Les psychopathes qui gouvernent les gens (4)
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Les traits observés
De l’étude comparative de ces dirigeants tyrans, au bilan particulièrement salé par-delà les époques, les systèmes politiques en vigueur et leurs spécificités individuelles, il ressort les deux grands points suivants.
1. Ils font des déclarations sans justifications. Pour eux, ces déclarations représentent ce qu’est la réalité, déclaration après déclaration. La présente déclaration peut contredire ce qu’ils ont déclaré un moment plus tôt. Cela n’a aucune importance, pour eux. Ils ne font aucun effort pour gérer la contradiction.
2. Ils démontrent un total manque de compréhension de ce qu’on appelle un fait. Dans leurs écrits et leurs discours, ils n’utilisent pas ou guère ce mot. Alors que l’utilisation des faits est une chose basique dans les vies des gens, vous permettant de baser vos conclusions et vos actions, de tester et d’établir d’autres faits, de vous en servir quand vous débattez, déduisez et prenez position, ils les nient ou les occultent pour privilégier la « fantasmagorie », celle à même de susciter désirs et peurs.
On pense qu’en niant les faits ils jouent un jeu, qu’ils ne veulent pas l’admettre. Mais tel n’est pas le cas. Ils ne savent pas ce qu’est un fait, tout simplement. Quand on parle de faits et leur demande de faire face à un fait, ils regardent les autres avec des yeux vides. Ils ne savent pas de quoi on parle…
S’ils étudient les gens pour se faire passer pour des êtres humains, et entendent les autres utiliser les mots « fait », « preuve », « justification », ils n’ont pas la capacité humaine de comprendre ce que cela veut dire. Ce qu’ils font est d’ignorer les références aux faits, ignorer les demandes de fournir des faits, en espérant qu’on ne se rendra pas compte que c’est à cause de leur incapacité de comprendre.
Ignorance de la question
Bien sûr que l’ignorance est une technique classique de la communication du dirigeant, visant à lui permettre d’éviter, de contourner, de détourner la réponse à une question gênante. Pourtant, à y regarder de plus près, il semble qu’un être humain normalement constitué ne puisse avec autant d’aplomb et d’impassibilité ignorer une question lorsqu’elle est posée avec précision et constance.
Un exemple éclairant. Pendant une discussion, cette déclaration a été faite : « Si suffisamment de personnes croient que quelque chose est vrai, alors ce qu’ils croient EST la réalité ». Une question fût alors posée à son auteur : « Il fût une époque où tout le monde, pour autant que nous le sachions, croyait que le soleil tournait autour de la Terre. Diriez-vous qu’à cette époque le soleil tournait, dans les faits, autour de la Terre. Et que c’est seulement par obéissance au changement des convictions que c’est la Terre qui s’est mise à tourner autour du soleil ? ». La question fût tout simplement ignorée …
On pourrait penser que le refus de répondre constitue une admission, celle voulant que ce que ces individus disent soit totalement incongru et indéfendable. Pourtant l’expérience (l’observation du comportement dans la durée) a montré qu’ils retournent directement aux mêmes déclarations, même après que la preuve du contraire ait été apportée … Elle établit à quel point leurs pensée et comportement sont éloignés de la pensée et du comportement humain. Rien de ce que LES AUTRES appellent la réalité n’est réel pour EUX.
Un élément basique du profil psychologique de ces anthropoïdes présumés est leur absence de compréhension que quoi-que-ce-soit puisse exister de sa propre existence, séparément de leur dire. Ils ne le VOIENT tout simplement pas. Les seuls objets que les humanoïdes voient sont ceux qu’ils « déclarent », ceux qu’ils imaginent.
Alors que les autres utilisent l’expression « ma perception » pour signifier une estimation, une mesure de quelque chose séparé de soi-même et qu’on ne présente pas comme « un fait », ouvert à considérer d’autres points de vue si des faits tangibles sont fournis, les présumés humanoïdes utilisent l’expression « ma perception » comme un remplissage sonore du discours. Ils imaginent ce qu’ils choisissent d’imaginer, et disent aux autres que ceci est leur « perception ». Ce qui, dans leur esprit, établit la réalité. Ce qu’on appelle des « faits » n’existe pas pour eux. C’est pour cela qu’ils se disent attaqués – posture de la victimisation et du complot – chaque fois qu’une justification leur est demandée, leurs avocats et conseils en « com » excellant dans l’enfumage et le brouillage médiatique.
Forts de cette psychologie exclusive de l’esprit de raison dont ils se revendiquent pourtant, ces anthropoïdes Portails Organiques psychopathes affirment que leurs déclarations sont valides simplement et uniquement parce qu’ils les déclarent. Ils l’élaborent dans leur absence de psyché des profondeurs comme ceci : « J’honore l’intégrité à cet égard. En tant qu’égoïste, je fais des déclarations qui sont valides pour moi. La validité pour moi-même vient en premier. J’accorde aux autres ce même respect en supposant qu’ils disent des choses valides pour eux-mêmes. » Comme ils sont au pouvoir, cela légitime leur domination sur toute considération morale ou éthique. Et les taxer de mauvaise foi est sans intérêt, puisqu’ils ignorent totalement la foi en l’humain …
En règle générale pour les êtres humains instruits et s’attachant à exercer leur intelligence avec raison, il est nécessaire pour que quelque chose soit considéré valide que cela soit justifié par des faits. Rien n’est valide uniquement et simplement parce que quelqu’un le dit. Or lorsqu’il est demandé aux présumés humanoïdes comment ils déterminent que ce que quelqu’un dit est valide pour cette personne, et non quelque chose de fabriqué ou d’imaginé, ils ignorent la question. Il en découle que si les êtres humains définissent l’intégrité comme la droiture de caractère, la probité, l’honnêteté dans ses références aux faits dans la recherche de la vérité, les anthropoïdes utilisent « intégrité » pour dire que ce qu’ils imaginent est ce qui est vrai. Il n’y a en la matière ni mesure ni évaluation. Et quand une demande est faite pour que leurs déclarations soient évaluées, ils affirment que le demandeur est celui qui n’a pas d’intégrité, ne leur faisant pas confiance ou entretenant délibérément le soupçon à des fins politiques… Ils expriment que le demandeur ne soutient pas LEUR position, à savoir que ce qu’ils imaginent est ce qui est vrai.
Tentative d’explication
Leur nature de Portail Organique les conduit à traiter les individus au sein de leur espace de contrôle comme s’ils constituaient leur hologramme personnel. C’est pourquoi ce qu’ils déclarent traduit ce qu’ils « sont », non en êtreté au sens humain, mais en programme. Dans cette conception mécaniste du Vivant, ils sont des programmeurs. Ils programment les hologrammes, sans état d’âme puisque le concept d’âme leur est totalement inconnu. Ils en sont tout simplement dépourvus. Aussi interagissent-t-ils avec les êtres humains de toutes les façons qu’ils choisissent, ayant le contrôle total. Et quand ils décident de fermer un hologramme, celui-ci s’évanouit de leur champ cyborg de perception…
Un hologramme est un hologramme qui est lui-même un hologramme… Un hologramme n’est pas supposé avoir la capacité de penser par lui-même. Un hologramme n’est pas supposé avoir la capacité de mesurer, évaluer, apprécier, etc. Plus important, un hologramme n’est pas supposé être capable de sortir de son état holographique et de critiquer son maître. Quand cela arrive, ils le blâment et le châtient d’abord sévèrement pour le ramener dans la ligne. Si cela ne marche pas, ils « l’évanouissent », le sortant de leur champ de vision. Quand ça ne marche pas non plus, ils courent se cacher en abandonnant le programme et en appelant un autre programme.
L’observation scrupuleuse de leur fonctionnement menée tout au long de l’expérience a montré que quoi que vous disiez, quoi que vous montriez, quel que soit le nombre de preuves données, cela n’a pas de sens pour ces créatures. Ils ont un but : vous tromper en se faisant classifier comme êtres humains afin de pouvoir se concentrer à détruire les valeurs humaines les plus élevées – l’altruisme, l’empathie, la paix, la joie … – pour promouvoir les plus basses. Une fois les valeurs humaines liées aux aspirations de l’âme éradiquées, l’étape suivante est le meurtre des êtres humains …
Déshumanisation programmée
Dans le film The Invasion of the Body Snatchers (« L’Invasion des profanateurs de sépultures », plus justement L’Invasion des voleurs de corps) réalisé par le cinéaste américain Don(ald) Siegel (1912/1991), sorti en 1956, les aliens sont montrés prenant le contrôle en occupant les corps d’êtres humains. Ils prennent le contrôle non seulement du corps physique mais aussi de l’esprit, de la mémoire, des facultés … Les gens possédés y sont montrés comme se comportant de manière identique de toutes les façons possibles. Et s’ils mentionnent des évènements spécifiques à leur vie, ils n’éprouvent plus aucun sentiment à leur propos. Ils ne ressentent rien. Dans une scène, un enfant lutte pour se sauver de ce qui paraît être sa mère. Le jour d’après, ils sont main dans la main. L’enfant est désormais sous contrôle. Seuls les amoureux tentent de rester éveillés pour ne pas être pris sous leur contrôle. Lorsqu’un succombe, devenu une créature, il essaie de tromper et de trahir l’autre …
Les Robotoïdes
Les anthropoïdes ou Portails Organiques ne sont pas à confondre avec les « robotoïdes », des organismes vivants qui seraient des « copies » organiques et biologiques de vrais êtres humains, et qui sont utilisés comme substituts à des personnalités politiques médiatiques, pas plus avec les « synthétiques », soit des organismes organiques qui imitent eux aussi des organismes humains mais moins performants que les robotoïdes car générés par des techniques radicalement différentes. C’est l’apport de l’avocat états-unien Peter Beter, connu pour ses revendications sans preuves contre les dirigeants politiques, et qui entre autres publia en 1973 un livre Conspiracy Against the Dollar : The Spirit of the New Imperialism (« Conspiration contre le dollar : l’esprit du nouvel impérialisme »), dans lequel il prétendait que les événements mondiaux étaient contrôlés par trois factions secrètes : la famille Rockefeller, « l’axe bolchevik-sioniste » et le Kremlin. Il a également publié une série de 80 bandes de bulletins audio entre 1975 et 1982, dont certaines incluaient des allégations de conspiration dans les plus hautes positions politiques. Il y affirmait notamment que plusieurs figures publiques importantes telles que David Rockefeller, Henry Kissinger et Jimmy Carter étaient en réalité mortes (le premier l’est depuis 2017 officiellement), tout en étant incarnées par des « robotoïdes » organiques, c’est-à-dire conçus à partir du code génétique pris de quelques cellules du corps d’un être humain…
Fake, délire conspirationniste ou révélation ? Comme toujours, la vérité se cache là où on ne l’attend pas …
Les robots tueurs
Les robots militarisés ou « robots tueurs », autrement dit les armes létales militaires autonomes, font toujours couler beaucoup d’encre. Fin août 2018 à Genève, un groupe d’experts gouvernementaux représentant 88 États ont tenté de trouver un accord sur ces armes en devenir à travers un texte contraignant visant à éviter que ces armes dotées d’Intelligence Artificielle puissent devenir autonomes dans leurs décisions, et que leurs logiciels et leurs plans ne tombent pas dans d’autres mains. Toutefois, il aurait fallu que ces experts s’accordent sur un texte demandant l’obtention d’un mandat de négociation en faveur d’un traité juridiquement contraignant. C’est pourquoi la montagne a accouché d’une souris, au grand dam des nombreuses associations en campagne contre ces robots, comme Human Watch Right et Amnesty International.
Dans la mesure où un consensus est nécessaire et qu’un seul État peut bloquer le vote, il est vraisemblable que cette interdiction demeure au stade des bonnes intentions, des pays comme les États-Unis, la Corée du Sud, la Russie, l’Australie, la France et l’Allemagne s’étant d’ores et déjà conjointement prononcés pour « l’adoption d’une déclaration politique non contraignante ». Aussi ces armes sont appelées à tuer tous les gens et toutes un jour, sans que cela ne soulève de problème éthique !
Ces créatures ne se sentent pas vivantes au sens humain, ne ressentant pas de sentiments. C’est pourquoi, pour pouvoir passer pour des êtres humains, elles savent qu’elles doivent donner l’apparence de savoir qu’elles sont vivantes. Leur seule ressource est de déclarer qu’elles sont vivantes, ne pouvant l’exprimer. Aussi la déclaration ne produit pas la qualité du ressenti d’être vivant. La seule chose qu’elles ont pour continuer à donner le change est leur propre déclaration. Mais si « déclarer » est montré à leurs interlocuteurs comme étant insuffisant, si elles sont appelées à discuter de sentiments, à donner des preuves de sentiments, à distinguer entre des sentiments … elles sont perdues. Leur vide intérieur est apparent. Leur statut non-humain est montré.
Cas pratique
Dans le cours d’une discussion s’intégrant dans l’expérience réalisée, un présumé anthropoïde a dit : « Vous heurtez mes sentiments. » Il lui était alors demandé d’identifier les déclarations exactes émises, et d’expliquer en quoi ces déclarations lui faisaient mal, en quel sentiment particulier elles se traduisaient. La réponse fut : « J’ai dit que vous heurtez mes sentiments. Je ne sais pas quoi dire d’autre. Vous m’attaquez ! »
A la question suivante « De quelle façon considérez-vous une requête de justification et de clarification comme étant une attaque ? », il n’y eut point de réponse…
Lisez la cinquième partie de cet article
yogaesoteric
12 avril 2019