Le kitchen garden, ou potager de cuisine, c’est tendance !

La simple jardinière de plantes aromatiques, c’est dépassé ? La tendance actuelle, c’est le « kitchen garden » : quand la technologie et le design d’intérieur rencontrent le jardin vivrier, ça donne le potager de cuisine hi-tech.

 


Des salades et herbes qui poussent toutes seules

Produire dans sa cuisine des salades et des herbes aromatiques, même lorsqu’on manque d’espace, de lumière ou de temps pour arroser, c’est désormais possible, et c’est même un concept très novateur : celui du « kitchen gardening » (la marque a même été déposée), c’est-à-dire le « potager d’intérieur », ou encore « jardin de cuisine ».

Cette nouvelle tendance répond à plusieurs besoins : produire ses propres aliments, avoir des produits frais à portée de main, à la demande, cultivés chez soi, et sans utilisation de pesticides. Les « potagers d’intérieur »permettent aussi – notamment aux citadins ne disposant pas d’un jardin ou d’un balcon – d’introduire le végétal dans la décoration intérieure, et de profiter d’un objet à la fois décoratif et technologique, voire connecté. Les amateurs de frais, de sain, de design, d’originalité et même les geeks n’ayant pas la main verte y trouveront leur compte !

Pots intelligents et potager d’intérieur autonome

Dans ce domaine, un certain nombre d’innovations voient le jour : entre le « potagérateur » (genre de réfrigérateur dans lequel on cultive des végétaux comestibles) et la jardinière intelligente qui éclaire et arrose automatiquement les plantes que l’on choisit d’y cultiver, les solutions pour faire pousser en autonomie des légumes, des salades ou des herbes aromatiques se multiplient.

Vegidair, par exemple, est un potager électroménager qui permet de récolter toute l’année des légumes et des plantes aromatiques. Ce potager compact et automatisé (arrosage des plantes, éclairage), qui s’intègre parmi les éléments d’une cuisine, ne demande qu’un apport d’eau toutes les 3 semaines pour produire par exemple 20kg de salade par an, ou toutes les herbes aromatiques nécessaires à une famille. Il permet de cultiver jusqu’à 16 plantes différentes (salades, herbes aromatqiues, fleurs comestibles), à partir de cartouches de substrat nutritif contenant des graines. Il est commercialisé entre 250 et 290€.

Fonctionnant selon le même principe, citons aussi le Kitchen Nano Garden produit par Hyundai, une serre hydroponique d’intérieur, dont les dimensions sont celles d’un grand réfrigérateur, ou encore le Urban Cultivator.

Autre exemple : la jardinière Smart Herb Garden (créée par Click & Grow), qui permet de cultiver en autonomie des herbes aromatiques, avec un arrosage et un éclairage à LED automatiques. Elle est vendue environ 54€.

Comment ça marche ?

Le principe de fonctionnement de ces appareils est celui de l’hydroponie : les plantes sont cultivées sur un substrat neutre et stérile (fibre de coco, billes d’argile…) irrigué par une solution nutritive. L’appareil contrôle automatiquement le pH de l’eau, sa concentration en nutriments, la durée de l’éclairage, voire la température. L’utilisateur n’a qu’une seule chose à faire : remplir le réservoir d’eau. Une application mobile peut même lui permettre d’être alerté quand le réservoir est presque vide, grâce à une connexion wifi de l’appareil.

Avec ces appareils, nul besoin d’un endroit lumineux : une lampe (LED généralement) éclaire les végétaux pour une durée et dans une gamme de longueur d’onde optimales pour leur développement. Et ça, il faut avouer que c’est plutôt séduisant : en intérieur, et notamment en automne et en hiver, il est bien difficile de procurer aux plantes la luminosité nécessaire !

Un concept original et attrayant, mais pas forcément écolo

Le principal inconvénient de ce mode de culture est qu’il n’est pas économe en énergie, et que les appareils sont onéreux. Le prix de revient d’une salade ou d’un bouquet de persil produits de cette manière est donc très élevé… mais il est vrai que la rentabilité n’est pas la motivation essentielle de l’utilisateur de ce type d’équipement.

En outre, ce mode de culture est totalement artificiel : les plantes ainsi cultivées ne voient quasiment pas la lumière du jour, elles ne poussent pas dans la terre mais dans un substrat de synthèse.

Il faut cependant reconnaître à ces nouveaux équipements un côté pratique et ludique, d’autant que ces mini potagers d’intérieurs éclairés peuvent constituer un véritable élément de décoration. Et pour ceux qui préfèrent de la ciboulette « naturelle », ayant poussé dans de la vraie terre : il reste toujours les pots à placer devant la fenêtre… que l’on pensera à arroser !
 
 
 



yogaesoteric


8 décembre 2018

Also available in: English

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