Les ondes quantiques – ponts de liaison entre la science et la spiritualité
par Melania Radu
Toute forme ou structure (objets, dessins, structures matérielles naturelles ou artificielles, pensées etc.) dégagent des énergies mystérieuses nommées des ondes de forme ou des ondes quantiques. Ce sont des énergies de vibration basse qui, comme toutes les autres ondes qui nous entourent, nous influencent, qu’elles soient conscientisées ou non.
La nature de ces ondes est électromagnétique et leur longueur d’onde, selon les mesures précises effectuées par le chercheur Boris Presman, se trouve à la limite inférieure des rayons X. Elles peuvent être naturelles ou elles peuvent être générées artificiellement (à l’aide d’appareils électroniques).
Même s’il est difficile de les mesurer, leur existence ne peut pas être mise en doute à cause des effets constatés. Elles ont depuis longtemps été connues et utilisées tant en Occident qu’en Orient. Leur connaissance nous est utile parce qu’ainsi nous pouvons les utiliser à notre avantage et en même temps nous pouvons nous protéger d’elles au cas où elles ne sont pas bénéfiques.
Les courants énergétiques cosmiques et telluriques
De la même famille des énergies électromagnétiques font partie aussi les courants énergétiques cosmiques et telluriques. Ceux-ci forment un réseau de lignes et de foyers énergétiques à la surface de la terre. Des temps anciens, les Orientaux, et spécialement les chinois et les japonais, considéraient que le monde physique est traversé par des tels courants. L’art de localiser et d’utiliser ces courants bénéfiques ainsi que de neutraliser ceux qui sont maléfiques est connu sous le nom de Feng Shui.
En Occident on connaissait une technique similaire d’étude du sol nommée géomancie, réactualisée dans un cadre scientifique sous le nom de géobiologie. Il a été constaté que tous les monuments sacrés, comme celui de Stonehenge, les alignements de Carnac en Bretagne, plus tard les églises, sont placés sur des failles géomagnétiques parfaitement visibles sur les cartes topographiques.
De la légende à la science actuelle
Le réseau cosmotellurique semble avoir été connu par les anciennes civilisations qui utilisaient les foyers d’énergie bénéfique pour le développement spirituel et pour augmenter le niveau de conscience. Les espaces initiatiques étaient placés dans de tels endroits. Ces anciennes connaissances nous sont parvenues sous la forme des traditions et des légendes. Les courants telluriques étaient représentés par des dragons ou des serpents, les énergies cosmiques étaient représentées par des vautours ou des cerfs, et les interférences cosmotelluriques par des légendes comme celles de l’Archange Michel ou de Saint Georges qui vainquent le dragon, ou celui de la Vierge Marie qui piétine le serpent.
Un expert anglais en Feng Shui, John Mitchell, a montré en étudiant les emplacements mégalithiques britanniques qu’ils sont répartis d’après un réseau complexe correspondant aux lignes de force telluriques, et la trajectoire de celles-ci représente, marquée sur une carte de l’Angleterre, l’image approximative d’un dragon. Cette ligne correspond au lever du soleil le 1er mai, marquant l’ancienne fête celte Beltaine ou le Feu Brillant. Le long de la ligne on constate une abondance d’éléments associés au mythe du dragon : toponymie, sculpture, légendes locales etc.
L’être humain est comme un antenne sensible aux courants énergétiques
Les courants cosmiques et telluriques sont des phénomènes vibratoires perçus par notre corps énergétique, qui transmet ultérieurement l’information au corps physique. La santé physique, psychique et spirituelle des humains est influencée par les courants énergétiques du milieu environnant. Lorsque l’équilibre cosmotellurique est perturbé, l’effet sur la santé de l’homme est défavorable.
Les recherches ont montré que l’équilibre cosmotellurique peut être perturbé par différents facteurs géologiques, cosmiques ou humains. Suite aux interactions entre ces facteurs, dans le réseau qui couvre la Terre prennent naissance des zones neutres, des zones bénéfiques ou des zones maléfiques.
Les facteurs qui peuvent influencer l’équilibre entre les énergies cosmiques et celles telluriques sont divers : les déséquilibres de la biosphère (produits par les activités polluantes de l’homme), l’électrification intense, l’utilisation excessive de certains matériaux de construction (masses métalliques, béton armé, isolation synthétique), les orages magnétiques solaires, les pluies de météorites, les failles géologiques, les poches de gaz souterraines, les dépôts de minéraux (uranium spécialement), les galleries de mines obturées etc.
Le champ énergétique des êtres vivants
L’existence d’un champ bioélectromagnétique autour du corps physique des êtres vivants (humains, mais aussi animaux ou plantes) a été à ce jour prouvée par voie scientifique. Cela ne veut pas dire que ce champ soit aussi connu. En outre, du fait qu’il soit inhérent aux êtres vivants et qu’il se manifeste autour d’eux, nous savons aussi sur ce phénomène qu’il est de divers types (ondes cosmotelluriques, télépathiques etc.) et qu’il peut être traversé par des formes, physiques ou mentales..
Il s’agit d’une énergie qui baigne tout l’univers et toutes ses manifestations (minéral, végétal, animal, humain, structure atomique etc.) à des divers niveaux de vibration, phénomène qui a reçu divers noms au cours du temps. Il a été nommé PRANA, don du ciel, énergie vitale ou fleuve de la vie dans l’Antiquité ; ensuite, tour à tour, magnétisme animal, force motrice, onde de forme ; dans la parapsychologie et la physique moderne, cette énergie a été nommée énergie bioplasmatique, énergie psychotronique, champ unitaire causal, éons, ondes quantiques.
Le corps énergétique humain, connu sous le nom d’„aura”, est en fait le champ électromagnétique de l’homme. Il a été mis en évidence dans un cadre scientifique et il peut être mesuré par le procédé Kirlian (qui utilise le courant électrique de haute fréquence) ou celui de la spectroscopie (la fréquence basse), à partir des recherches du Centre International de Médecine Quantique.
L’utilisation du magnétique est quelque chose de normal
Selon les recherches de Georges Lakhowsky (physicien et biologiste français, précurseur de la géobiologie scientifique moderne, qui, dans les années 20 a étudié les relations entre les radiations cosmiques et les phénomènes vitaux), tous les êtres vivants non seulement émettent des radiations, mais sont aussi capables, à de petites exceptions, de recevoir et de transmettre des ondes. La capacité d’orientation des animaux serait ainsi le résultat de l’émission et de la réception d’ondes électromagnétiques et d’ondes cosmiques.
Lakhowsky a prévu l’existence de l’aura (qui en son temps n’était pas scientifiquement démontrée) et la capacité de perception du champ magnétique. Il a décrit la cellule comme un circuit oscillant naturel avec une longueur d’onde déterminée et très courte. Il en a été déduit que la vie est formée d’oscillations de cellules, et l’harmonie des vibrations cellulaires est celui qui assure les fonctions vitales normales :
„La vie prend naissance de la radiation
Elle est entretenue par la radiation
Et éliminée par tout désastre oscillatoire.”
Comme application pratique de ses théories, Lakhowsky a construit un appareil pour traiter les maladies en équilibrant les disharmonies oscillatoires. Ceci est un circuit oscillant ouvert formé d’une spirale en fil métallique isolé, sous forme de collier. Le circuit en vibration agit par phénomène de résonance pour compenser l’oscillation déficitaire.
Le normal et le paranormal sont des fragments de la même réalité
La science moderne a commencé à inclure dans son aire d’intérêt des domaines jusqu’à présent moins étudiés. Ainsi, la physique d’avant-garde s’intéresse au pouvoir du mental humain, qui semble être capable de recevoir et d’émettre des radiations spécifiques. On considère que celles-ci sont en liaison avec les ondes quantiques qui existent non seulement dans le cerveau humain, mais aussi dans tout l’espace-temps. L’être humain serait ainsi profondément connecté à l’Univers, fait qui implique aussi l’existence d’une interconnexion intime entre tous les êtres.
La communication instantanée entre deux cerveaux, par exemple, serait possible à travers les ondes quantiques, mais elle peut être aussi perçue de façon consciente lorsque nous atteignons un état de supraconscience, un état supérieur de la conscience, où le potentiel du cerveau humain est utilisé dans une plus grande mesure que ce à quoi nous sommes habitués. Cela peut se réaliser par l’énigmatique énergie de la vie, qui est permanente et continue. Elle peut être activée et utilisée par la volonté, la motivation ou le désir.
La conscience humaine est étagée sur trois niveaux : le conscient (celui que nous utilisons pendant l’état de veille), le subconscient (la mémoire liée aux émotions, il contient tout ce que nous avons fait de la naissance et même avant, il s’exprime dans l’état de rêve, dans la créativité) et le supraconscient ou le conscient supérieur (si peu connu, il permet la transcendance des cinq sens pour arriver à l’état d’unité avec l’Univers, où nous avons la révélation de la vraie nature de la réalité).
Le cerveau humain a des capacités insoupçonnées
Les recherches montrent que jusqu’à l’heure actuelle, seulement 10 à 15% de la capacité du cerveau humain ont été étudiés. On sait de lui qu’il a plusieurs longueurs d’onde, qu’il produit des courants sous forme d’énergie électrique, qu’il ne dort jamais (lorsque le conscient dort, le subconscient est actif), qu’il peut accumuler toujours de nouvelles connaissances, qu’il peut évoluer et qu’il peut développer de nouvelles aptitudes.
Le cerveau humain est formé de trois parties : l’archicortex et les deux hémisphères, gauche et droite, du néocortex. L’hémisphère droit est le siège des fonctions créatrices et imaginatives et l’hémisphère gauche est le siège du rationnel et de la pensée abstraite. Le cerveau droit perçoit les choses globalement et celui de gauche analyse tout en mettant en pièces. L’homme moderne fonctionne plus avec le lobe gauche, suprématie qui semble être déterminée par les éléments sociaux. Il en résulte une perception imparfaite de la réalité.
L’hémisphère droit du cerveau peut être stimulé par diverses méthodes liées principalement à la pratique de l’imagination et de la créativité, ainsi que par l’intériorisation : musique, danse, art en général, isolement sensoriel, méditation, HATHA-YOGA, concentration, relaxation. Le but est d’atteindre l’état d’équilibre décrit de façon plastique par André Breton : „Tout nous mène à croire qu’il existe un point du mental où la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas arrêtent d’être perçus contradictoirement. ”
Les théories scientifiques modernes tendent vers la spiritualité
Le physicien français Jean E. Charon a élaboré une théorie de la relativité complexe, dans la continuation des idées d’Albert Einstein. En conformité avec cette théorie, l’univers a une nature complexe formée d’une partie réelle et d’une partie imaginaire qui s’entremêlent et se complètement réciproquement. Ainsi, à l’intérieur des électrons, l’espace et le temps sont différents de ce que nous connaissons.
Cela permet que chaque électron de notre corps contienne, en image holographique, nos informations complètes. Et du fait que l’électron a, selon les données de la physique moderne, une durée de vie illimitée, il en résulte que notre esprit est virtuellement immortel.
Invisible dans notre réalité habituelle, l’électron devient réel dans un espace intérieur de l’univers, où il n’est plus soumis au temps. Notre esprit aurait ainsi lui aussi la possibilité de se mettre en résonance avec le lieu où tous les phénomènes existent simultanément et en totalité. Il en résulte la possibilité que l’on appelle paranormal, ainsi que l’idée que notre réalité commune soit seulement un aspect de l’Univers. Cela nous rappelle le fait que les traditions spirituelles considèrent le monde visible comme étant seulement une réflexion de la réalité.
La partie est en tout et le tout est dans la partie
Le néo-chirurgien américain Karl Pribram a élaboré une théorie holographique de fonctionnement du cerveau humain et un modèle holographique de l’Univers. Il considère que la réalité visible est seulement une illusion et que la vraie réalité se situe à un niveau ou l’espace et le temps ne l’influencent plus. A ce niveau fondamental de la réalité, notre esprit pourrait transcender les limites de la matière et les lois de l’univers visible.
La théorie de l’Univers superlumineux du physicien Régis Dutheil est basée sur l’existence des éléments superlumineux. Parmi ceux-ci, le premier découvert fût le tachyon, particule dont la vitesse minimale est celle de la lumière et la vitesse maximale est infinie. En conformité avec cette théorie, l’Univers serait formé de trois parties : l’espace-temps sous-lumineux et la matière habituelle, l’espace-temps superlumineux (où l’information et l’ordre augmentent continûment, comme dans la théorie de Charon) et une zone intermédiaire, l’Univers lumineux ou le seuil de la lumière. Selon Dutheil le conscient humain est formé d’une matière superlumineuse, tachyonique, au-delà du seuil de la lumière et de l’espace-temps habituel. Ainsi, chaque être humain contiendrait une partie de l’univers superlumineux, qui représente le vrai conscient.
L’Univers superlumineux a des propriétés surprenantes : „L’information et la signification à leur niveau de maximum toujours croissantes, organisées selon le principe de l’analogie et de l’affinité, dont l’émergence dans notre Univers sous-lumineux serait la synchronicité. D’autre part, le temps vécu par le conscient ne s’écoulerait pas, il serait une forme d’éternité où les notions de « passé », de « présent » et de « futur » n’existeraient plus. Comme, d’ailleurs, il existe une inséparabilité au niveau superlumineux, chaque conscience pourrait communiquer séparément avec toutes les autres consciences, l’Univers superlumineux étant formé de la totalité des consciences de l’Univers.”
yogaesoteric
2016
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