Les mensonges sur l’origine du Covid, le financement d’essais frauduleux et le contrôle du « scénario pandémique »
par Dr Meryl Nass — Children’s Health Defense
Au tout début de l’année 2020, beaucoup de discussions se sont tenues sur la provenance réelle du virus, plus tard nommé Sras-CoV-2. Dans un excellent article détaillé et publié dans Bulletin of the Atomic Scientists, l’écrivain/journaliste scientifique Nicholas Wade — qui a occupé un poste éditorial au New York Times [mais aussi à Science et Nature – NdT] — décrit comment deux courts articles publiés dans The Lancet et Nature Medicine en février-mars 2020 ont été déterminants dans l’orientation que prendraient [ensuite – NdT] ces discussions.
Le contenu de ces deux articles extraordinairement influents, chacun simplement intitulé « Correspondance », a été asséné par les médias grand public pendant un an. Chacun était clairement destiné à mettre fin à toute discussion sur la possibilité que le virus soit issu d’un laboratoire.
Il se trouve que j’ai lu ces deux « Correspondances » en mars 2020 et il m’est immédiatement apparu que chacune était conçue comme un outil de propagande. Ni l’une ni l’autre n’avait rien à voir avec la science. En fait, la « Correspondance » d’Andersen et al. publiée dans Nature Medicine a massacré la science, et les deux documents comportaient une inhabituelle combinaison d’auteurs.
J’étais tellement intriguée par ces articles que j’ai continué à chercher sur le Net pour en comprendre le sens, et j’ai découvert que Francis Collins, le directeur du NIH, avait publié un article sur son blog le 26 mars [2020 – NdT] à propos de la « Correspondance » publiée dans Nature Medicine, indiquant que cette « Correspondance » devrait mettre fin aux théories du complot suggérant que le virus est issu d’un laboratoire.
J’ai en outre découvert l’existence d’une lettre datée du 6 février [2020 – NdT], écrite par les trois directeurs des Académies nationales des Sciences, de l’Ingénierie et de la Médecine, et adressée au bureau de la Maison Blanche chargé de la politique scientifique et technologique, afin de « contribuer à élucider l’origine et l’évolution » du Sras-CoV-2. Cette lettre avait été mentionnée par les auteurs de la « Correspondance » publiée dans The Lancet, mais n’avait pas encore été publiée lorsque ladite « Correspondance » a été rédigée, ce qui suggère à nouveau un effort mutuel entre le ou les auteurs de cette lettre et le ou les auteurs de ladite « Correspondance » relative à la recherche sur l’origine du virus. Plusieurs auteurs de cette même « Correspondance », dont Peter Daszac, ont été consultés par les trois Académies nationales sur la meilleure façon de mener une enquête.
Je me suis demandé pourquoi cinq scientifiques par ailleurs crédibles apposeraient leurs signatures sur la « Correspondance » d’Andersen et al. publiée dans Nature Medicine, alors que les arguments avancés dans la revue étaient absurdes. J’en ai conclu qu’ils avaient été poussés à le faire par une « main cachée », et j’ai partagé ces conclusions lorsque j’ai été interviewée pour le film qui est devenu Plandemic 2: Indoctornation en juin 2020. (Le film a été interdit et sa diffusion bloquée, comme beaucoup de mes écrits, il est donc impossible de le trouver en utilisant Google ou un moteur de recherche standard. Il est disponible sur Bitchute, et on peut le trouver en utilisant le moteur de recherche Ecosia, ou dans la section vidéo de Children’s Health Defense Europe.)
Il y a plusieurs mois, dans un autre courrier électronique obtenu par US Right to Know [« Droit de savoir aux États-Unis », Organisation non gouvernementale – NdT], nous avons appris que Peter Daszac, PDG de l’association à but non lucratif EcoHealth Alliance, était l’auteur principal mais caché de la « Correspondance » publiée dans The Lancet. Il était également le principal bénéficiaire, puisque son organisation avait été utilisée comme intermédiaire pour envoyer de l’argent du NIAID au laboratoire de Wuhan. (Certains pourraient considérer cette méthode d’octroi de subventions comme un moyen sophistiqué de blanchiment d’argent.) Daszac, comme Fauci, gagnait plus de 400.000 dollars par an. Il était également membre de l’équipe d’enquête de l’OMS sur les origines du Covid, et avait été choisi pour diriger le Groupe de travail d’enquête sur les origines de Covid effectué par la revue The Lancet. Six membres originaux de ce groupe de travail formé à l’automne [2020 – NdT] étaient cosignataires de la « Correspondance » publiée dans The Lancet décrite ci-dessus. L’OMS et The Lancet semblent donc être des co-conspirateurs, qui ont choisi le renard (Daszac) pour garder le poulailler (la théorie de l’origine naturelle du Covid).
L’année dernière, après avoir appris comment le NIH a financé l’Alliance EcoHealth de Daszac pour transférer de l’argent au laboratoire de Wuhan, l’administration Trump, via le NIH, a retiré l’une des subventions de Daszac. Daszac a répondu très grossièrement au président, bien que j’aie du mal à trouver les citations là maintenant. À l’époque, je me suis demandé comment il pouvait se permettre d’être à ce point effronté. Mais en un rien de temps, 77 lauréats américains du prix Nobel de science ont signé une lettre au NIH exigeant que Daszac récupère sa subvention. Et en août, le Le NIH a accordé une énorme nouvelle subvention à Daszac. Daszac semble avoir su que ses protecteurs étaient plus puissants que le président.
EcoHealth a été choisi parmi les 11 institutions ou équipes de recherche qui nécessitent un financement pour des travaux qui visent à déterminer comment et où les virus et autres nouveaux agents pathogènes émergent de manière naturelle pour ensuite infecter les humains. La part d’EcoHealth dans ce projet de 82 millions de dollars sur cinq ans sera consacrée à l’Asie du Sud-Est et à l’émergence des coronavirus, les filovirus — la famille responsable du virus Ebola — et les paramyxovirus — une famille de virus qui comprend la rougeole et les oreillons.
Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, qui fait partie du NIH, a déclaré que le nouveau réseau aidera le monde à se préparer aux futurs événements de type Covid-19.
Peter Daszac a l’année dernière poussé à maintes reprises une théorie selon laquelle les interactions humaines avec la faune, dans la Nature, sont la cause des pandémies. [Cette théorie n’a jamais été établie.] L’un de ses des articles, publié dans le New England Journal of Medicine le 2 avril 2020, a affirmé que :
« Nous devons prendre conscience que dans notre monde surpeuplé de 7,8 milliards d’habitants, la combinaison de facteurs tels que l’altération des comportements humains, les changements environnementaux et l’inadéquation des mécanismes de santé publique mondiaux facilite la transformation d’obscurs virus animaux en menaces existentielles pour les êtres humains. Nous avons créé un écosystème mondial dominé par l’homme qui constitue un terreau propice à des crises et à des virus zoonotiques… [qui passent des animaux aux êtres humains – NdT] »
Parmi les co-auteurs de Daszac, on compte deux des meilleurs lieutenants de Fauci. Les e-mails récemment publiés montrent que Daszac a invité Fauci à être co-auteur, mais Fauci a refusé, ce qui suggère que Daszac était le principal instigateur de l’article.
Dans la conclusion de son étude publiée dans Cell l’année dernière, Tony Fauci a avancé la même affirmation selon laquelle les êtres humains seraient la cause des pandémies :
« Les preuves suggèrent que le Sras, le Mers et le Covid-19 ne sont que les derniers exemples d’un futur déferlement mortel de coronavirus et autres virus émergents. La pandémie de Covid-19 constitue pourtant un nouveau rappel qui se superpose à la liste grandissante de ceux fournis par les archives historiques, à savoir que dans un monde dominé par les humains, dans lequel les activités humaines représentent des interactions agressives, nuisibles et déséquilibrées avec la Nature, nous provoquerons de plus en plus l’émergence de nouvelles maladies. Nous restons exposés à ces risques dans un futur proche. Le Covid-19 est l’un des signaux d’alarme les plus frappants depuis plus d’un siècle. Il devrait nous obliger à commencer à réfléchir sérieusement et collectivement à une vie plus en harmonie avec la Nature en étant plus raisonnés et créatifs, tout en nous préparant aux surprises inévitables et toujours inattendues de cette même Nature. »
Que voulaient dire Fauci et Daszac ? Pourquoi racontaient-ils la même histoire fausse ?
Note du traducteur : À noter que la phrase qui précède le paragraphe cité ci-dessus par l’auteur de cet article est la suivante :
« La science nous apportera sûrement de nombreux médicaments, vaccins et diagnostics qui sauveront des vies ; cependant, il n’y a aucune raison de penser que ces derniers puissent à eux seuls surmonter la menace de l’émergence toujours plus fréquente et mortelle de maladies infectieuses. »
Chacun comprendra ce qui précède à l’aune de ses propres connaissances à la fois des élites au pouvoir — celles qui nous sont cachées mais que l’on peut entrevoir à travers les actions de leurs marionnettes — et de l’Histoire en général, y compris celle en cours qui nous occupe depuis le début de l’année 2020.
Aujourd’hui, j’ai reçu un lien vers l’un des courriels de Fauci, et le mystère de la raison pour laquelle cinq scientifiques bien connus ont co-écrit des absurdités publiées par la vénérable revue Nature Medicine a été résolu.
En fait, les courriels révèlent qu’Andersen (auteur principal de l’article de Nature Medicine dont il est question ci-dessus) a écrit à Fauci le 1er février [2020 – NdT], l’informant qu’Andersen et ses collègues avaient trouvé des caractéristiques inhabituelles au sein du Sras-CoV-2, qui « semblent (potentiellement) avoir été conçues » [par les êtres humains – NdT]. Nous ne savons pas ce qui s’est passé au cours du mois suivant, mais le 6 mars [200 – NdT], Andersen a envoyé un autre courriel à Fauci, Francis Collins et Jeremy Farrar, les remerciant pour leurs « conseils et leur leadership » à propos de l’article qui allait être publié dans Nature Medicine. Cet article tirait la conclusion opposée à celle de son courriel du 1er février, affirmant que le virus ne pouvait pas avoir été conçu [par les êtres humains – NdT].
Cet article a ensuite été utilisé comme pierre angulaire pour revendiquer l’origine naturelle de Covid. Voici le courriel du 6 mars [2020 – NdT] :
L’auteur principal de l’article publié dans Nature Medicine remercie trois personnes incroyablement importantes pour leurs « conseils et leur leadership » concernant l’article. Tous les trois sont des chercheurs en médecine et ils consacrent plus d’argent à la recherche médicale que quiconque dans le monde, à l’exception peut-être de Bill Gates. Fauci dirige le NIAID ; Collins est le directeur du NIH (nominalement le patron de Fauci) et Sir Jeremy Farrar est le directeur du Wellcome Trust. Jeremy Farrar a également signé la « Correspondance » publiée dans The Lancet. Il est également président du groupe consultatif scientifique du plan directeur du département Recherche & Développement de l’OMS, ce qui l’a placé aux commandes de l’essai Solidarity de l’OMS, dans le cadre duquel 1 000 sujets ont été soumis, à leur insu, à une surdose d’Hydroxychloroquine afin de saborder l’utilisation de ce médicament dans la lutte contre le Covid. Jeremy Farrar a travaillé au Vietnam, où le paludisme était très présent, et il a également participé à l’étude du Sras-1 dans ce même pays. Il a en outre joué un rôle central dans la mise en place de l’essai Recovery au Royaume-Uni, où 1.600 sujets ont reçu une dose excessive d’Hydroxychloroquine. Je pense qu’il avait une idée de la dose appropriée de chloroquine grâce à son expérience au Vietnam. Et quand bien même ce n’aurait pas été le cas, Farrar, Fauci et Collins n’auraient pas pu ignorer l’existence de telles surdosages après que le Brésil a raconté au monde entier comment ils ont par erreur surdosé des patients dans un essai qui utilisait la chloroquine pour lutter contre le Covid, puisque cette information a été publiée dans le JAMA à la mi-avril 2020. Trente-neuf pour cent des sujets brésiliens ayant reçu de fortes doses de chloroquine sont morts, à l’âge moyen de 50 ans.
Pourtant, les essais d’Hydroxychloroquine de Solidarity et Recovery ont continué jusqu’en juin et ne se sont arrêtés qu’une fois leurs dosages excessifs mis en évidence.
Fauci s’est assuré de contrôler les directives relatives au traitement contre le Covid émises par le NIAID, déconseillant à la fois les médicaments à base de chloroquine et l’Ivermectine. Le NIAID de Fauci a également annulé le premier essai à grande échelle du traitement à l’Hydroxychloroquine dans la phase précoce de la maladie, après que seuls 20 des 2.000 sujets attendus aient été recrutés.
Qu’est-ce que tout cela signifie ?
- Un complot a eu lieu entre les cinq auteurs de l’article publié dans Nature Medicine et les chefs du NIH, du NIAID et du Wellcome Trust pour dissimuler le fait que le virus du Sras-CoV-2 a été conçu en laboratoire.
- Un complot a eu lieu entre Peter Daszac, Tony Fauci et d’autres pour faire avancer la théorie de l’origine naturelle du virus.
- (Voir les autres e-mails dans ce qui a été plus récemment révélé.) Fauci a largement compensé l’argent que Trump avait confisqué à Daszac.
- Un complot impliquant Daszac a eu lieu pour que soit écrite la « Correspondance » publiée dans The Lancet et pour en cacher la provenance, afin de favoriser la théorie de l’origine naturelle [du virus – NdT] et dépeindre toute autre idée comme une théorie du complot. L’article du blog de Collins constitue un autre élément de cette histoire.
- Farrar a été intimement impliqué dans les deux grands essais surdosés d’Hydroxychloroquine (au cours desquels un total d’environ 500 personnes sont décédées).
- Farrar, Fauci et Collins ont mobilisé des fonds de recherche qui auraient pu soutenir des essais de qualité sur l’utilisation des [différents traitement à base de – NdT] chloroquine et sur celle de l’Ivermectine, ainsi que sur celle d’autres médicaments réadaptés qui auraient pu faire reculer la pandémie.
- Les quatre individus nommés ici sont-ils intimement impliqués dans la création de la pandémie, ainsi que dans les traitements inappropriés utilisés pendant la pandémie et dans la prolongation [de facto – NdT] de cette dernière ?
Vous trouverez ci-dessous mes deux premiers articles de mars et avril 2020 sur ce sujet, et un extrait de la « Correspondance » publiée dans The Lancet, y compris une liste de signataires.
Dan Sirotkin a relevé la « Correspondance » publiée dans Nature Medicine avant moi, et a écrit de façon lucide à ce sujet. Ce n’est que bien plus tard que j’ai pris connaissance de ses écrits.
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Jeudi 26 mars 2020 — Dr Meryl Nass — Le nouveau coronavirus peut avoir surgi de plusieurs manières différentes
Nature Medicine a publié un article de trois pages qui prétend expliquer pourquoi le nouveau coronavirus n’a pas été conçu en laboratoire. USA Today a écrit un article récapitulatif pour en expliquer le contenu :
« Si quelqu’un cherchait à créer un nouveau coronavirus en tant qu’agent pathogène, il l’aurait construit à partir de la structure d’un virus connu pour causer des maladies », indique l’étude. « Mais les scientifiques ont constaté que la structure du Sras-CoV-2 différait considérablement de celle des coronavirus déjà connus et ressemblait surtout à des virus apparentés présents chez les chauves-souris et les pangolins. »
Pourtant, ce qui précède s’avère être un argument spécieux qui s’appuie sur le fait que la nouvelle séquence de la structure du Sras-CoV-2 n’était pas déjà connue dans la littérature de virologie ouverte.
1 — Bien que partir d’une séquence d’ARN connue soit un moyen facile de créer un agent pathogène, il n’est certainement pas nécessaire de le faire.
2 — Il est également peu probable que les programmes de biodéfense/guerre biologique partagent la connaissance de toutes leurs créations. Ils ne l’ont jamais fait auparavant.
3 — Enfin, il est relativement facile de détecter la main de l’homme lorsque l’on trouve une combinaison chimérique de facteurs de virulence connus.
4 — Cependant, étant donné que le déni plausible constitue un élément essentiel d’une attaque à l’arme biologique, je doute qu’une chimère utilisant des séquences connues soit la voie qui aurait été suivie par l’inventeur d’une arme biologique.
Je mentionnerai brièvement quelques-unes des anciennes techniques pour créer des armes biologiques, sachant qu’aucune d’entre elles n’exige que la structure d’un ARN déjà connu qui a fait l’objet de publications soit nécessaire pour construire un nouveau coronavirus virulent :
1 — La Chine a des chauves-souris uniques. Les autres pays aussi. Les chauves-souris uniques hébergent probablement des virus uniques. Des fragments de ces virus peuvent être assemblés, sans qu’aucune partie extérieure ne sache que ces fragments d’ARN particuliers existent dans la Nature.
2 — Prenez un virus à ARN déjà virulent, soumettez-le à des taux de mutation élevés via une exposition chimique ou radiologique, et testez les virus qui survivent pour voir s’ils ont acquis de nouvelles caractéristiques de virulence.
2 — a) Faites passer le virus par des dizaines, des centaines ou des milliers d’animaux de laboratoire ou de cultures cellulaires et de tester les résultats pour voir si de nouvelles caractéristiques de virulence ont été acquises.
2 — b) Mélangez différents virus présentant des caractéristiques de virulence différentes, laissez-les se développer ensemble et recherchez les recombinants qui ont obtenu le nouveau mélange souhaité de facteurs de virulence.
Toutes ces possibilités aboutissent à des virus pour lesquels une création en laboratoire est difficile à déterminer. Je mets au défi les scientifiques de Nature Medicine de rejeter ces scénarios.
Néanmoins, et en raison de sa difficulté à être contrôlé, je doute qu’un programme national quelconque ait intentionnellement libéré ce coronavirus sur la population de la Terre entière.
Dans le passé, les inventeurs d’armes biologiques ont exigé que leurs créations soient à tout prix contrôlées. Dans un exemple bien documenté de guerre biologique, la diffusion volontaire de la fièvre porcine africaine sur une île des Caraïbes n’a pas entraîné de propagation au-delà de l’île. Dans un autre cas, les spores d’anthrax ont été utilisées parce qu’elles ne se dispersent pas — leur utilisation n’a pas provoqué de cas d’anthrax au-delà des frontières de la Rhodésie (aujourd’hui Zimbabwe).
Alors pourquoi faisons-nous face actuellement à une épidémie de coronavirus ?
Une dissémination accidentelle issue d’un laboratoire spécialisé dans les armes biologiques est, à mon avis, la meilleure hypothèse actuelle. Des accidents de ce type ont été documentés pendant plusieurs décennies, dans le monde entier.
Mise à jour du 29 avril : Newsweek s’est penché sur les recherches de « gain de fonction » des coronavirus menées dans le laboratoire de Wuhan, en Chine, recherches qui pourraient avoir contribué à la genèse du Sras-CoV-2… et sur le fait intéressant (dont j’ai parlé ici) que le gouvernement des États-Unis a apporté un soutien financier à ces recherches. Les articles de Newsweek ont été publiés les 27 et 29 avril 2020. Mes autres articles remettant en question l’origine du Sras-CoV-2 sont ICI et ICI.
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Jeudi 2 avril 2020 — Dr Meryl Nass — Pourquoi certains des meilleurs scientifiques américains avancent-ils un argument spécieux sur l’origine naturelle du Sras-CoV-2 ?
1 — J’ai les compétences pour parler de guerre biologique et de biodéfense. Je suis la première personne au monde (selon la littérature publiquement disponible) à avoir analysé une épidémie et démontré que celle-ci était due à un acte de guerre biologique. (Étude de 1992 sur l’épidémie d’anthrax de Rhodésie de 1978-1980, publiée dans la revue trimestrielle Medicine and Global Survival, alias Physicians for Social Responsibility (nom changé), hébergé par International Physicians for the Prevention of Nuclear War.) [« Médecins internationaux pour la prévention de la guerre nucléaire ». Il s’agit pour cette organisation non gouvernementale de protéger le public contre les menaces de prolifération nucléaire, de changement climatique et de toxines environnementales – NdT]
2 — Avant que les techniques de génie génétique ne soient développées (1973) et largement utilisées (depuis la fin des années 1970), des moyens plus « primitifs » de provoquer des mutations, dans le but de développer des armes biologiques, ont été employés. Ces méthodes ont été utilisées par les Japonais à partir des années 30, par les États-Unis à partir des années 40 et par un certain nombre d’autres pays. Elles ont donné naissance à des armes biologiques qui ont été testées, bien décrites et, dans certains cas, utilisées. De telles méthodes ont également été utilisées après les années 1970.
3 — Ces méthodes peuvent aboutir à la conception de vecteurs de guerre biologique qui ne présentent pas la signature identifiable d’un agent microbien conçu en laboratoire à partir de séquences d’ARN ou d’ADN connues. En fait, concevoir de tels vecteurs serait même souhaitable [pour ceux qui les conçoivent et/ou veulent les utiliser – NdT] dans la mesure où il serait difficile de prouver qu’ils ont été délibérément conçus en laboratoire. Voici quelques exemples de la façon dont on pourrait concevoir de nouveaux mutants virulents :
a — Exposer des micro-organismes à des agents chimiques ou radiologiques qui provoquent des taux de mutation élevés et sélectionner des caractéristiques souhaitées ;
b — Transmettre le virus à un certain nombre d’animaux de laboratoire ou de cultures de tissus ;
c — Mélanger des virus et rechercher des recombinants présentant une nouvelle combinaison de facteurs de virulence.
4 — Dans une déclaration publiée le 7 mars [2020 pour la version imprimée – NdT] dans The Lancet (et mise en ligne avant cette date), des scientifiques de haut niveau ont fait front pour protester contre « les théories conspirationnistes suggérant que le Covid-19 n’est pas d’origine naturelle ». Leur objectif déclaré était de « soutenir » les professionnels de la santé publique et les scientifiques chinois. De nombreux signataires de cette déclaration ont travaillé dans le domaine de la biodéfense. Parmi les signataires figurent Rita Colwell, ancienne directrice de la National Science Foundation, et James Hughes, ancien directeur du National Center for Infectious Diseases du CDC et ancien assistant du Chirurgien général.
À l’appui de ces scientifiques, le magazine Science a publié un article [le 19 février 2020, qui soutient la déclaration publiée dans The Lancet mentionnée ci-dessus – NdT] qui comprend les éléments suivants :
« Les auteurs de cette publication parue dans The Lancet notent que les scientifiques qui au sein de plusieurs pays ont ont étudié le Sras-CoV-2 “en arrivent dans leur écrasante majorité à conclure que ce coronavirus provient de la faune sauvage“, tout comme de nombreux autres virus récemment apparus chez l’homme. “Les théories du complot ne font rien d’autre que de susciter la peur, les rumeurs et les préjugés qui mettent en péril notre collaboration mondiale dans la lutte contre ce virus“, indique la déclaration. »
Cinq autres scientifiques ont rapidement fourni les [soi-disant – NdT] « preuves scientifiques » pour étayer l’affirmation de l’origine naturelle du virus. Ces cinq scientifiques ont été affiliés aux signataires de la déclaration ci-dessus, ils ont eux aussi travaillé dans le domaine de la biodéfense, et leur article a été publié dans Nature Medicine (dans la version imprimée) le 17 mars 2020.
Ces scientifiques ont érigé un faux fuyant pour démolir l’édifice [de l’origine humaine du Sras-CoV-2 – NdT] : ils ont affirmé que concernant l’hypothèse d’une conception en laboratoire du nouveau coronavirus (Sras-CoV-2 est le nom officiel du virus) : « si une manipulation génétique avait été effectuée », alors la structure d’un coronavirus connu aurait été utilisé. Mais comme aucune structure connue ne fait partie du Sras-CoV-2, « les preuves montrent que le Sras-CoV-2 n’est pas un virus manipulé à dessein de manière génétique. ».
Comme USA Today l’a résumé :
« Si quelqu’un cherchait à concevoir un nouveau coronavirus en tant qu’agent pathogène, il l’aurait construit à partir de la structure d’un virus connu pour causer des maladies », indique le rapport. « Mais les scientifiques ont constaté que la structure du Sras-CoV-2 différait considérablement de celles des coronavirus déjà connus et ressemblait surtout à des virus apparentés présents chez les chauves-souris et les pangolins. »
Leurs travaux ont ensuite été commentés par Francis Collins, l’actuel directeur du NIH. Ce dernier déclare :
« Certains prétendent même, de manière scandaleuse, que le nouveau coronavirus à l’origine de la pandémie a été fabriqué en laboratoire et libéré de manière intentionnelle pour rendre les gens malades. Une nouvelle étude démystifie ces affirmations en apportant la preuve scientifique que ce nouveau coronavirus est apparu de manière naturelle […] cette étude laisse peu de place pour réfuter une origine naturelle du Covid-19 […] Enfin, la prochaine fois que vous trouverez en ligne quelque chose sur le Covid-19 qui vous dérange ou vous laisse perplexe, je vous suggère d’aller sur le nouveau site Internet de la FEMA, “Coronavirus Rumor Control” [« Contrôle des rumeurs qui circulent à propos du coronavirus » – NdT] […] »
Je sais que les groupes de scientifiques qui ont écrit ces « Correspondances » publiées [en ligne avant publication imprimée – NdT] à la fois dans The Lancet [le 19 février 2020 – NdT] et dans Nature Medicine [le 17 mars 2020 – NdT], ainsi que le directeur du NIH, le Dr Francis Collins, savent très bien qu’il n’est pas nécessaire de recourir à des méthodes de génie génétique pour créer une arme biologique. Comme moi, ils sont âgés, ils se souviennent d’un monde antérieur au génie génétique, ils connaissent l’histoire de la guerre biologique et ils savent ce qu’il en est. Pourquoi alors participent-ils à cette mascarade ?
yogaesoteric
10 novembre 2021