Les attentats du 11 septembre 2001 ou la théorie du double complot (théorie du « coucou »)
par Antoine Marcival
Sachant que la théorie officielle sur les attentats du 11 septembre 2001 n’est, vingt-trois années après, plus même digne d’être prise en considération, seules deux thèses paraissent le mieux à même d’expliquer les événements. La thèse de l’inside job (« opération interne ») envisage que ce soient des éléments infiltrés au sommet du pouvoir aux États-Unis – et que l’on peut assimiler au concept d’« État profond » – qui aient conçu et orchestré les attentats du 11 septembre. Il s’agirait en l’espèce de ceux qu’on désigna sous le nom de « faucons » lors des deux mandats de George W. Bush, nommément Dick Cheney, Donald Rumsfeld et Paul Wolfowitz, va-t’en-guerre désireux par ce moyen d’entretenir les commandes militaires de l’État au profit de l’ogresque industrie de l’armement US. Il existe toutefois une seconde thèse, plus complexe, qui avance qu’à un premier complot sous fausse bannière relevant effectivement de l’inside job et ayant touché le Pentagone, se soit greffé de façon opportuniste un deuxième complot, de même que le coucou qui installe son œuf dans le nid d’une autre espèce d’oiseau. Ce second complot, plus ambitieux et décisif, visa pour sa part les Tours jumelles du World Trade Center à New York, ainsi qu’une troisième tour généralement et opportunément oubliée : le WTC7. Le coucou de l’affaire : les milieux ultra-sionistes US, en lien avec l’État terroriste et désormais génocidaire israélien.
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Cet article reprend l’entrée n°49 de l’essai « Index obscurus : deux siècles et demi de complots 1788-2022 », publié aux éditions JC Godefroy en janvier 2024. Ce livre s’attache à démontrer combien l’utilisation péjorative du terme « complotiste » n’a pas de sens : les complots, très souvent par le biais d’attentats sous fausse bannière, pullulent dans l’histoire humaine, et particulièrement dans l’histoire occidentale moderne.
On touche, avec les attentats du 11 septembre 2001 de New York et de Washington, au saint Graal de l’histoire complotiste. C’est en effet avec le 11 septembre que tout a quelque part commencé. Non pas les complots d’État évidemment mais la conscience populaire, répandue, débattue, des complots d’État. Avant le 11 septembre, et avant internet, il était très difficile pour un chercheur, non seulement de réunir les informations mais surtout de les diffuser. On voit d’ailleurs exactement le tournant avec la manière dont a été accueillie en France l’hypothèse d’un complot bien différent de celui qui a été aussitôt vendu au monde (que l’on peut appeler le « complot islamiste » – la théorie officielle sur les attentats du 11 septembre étant de fait une théorie du complot, n’en déplaise à ses promoteurs). Le journaliste Thierry Meyssan sort son livre fondateur « L’Effroyable Imposture », l’internet est encore balbutiant et c’est par la télévision et les médias traditionnels que va se répandre l’idée que les attentats du 11 septembre ont pu être organisés de l’intérieur (« an inside job » selon l’expression anglaise). Mais très vite, la fin de la récré est sifflée et les journalistes, dont il est vrai c’est le cœur de métier, sont invités à replacer le petit doigt sur la couture, qui vont désormais dénoncer Thierry Meyssan comme « antisémite » et « complotiste ». L’idée de contester la théorie officielle du 11 septembre devient alors un acte de pensée relevant rien de moins que du « négationnisme », comprenne qui pourra.
Entre-temps cependant, internet prend son essor (attention, on parle ici de la France ; aux États-Unis, la situation est autrement plus avancée). Et c’est par internet et son journalisme dit « citoyen » que la deuxième vague de conscience massive et populaire des complots d’État va intervenir, par la diffusion en particulier du documentaire américain « Loose Change ». Si les médias traditionnels (ceux que d’aucuns ont pu qualifier de « médias de grand chemin », de même que l’on dit « bandits de grand chemin ») accomplissent le travail de sape pour lesquels on les subventionne grassement et qui explique que des milliardaires consentent à dépenser quelques poignées de millions pour les racheter, s’ils parlent à propos de « Loose Change » d’« adolescents boutonneux », de « film monté avec trois bouts de ficelle au fond d’un garage » et de thèses « antisémites », « complotistes » ou « négationnistes », internet permet à présent à la population de se faire sa propre idée et de se passer de l’avis de singe (demi-)savant des journalistes de l’officialité. Le documentaire « Loose Change » est regardé massivement, d’autres documentaires vont suivre et le fait que la plupart des attentats soient le résultat d’un complot d’État va devenir une hypothèse aussi populaire que manifestement crédible (ce sont à présent les théories dites du « loup solitaire », vendues ou plutôt matraquées par les médias officiels et des journalistes totalement dépassés ou corrompus, qui passent pour invraisemblables).
Mais regardons tout d’abord de plus près cette fameuse version officielle. Dans la matinée du 11 septembre 2001, tandis qu’un immense exercice militaire impliquant des avions fictifs détournés a lieu au même moment, plusieurs avions sont signalés comme faisant l’objet d’un détournement par des terroristes islamistes. Deux avions parviennent jusqu’à New-York où ils vont s’encastrer dans les Tours jumelles du World Trade Center. Un autre avion rejoint Washington et s’écrase contre (ou, plus précisément, se fond dans) l’aile nord du Pentagone. Enfin, un avion – le fameux vol United Airlines 93 – s’écrase à Shanksville après avoir fait l’objet d’une révolte héroïque de ses passagers, ceux-ci préférant faire tomber l’avion au sol que de risquer d’autres victimes supplémentaires comme à New-York. C’est grâce aux témoignages de passagers et de membres d’équipage de ce vol, ayant réussi à passer de très étranges coups de fil, que l’on apprend le mode opératoire des terroristes : de simples cutters et des bombes lacrymogènes. Il ne faut décidément pas grand-chose pour mettre le monde sens dessus dessous. Du côté de New-York, le choc des avions et les feux déclenchés par le kérosène finissent par avoir raison des Tours jumelles, la tour sud à 9 h 58 et la tour nord à 10 h 28 : elles s’effondrent sur elles-mêmes en une dizaine de secondes chacune, provoquant un immense nuage de béton pulvérisé (certains le décriront comme « pyroclastique », en le comparant à ceux que l’on observe lors d’une éruption). À 17 h 25, c’est au tour du WTC7 – qu’aucun avion n’a touché pourtant – de s’effondrer sur lui-même, en six secondes. Le bâtiment possède cinquante-deux étages, mesure 207 mètres de haut et représente quatre fois la surface au sol de la tour Montparnasse. La première version relayée par les médias fait état de la demande aux pompiers par son propriétaire Larry Silverstein de détruire (« pull it ») le WTC7 de façon contrôlée afin d’éviter qu’en s’effondrant de manière anarchique il fasse des victimes supplémentaires. Cette version est abandonnée plusieurs mois après lorsque, l’émotion passée et la raison retrouvée, certains font remarquer qu’il est impossible de préparer une telle démolition en quelques heures, d’autant plus dans un bâtiment touché par des incendies qu’on a prétendus ravageurs. Une enquête dirigée par le NIST fournit donc une seconde version, en août 2008, supposément plus crédible et expliquant que tous les piliers porteurs du WTC7, soit 43 au total, se sont effondrés en même temps et intégralement à cause des incendies. L’hypothèse des « explosifs », expliquera le NIST, n’a évidemment pas été étudiée, ayant été jugée « impossible »…….
L’effondrement des Tours jumelles sur elles-mêmes en dix secondes environ finit pourtant par intriguer un certain nombre de chercheurs. Des « squibs » ou éjections de matière, typiques d’une démolition contrôlée, sont observés en-dessous de la ligne d’effondrement. Des poutres d’acier de plusieurs dizaines de tonnes sont éjectées horizontalement à plusieurs centaines de mètres. Le béton des tours est entièrement pulvérisé. Des traces d’explosifs militaires de type nano-thermite sont retrouvées dans les poussières prélevées sur place. Des dizaines de témoignages de pompiers font état d’explosions incessantes, notamment des explosions gigantesques survenues dans le lobby d’entrée et les sous-sols (du kérosène enflammé descendu en boules de feu par les cages des ascenseurs, selon la théorie officielle, même si nombre d’explosions ont lieu longtemps après le crash des avions…….). Bref, l’explication officielle ne convainc pas un certain nombre d’experts, parmi lesquels l’architecte Richard Gage qui va réussir à fédérer des milliers de professionnels et de scientifiques dans sa quête de vérité.
Passons à présent à ce qui semble être aujourd’hui la théorie la plus crédible. Difficile en vérité pour toute personne un tant soit peu sérieuse de nier cette évidence : les trois tours du World Trade Center ont fait l’objet d’une démolition contrôlée. Par ailleurs, il n’y a pas eu d’avion se crashant sur le Pentagone mais vraisemblablement un tir de missile, touchant une partie du bâtiment en travaux mais réussissant tout de même à faire disparaître les documents qui auraient pu permettre de comprendre pourquoi 10.000 (dix mille !) milliards de dollars manquaient dans les caisses du Pentagone (révélation faite par le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld la veille des attentats). Très peu de débris d’avion ont été retrouvés autour du Pentagone et la poignée de ceux qui l’ont été ne provient pas d’un Boeing 757. La version officielle avance que l’avion s’est intégralement désintégré après avoir pénétré dans le Pentagone, ses ailes s’étant repliées le long de son fuselage, avec leurs réacteurs, pour elles aussi s’enfoncer dans le bâtiment (oui, il faut bien admettre que les « théoriciens officiels » ne font généralement pas beaucoup d’efforts pour seulement sembler un peu crédibles).
Il n’y a pas eu non plus d’avions à Shanksville, où presque aucun débris n’a été retrouvé, la version officielle ne craignant pas le ridicule en faisant état du quatrième avion intégralement désintégré de l’histoire de l’aviation civile après ceux des Tours jumelles à New York et celui du Pentagone. Dans les faits, la trace au sol à Shanskville est d’une naïveté confondante et fait penser à ce qu’on aurait pu voir dans un dessin animé de Tex Avery. Cette trace ridicule pose d’ailleurs certaines questions par rapport aux avions, ou prétendus avions, s’étant crashés sur les Tours jumelles. Il est difficile ici d’être catégorique tant il semble compliqué de trafiquer les images qui ont été diffusées en direct ou semi-direct (ce qui ne veut pas dire impossible…….), mais les traces qu’ont laissées les crashs sur les bâtiments font assurément penser là encore à un dessin d’animation pour enfants.
Le point d’impact du vol AA11 dans la tour nord, entre les étages 93 et 100, se situe exactement au niveau des huit étages occupés par la Marsh&McLennan, une compagnie de gestion des risques détenue par la famille Greenberg et dont le PDG est Paul Bremer. Bremer, le même homme qui, en tant que président de la Commission nationale sur le terrorisme, publia en juin 2000 un rapport remarquable de prescience intitulé « Contrer le changement de menace du terrorisme international ». Bremer, dont 295 des employés viennent d’être tués dans l’explosion des bureaux de la compagnie qu’il dirige, ce qui ne l’empêche pas d’intervenir en direct sur NBC deux heures tout juste après l’effondrement des Tours jumelles ; présenté comme « expert en terrorisme » par la journaliste qui l’interviewe, il a la présence d’esprit de la corriger séance tenante, comme en plaisantant : « contre-terrorisme, j’espère ». Des fois évidemment qu’un spectateur ait pu mal interpréter ce que voulait dire la journaliste….… Bremer toujours qui, dans cette même interview pleine de sang-froid malgré les circonstances, met en place le scénario accusant ben Laden, Al-Qaïda et possiblement des puissances étrangères comme l’Irak ou l’Iran. Bremer enfin qui, puisqu’on parle de l’Irak, sera nommé à la tête du pays occupé par les troupes américaines après 2003 en qualité de gouverneur : un mandat notoirement marqué par une corruption effroyable (un rapport de l’inspecteur général pour la reconstruction de l’Irak signalera la disparition de pas moins de 9 milliards de dollars).
Quant à la théorie faisant valoir que les avions aient pu être incrustés sur les images diffusées par les principales télévisions étasuniennes, elle ne manque pas de vraisemblance – et d’éléments de preuve –, notamment quand on songe aux imprévus qu’était susceptible d’impliquer au contraire l’utilisation d’aéronefs comme missiles. Bref, il pourrait bien n’y avoir eu aucun avion directement impliqué dans les attentats. Malgré tout, les vols ont en principe eu lieu ce jour-là et il est permis de se demander ce que sont devenus les passagers de ces vols. Une des hôtesses de l’air du vol UA175 s’étant supposément écrasé contre la tour sud du WTC, CeeCee Lyles, ne finit-elle pas son coup de fil qui évoque le détournement de son avion par trois hommes en murmurant : « It’s a frame » (« C’est un coup monté ») ? Il faudrait en outre vérifier les listes de passagers, qui pourraient révéler certaines choses intéressantes.
Il ne s’agit pas ici de revenir sur les évidences qui font des trois effondrements de tour du 11 septembre des démolitions contrôlées. Tout juste peut-on signaler que les pompiers, les secouristes et les manutentionnaires ayant travaillé sur les tas de ruines évoquèrent de véritables « lacs de lave », soit de l’acier en fusion, plusieurs semaines voire mois après les événements. Des images satellites en infrarouge confirment les fortes chaleurs qu’on trouvait dans les sous-sols de la zone qui allait bientôt s’appeler « Ground Zero » : par fortes chaleurs, il faut entendre ici plus de deux mille degrés. Cela peut donner un indice de l’explosif utilisé, de la nano-thermite d’après nombre d’études. La vraie question intéressante ici c’est : comment les explosifs ont été placés dans les trois tours ? Il est impossible alors de passer à côté du fort étrange et pour tout dire très suspect Larry Silverstein, titulaire du bail desdites tours depuis avril 2001, qui s’empressa à cette époque de négocier un nouveau contrat d’assurance intégrant le risque d’attentats et qui touchera 4,5 milliards de dollars après le 11 septembre (plus 1,2 milliard des compagnies aériennes dont les avions sont supposés avoir percuté le WTC) ; 4,5 milliards de dollars d’indemnités, au lieu des 3 milliards prévus dans le contrat, l’équipe d’avocats de Silverstein ayant réussi en partie à faire déclarer le 11 septembre comme un double attentat. Il est à noter que le contrat d’assurance fut préalablement passé avec une compagnie liée à la fameuse famille Greenberg déjà évoquée plus haut, mais réassuré au cours du mois de juillet 2001 auprès d’autres compagnies. Tandis que le WTC est devenu pour partie la propriété (par bail) de Larry Silverstein, les chiens renifleurs d’explosifs sont retirés des tours, la compagnie de sécurité israélienne des tours (ICTS) va s’avérer la même que celle qui était supposée contrôler les aéroports d’où partirent les avions détournés, plusieurs coupures d’électricité et des travaux importants aux étages visés par les avions (ou qui explosèrent en donnant l’impression d’un crash d’avion) sont signalés avant les attentats. Il aura fallu faire vite pour installer les explosifs, mais ceux-ci étaient de toute évidence très innovants et redoutables pour s’assurer du résultat. On peut même parler d’une sur-utilisation d’explosifs, étant donné les « lacs » d’acier en fusion qui subsistèrent plusieurs mois sous les décombres. Contrairement à une démolition contrôlée ordinaire, où le souci – gourmand en temps – de ne pas impacter ou d’impacter au minimum l’environnement immédiat est primordial, ici ça n’était pas nécessaire et cela a assurément permis de réduire la charge de travail et les plages horaires forcément réduites durant lesquelles celui-ci pouvait avoir lieu.
Mais qui est Larry Silverstein et en quoi pouvait-il avoir voulu détruire les bâtiments dont il venait d’obtenir le bail ? Aurait-on affaire à une fraude à l’assurance tout ce qu’il y a de plus banal, encore que particulièrement sordide ? De fait, celle-ci a quelque part eu lieu et elle fut fort lucrative. Mais de toute évidence, elle n’a été qu’un à-côté (juteux) du véritable objectif visé par les effondrements. Larry Silverstein est un proche des milieux sionistes fondamentalistes, ceux-ci se caractérisant par une défense de l’État colonialiste d’Israël qui confine au fanatisme. L’autorité portuaire avec qui Silverstein a traité pour obtenir le bail avait pour directeur Lewis Eisenberg, membre de la United Jewish Appeal Federation et ancien vice-président de l’ultra-sioniste AIPAC. Silverstein est par ailleurs un intime de Benjamin Netanyahou, chef d’État d’extrême-droite et Premier ministre du gouvernement d’Israël en 1996, en 2009 et depuis 2022, fervent défenseur des colonies et de la politique d’apartheid mise en place contre les Palestiniens, qui a évoqué les attentats du 11 septembre comme « une excellente nouvelle pour Israël » ; ce que l’on veut bien croire quand on voit le sort que les États-Unis vont réserver à la suite des attentats à l’Afghanistan, à l’Irak, à l’Iran, à la Libye, au Yémen ou à la Syrie, autant d’États hostiles à Israël. À cela s’ajoutera une mise entre parenthèses du sort des Palestiniens, sur lesquels Israël va à plusieurs reprises faire pleuvoir les bombes après le 11 septembre sans émouvoir outre mesure en Occident. Sont également proches des cercles sionistes fondamentalistes Michael Certoff – directeur du département criminel du ministère de la Justice étasunien qui, à ce titre, va faire libérer ceux qu’on a appelé les « Israéliens dansants » (des agents du Mossad ayant été vus en train de fêter depuis un parking du New Jersey les attentats du 11 septembre au moment même où ils avaient lieu en tentant de se faire passer pour des musulmans) et va débarrasser aussi vite que possible la « scène du crime » de ses très compromettantes poutrelles d’acier –, Jeffrey Greenberg – propriétaire de Marsh & McLennan, la compagnie d’assurance occupant les étages de la tour Nord où a eu lieu l’explosion lors du crash ou prétendu crash du Boeing contre celle-ci –, Philip Zelikow – qui va être désigné comme directeur de la Commission présidentielle sur les attentats réclamée par les familles des victimes et qui, selon les dires mêmes des auteurs du rapport final, sera essentiellement chargé de surveiller que le synopsis fourni au départ, c’est-à-dire une série d’attentats menés par Al-Qaïda avec à sa tête Oussama ben Laden, soit respecté –, Robert Kagan et William Kristol – membres du PNAC, Projet for a New American Century, ce think-tank néo-conservateur qui va produire en septembre 2000 un rapport appelant à un « nouveau Pearl Harbor » afin d’accélérer le processus de transformation de l’armée étasunienne et permettre à celle-ci de mener plusieurs guerres de front –, Howard Rubinstein – représentant de Larry Silverstein pour le WTC, qui se chargera notamment de faire obtenir à son client le « jackpot » de l’assurance sur la destruction des deux tours et qui eut la chance d’annuler au dernier moment une réunion prévue dans la tour Nord avec John O’Neill, ex-directeur au FBI chargé du contre-terrorisme qui avait eu certains soupçons perturbants concernant le terrorisme dit « islamiste » et n’eut pour sa part pas la même chance que notre homme…….
Tous ces éléments indiquent que la thèse dite du « complot détourné » ou « double complot » est probablement la plus sérieuse à propos des attentats du 11 septembre. Soit l’idée d’un premier complot « intérieur » mené par les faucons Donald Rumsfeld, secrétaire à la Défense des États-Unis, Paul Wolfowitz, secrétaire adjoint à la Défense, et Dick Cheney, vice-président de George W. Bush, qui – c’est à noter – comptèrent parmi les fondateurs du PNAC ; complot qui visait à relancer après la Guerre froide de grands projets militaires favorisant les intérêts de compagnies étasuniennes comme Halliburton dont Dick Cheney fut le PDG dans les années 1990. L’explosion de l’aile nord du Pentagone était au cœur de ce complot et probablement le détournement d’un second avion en direction de la Maison-Blanche (mais s’étant finalement crashé du côté de Shanksville grâce, fut-il longtemps raconté, au courage de ses passagers). Un complot relativement « raisonnable » donc mais qui s’est vu « pirater » par un second complot autrement plus dévastateur touchant le WTC à New York, complot voulu par les milieux sionistes fondamentalistes et organisé par les services secrets israéliens et les sayanims (ou « agents dormants » ainsi que les a décrits l’ancien agent du Mossad Victor Ostrovsky) présents en nombre dans les plus hautes sphères du pouvoir aux États-Unis, cela afin de changer durablement la politique nord-américaine au Moyen-Orient et apporter le chaos dans les pays hostiles à l’État d’Israël.
Les dénonciateurs de complotistes, les fact-checkers et autres zététiciens (on parlait autrefois de « mouchards de la police ») avancent sans aucune honte que ceux qui remettent en cause la version fournie par les autorités – c’est-à-dire ce fameux rapport de la Commission présidentielle dirigée par Zelikow – « nient » que les attentats du 11 septembre ont eu lieu, ce qui relèverait donc du négationnisme. On reconnaît bien là nos vérificateurs de l’officialité et nos zététiciens, gourmands usagers de l’attaque ad personam et de l’argument homme de paille (argument consistant à déformer les positions de son contradicteur pour les rendre plus faciles à attaquer ; l’expression fait référence à l’homme de paille qui servait aux chevaliers pour s’entraîner avant un tournoi). De fait, on peut largement leur retourner le compliment, et avec autrement plus de légitimité, tant ils s’acharnent à ignorer l’immense problème que pose le WTC7 (quand ils ne contestent pas – pour les plus mal informés – l’existence d’une troisième tour tombée sur elle-même en quelques secondes environ sept heures après les deux Tours jumelles), niant le fait que tous les médias et le propriétaire Larry Silverstein ont parlé à son sujet de destruction contrôlée, cela jusqu’à ce qu’un empêcheur de tourner en rond leur fasse remarquer qu’il allait falloir trouver mieux, ou bien expliquer comment des explosifs se trouvaient préalablement placés dans le WTC7, sachant qu’il était impossible de les placer en quelques heures. Ces « défenseurs » de la vérité, pourvu cependant que celle-ci adhère à leur vision du monde et à celle d’un complot islamique accompli par des fanatiques barbus dignes d’un conte pour enfant, ignorent probablement qu’en 2019, les pompiers new-yorkais du district de Franklin Square and Munson ont réclamé l’ouverture d’une véritable enquête (c’est-à-dire judiciaire et non pas présidentielle) sur les événements du 11 septembre, arguant par la voix de leur chef Christopher Gioia des « preuves éclatantes présentées dans notre pétition [qui] démontrent de façon indubitable que des explosifs prépositionnés et/ou des dispositifs incendiaires ont causé la destruction des trois gratte-ciel du WTC ». Impossible pour finir de ne pas évoquer les remarquables travaux de l’historien suisse Daniele Ganser – spécialiste des réseaux stay-behind de l’OTAN – portant sur les incroyables délits d’initiés liés aux attentats du 11 septembre. Délits d’initiés qui démontrent que la date des attentats était connue par des individus très bien renseignés, que ces personnes ont amassé quantité d’argent en faisant un certain nombre de paris à la baisse en bourse et qu’ils doivent ou devaient être très haut placés ou bien protégés pour n’avoir jamais fait l’objet d’aucune enquête.
yogaesoteric
18 septembre 2024