Le lanceur d’alerte Randy Cramer parle des opérations militaires secrètes sur Mars (4)
par Eve Lorgen
Lisez la troisième partie de cet article
15. Comment votre superviseur et vos supérieurs vous traitent-ils maintenant que vous avez décidé de vous adresser au public ? Veulent-ils continuer à vous utiliser pour des opérations secrètes ?
A : Lorsque j’ai commencé le processus légal pour avoir accès à mon dossier personnel, je me suis senti abandonné par mes supérieurs et j’étais prêt à faire ce qu’il fallait pour prendre soin de moi. J’ai été très clair avec le bureau de mon représentant au Congrès que j’essaierai de respecter mes obligations de confidentialité. Je ne voulais leur donner qu’un minimum d’informations sur les endroits où il fallait chercher et la manière d’obtenir mon dossier personnel. J’ai également dit à son secrétaire que je débrieferai le représentant sur ce que je savais, car je sentais qu’il avait « un besoin de savoir » constitutionnel, indépendamment de toute compartimentation. Il a refusé, mais ils étaient amicaux et m’ont aidé (jusqu’à un certain point) à essayer et à remplir la demande SF-180 et le formulaire selon la loi sur le droit à la vie privée afin de repérer les diverses agences en possession de mon dossier et le faire sortir.
Il devient clair au bout d’un an que c’était une impasse à moins de trouver quelqu’un qui accepte de me représenter légalement (PERSONNE ne voulait toucher à mon dossier même avec une baguette de 3 mètre de long, toutes les tentatives de contacter Daniel Sheehan à ce sujet ayant échoué). Je ne jette pas la pierre à Daniel, ce sont les faits. J’ai essayé, aucun de mes messages n’est passé ou n’a reçu de réponse quelle qu’en soit la raison.
Après avoir entendu Linda Moulton Howe évoquer sa tentative de contacter un témoin par téléphone et la tentative de ce témoin de la rappeler et que tout avait été bloqué par quelqu’un ayant accès au système téléphonique pendant cinq jours entiers avant qu’ils n’arrivent à se parler, les deux posant la même question « comment se fait-il que vous n’ayez pas répondu à mes appels ? », je me pose parfois des questions.
Pour en revenir à votre question, j’ai été contacté par un ancien officier commandant, le colonel Jamieson. Nous avons discuté, j’ai hurlé et l’ai traité de tous les noms, lui ai dit que je me sentais trahi et que s’il espérait une QUELCONQUE coopération de ma part de QUELQUE nature que ce soit, il faudrait qu’il ait une sacrée bonne raison et quelques réponses favorables à mes problèmes relatifs à mes primes, mes récompenses et mes décorations, et mes actes de service et ma crédibilité en ayant accès à mon dossier personnel. J’ai été satisfait du débriefing qu’il m’a fait, et après quelques échanges musclés, nous sommes arrivés à un accord auquel nous étions parvenus par des négociations diplomatiques authentiques et efficaces.
J’avais accepté d’obéir à mes ordres, tout en me réservant le droit de refuser d’obéir à tout ordre qui m’amènerait à violer mon serment d’officier ou tout principe éthique ou moral qui devait avoir la priorité sur tout le reste. Essentiellement j’avais refusé d’être le toutou de quiconque, mais je serai disposé à prendre en compte l’intérêt mutuel si le raisonnement me paraissait assez convaincant.
Il m’a mis en contact avec un homme qui s’est présenté comme le Brigadier général Smythe. Le Général Smythe m’a fourni une explication en long et en large à propos des « connards sans âme » du « comité » à qui il était censé rendre des comptes et les sérieux désaccords des chefs du Corps des Marines (USMC) avec ledit comité. Sans discuter plus avant, j’étais satisfait de son explication de la situation de son point de vue, et il m’a personnellement donné le feu vert (il a dit et je cite ses paroles « je vous donne le feu vert pour dire publiquement tout ce que vous savez ») et lorsque j’ai dit : « tout ce que je sais ? », il m’a répondu « TOUT » et nous avions un accord clair.
Aussi longtemps que j’avais l’assurance que ma chaîne de commandement directe était derrière moi et que je n’avais « aucune restriction » quant au contenu véridique, je savais que c’était pour de bon et qu’il était sincère. Personne, pas même un ennemi n’aimerait que je le fasse, ou me dirait de le faire. Il m’a même dit que je pourrai citer son nom, ce que je viens de faire, pour faire savoir aux gens qui ont besoin de savoir, que je lui rends compte, et à lui seulement, et que s’ils n’apprécient pas, qu’ils s’adressent à lui ou au CMC. Permettez-moi d’être parfaitement clair à ce sujet, je ne rends compte à personne en-dehors de ma chaîne de commandement. S’ils sont extérieurs à ma chaîne de commandement, je ne leur rends pas compte, point final.
16. Avez-vous jamais ressenti une différence notable en étant sur un autre corps planétaire, où vous n’êtes plus en contact avec l’énergie « terrestre » ? Vos rêves étaient-ils différents pendant que vous étiez stationné sur la base de Mars ? La télépathie était-elle plus facile en ces endroits ?
A : C’est une grande question et la réponse est un grand OUI. En étant sur Mars, on est finalement connecté à l’énergie planétaire de Mars. Je ne la décrirai pas de manière bidimensionnelle comme « étant plus guerrière », allons donc, le niveau de violence des humains sur la planète Terre en raison de l’énergie intense de Gaïa est TRÈS guerrier. Il s’agit d’un système de différences plus complexes et plus subtiles. Il suffit de dire qu’il ne fait aucun doute si vous êtes sur un autre monde que vous n’êtes plus sur Terre.
Rêver est un mélange. Parce que nous sommes si proches de centaines d’autres Terriens d’origine, nous rêvons collectivement ensemble (comme c’est le cas sur Terre) mais nous nous mélangeons aussi à l’inconscient collectif de Mars et des créatures de Mars. Quand nous en parlions (et c’était le cas de temps à autre) quand quelqu’un évoquait un de ces « bizarres rêves martiens », vous saviez ce qu’ils entendaient par là. Nous en avons tous fait à un moment ou l’autre. La télépathie est une question plus délicate car nous étions équipés d’un implant spécial pour une communication « sans radio ». Difficile de jauger la « télépathie naturelle » sur un autre monde, alors que nous avions des implants améliorés pour une télépathie améliorée.
17. Est-ce qu’il vous arrivait à vous et vos équipiers de la Force de Défense de Mars de prier ensemble et faisiez-vous l’expérience d’un système de soutien spirituel ou de connexion à la « Source » alors que vous y étiez ?
A : On nous interdisait toute pratique évidente de quelque sorte que ce soit. Certains d’entre nous pratiquaient un « rituel de mort » avant d’aller au combat. C’était quelque chose qui s’était répandu dans les troupes, et le commandement fermait les yeux aussi longtemps qu’on n’en faisait pas « trop ». C’est quelque chose que nous pratiquions au niveau de l’escouade, et d’autres escouades faisaient de même, dans leurs baraquements avant le combat. Cela donnait quelque chose comme cela :
« Nous sommes morts. Nos vies sont perdues. Aujourd’hui nos âmes sont vouées à l’éternité. Nous allons au combat pour revendiquer nos vies et prouver que nous sommes dignes de vivre dans nos corps.
Nous sommes morts. Il n’y a ni peur ni mort aujourd’hui, ni peur ni douleur, ni peur ni perte, car nous sommes déjà morts, et les morts ne craignent rien. Si nous sommes jugés dignes, nous reviendrons avec les trophées de nos âmes, dignes de donner, dignes de vivre. »
Je suppose que c’est une sorte de rituel pour nous connecter à une sorte de source. Nous n’y pensons pas de cette manière, mais je suppose rétrospectivement que c’est le cas.
18. Et Mars et la Lune possèdent-ils selon vous une présence spirituelle comme c’est le cas de la Terre avec Gaïa/Sophia ?
A : Mars a assurément sa propre présence spirituelle. Les autochtones l’appellent Gaa’Lu’Ka ou She’Na. Elle comporte une personnalité féminine. Nous pensons souvent à Mars comme à ce personnage masculin de guerrier, mais pour les autochtones, She est assurément féminine. Plus comme un personnage de Kali-ma. Très guerrier, mais sûrement féminin.
Le cas de Luna (la Lune de la Terre) est un peu plus compliqué. Luna est très proche de Gaïa, donc vous pouvez toujours y ressentir l’influence de la Terre. Je n’y ai pas passé assez de temps pour pouvoir disserter sur le centre spirituel propre à Luna, mais elle a une conscience, c’est certain.
19. Lorsqu’ils importaient des denrées comme la nourriture, saviez-vous à partir de quels ports ou portails ils envoyaient le ravitaillement ? J’imagine qu’ils avaient besoin de fruits et de légumes frais en provenance de la Terre. Est-ce qu’ils cultivaient quelque chose sur la base comme des cultures hydroponiques ?
A : Tout était très compartimenté. Je ne pourrais pas vous dire où ils cultivaient la nourriture, ni d’où elle provenait. Ma meilleure hypothèse (selon les données disponibles) est qu’une partie était cultivée localement (où exactement, je ne sais pas) et qu’une partie était échangée ou importée de l’extérieur. Nous avions des glaces à la fraise et des tartes à la fraise, mais les cuisiniers juraient qu’elles ne contenaient pas une seule fraise, mais d’autres fruits non-terrestres. Ils n’étaient pas supposés en parler, mais y faisaient souvent allusion, c’était une confession.
20. Je sais que nous avons abordé le sujet de la sexualité, étant donné qu’il s’agissait essentiellement d’hommes et qu’ils voulaient « réduire la violence » ou la compétition pour les femmes disponibles, etc. Y avait-il des viols réguliers de femmes ? La raison pour laquelle je pose la question est qu’il s’agit d’un rapport commun pour les MILAB féminins et les esclaves contrôlés mentalement par MK Ultra. Elles sont souvent utilisées à des fins de services sexuels entre autres, et particulièrement dans des tactiques d’armes occultes. La base martienne faisait-elle venir des prostituées ou des femmes au service des hommes pendant que vous y étiez ?
A : C’est un point important. La manière dont le commandement, les renseignements et le QG de la Société des Colonies de Mars (MCC) se conduisait par rapport à ces questions fournirait quelques indices sur l’attitude générale envers les femmes ou leurs propres comportements et appétits sexuels. Comme je ne sais quasiment rien sur la conduite de ces personnels, je ne peux pas me prononcer. En ce qui nous concerne, les troupes au sol, le moral était beaucoup trop important, et la cohésion des troupes trop importante pour mettre des femmes-soldat dans une telle situation de victime.
Sur le Nautilus, encore une fois, n’étant pas au courant de ce qui se passait dans la partie du commandement ou la partie ingénierie, je ne peux pas parler de ce qui s’y passait, mais le moral des troupes était la priorité. J’avais une relation avec une jeune officier/pilote qui n’était pas abusive, mais très manipulatrice et peu aimable de ma part. Lorsque le Vieux (le Commandant) en a eu vent, j’ai été sévèrement puni et on m’a fait clairement comprendre que traiter ma partenaire féminine autrement qu’avec du respect mutuel m’exposerait à des conséquences de plus en plus dures jusqu’à ce que mon comportement s’arrête. Je n’ai pas eu besoin qu’on me le répète.
Le comportement dont vous parlez, le viol de femmes-soldat pour augmenter l’énergie de leur Kundalini, est très utilisé dans les programmes d’espionnage psychique et d’exploration temporelle. Ce serait essentiellement un problème relatif aux services de renseignement. Je ne peux pas faire de commentaires à ce sujet, car je n’ai jamais travaillé dans ce secteur du renseignement.
Je pense certainement que cette question des droits de l’homme est l’une des plus importantes qui se posent dans l’utilisation et le traitement des super-soldats et des voyageurs temporels. Ma formation antérieure comporterait plus d’épisodes de ce genre que mon déploiement. Encore une fois, parce que le Projet Moonshadow était un programme différent, qui essayait de réduire les évènements traumatiques nécessaires pour créer un soldat de A à Z. Je ne peux parler que de ce que je connais, et je ne peux parler des départements ou services qui travaillaient dans le secret et qui étaient totalement séparés de ma mission.
21. Avez-vous jamais reçu l’instruction de ne jamais prononcer le nom « Jésus-Christ » sur une de ces bases ? (J’ai entendu que dans certaines bases souterraines sous un certain niveau sur Terre il n’était pas permis de prononcer ce nom).
A : Encore une fois, il nous était interdit toute pratique ouverte religieuse ou spirituelle. Je peux certainement me rappeler avoir entendu maintes fois prononcer « Jésus-Christ », mais en tant qu’exclamation. Par exemple : « Jésus-Christ, avez-vous vu la taille de ce truc ? ».
* Audio – Mars Defense Force: Defending Human Colonies – Full Interview
yogaesoteric
12 juillet 2019