Le Groupe Bilderberg – Le Gouvernement mondial secret
de Maria Nicola et Alex Ionescu
La conférence annuelle du Groupe Bilderberg est, de fait, la plus importante rencontre du monde, parce que à cette rencontre participent chaque année de plus en plus de leaders mondiaux, de plus en plus de politiciens de haut niveau, de plus en plus de personnages royaux et de leaders des affaires, qu’à toute autre rencontre ou événement, de tout espèce, partout dans ce monde. Le sommet du G8 et les Forums économiques mondiaux sont de simples événements de second ordre en comparaison avec les conférences de Bilderberg. Il n’existe aucune autre rencontre à laquelle participent les chefs de toutes les institutions internationales majeures, comme la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International, les Nations Unies et l’Union Européenne.
L’opinion publique doit croire que le groupe Bilderberg NE dirige pas le monde, mais en réalité les membres de ce groupe sont les gens qui dirigent le monde. Sans doute, le monde est contrôlé par un nombre restreint de gens extrêmement riches, qui ont plus de pouvoir que tout gouvernement national, et qui ne sont pas élus dans ces positions. Biderberg offre purement et simplement un cadre formel pour que tous ces gens se rencontrer chaque année.
Le groupe Bilderberg n’est pas démocratique. Ses membres ne sont pas élus et ils ne doivent se justifier devant les habitants de cette planète ; la même chose est valable pour la Banque Mondiale, pour le Fond Monétaire International, les Nations Unies ou pour les plus puissantes corporations ou banques. Et pourtant, les décisions prises par ces groupes ont des répercussions sur tout être humain, à présent et dans le futur. Ce qui est le plus épouvantable c’est le total secret qui entoure les rencontres Bilderberg. La date de ces super-conférences n’est même pas annoncée par les médias. Si tant de personnages importants du monde se réunissent pour décider du destin de la planète, alors des explications devraient être offertes à l’opinion publique. Mais on ne reçoit que de la poudre aux yeux, comme s’il s’agissait d’un simple forum de discussions !
Le groupe Bilderberg a été fondé en 1954. La première rencontre a eu lieu en Hollande, à Osterbeek, à l’Hôtel Bilderberg, d’où le groupe a pris son nom. La réunion a été organisée par le prince Bernhard des Pays Bas, ex officier des SS, et par David Rockfeller. Le groupe Bilderberg est devenu un des plus puissants réseaux d’influence, réunissant des personnalités de tous les pays, des chefs politiques, économiques, du monde des finances, des mass médias, de l’armée ou des services secrets, aussi que quelques scientifiques et professeurs universitaires. À cause de l’influence de ce groupe dans le domaine économique, on affirme qu’il représente en fait un vrai gouvernement mondial occulte.
Le groupe de Bilderberg est structuré sur trois niveaux:
1. Le „cercle extérieur” est très étendu. Pratiquement plus de 80% des participants aux réunions ne connaissent qu’une partie des stratégies et des buts réels de l’organisation, donc ils font partie du cercle extérieur.
2. Le Comité directeur (Steering Comitee), le deuxième niveau, est bien plus restreint. Ce niveau est formé d’environ 35 membres, exclusivement européens et américains. Ils connaissent dans une proportion de 90% les objectifs et la stratégie du groupe. Les membres américains de ce niveau sont aussi des membres du CRE – Le Conseil des Relations Extérieures (en anglais Council on Foreign Relations – CFR).
3. Le Comité Consultatif Bilderberg, le troisième niveau, est le noyau de ce groupe. Il est formé de 12 membres, les seuls qui connaissent en totalité les stratégies et les buts réels de l’organisation.
Ainsi structuré, le groupe Bilderberg est un véritable gouvernement mondial occulte. Au cours des rencontres qui ont lieu une fois par an, pendant quatre jours, dans des hôtels de luxe ou des maisons entourées par de grands parcs ou situées en pleine nature, on prend des décisions stratégiques essentielles pour tous les pays de cette planète. Pour maintenir le secret, on prend des mesures extrêmes : les rencontres se déroulent chaque fois dans un endroit différent. Le groupe loue intégralement l’hôtel, sans les employés de celui-ci, qui sont envoyés en congés pour quelques jours. À leur place, tout un personnel différent est embauché. D’habitude, la police locale est entièrement mise à la disposition du groupe Bilderberg, et parfois l’armée est mobilisée pour surveiller l’endroit. Dans le cadre des discussions aucun enregistrement n’est réalisé, mais on prend seulement des notes télégraphiques quant aux sujets discutés, mais sans mentionner de nom. Les audacieux qui se sont aventurés à vouloir infiltrerces rencontres pour en apprendre plus sur ce qui s’y passe, ont fini par être capturés et torturés.
À cause de l’existence de tels groupes comme Bilderberg et le CRE, il est évident que les décisions fondamentales qui visent tous les pays du globe ne sont pas prises à l’intérieur des institutions démocratiques, mais qu’elles sont adoptées lors de ces rencontres et ensuite implémentées dans les territoires visés. Les directions envisagées par le groupe Bilderberg peuvent viser le début d’une guerre, l’initiation d’une crise économique ou d’une période de croissance économique, des fluctuations monétaires ou sociales, ou même la gestion démographique de la population de la planète. Ces directions influenceront et conditionneront les décisions des institutions subordonnées, comme le G8 ou le gouvernement des différents pays.
Parmi les événements programmés durant les conférences Bilderberg on compte la création de l’Union Européenne (discutée pendant la première réunion, en 1954), la guerre en ex-Yougoslavie, l’invasion de l’Irak, l’augmentation des impôts dans différents pays. Le groupe décide aussi la politique des Nations Unies, ou qui gagnera les élections dans différents pays.
Au final nous allons énumérer quelques-uns des membres du groupe Bilderberg, pour illustrer l’implication concrète de ceux-ci dans la vie économique et politique des différents pays, ainsi que dans les mass médias:
– José Manuel Baroso, président actuel de la Commission Européenne, ex Premier-Ministre du Portugal, membre du CRE.
– Tony Blair, ex Premier Ministre de la Grande Bretagne
– Frits Bolkestein, commissaire européen
– Romano Prodi, ex président de la Commission Européenne, Premier Ministre italien
– Jacques Santer, ex président de la Commission Européenne, ex Premier Ministre du Luxembourg
– Sir Léon Brittan, vice-président de la Commission
– Edith Cresson, ex membre de la Commission, ex Premier Ministre de la France, ex ministre du commerce, ex membre de la direction du groupe Schneider
– Alexandre Adler, conseiller éditorial du Figaro
– Edward Balls, conseiller de la Trésorerie en Grande Bretagne
– Francisco Pinto Balsemo, ex Premier Ministre du Portugal
– Nicolas Beytout, rédacteur chef des Échos
-John R. Bolton, sous secrétaire d’État des USA, pour le contrôle de l’armement et sécurité internationale
– Michel Bon, ex président de France-Telecom
– Willy Claes, ancien ministre des Affaires Étrangères de Belgique
– Bertrand Collomb, président du groupe Lafarge
– George A. David, président de Coca-Cola, Grèce
– Étienne Davignon, président de la Société Générale de Belgique, fondateur de la Table Ronde Européenne
– Thomas L. Friedman, écrivain d’éditoriaux au New York Times
– Svei Gjedrem, gouverneur de la Banque Centrale de Norvège
-Richard N. Haas, président du CRE et directeur de la planification dans le Département d’État des USA
– Stephen Harper, chef du parti conservateur, Canada
– Mervzn A. King, gouverneur adjoint de la Banque d’Angleterre
– Anna Lindh, ministre des affaires étrangères, Suède
– Paavo Lipponen, président du parlement, Finlande
– Mogens Lykketoft, président du parti social démocrate, Danemark
– Thommaso Padoa-Schioppa, administrateur de la Banque Centrale Européenne
– Anders Fogh Rasmussen, premier ministre du Danemark
– Frack Riboud, président du groupe Danone, France
– David Rockfeller, administrateur de J.P.Morgan International, USA
– Anthonz Ruis, président de Heineken, Hollande
– Otto Schily, ministre de l’intérieur, Allemagne
– Jean Claude Trichet, gouverneur de la Banque Centrale Eurupéenne
– James D. Wolfensohn, président de la Banque Mondiale, USA
– Robert Zoellick, le représentant des USA pour des négociations commerciales (AMI; AGCS; etc.)
Lisez aussi:
Le G8 – un des plus puissants instruments de la globalisation
Le Comité des 300: révélations quant à la hiérarchie des conspirateurs
Le Conseil des Relations Extérieures, l’organisation qui contrôle la politique mondiale
Bibliographie:
1. Jan van Helsing: Organizaţiile secrete şi puterea lor în secolul XX, Alma, 1997
2. Conspiracy encyclopedia, the encyclopedia of conspiracy theories, Chamberlain Books, 2005
3. Yves Stavrides, „Francs-maçons: “La Conquête de l’ Est“
4. John Robison: Proofs of a Conspiracy Against All the Religions and Governments of Europe Carried on in the Secret Meetings of Freemasons, Illuminati and Reading Societies, Kessinger Publishing, 2003
5. Robert Gaylon, Sr. Ross: Who’s Who of the Elite : Members of the Bilderbergs, Council on Foreign Relations, Trilateral Commission, Paperback, 2000
yogaesoteric
2009
Also available in: Română