Les manipulateurs de la presse ont perdu toute crédibilité
Donald Trump … voilà c’est fait! Les pleurs des uns, l’étonnement des autres après les élections américaines
Contre toute attente médiatique, Donald Trump sera donc le 45è Président des Etats-Unis d’Amérique. Il va remplacer Barak Obama à la Maison Blanche. Ses dernières heures, les médias américains ont inondé de photos de femmes, de jeunes filles en pleurs. Sur ces portraits, on y voit également des membres de la communauté noire, latino et musulmane, dépités par le résultat des élections, comme si on voulait faire croire à tous que ces communautés seront les premières « victimes » de l’élection américaine. Il se trouve que les Noirs ou Latinos n’ont jamais autant voté pour un candidat républicain…
En France, on tente … l’étonnement
Depuis des mois, de TF1 à BFMTV, du Figaro à Libération, d’Europe 1 à RTL, tous les sondages, toutes les analyses qu’elles soient françaises (ou américaines) donnaient Donald Trump largement perdant. Trump a enfait été « gratifié » d’une campagne de dénigrement permanente, conjuguée à la hargne des ténors politiques. François Hollande et Nicolas Sarkozy qui annonçaient officiellement leur soutien… peu prudents à Clinton, Raffarin et Juppé qui fustigeaient son « populisme ». De la gauche à la droite, hormis les Le Pen, Dupont-Aignan, Asselineau ou Tauzin, la campagne anti-Trump fut alimentée par les médias français à un point tel qu’il était facile de se convaincre d’un raz-de-marée de voix en faveur d’Hillary Clinton. Ce fut l’inverse qui se produisit. Outre Atlantique, les médias américains vont également avoir à gérer un sérieux problème : celui d’avoir porté Clinton à la Maison Blanche… avant même qu’elle y soit.
Des réactions pitoyables
Sur RTL, le mercredi matin 9 novembre, Ségolène Royal, l’ex première dame de France qui ne le fut jamais, pensait « d’abord aux électeurs démocrates ». Sous-entendu, ceux qui ne le sont pas, sont forcément dangereux. Pour Jean-Pierre Raffarin, « La ligne de front de la raison n’existe plus depuis le Brexit. Madame Le Pen peut gagner en France ». Jean Marc Ayrault se dit lui « inquiet ». Quant à Alain Juppé, il veut souligner « tous les risques que la démocratie et l’extrémisme font courir à la démocratie ».
yogaesoteric
30 novembre 2016