont arrivés à des pouvoirs par la fixation du soleil. Certains le faisaient d’instinct, correctement, ayant commencé très jeunes.

Toutes les personnes en bonne santé voient à peu près les mêmes teintes.

Dans le domaine pédagogique la pratique du phosphénisme a des résultats tout à fait probants. Ainsi au Canada il y avait un enfant qui ne lisait que trente-cinq mots à la minute. Après trois semaines de pratique du mixage phosphénique, cet enfant lisait soixante-cinq mots à la minute. Un cas caractériel est celui d’un enfant de douze ans qui se battait à toutes les récréations, qui insultait les professeurs, qui avait un rendement extrêmement faible et qui, pour seule distraction, avait fondé une bande de gangsters avec laquelle il allait casser les vitres et arracher les fleurs chez les voisins. Alors que le psychologue avait échoué dans toutes ses méthodes, après trois semaines de mixage phosphénique, cet enfant empêchait ses anciens complices de faire des bêtises, prenait des livres dans la bibliothèque au lieu de traîner dans les rues, n’insultait plus ses professeurs et avait considérablement amélioré son rendement scolaire. Devant tous ces résultats un professeur à Sherbrooke au Canada emploie cette méthode dans ses cours en faculté. D’autres exemples pourraient être cités, comme celui du Portugal où cette méthode est obligatoire dans les écoles. Il en est de même au Cameroun, en Haute-Volta, etc.

Ne pouvant citer tous les cas, on renvoie les lecteurs aux ouvrages du Docteur Lefébure qui en content de forts intéressants.

L’utilisation du soleil comme source de phosphènes est extrêmement importante et explique beaucoup de faits mystiques et religieux. Mais évidemment on ne peut fixer le soleil sans prendre certaines précautions et ne le faire qu’après un entraînement de quelques mois à l’aide d’une lampe. Il faut aussi boire beaucoup d’eau et ne commencer à fixer le soleil que pendant deux ou trois secondes. L’intensité du soleil peut atteindre trois mille fois l’intensité d’une lampe moyenne. C’est la raison pour laquelle il suffit d’une courte fixation. On peut donc s’exercer en fixant le soleil pendant deux ou trois secondes et alternativement détourner la tête et fermer les yeux pendant trois minutes. Mais surtout il est nécessaire de boire beaucoup d’eau et de ne pas porter de lunettes. Si ces conditions sont remplies, c’est très bon pour la vue.

Quel est l’intérêt de la fixation du soleil dans les règles prescrites ? Toutes les énergies viennent des énergies de la lumière qui a été captée par les plantes et qui nous est renvoyée sous forme d’oxygène qu’on respire, de carbone qu’on mange, et c’est leur recombinaison qui libère toutes les énergies. En fixant le soleil, on court-circuite la fonction chlorophyllienne et l’énergie de la lumière se transforme en énergie mentale. Pourquoi a-t-on besoin de phosphènes pour cela ? Voyons ce qui se passe en électricité. Dans le complexe sidérurgique au Canada, l’électricité est sur des lignes de un million de volts, puis à une certaine distance cela tombe à une tension de mille volts et, de transformation en transformation, elle passe en ville à cent-dix volts. Il y a donc haute, moyenne et basse fréquence. L’expérience montre qu’on perdrait beaucoup d’énergie s’il n’y avait pas une moyenne fréquence. Le phosphénisme est la moyenne fréquence entre la matière et la pensée. Supposons qu’on fixe la lumière et que pendant ce temps on émet une pensée. Déjà une petite partie de l’énergie lumineuse est transformée en pensée. Mais lorsqu’on mixe la pensée avec le phosphène, on a une bien plus grande quantité d’énergie lumineuse transformée en énergie mentale.


Lisez la deuxième partie de cet article

 

yogaesoteric
15 décembre 2018

 

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