Les causes cachées et toxiques des théories du genre
par Dominique
Finalement, j’ai réussi à trouver une cause rationnelle qui a rendu possible l’apparition des théories du genre. Comme souvent avec la vérité, elle dérange tellement qu’il ne faut pas compter sur la classe politico-médiatique pour nous la révéler. Pire, ces salauds en profitent pour nous vendre une fausse solution.
Cela faisait un certain temps que j’étais devenu très sceptique quand à ces théories du genre. Venir me dire que mon sexe n’est pas constaté à partir de la réalité biologique que j’ai dans le slip devant mais assigné à la naissance, pour ensuite me dire que malgré l’apparition des gamètes dans l’évolution il y a plus d’un milliard d’année, le genre précède le sexe, lequel, la dernière de leurs « nouveautés », est une convention, j’appelle cela du créationnisme.
J’ai aussi toujours eu des potes gays, lesbiennes et bisexuels ainsi que maintenant chez les jeunes des potes transsexuels. Je n’ai aucun problème à affirmer que chacun et chacune font ce qu’ils veulent de leurs corps, tant qu’ils sont informés et comprennent ce que cela implique, ainsi que de leurs sexes tant qu’il y a consentement mutuel. De même que je considère que des adultes auraient tort de ne pas profiter de la technologie moderne si pour eux c’est le seul moyen de se sentir bien et de pouvoir mener une vie sociale normale. C’est comme avec les douches, prendre des douches courtes ne suffira pas à sauver la planète mais peut ruiner la vie sociale.
Par contre il faut aussi noter que certains médecins fétichistes appliquent ces théories en prescrivant à des enfants de 12 ans des bloqueurs de puberté. De tels enfants ne comprendront ce qui leur est arrivé, ainsi que ce qui ne leur est pas arrivé, que trop tard. J’appelle donc de telles pratiques « médicales » de la pédophilie aggravée. Par contre avec ces thérapies, les pharmas s’enrichissent, ces médecins aussi car de tels gamins seront suivis médicalement toute leur vie, et avec les opérations chirurgicales, c’est une autre branche de l’industrie médicale qui s’enrichit. Cette nouvelle branche de la médecine a donc tout non seulement du créationnisme mais aussi du transhumanisme.
Il faut aussi noter que dans certains pays états anglo-saxons il suffit d’une simple déclaration administrative pour changer de sexe. Cela a permis à des violeurs multirécidivistes de se retrouver en prison dans le quartier des femmes et de continuer a y assouvir leur criminalité sexuelle. Il y a eu aussi de nombreux autres dérapages comme cette icône du mouvement gay qui avait combattu les flics homophobes lors des émeutes de Stonewall et avait rendu possible l’année d’après la première gay pride de l’histoire, hé bien il s’est fait dernièrement et à passé 70 ans, jeter à terre et violemment tabasser par des activistes trans.
Les LGB ont d’ailleurs commencé à réagir et à s’organiser au sein de la LGB Alliance pour lutter contre cette nouvelle homophobie et ce nouveau sectarisme qui a vu le jour au sein du mouvement LGBTQI+.
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J’en étais là de ma réflexion sur ce sujet quand je suis tombé là-dessus : « Le grand désordre hormonal : ce qui nous empoisonne à notre insu », par Corinne Lalo, Le Cherche Midi, 7 décembre 2021.
Corinne Lalo est journaliste grand reporter pour la télévision depuis une trentaine d’années, spécialisée dans le domaine de la santé. Elle a couvert de grandes affaires telles que le sang contaminé, le nuage de Tchernobyl, la vaccination contre l’hépatite B, la grippe H1N1 et le Mediator. Elle est coauteur avec Patrick Solal du « Livre noir du médicament » paru chez Plon et de « Se soigner sans médicaments de A à Z » aux éditions Le Cherche Midi.
Elle a publié sa dernière enquête, intitulée « Le grand désordre hormonal : ce qui nous empoisonne à notre insu » (Le Cherche Midi) ; un bilan alarmant sur une catastrophe sanitaire et environnementale de taille : les perturbateurs hormonaux, omniprésents, que nous consommons parfois volontairement (par exemple la pilule contraceptive) sans pour autant avoir toujours pleinement conscience des réactions en chaîne qu’ils peuvent produire, mais aussi, bien souvent, sans même le savoir…
Exemples précis et dessins à l’appui, Corinne Lalo nous décrit et nous explique les effets délétères des six principales familles de perturbateurs hormonaux – tous issus de la pétrochimie, que l’on retrouve dans : les pesticides, les plastifiants, les composés perfluorés, les produits pharmaceutiques, les parabènes et les composés polybromés.
De l’homosexualité chez l’ibis blanc aux grenouilles hermaphrodites, du scandale du Distilbène à celui du bisphénol, du cancer du sein à celui de la prostate, du micropénis à l’endométriose, en passant par l’obésité, le diabète, les troubles thyroïdiens ou encore l’autisme, ce livre de 553 pages – un pavé dans la marre, devrait faire beaucoup de vagues.
L’équilibre hormonal mis à mal
Les hormones sont des substances naturellement produites par le corps. Elles sont très variées et régissent différents mécanismes biologiques essentiels. De nombreuses glandes endocrines en sécrètent, par exemple : l’hypophyse, les surrénales, la thyroïde, les ovaires, les testicules ou le pancréas.
Pour être en bonne santé, une balance hormonale équilibrée est absolument indispensable. Cet équilibre diffère selon que l’on est une femme ou un homme. Ainsi, les femmes vont, notamment, avoir des niveaux d’œstrogènes plus élevés et des taux de testostérone plus bas que les hommes, et vice-versa. Ceci parce que, comme on dit, la nature et bien faite, et que leur rôle dans le processus de reproduction est différent.
Les perturbateurs endocriniens, bien qu’étrangers à notre signalisation hormonale, possèdent des effets hormonaux importants. Ils sont en effet capables d’imiter les hormones naturelles, ou se fixer sur les récepteurs hormonaux, provoquant des modifications de balisage. Ainsi, la balance hormonale s’en trouve déséquilibrée.
L’exposition à de tels poisons à des moments critiques du développement[1] aura des effets plus catastrophiques qu’à d’autres moments, indépendamment de la dose. C’est le cas du stade de la gonade indifférenciée, c’est-à-dire du moment de la mise en place de l’appareil génital chez l’être humain :
Parmi les effets d’une exposition à ce stade critique, l’on retrouve des anomalies de la différenciation sexuelle, c’est à dire un ensemble d’anomalies génitales souvent irréversibles qui vont affecter l’aspect et/ou le fonctionnement de l’appareil reproducteur.
Chez l’homme cela va traduire par : l’hypospadias (anomalie de la position du méat urinaire), la cryptorchidie (défaut de la migration d’un testicule), un micropénis, une mauvaise qualité du sperme ou encore un taux de testostérone inférieur à la normale.
En effet, bon nombre de ces composés chimiques possèdent une action oestrogéno-mimétique qui vont engendrer chez l’homme, non seulement cette féminisation des caractères sexuels, mais aussi une baisse de la fertilité, le cancer du testicule voire de la prostate – un cancer hormonodépendant (c’est à dire que les œstrogènes jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses) dont l’un des traitements possibles n’est autre que… le Distilbène ! L’objectif ici d’un tel traitement étant de saturer les récepteurs aux œstrogènes (nous aurons l’occasion d’en reparler).
Ces différentes pathologies du système reproducteur masculin sont regroupées sous le terme de « syndrome de dysgénésie testiculaire » (testicular dysgenesis syndrome, TDS).
Une exposition à des perturbateurs hormonaux à un stade critique, tel que décrit plus haut, va également engendrer chez la femme des anomalies du développement génital, qui vont se traduire par des malformations telles qu’un utérus trop petit, un utérus bicorne bicervical avec vagin et col utérin perméables. L’on retrouve aussi une puberté précoce, qui se caractérise par l’apparition des caractères sexuels secondaires avant 8 ans (pilosité, règles…).
S’ajoute à cela un risque augmenté de développer certains cancers hormonodépendants (seins, ovaires, utérus), d’avoir des règles irrégulières, douloureuses (dysménorrhée), un syndrome prémenstruel, des ovaires polykystiques (SOPK), de l’endométriose et une baisse importante de la fertilité.
L’on peut aussi retrouver chez la femme un déséquilibre entre la testostérone et les œstrogènes ayant pour conséquences une masculinisation (hyperandrogénie).
L’auteur propose de regrouper ces différents symptômes sous le terme de « syndrome de dysgénésie ovarienne » qui, aujourd’hui, concerne uniquement l’insuffisance ovarienne précoce, avec un dessin qui permet d’avoir une vision d’ensemble :
Il faudrait distinguer ici deux choses chez la femme exposée aux perturbateurs hormonaux : l’hyperandrogénie et l’hyperœstrogénie.
En effet, si l’hyperandrogénie, souvent causée par le syndrome des ovaires polykystiques, se caractérise notamment par une virilisation (pilosité, alopécie, règles peu fréquentes ou aménorrhée…) associée à des taux d’homones mâles élevés (androgènes), l’hyperœstrogénie, caractérisée au contraire par une hyperféminisation, va, elle, être responsable de la précocité pubertaire, de l’endométriose et des cancers hormonodépendants tels que le cancer du sein et ceux de l’appareil gynécologique.
Dans les deux cas, que les femmes soient en hyperandrogénie ou en hyperœstrogénie, il en résulte une baisse de la fertilité.
Des pesticides aux édulcorants artificiels, de nombreux produits chimiques sont également impliqués dans l’apparition de l’obésité et du diabète, dont de plus en plus de gens sont atteints.
Dans le cas du Distilbène (diéthylstilbestrol), le mécanisme est assez simple à comprendre : qui dit œstrogènes dit tissus adipeux, qui dit stockage des graisses, dit obésité et dit diabète… en effet, les produits chimiques aux propriétés oestrogéno-mimétiques favorisent l’augmentation des cellules graisseuses (dans lesquelles ils s’accumulent) et du poids, et l’on sait que le surpoids joue un rôle majeur dans l’apparition du diabète.
C’est d’ailleurs bien pour son action obésogène que le DES ou des produits similaires ont été donnés pendant des années aux animaux d’élevage : plus de viande, plus de profit !
Briser les chaînes de causalité
Thyroïde, asthme et allergie, autisme… beaucoup d’autres problèmes liés aux perturbateurs hormonaux sont présentés dans « Le grand désordre hormonal ».
Le livre est très bien construit et structuré. Les nombreux dessins explicatifs illustrent le propos et nous permettent de bien saisir des notions importantes, pas forcément faciles à appréhender. À la fin de chaque chapitre se trouve un résumé synthétisant les idées-phares, facilitant ainsi la mémorisation des informations (une pensée pour les victimes du DES souffrant de TDA/H).Il se termine par des conseils pratico-pratiques de l’auteur pour identifier et ainsi échapper aux perturbateurs hormonaux qui nous entourent (micro-ondes, eau du robinet, ustensiles anti-adhésifs, plastiques, …) parce qu’il est temps de reprendre le contrôle de nos vies.
« Le grand désordre hormonal » ne cherche pas à se départir de la complexité intrinsèque au sujet qu’il aborde, bien au contraire, il parvient à être précis et pointu tout en restant accessible, c’est là sa grande force.
Sans doute l’aurez-vous compris : c’est un livre indispensable.
Note :
- Le Pr Marianthi-Anna Kioumourtzoglou nous avait expliqué, lors de la conférence « Heritable impacts of diethylstilbestrol (DES) », que les enfants dont la grand-mère a pris du DES pendant la grossesse sont 36% fois plus susceptibles d’être porteur d’un TDAH et que, lorsque le DES a été pris au cours du premier trimestre de grossesse, le risque est encore plus important puisqu’il passe à 63%. Ce qui suggère que le 1er trimestre est une fenêtre critique de vulnérabilité.
yogaesoteric
5 décembre 2022